MSP113 Flashcards

1
Q

Douleurs à intensité croissante sur 1-2h sous forme de crampes
Ballonement, distention abdominale
Nausée/vomissement
Constipation sévère
Masse à la palpitation
Absence d’air et de mouvement dans les intestins –> Pas de selles

A

Occlusion intestinale/iléus

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2
Q

Signe obturateur

A

Douleur avec flexion et rotation interne de la hanche droite ; APPENDICITE

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3
Q

Signe du Psoas

A

Douleur avec la jambe droite levée contre résistance ;
APPENDICITE

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4
Q

Toucher-rouler :

A

Hyperesthésie cutanée (douleur peu profonde) ;
APPENDICITE ET PÉRITONITE

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5
Q

Ressaut référé

A

Douleur à la FID lorsqu’on palpe et retire rapidement à la FIG ;
APPENDICITE…

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6
Q

Traitements de la cholécystite

A

● Mesures de base :
Garder à jeun avec un tube nasogastrique au besoin
Soluté pour hydratation
Analgésie
● Antibiothérapie si sepsis/infection
● Cholécystectomie rapide (par laparoscopie) (2-3 jours) ou urgente si perforation/gangrène (peut être fait de façon précoce pour prévenir récidive)
● CPRE pré-op si cholédocholithiase suspectée

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7
Q

Tx cholédocholithiase

A

Traitement seulement si symptômatique :
● Extraction du calcul par CPRE avec sphinctérotomie ou chx si échec
● Cholécystectomie non urgente élective si risque acceptable

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8
Q

Tx cholangite

A

● Traitement de support intensif avec antibiotiques IV et suivi à jeun
● Extraction du calcul et sphinctérotomie en urgence soit par CPRE ou chirurgie si échec
● Cholécystectomie non urgente lorsque stable si risque acceptable

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9
Q

Tx pancréatite

A

● Agents antiémétiques, Hydratation + fluide IV (12-24h)
● Antibiotiques et drainage (si nécrose et infecté)
● Jeûne : permet à votre pancréas de guérir (NPO)
● Analgésiques : soulager la douleur (narcos)
● Intervention chirurgicale peut être nécessaire en fonction de la cause de la pancréatite (CPRE si calculs est la cause)

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10
Q

Tx Ulcère du à AINS

A

● Toujours avec IPP (++ important pour ulcère duodénal).
● Prostaglandine en prophylaxie si prise d’AINS.
● Sucralfate (pour faire une couche protectrice sur l’ulcère, aka contenir l’ulcère).
● AntiH2, antiacide (- efficace)
● Cessez AINS!!

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11
Q

Tx Ulcère du à H. Pylori

A

● Si H. Pylori –> thérapie triple (IPP+ 2 sortes d’antibiotiques) pendant 10-14 jours si persistance du problème quadruple thérapie (IPP+ 2 atb+ bismuth).

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12
Q

Tx appendicite

A

● Appendicectomie (préférablement par laparoscopie)
● ATB (différences dans le traitement dépendant si perforée ou abcès)

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13
Q

Tx diverticulite

A

● Sans complications –> Antibiotiques
● Avec complications –> Colectomie segmentaire + Drainage guidé par CT + chirurgie (s’il y a une abcès)

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14
Q

Tx péritonite

A

● Chirurgie réparatrice
● Antibiotique à large spectre
● Drainage de l’abcès (guidé par tomographie)

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15
Q

Tx occlusion intestinale

A

● Décompression par tube nasogastrique
● Resuscitation de fluide (liquide IV si ischémie)

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16
Q

Comment dx lithiases biliaires de cholestérol

A

Échographie (rarement opaque) > MRI abdominale > CT Scan pour les calculs biliaires.

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17
Q

Étiologie des lithiases biliaires pigmentaires brunes

A

Résultat d’infection bactériennes –> accumulation bactérie + mucus = rôle déclencheur

Hydrolysation de phospholipides –> précipitation calcium + bilirubines + Acides gras = calculs pigmentaires bruns
● Principalement dans cholédoque

Épidémio/FDR :
-Chez asiatique : pigment brun +++ (pas opaque)
-Infection/inflammation

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18
Q

Lithiases biliaires pigmentaires noires

A

Composition : Trop de bilirubine + calcium non conjugué dans la bile = précipitation solide
Principalement dans la vésicule biliaire

Épidémiologie / Facteurs de risques :
-Chez asiatique : Pigment noir +++ (souvent opaque)
-Hémolyse / Cirrhose

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19
Q

Qu’est-ce qu’une cholécystite aigue

A

Quand un calcul s’enclave de façon prolongée dans le col de la vésicule biliaire (90% des cas – canal cystique de la VB), il peut y avoir une réaction inflammatoire. La vésicule se distend et sa paroi s’épaissit et devient érythémateuse. Il peut y avoir un exsudat de liquide péri-vésiculaire + infection.
C’est la complication +++ fréquente des cholélithiases.

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20
Q

Dx cholécystite aigue

A

● Échographie transabdominale : méthode de choix (+++ spécificité et sensibilité)
Signes de calculs apparaissent comme structure hyperéchogène + ombre dans champs éloigné qui peuvent bouger si patient bouge.
Épaississement de la paroi vésiculaire

● CT abdominal (2e choix) : Moins sensible que l’échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes)

● Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur

● Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.

● Test sanguins :
↑ Leucocytose
↑ protéine C réactive
Possibilité ↑ légère de bilirubine ou amylase

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21
Q

Qu’est-ce qu’une cholédocholithiases

A

Blocage du canal cholédoque par des lithiases
Type :
● Cholédocholithiases primaire :
Formé à même le cholédoque
Lithiases pigmentaires***
Survient +++ avec cholangite / déformation du cholédoque

● Cholédocholithiases secondaire (85% des patient)
Formé par la migration des cholélithiaises (15% des cholélithiaises vont migrer au cholédoque)
Lithiases de cholestérol***
Devrait être suspecté chez patient avec
lithiase si histoire :
-ictère,
-pancréatite,
-bilan hépatique perturbé,
-évidence radiologique de cholédoque dilaté

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22
Q

Douleur intense et non-crampiforme à HD
Durée de 5-6h
Jaunisse

A

Cholédocholithiases

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23
Q

Examen dx de cholédocholithiases

A

IDEM que cholécystite aigue
● Échographie transabdominale : méthode de choix (+++ spécificité et sensibilité) —> Dilatation du canal cholédoque > 6mm

● CT abdominal : Moins sensible que l’échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes)

● Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur

● Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.

● Analyse de la fonction hépatique
Cholestase extra-hépatique se traduit par : ↑ enzymes hépatiques (AST,ALT, phosphatase alcalines, GGT)
↑ billirubine conjuguée

● Analyse tests sanguins
On test amylase/lipase pancréatique pour éliminer pancréatite
↑ Leucocytes (si cholangite)

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24
Q

Que fait-on lors d’une cholécystectomie et quels sont les risques

A

La VB et les canules sont enlevés, par laparoscopie ou voie ouverte

CPRE enlève les lithiases seulement

Risques rares :
o Traumatisme de la voie biliaire
o Fuites biliaires
o Péritonites et abcès
o Hémorragie postopératoire
o Décès péri-opératoire
o Diarrhée post-cholécystectomie

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25
Tx non chirurgical des lithiases
= quand le risque chirurgical élevé à cause de comorbidités médicales OU par préférence des patients o Dissolution PO des calculs avec de l’acide ursodésoxycholide xt(10mg/kg/jour durant 6-18 mois) o Résidive fréquente à l’arrêt du traitement o Extraction percutanée ou radiologique
26
Conseils pour réduire lithiases
Diètes riches en fibres et hypograisseuses, calcium, vitamine C, café
27
Cholangite : étiologie et physiopatho
Étiologie : G - (e.coli, klebsiella, entérobacter) Physiopatho : infection bactérienne des conduits biliaires Obstruction canaux biliaires --> stase biliaire dans les conduits --> permet aux bactéries de monter à partir du duodénum --> inflammatoire Baisse de la production d'IgA et absence de bile stérile
28
Qu'est-ce que la triade de Charcot et la pentade de Reynold
Pour la cholangite : Triade de Charcot = - douleur HD - fièvre (contrairement à cholédocholithiases) - Ictère (=jaunisse) --> + bilirubine Pentade de Reynold = - triade de Charcot - hypotension - altération état de conscience (confusion, choc, perte de connaissance)
29
Examens Dx de la cholangite
Échographie : test de base le plus commun Hémoculture : Présence de bactérie Bilan hépatique : Test sérique du taux d’aminotranférase 🡪 ↑ enzymes hépatiques (AST,ALT, phosphatase alcalines, GGT) + ↑ billirubine
30
Douleur HG ou épigastrique radiant jusqu'au dos TRÈS RAPIDE et INTENSE (9-10) Soulagé en position assise et en penchant vers l'avant (chien fusil) Exacerbé par la toux/mvt et respiratoires profondes No/Vo Fièvre possible Abdomen distendu Bruits intestinaux diminués Apparition soudaine (si lithiase)
Pancréatite aigue
31
Examen dx d'une pancréatite aigue
● CT Scan (+ sensible) 🡪 Détecte grossissement + Nécrose + Fluide du pancréas ● Mesure niveau amylase + lipase 🡪 Plus élevé (x3 la normale) ● Douleur abdominale typique d’une pancréatite aigue
32
Signes et symptômes d'une pancréatite sévère / systémique
● Fièvre (lié à réaction 1e semaine), tachycardie, hypotension ● Choc ● Signe de Cullen : Ecchymose peri-ombillicale ● Signe de Grey Turner : Ecchymose des flancs ● Perforation --> Hémorragie --> Péritonite ● Nécrose avec effets systémiques
33
Complications d'une pancréatite
Complications ● Pseudokystes (+ fréquent) : effusion riche en amylase + entourer d’une coque fibro-inflammatoire ● Fistule (abouchement anormal d’une cavité dans une autre) bilio-bilaire et bilio-entérique ● Nécrose stérile/infecté ● Systémiques : -SDRA : détresse respiratoire aiguë -Insuffisance des organes (reins, cœur, poumon) -Choc -Ascite si rupture -Hyperglycémie —> insuffisance en insuline —> nécrose des îlots de Langerhans ● Complications septiques : -Arrive plus tardivement (2e semaine) d’évolution -Résultat de l’infection du tissu nécrotique
34
Épidémiologie et FDR de la pancréatite aigue
Noirs >> blancs ++ chez vieux (> 55 ans ROH, > 70 ans LB) FDR : tabagisme et alcool +++
35
Physiopathologie de la pancréatite aigue :
« autodigestion » du pancréas Activation d’enzymes pancréatiques digestives —> Lésions tissulaires —> Inflammation avec attraction leucocytes + cytokines Cercle vicieux : Leucocytes activent trypsinogène en trypsine —> Inflammation sévère + nécrose (pancréatite sévère) Cytokines et enzymes pancréatiques activent Phospholipase A2 + Élastase —> Amplification inflammation NOTE : Il s’agit de dommages réversibles…
36
Tx pancréatite
Mesures de base (repos pancréatique) : ● Analgésique, narcotique parentérale (hydromorphone) ● Hydratation + fluide en IV ● PAS d’aliments ou fluide PO ● Agents souvent requis ● Diète solide pauvre en gras peut être commencée quand les soins intestinaux reviennent et les nausées ont disparues ● Abstinence alcool et tabac Tx pour diminuer sécrétion pancréatique : ● Ranitidine (anti-hist 2) ● Octréotide (analogue somatostatine) Tx des complications : ● ERCP (endoscopique rétrograde cholangiopancréatographie) chez les patients avec des calculs biliaires ● ATB et drainage (si nécrose et infecté) ● Drainage des kystes : Drainage cutané/Drainage endoscopique/Drainage chirurgical ● Surveillance USI (soins intensifs)
37
Prévention pancréatite
● AINS suppositoire rectal juste avant ERCP réduit le risque de pancréatite post-ERCP de 50% ● Abstinence alcool et tabac ● Cholécystectomie prévient les attaques dues aux calculs biliaires
38
Douleur épigastrique à jeun --> diminué par la prise de nourriture Sensation de brulure Réveille la nuit
Ulcère duodénal
39
Douleur épigastrique en post-prandial, Sensation de brulure Symptômes d'obstructions : No/Vo, ballonnements
Ulcère gastrique
40
Étiologie des ulcères
H. pylori (étiologie principale de l'ulcère dudodénal a/n du bulbe duodénal, première portion juste après pylore = D1) AINS (étiologie principale de l'ulcère gastrique, cause un défaut des mécanismes de défense de la muqueuse, pas par une augmentation des sécrétions acide de l'estomac comme dans H. pylori qui attaque) surtout > 60 ans et +++ chez fumeurs et alcooliques, Stress Gastrinome (Zollinger-Ellison) Pepsine (rôle dans l'ulcération induire par l'acide...)
41
Comment les AINS font des ulcères
AINS inhibe COX-1/2 COX-1 = constitutive = fonction physiologique du corps (dont digestif) —> inhibition = ulcère COX-2 = inductive = libéré suite à l’inflammation slm (visé par les Rx) —> inhibition = danger cardiovasculaires Inhibition COX-1—>Diminution prostaglandines (PGE2) —> Inhibition renouvellement cell, la sécrétion de mucus et de bicarbonates, flot sanguin gastrique ET stimulation production HCL (levée de l’inhibition sur la pompe à protons)
42
Comment H.pylori fait des ulcères dans le duodénum
Traverse mucus DE L’ESTOMAC grâce à flagelles (ne pénètre pas épithélium) 🡪 Sécrétion uréase (et autres enzymes) pour transformer urée en ammoniac + CO2. 🡪 Ammoniac enrobe la bactérie pour la protéger du milieu acide. Ammoniac endommage surface épithélium aussi 🡪 induction inflammation via médiateurs 🡪 ↓ act cell D 🡪 hyposecretion de somatostatine (= moins d’inhibition cell G) 🡪 ++ act cell G 🡪 ++ sensibilité et sécrétion gastrine ET histamine 🡪 Proliférations cellules pariétates & ++ sécrétion HCL ET pepsine 🡪 dommage aux muqueuses surtout la duodénales qui est moins protégé que la muqueuse gastrique 🡪 ulcères Infection acquise à l’enfance, persiste et peut causer ou non des maladies GI (10-15% développent ulcères) Résumé : Sécrétion excessive d’acides (et pepsine) vs faible taux de bicarbonate = ulcères
43
Tx ulcère duodénal
A. IPP (inhibiteur de la pompe à proton) B. Anti-acide ● SI H.P. 🡪 on donne 2 ATB + un IPP (thérapie triple) + parfois du sous-salicylate de Bismuth (avec pepto-bismol = thérapie quadriple) o Raisonnement de la trithérapie : IPP 🡪 augmente pH 🡪 jonctions serrées moins épanches 🡪 antibiotique dans le sang traverse plus facilement vers la lumière o ATB : clarithromycine + amoxicilline (ou métronidazole)
44
Tx ulcère gastrique
en ordre d’efficacité : A. Cesser AINS B. IPP (praozles) = efficace et sécuritaire. Donner en mangeant, + efficaces quand cellules pariétales actives. (ex : oméprazole) C. Anti-H2 : inhibe sécrétion HCl par © pariétales mais entraine tolérance à long terme (tachyphylaxie) D. Antiacide : durée très brève & ++ effets secs (constipation avec Al et diarrhée avec Mg) E. Protecteur de la muqueuse (sucralfate) 🡪 Up défenses
45
Physiopathologie de l'appendicite aigue
● Obstruction causée par une accumulation de fécalithe( petite roche de fèces) ou une hypertrophie lymphoïde entraînant une prolifération bactérienne. ● Ensuite : Inflammation et œdème causant une ↑ de la pression, ce qui entraîne une ischémie localisée 🡪 ↑ risque de perforation Obstruction luminale est ce qui se produit le ++ fréquemment, appendicolite = matériel calcifié situé à l'intérieur de l'appendice. Aussi possible : hyperplasie lymphoïde ou cancers
46
3 complications de l'appendicite
● Perforation/rupture de l’appendice --> Péritonite ● Abcès (il va falloir le drainer lors de la cx) ● Sepsis
47
Examens pour Dx appendicite ***
● CT-Scan (sensibilité et spécificité de 94%) ● Sinon, échographie (moins sensible : 83% et spécificité 94%) --> surtt quand CT est contre-indiqué (ex : grossesse en cours). On regarde s’il y a épaississement de la paroi ou ↑ diamètre. 🡪 on préfère quand même le faire en premier pcq il y a moins de radiations. ● Analyse d’urine permet d’éliminer infection urinaire ● Prise de sang
48
Indices ne portant pas vers un dx d'appendicite aigue
Douleur crampiforme non migrante (pas d'atteinte du muscle) Douleur lombaire associée à la douleur à la fosse iliaque droite (ce serait plutôt signe de pyélonéphrite) Pas bc de GB Si diarrhée, No/Vo abondantes... + gastroentérite
49
Tx appendicite aigue
Appendicectomie laparoscopique ATB post-op : cefotetan + cefoxitin IV suivi de 3 doses post-op d'acide ticarcilline clavulanique
50
Qu'est-ce qu'une diverticulite
Inflammation suite à une infection qui résulte d’un ou de plusieurs diverticules (= poches de muqueuses qui s’invaginent dans une structure) ● Plusieurs diverticules = diverticulose 🡪 Diverticulose infectée 🡪 Diverticulite ● Peut apparaître n’importe où 🡪 MAIS : surtout au côlon sigmoïde
51
Quels sont les 2 types de diverticules
2 types de diverticules : ● Vrai : Contiennent toutes les couches histologiques de la structure. 🡪 Diverticule de Meckel ● Fausse : Projection de la muqueuse ou sous-muqueuse à travers les muscles de l’intestin (pas toutes les couches). 🡪 Diverticulose colique
52
Physiopathologie des diverticulites
● Augmentation de pression intracavitaire (souvent dans les régions musculaires les plus faibles avec un petit diamètre = côlon sigmoïde) 🡪 Formation d’une hernie muqueuse par les différentes forces (souvent asymptomatique = diverticulose) 🡪 Diverticulose se déchire ou s’infecte = inflammation 🡪 Diverticulite (= symptomatique) !
53
Douleur localisée (souvent FIG) avec irradiation jusqu’au dos, flanc et région suprapubienne Type de douleur : vague et sourde et progressive sur quelques heures Saignements indolore (10-15%) Fièvre Anorexie Leucocytose
Diverticulite
54
Examen dx pour diverticulite
CT scan : Inflammation localisée de la paroi du colon et du gras adjacent, perforation, abcès ou formation de fistule écho pour les maigres pas de coloscopie : risque de perforation ++ Leucocytose
55
Qu'est-ce qu'une diverticulite de Meckel
Formation d’un diverticule dans l’iléon chez l’enfant 🡪 Cause la + fréquente de saignement GI bas chez l’enfant Étiologie : malformation durant développement fœtal 🡪 canal vitellin (vestige du développement bb) qui ne s’efface pas
56
Épidémio diverticulite de Meckel
● +++ enfants (cause principale se saignements GI bas) 🡪 Fréquence diminue avec l’âge ● Règle de 2 : o 2% population o 2 ans (âge) +++ o 2 fois plus H > F o 2% symptômatique !!! o 2 pieds de la valve iléo-cæcale o 2 pouces de long
57
Complications diverticulite de Meckel (3)
● Perforation 🡪 Hémorragies (5 ans) : Production d’acide du tissu hétérotropique 🡪 ulcères iléaux 🡪 Saignement ● Obstruction 🡺 transformation en volvulus/invagination/hernie inguinale, fémorale, ombilical du diverticule ● Diverticulite
58
Sx lors de la diverticulite de Meckel et tx
Souvent asymptomatique Douleurs abdominales localisés à FIG/FG Vomissements ... saignements GI bas ? Tx : ablationdu diverticule par laparoscopie, si saignements : chirurgie ouverte
59
Quest-ce que la diverticulose colique
Formation de plusieurs diverticules au niveau du côlon Épidémiologie : ● Vieux +++ (50% des gens ayant > 60 ans sont touchés) ● H > F ● IMPORTANT : Principale cause de saignements chez patients > 60 ans
60
Complications (2) de la diverticulose colique
Diverticulite Saignement/perforation
61
Examens dx pour diverticulose colique
● CT scan : Inflammation localisée de la paroi du colon et du gras adjacent, perforation, abcès ou formation de fistule ● Échographie : Pour les maigres ● SI INFECTION + INFLAMMATION 🡪 Leucocytose ● PAS DE COLOSCOPIE : Risque de performation +++ (donc en dernier
62
Tx diverticulose colique
MÊME Tx que Diverticulite ● Sans complications 🡪 Antibiotiques + Alimentations en fibres ● Avec complications 🡪 Colectomie segmentaire + Drainage guidé par CT + chirurgie (s’il y a un abcès)
63
Prévention de la diverticuose colique après résolution des symptômes
Prévention (après résolution des symptômes) : ● Colonoscopie complète : éliminer les cancers avec biopsie ● Colonoscopie virtuelle (mieux que rien) ● Lavement baryté double contraste : tout visualiser, mais pas de biopsie
64
Qu'est-ce qu'une hernie
Protrusion du contenu abdominal à travers un défaut ou une zone de faiblesse ● Hernie externe : Viscère en dehors de l’abdomen ● Hernie interne : viscère dans une location anormal à l’intérieur de l’abdomen ● Hernie étranglée (pas majorité des cas) : striction apport vasculaire 🡪 ischémie
65
Sx hernie
● Généralement asymptomatiques, surtout lorsque l’hernie est déductible manuellement (push avec doigts). Parfois, le bombement est visible. ● Hernie étranglée : douleur persistante croissante, nausée, vomissement Type de douleur : vague et sourde et progressive sur quelques heures ● +++ visible avec quand pression up (ex : manœuvre de Valsalva) Signes : ● Épigastrique : nodules, sensibilité/asymptomatique ● Ombilicale : Masse protubérante palpable a/n du nombril ● À l’aine : enflure d’une aine, douleur légère ● Pelvienne : douleur à l’intérieur de la cuisse à la rotation des hanches ● Incisionnelle : douleur chronique
66
Types d'hernies principales
● Hernie incisionnelle : Après incision de la laparotomie (ouverture de l’abdomen) ● Hernie ombilicale : FdR : Femme enceinte, obésité, ascite Emplacement : incarcération du petit intestin ou épiplon ● Hernie inguinale Hernie les plus fréquentes (75%) Siègent le ligament inguinal 2 types : 🡺 Direct : Survient à partir d’un endroit où se développe une faiblesse. A/n de Hesselbach triangle, médial à l’artère épigastrique inf. 🡺 Indirect : Survient dès la naissance. Latéral de Hesselback triangle (artère épigastrique inférieur)
67
Autres hernies moins fréquentes (4)
● Hernie épigastrique : Emplacement : entre processus xiphoïde et l’ombilic sur la linea alba Peut apparaitre chez les femmes enceintes ● Hernie pelvienne : Hernie obturatrice ++ commun ● Hernie fémorale : Siège canal fémorale (sous l’hernie inguinale) ● Hernie hiatale : Herniation de viscères abdominaux dans le hiatus œsophagien Type I (+ fréquent) : glissement jonction gastro-oesophagien et du cardia gastrique 🡪 affaiblissement ligament entre cette jonction au diaphragme Risque de RGO
68
2 complications d'une hernie
● Si hernie étranglée 🡪 gangrène 🡪 perforation 🡪 péritonite ● Obstruction
69
Dx d'une hernie, ddx et tx
Dx est clinique (selon observation) sinon CT scan. DDx de la hernie inguinale : Torsion testiculaire, adénopathie, lipome Tx : chirurgie de réparation (pelvienne) --> par voie classique ou voie laparoscopique Chirurgie urgente si hernie étranglée
70
Par quoi peut être causé une occlusion intestinale
● Intussusception🡪 segment d’intestin s’invagine dans un segment d’intestin distal adjacent = obstruction. Sx : douleur, No/Vo et parfois diarrhées avec saignement. o enfants < 3 ans o Position antalgique en chien de fusil o Selles rouges o +++ Vaccination rotavirus ● Adhérence (+++ fréquent) : accolement pathologique, par du TC, de 2 tissus ou organes voisins habituellement séparés. 🡪 cause la + commune des obstructions du tube digestif 🡪 Chaque chirurgie/opération = risque o Pendant inflammation : Liquide sécrétée lors d’une agression agit comme une colle/toile d’araignée o Problème : colle reste parfois en post-inflammation o Causes : infection ou post-chirurgie ● Hernie (ex : inguinale) : survient lorsque l’intestin grêle est coincé dans la hernie et que la hernie n’est pas réductible
71
Sx occlusion intestinale
1. Douleurs à intensité croissante sur 1-2h sous forme de crampes 2. Ballonement, distention abdominal 3. Nausée/vomissement 4. Constipation sévère 5. Masse à la palpitation 6. Absence d’air et de mouvement dans les intestins 🡪 Pas de caca
72
Examens dx d'une occlusion intestinale
Radio de l'abdomen : montre une dilatation gazeuse de segments d’anses intestinales (on va voir de l’air libre sur la radio). ● CT Scan 🡪 peut aider à confirmer dx Intussusception 🡪 atténuations hautes/basses « sausage-shaped » Adhésions 🡪 Intestins dilatés avec « air-fluids levels » ● Lors de l’auscultation : bruits intestinaux ↑ (ça bloque lors du péristaltisme) et si abdomen silencieux = ischémie)
73
Tx occlusion intestinale
Adhérence (majorité des cas) : ● Aspiration/décompression par tube nasogastrique ● Liquide en IV et ATB en IV si l’on suspecte une ischémie ● Laparotomie lorsque le patient est stabilisé ou lors d’infection/nécrose. (Souffrance intestinal = signe de nécrose) Intussusception : ● Tx chirurgical (haute probabilité de cancer côlon) chez adultes ● Réduction pneumatique chez enfants ● Traiter la vraie cause sous-jacente !
74
Qu'est-ce qu'un volvulus, étiologie et épidémio
Enroulement pathologique du gros intestin autour du mésentère qui résulte en l’obstruction du tube digestif proximal Étiologie : Souvent associé à des adhérences Épidémiologie : ● Grossesse = facteur de risque ● Personnes âgées +++
75
Complication volvulus (2)
● Compromission de la circulation sanguine 🡪 nécrose du tube digestif qui peut entrainer perforation🡪 péritonite ● Haut taux de mortalité
76
Présentation du volvulus
● Localisation : colon sigmoïde +++, caecum et parfois colon transverse ● Signes et symptômes d’obstruction intestinale aigue : Douleur 9-10 hors proportion lors de la palpation physique Nausée, vomissement ● Présentation clinique peut être plus incidieuse : constipation, utilisation de laxatif, colon dilaté précédemment
77
Qu'est-ce qu'on retrouve à l'examen physique lors d'un volvulus
o Distension abdominale o Répercussion tympaniques, rebonds, rigidité o Douleur et sensibilité augmentée
78
Examen dx d'un volvulus
Radiographie : 1. Colon dilaté 2. Pertes des haustrations (bordures sur la paroi du colon) 3. Signe typique de "tube intérieur plié" avec le sommet dans le quadrant supérieur droit de l'abdomen
79
Tx volvulus
● Chirurgie dans les 2 jours après dx ou immédiatement si intestin est sévèrement tordu 🡪 ● Tube nasogastrique (NG) pour décompression Autres mesures ● Colonoscopie (pour tenter de réduire, si pas d’obstruction) ● Hydratation IV ● Rien par voie orale
80
Quels sont les types de péritonites
● Péritonite primaire : Infection spontanée d’ascite (épanchement liquidien dans la cavité péritonéale) chez un adulte faisant une cirrhose en absence d’une source intra-abdominale ouverte ● Péritonite secondaire : Se développe quand une maladie ou une blessure aux intestins résulte en une contamination bactérienne. Peut venir d’un viscère perforé, une cause iatrogénique, une contamination chirurgicale, une maladie granulomateuse ou exposition à un produit septique ou chimique (ex : se dév. suite à perforation de l’appendice ou ulcère peptique)
81
Épidémio péritonite
● + fréquent chez jeunes & vieux ● + fréquents chez femmes grossesses Jeune patients 🡪 Appendicite + Ulcère Vieux 🡪 Diverticulose/ite + Cancer Femmes 🡪 Pathos de grossesse
82
● Douleur abdominale Si causé par perforation d’un viscère : douleur soudaine. Si causé par infection granulomateuse ou contact à produits chimiques : douleur + insidieuse. ● Fièvre, No/Vo ● A-, perte de poids ● Iléus (arrêt péristaltisme) ● Défense involontaire ● Abdomen distendu avec sensibilité à la palpation ● Leucocytose ● Signe : bruits intestinaux diminués à l’auscultation
Péritonite
83
Examen dx péritonite
● CT scan (serait plus sensible pour cerner la cause de la péritonite) ou Radiographie 🡪 pour détecter air libre dans la cavité abdo sous le diaphragme, iléus, preuve d’un viscère perforé. ● Tests du liquide péritonéal (niveaux de protéines, glucose & leucocytes)
84
Tx péritonite
● Réanimation avec des fluides en IV et des ATB à large spectre en IV ● Chirurgie réparatrice et ATB IV 🡪 pour enlever/réparer la cause
85
Présentations d'une péritonite granulomateuse et d'une péritonite tuberculose
🡪Péritonite granulomateuse : douleur insidieuse et patients ont des symptômes 4 mois avant d’être diagnostiqués et il peut y avoir absence de leucocytose. 🡪 Péritonite tuberculeuse : fluide péritonéale avec haut niveau de prots, faible niveau de glucose et haut niveau de leucocytose.
86
Avantages/utilisation de l'écho
● Utilisée lorsque CT est non recommandé : Grossesse ● Permet de détecter : Problèmes gynécologiques aigues (abcès tubo-ovariens, torsion ovarienne) Grossesse Cholécystite Calcul urétéral ● Pour évaluation au chevet des patients instables ● Pas de radiation
87
Avantages/utilisation du CT scan
● Peut donner diagnostic définitif dans 90% des cas ● Donne des bonnes images ● À favoriser pour le diagnostic de : PA (pancréatite aigue?) Vérifier présence de nécrose pancréatique et de fluide péripancréatique
88
Inconvénients échos et CT
Écho : ● Pas toujours utile ● Peut être difficile d’obtenir de bonnes images ● Moins sensible et spécifique que CT CT : ● Exposition à l’irradiation ● Peut donner des faux négatifs
89
Avantages et inconvénients de l'endoscopie
Av : Façon la + précise de poser un diagnostic d’ulcère peptique Permet de faire une biopsie Excellente spécificité et sensibilité Inconv : Invasive Nécessite de l’expertise endoscopique
90
Av et inconv de la radio
Av Possibilité d’effectuer un lavement baryté (examen radiologique qui permet d’observer colon) Possibilité de localiser air libre Peu invasif Inconv Sensibilité et spécificité nettement inférieur à celles de l’examen endoscopique
91
Examen de choix pour tous les problèmes de lithiases biliaires
Écho
92
Origine à suspecter si douleur à l'épigastre et irradiation dans le dos :
Pancréas
93
Origine à suspecter si douleur à l'épigastre et irradiation à l'HD
VB
94
Origine à suspecter si douleur à l'épigastre et irradiation à l'HG
Pancréas caudal
95
Origine à suspecter si douleur au flanc et irradiation aux organes génitaux (testicules et grandes lèvres)
Colique néphrétique
96
Origine à suspecter si douleur à l'hypochondre et irradiation à l'épaule
Sous-diaphragmatique (abcès, air)
97
Que veut dire des bruits intestinaux augmentés et diminués ?
Bruits augmentés : occlusion intestinale Bruits diminués : iléus paralytique (péritonite, etc.)
98
Douleur au H. D et au H. G
HD Cholécystite Colique biliaire HG Lésion rate Pancréatite
99
Douleur à l'épigastre et hypogastre
ÉG Ulcère peptidique Pancréatite Colique biliaire Hypogastre Colon, Organe pelviens : cystite, endométrite, prostatite
100
Douleur flanc gauche et droit
FD Pyélonéphrite/colique néphrétique Diverticulite, appendicite rétroceacale Lx colique FG Pyélonéphrite/colique néphrétique Diverticulite
101
Douleur FID et FIG
FID Appendicite Pathos gynéco : salpingite, grossesse ectopique, rupture kyste ovaire, torsion ovaire Volvulus FIG Diverticulite sigmoïde Pathos gynéco : salpingite, grossesse ectopique, rupture kyste ovaire, torsion ovaire
102
Douleur périombilicale
Appendicite (début) Occlusion grêle Anévrisme aorte
103
Marqueurs de l'inflammation aigue
1) Leucocytose 2) Protéine C-réactive augmentée 3) Plaquettes sanguines augmentées 4) Anémie inflammatoire (dim hémoglobine et fer) car inflammation =↑ hepcidine (freine l’absorption de fer en internalisant ferroportine) = baisse de fer qui traverse membrane basale vers le sang = anémie & ferritine (réserve de fer) peut être augmentée 5) Protéine hépatique sous ctrl de IL-6 (atteint pic vers 24h, puis commence à décliner après 48h 6) Cytokines inflammatoires : IL6, IL12 et TNF a augmentent
104
Bilan hépatique et pancréatique
Hépatique : ↑ AST et ALT / aspartate ou alanine aminotransférase (ALT) -Cholédocholithiase avec obstruction des voies biliaires -Pancréatite aigüe avec calculs biliaires -Processus hépatocellulaire ↑ phosphatase alcaline 🡪 jaunisse : Cholestase (diminution ou arrêt de la sécrétion biliaire) causée par une obstruction biliaire extrahépatique 🡪ex : cholédocolithiase et cholangite GGT Bilirubine CPK Pancréatique : Amylase et lipase aug lors de pancréatite aigue si élévation mineure : viscère perforé ou ischémie mésentérique
105
Examens paracliniques de la pancréatite aigue
● CT scan ● Mesure du niveau sérique d’amylase et de lipase ● Test sanguin pour : Fonction rénale (créatinine) Concentrations d’électrolytes Niveau de calcium et de triglycéride
106
Examens paracliniques de la cholangite
1. Échographie : test de base le plus commun 2. CT scan 3. MRCP (résonance magnétique cholangiopancréatographie) 4. ERCP (cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique) si MRCP pas concluant. 🡪 + un tx 5. Hémoculture + bilan hépatique 6. Test sérique du taux d’aminotranférase (ALT et AST) (+ haut que la normale)
107
Examens paracliniques de la cholécystite (souvent causée par calcul)
1. Échographie transabdominale : méthode de choix, bonne spécificité et sensibilité 2. Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur 3. CT abdominal : Moins sensible que l'échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes) 4. Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.
108
Examens paracliniques de la cholédocholithiase
1. Échographie transabdominale : méthode de choix, bonne spécificité et sensibilité 2. Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur 3. CT abdominal : Moins sensible que l'échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes) 4. Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.
109
Examens paracliniques de l'ulcère gastrique
● Biopsie ● Endoscopie Test pour H. pylori ● Biopsie antrale ● Test respiratoire (urée) ● Tests sériques (IgG anti-hp) ● Tests fécaux (anti-hp)
110
Examens paracliniques de l'ulcère duodénal
Endoscopie Test pour H. pylori ● Biopsie antrale ● Test respiratoire (urée) ● Tests sériques (IgG anti-hp) ● Tests fécaux (anti-hp)
111
Examens paracliniques de la diverticulite
● CT scan ou échographie ● + test leucocytose
112
Examens paracliniques de l'hernie
Si on ne le voit pas d’emblée (car interne) un CT scan peut aider au diagnostic
113
Examens paracliniques des adhérences
● CT scan ● Radiographie : signes d’occlusion intestinale (distension des anses intestinales, présence de niveau hydroaérique)
114
Examens paracliniques du volvulus
Radio abdominale
115
Examens paracliniques de l'appendicite
CT-scan : méthode préférée Écho moins sensible et spécifique mais utile si CT scan contre-indiqué
116
Examens paracliniques de la péritonite
● Radiographie Permet de voir si péritonite provient de perforation🡪Signes de perforation viscérale (air libre sous les coupoles) ● CT scan (serait plus sensible pour cerner la cause de la péritonite) Tests du liquide péritonéal (niveaux de protéines, glucose & leucocytes)
117
Mécanisme d'action de l'acétaminophène/paracétamol
Utilisation : Fièvre, maux de tête, douleur faible à modérée Antipyrétique 🡪 par activité sur le centre thermorégulateur hypothalamique en inhibant l’action des pyrogènes endogènes et la synthèse des prostaglandines Métabolite actif de la phénacétine avec une action analgésique centrale et/ou périphérique Absorption rapide PO, se distribue rapidement dans tous les tissus, surtout métabolisée au niveau du foie, élimination essentiellement urinaire MA : plusieurs hypothèses 1. Inhibition de la synthèse des prostaglandines a/n du système nerveux central La formation des prostaglandines se fait à partir de 2 sites enzymatiques actifs principaux de la PG H2 synthase (PGHS) L’acétaminophène serait en mesure d’agir sur le site peroxydase (POX) de cette enzyme 2. Inhibition du COX-3 ou COX-1b 3. Modulation du système endogène opioïde 🡪 modulation des concentrations plasmatiques des endorphines 🡪 limitation de leur libération 4. Hypothèse la plus probable : Interaction avec le système sérotoninergique a/n du système nerveux central 🡪 Acétaminophène potentialiserait activité inhibitrice descendante de la voie sérotoninergique a/n de la moelle épinière lors de la modulation du message douloureux en faisant intervenir le système cannabinoïde (récepteurs CB1), les récepteurs TRPV1 et des canaux calciques dépendants du voltage (Cav3,2) S’explique par le fait que les effets analgésiques centraux de l’acétaminophène sont bloqués par les antagonistes sérotoninergiques et qu’ils traversent la barrière hématoencéphalique
118
Tx cholécystite
● Mesures de base : Garder à jeun avec un tube nasogastrique au besoin Soluté pour hydratation Analgésie ● Antibiothérapie si sepsis ● Cholécystectomie rapide (par laparoscopie) (2-3 jours) ou urgente si perforation/gangrène (peut être fait de façon précoce pour prévenir récidive) ● CPRE pré-op si cholédocholithiase suspectée
119
Tx cholédocholithiase
Traitement seulement si symptômatique : ● Extraction du calcul par CPRE avec sphinctérotomie ou chx si échec ● Cholécystectomie non urgente élective si risque acceptable
120
Tx cholangite
● Traitement de support intensif avec antibiotiques IV et suivi à jeun ● Extraction du calcul et sphinctérotomie en urgence soit par CPRE ou chirurgie si échec ● Cholécystectomie non urgente lorsque stable si risque acceptable
121
Tx pancréatite
● NPO, Narcotique pour contrôler la douleur, Agents antiémétiques, Hydratation + fluide IV (12-24h) ● Antibiotiques et drainage (si nécrose et infecté) ● Jeûne : permet à votre pancréas de guérir ● Analgésiques : soulager la douleur ● Intervention chirurgicale peut être nécessaire en fonction de la cause de la pancréatite (CPRE si calculs est la cause)
122
Tx ulcère du à AINS
● Toujours avec IPP (++ important pour ulcère duodénal). ● Prostaglandine en prophylaxie si prise d’AINS. ● Sucralfate (pour faire une couche protectrice sur l’ulcère, aka contenir l’ulcère). ● AntiH2, antiacide (- efficace) ● Cessez AINS!!
123
Tx du à H. pylori
● Si H. Pylori --> thérapie triple (IPP+ 2 sortes d’antibiotiques) pendant 10-14 jours si persistance du problème quadruple thérapie (IPP+ 2 atb+ bismuth).
124
Tx appendicite
● Appendicectomie (préférablement par laparoscopie) ● Antibiotiques (différences dans le traitement dépendant si perforée ou abcès)
125
Tx péritonite
● Chirurgie réparatrice ● Antibiotique à large spectre ● Drainage de l’abcès (guidé par tomographie)
126
Tx diverticulite
● Sans complications 🡪 Antibiotiques ● Avec complications 🡪 Colectomie segmentaire + Drainage guidé par CT + chirurgie (s’il y a une abcès)
127
Tx occlusion intestinale
Décompression par tube nasogastrique Resuscitation de fluide (liquide IV si ischémie)
128
Tx hernie et volvulus
Hernie : Cx (pelvienne) et filets prosthétiques (inclusion) Volvulus : Cx
129
Séquelles des tests couramment utilisés
● Certains tests sont plus invasifs que d'autres et certains peuvent entraîner des séquelles. -CT-Scan = irradiation -CPRE = invasif, peut causer pancréatite et risque de décès -Échographie = sans risque ● Certains examens demandent de rajouter du liquide : déconseillé lorsque patient vomit ● OU de gonfler (gastroscopie) : déconseillé lorsque perforation
130
Risque des mauvaises habitudes de vie sur les maladies GI
● Alimentation riche en gras (lithiase biliaire) ● Consommation importante d’alcool et tabagisme (pancréatite) ● Mode de vie stressant
131
Différence ulcère gastrique et duodénal : Biopsie nécessaire si : Endoscopie de suivi nécessaire si :
Les deux nécessaires si ulcère gastrique
132
Quels sont les 2 types de D+ infectieuses
Entérotoxiques : Diarrhées sécrétoires aqueuses Mécanisme : Entérotoxines attaquent --> Activation neurone intrinsèque --> Libération VIP --> Up AMPc --> Up sécrétion Cl- --> Sécrétion eau Lieu : Intestin grêle Exemples pathogènes : Virus (norovirus + rotavirus) Vibrio Cholera E. Coli (entéro-toxigénique / pathogénique / agrégatif) S. Aureus Bacillus Cereus Clostridium perfringes Entéroinvasive : Diarrhées inflammatoires Mécanismes : Invasion ou Cytotoxines attaquent en libérant exotoxines --> Destruction muqueuse --> Baisse absorption des ions --> Appel d’eau Lieu : Côlon Exempes pathogènes : Shigella Campylobacter E. Coli (entéro-hémorragique / invasif) Yersinia C. Difficile Entemoeba Salmonella
133
Différence D+ infectieuse entérotoxique vs D+ infectieuse entéroinvasive
Entérotoxique -Incubation court (6-72h) -D+ acqueuse sécrétoire -Peu ou pas de GB fécaux Entéroinvasive -D+ inflammatoire -GB fécaux ++ -Fièvre +++ -Sang / mucus dans les selles malabsorbante -No/Vo -Crampes abdominales (ou inconfort)
134
Les 5 types de E.coli qui causent la gastro-entérite
(1) Entéro-toxigénique (ECET) : Entérotoxique o Transmis +++ eau contaminés avec matière fécale o Cause #1 diarrhée voyageur pays en dév. (2) Entéro-pathogénique (ECEP) : Entérotoxique o < 3 ans pays en dév. o Entraine légère inflammation avec destruction microvillosités (3) Entéro-agrégatif (ECEA) : Entérotoxique o Adhère sous forme d’aggrégat à la muqueuse du côlon o Induit diarrhée sécrétoire prolongée (= chronique) o Retard de croissance chez enfant (4) Entéro-hémorragique (ECEH) : Entéroinvasive o ++ Été avec bœuf mal cuit (maladie du Hamburger) o Produit cytotoxine Shiga --> Inhibition synthèse protéine = mort cellulaire o Entraîne colite inflammatoire o Risque syndrome hémolytique urémique (SHU) (5) Entéro-invasif (ECEI) : Entéroinvasive o Identique à ECEH (mais + rare)
135
Type de diarrhée que causent les virus
Même si ne libèrent pas d'entérotoxines, les virus causent des D+ de type entéroTOXIQUES (donc = D+ sécrétoire aqueuse)
136
Rotavirus (8)
* Virus ARN double-brin * +++ fréquent chez enfants (90% < 3 ans) Physiopathologie : Diarrhée sécrétoire causée par -Perte d’absorption par les villosités intestinales infectées, -Déficience en lactase, -↓ concentration disaccharidases -UP sécrétion Cl- * Test : ELISA sur selles * Vaccin oral chez les enfants en prévention possible
137
Norovirus (virus de Norwalk)
* Virus ARN simple-brin non-enveloppé * Plus fréquent +++ (touche + adulte) * Physiopathologie : Efface villosités --> Impossible d’absorber --> Diarrhée aqueuse + retard vidange gastrique * Perdu dans les selles jusqu’à 2sem après début maladie et présent dans le vomi
138
Particularités virus (6)
* +++ Fréquent (80/90%) * Très petit inoculum nécessaire (car résistant) * Période incubation très rapide * Diarrhée sécrétoire aqueuse * Parfois : No/Vo, crampes * PAS de sang, mucus, inflammation (??), etc..
139
Giardia Lamblia
* Protozoaire dans famille des flagelles sous formes (2) trophozoïte ou kyste * Physiopathologie : Ingestion kyste --> Dékystement + multiplication petit intestin --> Libération throphozoïte flagellé --> Division petit intestin --> Contamination environnement avec adhésion cellules épithéliales intestinales --> Inflammation légère en altérant bordure en brosse (disaccharidases) --> Diarrhées ! * 2 types d’inflammation : Subaigue = 4-6 sem Chronique = Long terme sans résolution
140
Sx Giardia lamblia
* Subaiguë : Diarrhée aqueuse Douleur abdominale Crampe Nausée Flatulence / Éructation * Chronique : Diarrhée chronique Malabsorption (gras / sucres) Perte de poids
141
Entamoeba histolytica
* Protozoaire dans famille des amibes sous formes (2) trophozoïte ou kyste * Physiopathologie : Ingestion kyste --> Dékystement + multiplication petit intestin --> Division côlon --> Invasion muqueuse du côlon (possibilité invasion systémique) --> Diarrhées !
142
Sx Entamoeba histolytica
* Si infection superficielle : Diarrhées aqueuse Plaintes GI * Si infection invasive (avec inflammation) : Diarrhée inflammatoire Sang Fièvre Complications --> Mégacôlon toxique (si jamais on donne CO car confusion avec colite ulcéreuse) * Si infection extra-intestinale : Abcès hépatique ou/et pulmonaire
143
Tx D+ giardiase et entamoebiase (?)
Métronidazole PO et hydratation
144
Examens dx D+ parasitaires
1) Gardia Lamblia * Examen microscopique des selles --> Absence PMN + rechercher parasites (évacuer dans selles) * ELISA * Immunofluorescence (recherche antigène) 2) Entamoeba histolytica * Microscope des selles --> Attention car présence de faux positifs (un sous-type non pathogène --> e. dispar) * PCR (pour départager les 2 sous-types d’entamoeba) * ELISA --> Antigène fécal * Sérologie * DIFFÉRENCE AVEC CÔLITE ULCÉREUSE --> Peu de PMN (polymorphonuclear leucocytes)
145
Qu'est-ce qu'une dysentérie
Infection intestinale douloureuse généralement provoquée par une bactérie (+++) ou un parasite. Pathogène qui endommage la portion distale du gros intestin en envahissant les cellules de la muqueuse --> inflammation intestin (+ souvent colon).
146
Dysentérie provoque quels sx ?
Provoque les symptômes d’une infection de type entéro-invasive * Diarrhée inflammatoire (avec sang) * Selles très fréquentes (souvent + >30/jour) avec présence de : sang, mucus et pus * Crampes et douleur lors de la défécation * Fièvre et frissons * Affecte surtout grêle distale et colon +++ * Shigella : peut présenter ulcères, érosion de la surface des intestins * Salmonelle : présente aussi No/Vo et dlr abdominale à la défécation et mvt intestinaux (ténesme)
147
Physiopathologie de Shigella
* Puisque les cellules épithéliales de l’intestin sont résistantes à l’invasion, Shigella attaque les cellules M (cellule spécialisé) OU altère les jonctions serrées pour permettre l’entrée paracellulaire → point d’entrée vers la membrane basolatérale * Si envahit cellules M → pénètrent la lamina propria → phagocytose → libération de cytokines par Shigella → inflammation (vasodilatation) → favorise l’invasion * Infection d’autres cellules avoisinantes par parasitisme moléculaire (basically utilise cytosquelette de l’hôte pour se faire propulser vers une autre cellule) * Mort cellulaire → ulcère et exsudation + GR → dysenterie fécale
148
Physiopathologie de C. diff
Bactérie anaérobe & G +. Physiopathologie : Perturbation de la flore intestinale normale (ex : par des ATBs) --> Entrée facilitée au côlon --> Libération d’exo-toxines A/B : * Stimulation sécrétion fluide intestinale --> Diarrhées * Desquamation cellules intestinales + ulcères/inflammation * Formation de pseudomembranes visibles à la colonoscopie
149
Épidémio C. diff (3 éléments)
* Provenance = Hôpital +++ * Chez 20% des patients avec ATB large spectre : Clindamycine +++ * Achlorydrie (déjà que très résistant à HCL…)
150
Sx (5) et complications (4) C. diff
20% sont asymptomatique = État protecteur car formation IgG * Diarrhées aqueuse non sanglante * Selles TRÈS malodorantes * Fièvre * Crampe abdominales en bas * Leucocytose légère Complications sévères : * Colite fulminante (+ grave); * Colite pseudomembraneuse; * Mégacôlon toxique; * Mort
151
Tests pour C. diff/ pseudomembraneuse
* Recherche antigène GDH avec culture de selles * ELISA pour toxines A et B * PCR en temps réel pour toxines A et B (meilleur test, mais nouveau) * Recherche de cytotoxines B sur lignée cellulaire avec culture de selles * Endoscopie : Voir pseudomembrane
152
Tx C. diff (4)
* Si causé par ATB --> Arrêt de la prise de Rx / Changement de Rx * Si persistance : Métronidazole ou Vancomycine (plus sévère) * Tx de support : hydratation * Autres recommandations : Probiotiques
153
FDR D+ voyageur (TD)
* Destination à risque : Faible (<8%) : Europe (centre et nord), Canada, Japon, Australie Moyen (8-20%) : Europe (sud et est), Russie, Chine, Israël, Caraïbes, Afrique du sud Élevé (20-90%) : Moyen-Orient, Asie du sud, Amérique centrale et sud, Afrique * Durée du voyage : le risque ↓ plus la durée de voyage est longue (immunité acquise aux entéropathogènes). Risque maximal si durée d’une semaine. * Style de voyage : Backpackers (risque élevé) vs hôtel. Manger au restaurant vs manger du street food. * Période de voyage : Plus de risques dans les temps plus chauds Facteurs de risques liés au voyageur : * Jeune (+ aventurier) * Facteurs génétiques et physiologiques (ex. groupe sanguin, VIH) * Prise de médicament : IPP, anti-H2 → diminue acide gastrique → ↑ risque d’infection par les entéropathogènes * Hypomotilité * Chirurgie gastro-intestinale * Non-respect de l’hygiène/nourriture * Pays d’origine (si sous-développé → immunité acquise) * Histoire personnelle de diarrhée (↓risque) ??
154
Sx D+ du voyageur
Symptômes : les premier Sx apparaissent 4-7 premier jours et dure 3-5 jours * Diarrhée liquide aiguë (90%) * Diarrhée invasive :Sang/mucus dans les selles * Fièvre → oriente la prise en charge * Nausée, vomissement * Crampes et douleurs abdominales * Incontinence (perte incontrôlé de fèces/gaz) * Ténesme (sensation de brûlure et envie constante d’aller à la selle) * Sx non-gastrointestinal : myalgie, arthralgie, migraine. * Incapacité pendant 1 journées * Enfant : symptômes plus sévères
155
Complications D+ voyageur
Si symptômes prolongés (> 7 jours) * Débalancement des électrolytes/déshydratation * Insuffisance rénale ou cardiaque * SII possible (post-infection)
156
DDX D+ voyageur
Malaria, SII, maladies systémique (hépatite virale, influenza)
157
Tx D+ du voyageur selon si cas léger, cas classique ou cas sévère/personne à risque
Cas léger (pas de fièvre et < 3 selles/jour) : Réhydratation orale (surtout chez les personnes âgées) Un peu de nourriture suite à épisode →rétablissement des muqueuses Cas classique (>3 selles/jour, pas de fièvre ni autre Sx) : Hydratation Agent anti-motilité (48h max) → Lopéramide/imodium (+ effiace que bismuth) ATB optionnels Cas sévère ou personnes à risque (fièvre + >6 selles/jour + Sx concomitants- selles avec sang) : ATB → Fluoroquinolone (1er choix) / azythromycine si résistance Anti-motilité (pas de lopéramide en même temps que ATB) Consultation
158
Prévention D+ voyageur (conseils avant voyage) - 5 éléments
Hygiène de la nourriture : -Éviter légumes, poulet, buffet, huitres, nourritures crus -Bouillir l’eau, pas prendre de glace -Peler les fruits -Vaccin Dukoral : augmente protection contre ETEC et protège contre choléra -ATB en prophylaxie (pas recommandé) : seulement pour certaines personnes (e.g. athlètes, personnes atteintes de maladies pouvant être exacerbées par TD)
159
Étiologie de la D+ du voyageur
Pathogènes bactériens : * Escherichia coli (60% des cas) * Campylobacter * Shigella spp * Salmonella (<5%) * Aeromonas * Pleisomonas * Bacteroide Pathogène viraux : * Norovirus * Rotavirus (il y a vaccination de masse) Pathogène protozoaires et helminthes : * Entamoeba histolytica * Giarda lambia (++ TD de longue durée)
160
D+ du voyageur = type de diarrhée ?
D+ sécrétoire
161
D+ médicamenteuse
* Laxatif; * AINS : (Cible COX : moins de mucus -->épithélium fragilisé --> Up perméabilité) * Bronchodilatateur; * ATB * Digoxine; * Diurétique; * Colchicine; * Metformine; * Antiacide (Mg); * Antihypertenseurs; * Antidépresseurs; * Anti-arythmiques;
162
Mécanisme par lequel les ATB font D+
o Chez 20% des patients avec ATB large spectre o 30% causés par Clostridium difficile : Profite de l’altération flore intestinale normale pour se proliférer + libérer Toxines A + B (= diarrhées) o C. Difficile = Diarrhées + Colite pseudomembraneuse + Mégacôlon toxique + mort o ATB empêche processus de fermentation (transformation des nutriments par les bactéries) des bactéries a/n du colon --> + osmolarité intra-luminaire --> diarrhée osmotique
163
Étiologie de la colite ischémique (5)
* Occlusion athérosclérose ou thrombotique de l’artère mésentérique inférieure (+++ fréquente) : Peut supporter réduction de 75% pendant 12h, après = symptômes !! * Hypoperfusion non-occlusive * Hypercoagulation (risque de thrombose +++) * Médicaments vasoconstricteurs * Facteurs extrinsèques à la vascularisation : Adhésions Volvulus Tumeurs malignes --> Pression sur vascularisation
164
* Douleur aigue au QIG * Diarrhées urgentes * Sang rouge clair dans les selles * Nausées + Vomissements * Anorexie * Fièvre * Tachycardie * Distension abdominale
Colite ischémique
165
Ddx * Douleur aigue au QIG * Diarrhées urgentes * Sang rouge clair dans les selles * Nausées + Vomissements * Anorexie * Fièvre * Tachycardie * Distension abdominale
--> Dx : colite ischémique DDX : * Infection gastro-intestinales avec E. Coli, C. Difficile, CMV… * Diverticulite * Maladie de Crohn * Tumeur maligne
166
FDR colite ischémique
* > 60 ans (maladies chroniques) * À risque de thrombose ou d’athérosclérose * Pathologies avec débit sanguin bas
167
Dx de la colite ischémique
#1 = Test diagnostic : Colonoscopie pour observer signes de colite ischémique --> * Ulcération segmentaire * Œdème * Érythème * Nodules hémorragiques sous-muqueuses * Muqueuse érythémato-érosive sur le bord antimésentérique de la paroi colique. * Muqueuse bleutée (ou noirâtre) si cas sévères Imagerie (mais ne permet pas différencier colite ischémique de diverticulite/colite infectieuse) * Radiographie : Zones + sombres * CT-Scan Biopsie : * Sidérophrage (cellules avec inclusions de fer)
168
Tx colite ischémique
Colite ischémique gauche (+++ fréquente) : * Tx de surveillance et de support --> Se résout dans les heures/jours qui suivent o Remplacer liquide o ATB si nécessaire o Éviter Rx vasoconstricteurs * Si perforation, nécrose sévère, saignement élevé : Chirurgie d’urgence Si jamais c’est récurrent : Résection segmentaire (ablation d’une partie de l’intestin) Colite ischémique Droite (rare) : * Angiographie viscérale pour diagnostic et pour injecter des agents vasodilatants intra-artériel * Si perforation : Chirurgie d’urgence
169
Étiologie de l'intolérance au lactose
Résulte du polymorphisme d’un nucléotide unique sur le gène lactate. AUSSI, bcp de maladies intestinales provoquent une carence secondaire en lactase réversible (ex. gastro-entérite virale, maladie cœliaque, une giardiase et une prolifération bactérienne.)
170
Pathophysiologie de l'intolérance au lactose
Polymorphisme d’un nucléotide unique sur le gène lactate --> lactose non absorbé dans la lumière intestinale --> attire eau + ions dans la lumière --> a/n du colon : bactéries métabolisent le lactose en AG à chaine courte, CO2, H2. --> AG chaine courte sont transporté avec Na+ dans les cell épithéliales coliques --> facilite réabsorption de liquide dans le colon --> capacité de réabsorption dépassée = DIARRHÉE OSMOTIQUE
171
Flatulences, ballonnements et diarrhée après l'ingestion de lait ou de produits laitiers (pas de perte de poids) Douleur et distension abdominale. Vomissements chez les adolescents.
Intolérance au lactose
172
Diagnostic de l'intolérance au lactose (4 éléments)
* Régime sans lactose (la disparition des symptômes valides le diagnostic) * Test au lactose respiratoire de l’hydrogène : pr confirmer * Test au lactose par prise de sang * Test génétique
173
Tx intolérance au lactose (2 éléments)
* Diète sans lactose * Substitution enzymatique de lactase : Lactaid
174
Tx D+ cholérétique
* Cholestyramine --> résine qui lie les sels biliaires et empêche leur liaison au niveau de la muqueuse du colon --> sels biliaires vont rester dans l’intestin ce qui empêche l’appel d’eau (grâce à cholestyramine, sels biliaires seront excrétés dans les selles au lieu d’agir sur la muqueuse du colon)
175
Dx de la D+ cholérétique
La réponse au tx par des résines liant les sels biliaires confirme le dx
176
Diarrhée dont la sécrétion colique (eau + mucus) et engendrée par des sels biliaires en trop grande quantité
Diarrhée cholérétique Le colon est d'apparence normale, mais fait diarrhée de sécrétion
177
Conditions favorisant la pathophysiologie de la diarrhée cholérétique (3)
o Post-résection iléale (résection < 100 cm), maladie affectant l’iléon terminale (ex : iléite de Crohn) --> malabsorption des sels biliaires à l’iléon donc arrivent au côlon. o Post-cholécystectomie (10% des cas) : perte de fct de réservoir de la vésicule biliaire --> arrivée de sels biliaires ds intestin + colon qui n’est pas synchro avec les repas o Diarrhée cholérétique idiopathique/primaire : déficit de sécrétion de FGF19 (freine la synthèse de sels biliaires) --> surproduction d’acides biliaires et sécrétion accrue de sels biliaires dans l’intestin qui excède la capacité de réabsorption iléale et arrivent au colon --> stimule sécrétion colique --> diarrhée
178
* Diarrhée aqueuse non sanguinolentes chronique ou intermittente * Début insidieux ou soudain * Baisse qualité de vie * Douleurs abdominales * Perte de poids * Symptôme nocturne
Colite microscopique
179
Anomalies histologiques de la colite microscopique
Anomalies histologiques : Infiltration épithéliale par lymphocytes (colite lymphocytaire) ou/et épaississement sous-muqueux (colite collagène) --> entraine problème de réabsorption d’eau par colon
180
Étiologie de la colite microscopique
* Haut niveau de prostaglandines pourraient causer la diarrhée Up prostaglandines par lymphocytes à cause de --> Infection entérique, Hypersensitivité nourriture ou bile intra-luminale * Inhibition de la COX avec perte des mécanismes de restaurations Inhibition COX nuit à inflammation Inflammation=vasodilatation=GB se rendent au site de lésions = rétablissement muqueuse
181
Épidémio colite microscopique (1 élément)
++ femmes de 50 à 70 ans
182
Tx colite microscopique (5 éléments)
Pour freiner le transit : lopéramide Bismuth (Pepto-Bismol), 5-ASA, cholestyramine, ATB divers peuvent aussi être utile Cas sévère : corticothérapie → budésonide (local; le +++ efficace) ou prednisone (systémique) Cas réfractaire : Immunosuppresseur (azathioprine), anti-TNF-alpha anticorps, cortisone. Dernier recours : chirurgie → colectomie total
183
Symptômes extra-digestifs de la maladie de Crohn
: +++ Si atteinte du colon --> articulation/yeux/peau * Arthralgies * Atteinte oculaire : Uvéite / Épisclérite * Atteinte bouche : Ulcères buccaux * Atteinte cutanées : Ulcères, érythème noueux, Pyoderma gangrenosum… * Inflammation systémique * Atteinte du système biliaire : Cholangite, Cholélitiases
184
Complications maladie de Crohn
* Fissures : ++ risque de pénétration profonde dans paroi (abcès…) * Fistule (communication avec un organe due à la perforation d’un ulcère intestinal) et perforations : ++ Péritonite & abcès & ulcères * Ulcère aphteux * Fibrose et sténose de la lumière = obstruction (de l’intestin grêle ou colon) * Saignements digestifs + hémorragie * Inflammation mésentère --> ++ Adhésions et Fistules * Néoplasie colique * Atteinte digestif proximal : oesophagienne --> dysphagie, odynophagie * Atteinte péri-anal --> Baisse qualité vie (pcq douleurs, abcès, incotinence) * Provoque vidange des sels biliaires o Calculs rénaux o Calculs biliaires o Maladies os (ostéoporose et ostéomalacie
185
Pathophysiologie de la maladie de Crohn
Pathophysiologie : Incapacité du SI inné à éliminer les antigènes microbiens + augmentation perméabilité épithéliale intestinale aux antigènes, ce qui conduit à réponse immunitaire adaptative hyperactive. o Détection antigène --> CPA --> produit IL-23 --> stimule cellule (lymphocyte) TH17 --> active réponse humorale o Lymphocyte T entraine réponse inflammatoire chronique -->Inflammation transmurale de la paroi GI -->Inflammation discontinue : alternance avec des zones de muqueuse normale (apparence en « pavé ») --> Ulcérations aphtoïdes : ulcère progresse en même temps que la maladie (peut se produire n’importe où de l’œsophage à l’anus dans un modèle non continu) --> Formation de granulome non caséeux ( agrégats de macrophages dans ganglions, péritoine, foie, paroi) --> œdème et infiltration = épaississement de la paroi --> Possibilité de formation de pseudopolypes (muqueuse hyperplasique) o Réduction capacité d’absorption due à atteinte inflammatoire --> diarrhée.
186
FDR maladie de Crohn
Génétique : ATCD familiaux de la maladie ( il y a une mutation d’un gène spécifique) Facteurs auto-immunitaires (associé à spondylarthrite ankylosante, arthrite, uvéite) Facteurs environnementaux impliquant des antigènes secondaires à une infection bactérienne intestinale. Mais on a pas réussi à identifier un agent infectieux précis qui cause la maladie. Malbouffe AINS Tabac --> entraine une moins bonne réponse au Tx, les manifestations sont + sévères et aug risque de récidive et de complications. Contraceptif oraux, certaines diètes et stress psycho peuvent exacerber les Sx. 2 pics de présentation : [15-30] ans [50-80] ans + fréquent que CU
187
Localisation la + fréq de la maladie de Crohn et sx associés
Iléocolite (iléon distal + côlon) : 40-50% * Diarrhées chronique causé par (3) : (1) Inflammation = ↓absorption eau et ↑ sécrétion électrolytes (2) Malabsorption acides biliaires (3) Pullulations bactériennes * Douleur abdominal QID soulagé par défécation * Masse palpable QID * Fièvre si abcès * Perte de poids (malabsorption si atteinte du grêle, si atteinte du colon = autres causes) * Sx d’obstructions intestinaux : Inflammation, spasme, No / Vo… * Malabsorption de B12 (rare)
188
Diagnostic de la maladie de Crohn
* Principalement : Colonoscopie avec biopsie : zone inflammatoire transmurale et discontinue. Voir présence d’ulcères. Biopsie : granulomes * Entéro-CT et/ou entéro-IRM Montre l’atteinte iléale qui est mal évaluée par colonoscopie (permet de dire jusqu’à où l’iléon est atteint) Vérifier si atteinte grêle proximale Montre sténose, fistules, abcès, changements inflammatoire péri-entérique Diarrhée chronique --> éviter CT (irradiation) Tests complémentaires : * Analyse sanguine : Marqueurs sériques d’inflammation (VS, protéine C réactive) → utiles pour évaluer réponse au traitement. Bilan nutritionnel (anémie, hypoalbuminémie, électrolytes) Anticorps ASCA élevé, IgA et IgG très spécifique à Crohn. L'ASCA positive et la PANCA négative pour la maladie de Crohn. (Dans colite ulcéreuse, PANCA est généralement plus élevé !) Baisse albumine, baisse créatinine, hausse ferritine
189
Tx n-pharmacologique et pharmacologique de la maladie de Crohn
Tx non-pharmacologique (5) -Régime pauvre en fibre durant la période symptomatique -Maximiser état nutritionnel : suppléments si nécessaire, alimentation entérale vs parentérale -Cesser tabac -Diète sans résidus pour dim l’inflammation -Suppléments : fer, B12, calcium-VitD (pr contrer risque ostéoporose causée par prise de cortico) Tx pharmacologique -ASA (acide-5-aminosalicylique = anti-infla): Pour léger. -Tx classique (modéré-sévère) : Cortico : On veut dim la rxn inflammatoire lors d’atteinte + sévère. IV : effet plus rapide et plus continue --> effet maximal et optimal -Prednisone doit être accompagné de vitamine D et de calcium pour maintenir densité osseuse. Donné pour 3 mois max, suivi de prise en charge par immunosuppresseur Si stéroïdo-résistant/dépendant : -Immunosuppresseurs et anti-TNF (immunomodulateurs) -Supprime réponse immunitaire et inflammatoire -Permet de contrôler maladie à long terme -Délai d’action de 3 mois -Dilatation endoscopique si obstruction Cx si réfractaire au tx médical ou si complications (fistule, abcès, saignements, obstructions, perforation,...) mais risque de récidive, ne guérit pas la maladie.
190
Quels sont les deux patterns observés avec la maladie de Crohn
o « Fibreux-sténosant » o « Fistuleux-pénétrant »
191
Signe important à l'examen physique lors de la maladie de Crohn
o Signe important = Marisques : séquelle inflammatoire de fibrose suite à une fissure de l’anus. o Abcès et fissures autour de l’anus
192
-Diarrhées avec sang + mucus --> lorsque inflammation étendue compromet fonctions coliques normales -Ténesmes : Tension douloureuse anus (accompagnée d’une envie fréquente d’aller à la selle) -Proctite (atteinte rectum) : augmente fréquence de défécation. -Douleurs abdominales crampiformes -PAS de malabsorption
Colite ulcéreuse
193
Épidémio colite ulcéreuse (5 éléments)
o Pic de présentation [20-30] et [50 ans et +] o ++ HOMME o Souvent en liens avec d’autres maladies auto-immunes (psoriasis, eczéma, maladie cœliaque, FK) o Tabac = facteur soulageant o Appendicectomie = protège contre colite
194
Pathophysiologie de la colite ulcéreuse
* Pathophysiologie : -Individus génétiquement prédisposés ont une SI innée dérégulé qui déclenche une réponse humorale avec les lymphocytes T (les cell immunitaires perçoivent des segments de la muqueuse comme agent pathogène) -Lympho T entraine rép inflammatoire chronique --> Inflammation affecte muqueuse (± partie de sous-muqueuse) en continue --> Infiltration des cell inflammatoires, agrégats de tissu lymphoide, distorsion de l’architecture des cryptes --> Formation de pseudopolypes (muqueuse hyperplasique possible) --> DDX : PAS de fistules ni d’abcès ni de sténoses (slm si sévère) et PAS de granulomes.
195
Complicatons de la colite ulcéreuse (5)
-Colite sévère / fulminante (15%) : symptômes sévères -Mégacôlon toxique : Risque perforation +++ -Risque maladie hépatique -Hémorragie colique (rare) -Néoplasie colique (si maladie s’étend et perdure ds le temps)
196
Dx de la colite ulcéreuse
Examens très similaires à la maladie de Crohn Dx : * Colonoscopie avec biopsie : Permet de confirmer Dx -Muqueuse érythémateuse + friable + érosions+ muco-pus -Forme chronique : parois cicatrisées + polypes -Forme sévère : ulcères * Entéro-CT/IRM : Permet d’exclure Crohn --> vérifier présence d’atteinte extra luminale (abcès, fistule…) Tests complémentaires : * Analyse sanguine complète * Marqueurs sériques d’inflammation * Bilans nutritionnels * Tests sérologiques (contraire de Crohn) --> ASCA – ; PANCA + * Culture bactérienne pour éliminer infections
197
DDX Diarrhées avec sang + mucus --> lorsque inflammation étendue compromet fonctions coliques normales Ténesmes : Tension douloureuse anus (accompagnée d’une envie fréquente d’aller à la selle) Proctite (atteinte rectum) : augmente fréquence de défécation. Douleurs abdominales crampiformes
Dx : colite ulcéreuse DDX : Maladie de Crohn Colite ischémique Colite infectieuse Néoplasie colique Diverticulose Côlon irritable
198
Tx colite ulcéreuse
Crise aigu : Corticostéroïde + Pas de fibres Entretien prophylactique : 5-ASA + Immunosupresseurs Si sévère (colite fulminante/mégacôlon toxique sans amélioration) ou en prophylaxie contre le cancer lors d’une atteinte + proximale : Chirurgie (colectomie) Suivi : Colonoscopie + biopsie chaque 2-3 ans (permet de dépister précocement néoplasie colique)
199
* Diarrhée chronique avec stéatorrhée * Perte de poids * Distension et inconfort abdominal * Déficits nutritionnels -Fer (avec ou sans anémie) --> puisque fer absorbé aussi portion proximal -Calcium -Acide folique -Vitamine D * Douleur abdominale récurrente * Selles molles, volumineuses et malodorantes. * Stomatite aphteuse (infl. muqueuse de la bouche) * Niveau d’aminotransférase élevé * Fatigue chronique * Densité osseuse réduite et retard de croissance chez l’enfant
Maladie coeliaque
200
Complications de la maladie coeliaque (si pas traité)
* Ostéoporose (trop gros déficit de calcium) * Altération de la fonction splénique * Troubles neurologiques * Infertilité ou avortements récurrents * Jéjunolétite ulcérative * Cancer * Rares : lymphomes associés aux cellules T et adénocarcinomes du jéjunum
201
Tests diagnostics de la maladie coeliaque
Tests diagnostiques !! * Biopsie de l’intestin grêle (gastroscopie) requise pour confirmer Dx. o Aug Lymphocytes intraépithéliaux o Absence/atrophie (aplatissement) des villosités o Hyperplasie (élongation) des cryptes Tests paracliniques : * Anémie, taux abaissé d’albumine, de Ca2+, vit ADEK, de K+ de Na+ et d’acide folique ET B12. * Résultat positif (anormal) au test du d-xylose. --> monosaccharide qui n’a pas besoin d’être digéré, il est directement absorbé ds le duodénum et va ressortir dans l’urine. * Malabsorption (problème dans la membrane) = d-xylose anormal (dans les selles) * Malabsorption des sels bilaires = d-xylose normal * Pullulation bactérienne = d-xylose anormal
202
Tx maladie coeliaque
* Diète sans gluten et suppléments pour remplacer toute carence sévère --> SI DX CONFIRMÉ. -Sx aigues régressent en 2 sem -Ac sériques disparaissent graduellement aussi -Guérison muqueuse = 6-24 mois après le début de la diète * Cas sévères : suppléments vitaminiques et minéraux * Suivi= patient suivi 1x/année pour surveiller compliance à la diète. -Il faut aussi suivre la sérologie et surveiller condition associées (ostéoporose, maladie thyroïdienne auto-immune)
203
Tests de dépistage de la maladie coeliaque
Tests sérologiques de dépistage --> Recommandé aussi pour membre de la famille 1er degré : * Mesure d’Ac (de type IgA) anti-transglutaminase et antiendomysium sérique (plus spécifique) * Mesure d’Ac IgG aux peptides de gliadine (Si IgA pas disponible = immunodéficient) * Test de dépistage génétique : pour les gènes HLA-DQ2 et HLD-DQ8 --> pr personnes à risque. *PAS faire test transit du grêle --> on voit juste si maladie est sévère
204
Sx d'une résection iléale
* Si < 100 cm : Diarrhée sécrétoire cholérétique + aqueuse en raison d’acides biliaires non absorbé. * Si > 100 cm : Malabsorption gras + ADEK --> Stéatorrhée * Mène plus à des diarrhées osmotiques que sécrétoires * Si > 60 cm : Baisse absorption B12 * Résection valve iléo-caecale --> Pullulation bactérienne + transit rapide +++
205
Tx du syndrome intestinal court
* Éviter les carbohydrates * Nutrition parentérale totale pour les gens ayant un jéjunum de < 100 cm. * Antidiarrhéique (lopéramide) * Suppléments de vitamines et minéraux. * Si diarrhées sécrétoires : Cholestyramine * Si hypersécrétion gastrique : IPP
206
Étiologie du syndrome de l'intestin court (5 éléments)
Résection étendue de l’intestin grêle secondaire à maladie de Crohn; trauma; tumeur; volvulus; ischémie intestinale
207
Sx discriminant : enfant + problème respiratoire et digestif + sueur acide Signes accompagnants : * Obstruction intestinal distal * Insuffisance pancréatique exocrine → retard de croissance malgré appétit * Diarrhée
Fibrose kystique
208
Physiopathologie de la fibrose kystique
Dysfonction du canal CFTR en raison d’une mutation → transport anormal du chlore (absence de sécrétion de Cl-) --> peu d’eau sécrété dans mucus (donc mucus anormalement épais et visqueux) → obstruction. * Conséquence dans les poumons : obstruction des bronches donc difficulté à respirer + surinfection bactérienne (actually mortelle) * Conséquences gastro-intestinales : --> Hyperviscosité des sécrétions pancréatiques → blocage du flot des sécrétions pancréatiques → insuffisance des enzymes pancréatiques → maldigestion → appel d’eau → diarrhée + stéatorrhée o Obstruction intestinale (hyperviscosité des sécrétions intestinales) o Obstruction hépatiques et spléniques
209
Étiologie fibrose kystique
Maladie autosomal récessif => Mutation du gène CFTR (canal de transport du chlore) sur le chromosome 7
210
Dx fibrose kystique
Soupçonnée chez tout enfant avec symptômes respiratoires et digestif * Test de la sueur : Positif si > 60 mmol/L de Cl- * Confirmation par tests génétiques * Test sérique : Taux de trypsine, chymotrypsine et élastine fécales Détection chez l’adulte : Se fait initialement en observant les manifestations normales * Pancréatite récurrente, infertilité de l’homme, sinusite chronique, problèmes respiratoires
211
Tx fibrose kystique
* Remplacement des enzymes pancréatiques Si dose max insuffisante : ajouter anti-h2 ou IPP pour dim acidité gastrique --> aug act des enzymes. * Favoriser bonne nutrition * Supplément vitaminique : A, D, E, K, liposolubles * Pour complications respiratoires : drainage bronchique + ATB
212
Étiologie/FDR pancréatite chronique
* Alcoolisme (+++) : précipite les protéines dans canaux → destruction des glandes/canaux * Tabagisme (cofacteur important) * Idiopathique (30% des cas) * Génétique --> maladie autosomique dominante : -Mutation PRSS1, gène codant pour la trypsinogène -Mutation SPINK1, inhibiteur de trypsine -Mutation du CFTR -Alcool + gène claudine 2 (CLDN2) porté par chromosome X → risque ↑ chez les hommes * Auto-immune (associé à maladie inflammatoire intestinale) --> surtout les hommes plus que 50 ans * Récurrence de pancréatite aiguë * Obstruction du canal de Wirsung → sténose, lithiases ou cancer, dyskinésie du sphincter d’Oddi * Malnutrition * Hyperparathyroïdie * Hypercalcémie (Ca2+ active trypsine)
213
Douleur épigastre sourde épisodique et sévère → irradiant vers le dos * Cause diarrhée et stéatorrhée * No/Vo quand douleur sévère * Perte de poids : principalement causé par diminution en apport pour éviter douleur (la malabsorption est une cause moins commune)
Pancréatite chronique
214
Insuffisance pancréatique exocrine et endocrine
* Insuffisance pancréatique exocrine --> incapacité de produire des enzymes digestives ==> Cause diarrhée et stéatorrhée * Insuffisance endocrine --> production insuffisante d’insuline (destruction des îlots de Langerhans) pour permettre la régulation de l’homéostasie glucidique
215
Complications pancréatite chronique (5)
Inflammation peut se propager aux structures adjacentes. * Ulcère duodénal (forte acidité non neutralisée par sucs pancréatiques) * ↑ risque de néoplasie du pancréas * Inflammation → pseudokyste → peut rupturer et causer dommages * Diabète * Mort, en raison des complications post-op et complication tabac+alcool
216
Tx pancréatite chronique
Mesure de base : * Cesser alcool + tabac * ↓ lipides dans diète (sauf si patient dénutri ou amaigri) Tx contre douleur abdominale: * Analgésique/opiacé/antioxydant ↓ douleur (e.g. acétaminophène seul ou avec anti-inflammatoire) Tx contre insuffisance exocrine : * Administre 10% de la sécrétion enzymatique normale avant chaque repas (avec anti-H2 ou IPP) * Supplément vitamine D + calcium Tx contre insuffisance endocrine : * Diabète → insuline ou hypoglycémiants
217
Examens diagnostics pour la pancréatite chronique
1.Radiographie simple de l’abdomen pr voir présence de calcifications (si pancréatite avancé) → Surtout si cas d’alcoolisme 2. Ensuite, CT (+ utilisé) ou IRM utilisé pour voir à travers le pancréas * Détecter anomalie anatomique comme un canal pancréatique dilaté, masses inflammatoires ou pseudokystes, et de l’atrophie. * Aussi, utile pour détecter calcification pancréatique à un stade précoce 4.Endosonographie (échographie endoscopique) : sensible pour déceler anomalies des canaux mais très invasif. Tests fonctions pancréatique : * Trypsinogène ↓ sérique (amylase et lipase normaux) * Glucose ↑ (insuffisance endocrine) * Élastase fécale ↓ (<100mcg/g → cas avancé) * Vit B12 dim : lipase pancréatique ne peut plus cliver le ligand R * Culture des selles --> fait juste confirmer stéatorrhée Test génétique pour PRSS1 recommandé quand ATCD familiale positif
218
Flore bactérienne du colon
Bactéroides, lactobacille, entérocoques, clostridium (bactéries anaérobes)
219
Pathologies qui peuvent causer la pullulation bactérienne du grêle (SIBO)
sténose (e.g. Crohn), diverticulite, péristaltisme déficient, déversement exagéré de bactéries
220
Pathophysiologie du SIBO
* Consommation des nutriments par les bactéries : o Utilisation de la vitamine B12 (colbamine) par les bactéries présente dans le SIBO (surtout anaérobes) → facteur intrinsèque inhibe l’utilisation de B12 par les aérobes mais pas les anaérobes → consommation B12 cause anémie pernicieuse o Consommation glucides/protéines → production de gaz → abdomen distendu * Déconjugaison des sels biliaires par les bactéries** → échec formation de micelles → malabsorption lipides + vit ADEK → stéatorrhée (lipides excessifs dans les selles) * Dommage à la muqueuse intestinale : o Causé par infiltration inflammatoire de la lamina propria + sels biliaires déconjugués amplifient les dommage = aug act enzymatique de la bordure en brosse = malabsorption glucides/protéines/lipides * Production acide folique (vit B9) augmenté par les bactéries (donc pas de déficit!!)
221
* Diarrhée (stéatorrhée → ↑ osmolarité → diarrhée) * Malabsorption * Perte de poids o Déplétion de protéine/ lipides (↓micelle)/ glucides * Inconfort abdominal * Ballonnement * Distension abdo?
SIBO
222
Tx SIBO
* Corriger si possible le facteur causal (ex : sténose intestinale, anse borgne, fistule, dysmotricité, etc.) * Antibiotiques → amoxicilline/ métronidazole/ tétracycline etc. --> Pour réduire concentrations bactériennes * Probiotiques : pr corr déficit nutritionnel (ex : B12)
223
Dx SIBO
* Collection liquide duodénal via tubage ou endoscopie avec décompte de bactéries (idéal mais complexe) * Breath test (indirect) : Ingestion sel biliaire (cholyglycine) marqué au C13 ou C14 → permet d’observer augmentation carbone radioactif exhalé 3-5h post-ingestion. Si sel biliaire déconjugué par pullulation bactérienne → pic excrétion radioactive 1-2h post-ingestion Bactéries dégradent les nutriments avant absorption et ça produit du H2 qui peut être détecté. * Test sérique (j’imagine) : Diminution B12 et augmentation B9 (acide folique)
224
Douleurs abdominales récurrentes associé à un changement dans la consistance et/ou fréquence des selles : -Sous forme de crampe --> à cause de l’altération du transit intestinal -Pas d’épisode nocturne -Exacerbée par alimentation et stress -Soulagé par passage de selle * Selles anormales (3 TYPES) : -Diarrhée (+ chez homme) -Constipation (+ chez femme) -Alternance entre les 2 * Sensation de vidange incomplète * Passage de mucus + urgence de défécation * Gaz et flatulences ↑ (distension abdominale) * Se plaignent de dyspepsie (syndrome de la douleur épigastrique (EPS) + syndrome de la détresse post-prandiale (PDS)) * Pyrosis (brulure œsophage) * No/Vo
SII / IBS
225
Critères dx de Rome et Manning pour dx IBS/SII
Critères diagnostic de Rome III : Inconfort ou douleur abdominale évoluant depuis > 6 mois, récurrent au moins 3 jours/mois dans les 3 derniers mois, et associé à 2 ou plus des suivants → * Amélioration avec défécation (pas tjrs) * Début associé à changement fréquence des selles * Début associé à changement forme et qualité des selles OU Critères de Manning ( dlr abdominale+ 2 des suivants) : * Douleur diminuée post-défécation * Douleur avec selles plus molles * Douleur avec selles plus fréquentes * Ballonnement abdominal * Sensation vidange incomplète * Mucus dans les selles
226
Tx pharmacologique SII
* Pharmacothérapie : Si diarrhée : lopéramide Si constipation : laxatif Si douleur/crampes : antispasmodiques ou analgésiques Probiotiques selon litt. scientif. * Psychothérapie : pour le stress * Si tout essayé et rien fonctionne : antidépresseurs tricycliques
227
Facteurs FSC lors de la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse
Leucocytose Hb diminuée (anémie inflammatoire car l'hepcidine retient le fer et emp son absorption = entraine aug de la ferritine (réserve de fer). VGM reste normal p/c) Plaquettes augmentées VS (vitesse de sédimentation) augmentée Maladie de Crohn seulement : anémie macrocytaire, soit VGM élevé de + de 100, insuffisance en vit B12 et/ou acide folique
228
Tests de dépistage de l'insuffisance pancréatique
La chymotrypsine et l'élastase des selles peuvent être utiles comme tests de dépistage de l'insuffisance pancréatique.
229
Marqueurs à la formule sanguine indiquant une malabsorption (5)
* Diminution de Calcium * Diminution de la ferritine Protéine transporteuse du fer, indique qté fer dans le corps Si carence en fer, corps veut stocker (+) de fer → ferritine (+) sollicitée → utilisation de toute la ferritine → ↓ de sa concentration * Diminution de Albumine Protéine transporteuse Marqueur de l’état nutritionnel Basse si dénutrition et inflammation * Diminution de Vitamine ADEK (malabsorption, souvent avec stéatorrhée) * Diminution de Acide folique (B9), vitamine B12
230
Manifestation clinique d'une diarrhée de malabsorption
o Perte pondérale, retard staturo-pondéral chez l’enfant o Déficits nutritionnels (surtout fer, calcium, acide folique) : ▪ Anémie (fer, folate) ▪ Ostéomalacie, ostéopénie (calcium) ▪ Glossite (folate) o Test du d-xylose anormal (VS MALDIGESTION = NORMAL**)
231
Marqueurs à la formule sanguine indiquant une maldigestion (6)
* Tester les enzymes pancréatiques (pour dx PC ou F) : o Niveau sérique de trypsinogène : anormalement bas chez les patients avec PC très avancée o trypsine et chymotrypsine basse lors de fibrose kystique o Niveau sérique de lipase et amylase : utilité moindre pour dx PC o Glucose sérique : élevé pour insuffisance endocrine o Quantification de gras dans les selles pendant une diète riche en lipide o Niveau d’élastase pancréatique dans les selles : diminuée chez les patients avec PC avancée et fibrose kystique
232
Maldigestion vs malabsorption
Maldigestion : Défaut dans la phase intraluminale * Défaillance de l’hydrolyse des nutriments (insuffisance d’enzymes pancréatiques, milieu acide dans l’intestin qui désactive les enzymes pancréatiques) * Défaillance de la solubilisation des gras Diminution de la production d’acides biliaires Diminution de l’excrétion de bile Inactivation de la bile (pullulation bactérienne) ------------------------------- Malabsorption : Défaut de la muqueuse ou des processus de transport * Phase muqueuse : Défaillance de la fonction des entérocytes : a/n des hydrolases (lactase, maltase) de la bordure en brosse Anormalités de la muqueuse : infections, conditions inflammatoires Perte de surface de muqueuse : syndrôme du grêle court * Phase de transport Défaut des entérocytes Désordres lymphatiques ou vasculaires
233
Agents antimobilités les + utilisés
Opioïdes et les antagonistes des récepteurs muscariniques (Antagonistes des récepteurs muscariniques moins utilisés pour diarrhée en raison de leurs effets sur les autres systèmes)
234
MA des opioïdes utilisés comme agents anti-motilité
* Agissent sur : Motilité intestinale Sécrétion intestinale Absorption * Leur action se fait via Récepteurs μ et δ situés sur les nerfs entériques Cellules épithéliales Muscles * Les plus utilisés sont : --> Lopéramide (Imodium) et diphénoxylate (Lomotil) Agissent par l’intermédiaire de leur récepteurs μ périphériques Faible capacité à pénétrer dans le SNC → peu risque dépendance --> Parfois codéine, morphine et dilaudid (cas diarrhée sévère) * Lopéramide Le + utilisé (seulement pour ses effets sur l’intestin) Ne traverse pas la barrière hématoencéphalique Effets secondaires : Constipation et crampes abdominales * Diphénoxylate Effet de dépendance possible (pénètre la barrière hématoencéphalique) Si trop utilisé, possibilité de mégacôlon toxique et de constipation
235
Nommer les classes de médicaments utilisées dans le tx de la D+ (ne pas connaître les molécules immunomodulateurs)
Antidiarrhéiques, ATB, immunomodulateurs
236
Substances intraluminales (pour D+ aigue)
* Ces substances absorbantes sont très utilisés contre la diarrhée (efficacité 0 prouvée) * Moins efficaces que les agents antimobilité * Possibilité d’interactions médicamenteuses (attendre 1 à deux heures avant de prendre d’autres médicaments) * Fait de -Kaolin (silicate de magnésium aluminium hydraté (attapulgite)) -Pectine (carbohydrate indigestible provenant de la pomme) -->Adsorbent : Bactéries, Toxines, Fluides : réduction du nombre de selles et leur contenu liquide OU --> Tapissent/protègent la muqueuse intestinale * Exemples Bismuth (Pepto-Bismol)  Anti-sécrétoire, anti-inflammatoire et anti-infectieux Cholestyramine (Questran, Olestyr)  Résine échangeuse d’ions qui lie les sels biliaires ainsi que des toxines bactériennes → augmentant son absorption → induit un effet de constipation * Utile dans les cas de malabsorption biliaire * Utile traitement C. difficile
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Substances anti-sécrétoires
* Racécadotril : Inhibiteur de l’enképhalinase intestinale  Action antisécrétoire sans effet sur le transit intestinal  Entraîne une aug du taux d’enképhalines dans la muqueuse intestinale --> inhibe hypersécrétion induite par agents infection  Réduit nombre et durée selles liquides  Pas disponible au Canada * Autres Supplémentation en fibres (métamucil), un agent hydrophilique ou une molécule très complexe non-fermentable Utiles pour traiter les diarrhées très liquides (watery) et l’incontinence fécale → forme des selles un peu plus solides
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Substances antispasmodiques/spasmolytiques
Antagonistes des R muscariniques : Dicyclomine, Hyoscyamine, Oxybutinine = effet relaxant direct et non spécifique des mm lisses, donc baisse des spasmes du TGI et biliaire, de l'uretère et de l'utérus Antagonistes des canaux calciques (Vérapamil, nifédipine) = dim la motilité GI
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Effets secondaires des antispasmodiques (6)
* Bouche sèche * Vision brouillée * Étourdissements * Nausée * Faiblesse * Nervosité
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Tx non-pharmacologiques de la maladie de Crohn et de la maladie coeliaque
Cœliaque : ● Diète sans gluten stricte et à vie (éviter blé, orge, seigle, avoine (controversé), nourriture commerciale) Crohn’s : ● Régime pauvre en fibre durant la période symptomatique (la fibre provoque une augmentation de volume et est fermentée par des bactéries, de sorte qu'une faible consommation est nécessaire) ● Maximiser état nutritionnel, suppléments si nécessaire, alimentation entérale (obtenir tous les nutriments du tractus gastro-intestinal.) VS parentérale (livraison de calories et de nutriments dans une veine.) ● Cesser tabac
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Traitement non-pharmacologique de l'intestin court et de la gastro-entérite infectieuse
Intestin court: ● Éviter carbohydrates (↓ temps de transport) ● Supplémentation vitaminique et surveiller déficience nutritionnelle ● Nutrition parentérale peut être nécessaire si résection extensive Gastro-entérite infectieuse: ● Réhydratation (pierre angulaire car le risque principal est la déplétion volumique) ● Solution de réhydratation orale (basées sur l’absorption intestinale liée entre le glucose et le sodium)