MSP113 Flashcards
Douleurs à intensité croissante sur 1-2h sous forme de crampes
Ballonement, distention abdominale
Nausée/vomissement
Constipation sévère
Masse à la palpitation
Absence d’air et de mouvement dans les intestins –> Pas de selles
Occlusion intestinale/iléus
Signe obturateur
Douleur avec flexion et rotation interne de la hanche droite ; APPENDICITE
Signe du Psoas
Douleur avec la jambe droite levée contre résistance ;
APPENDICITE
Toucher-rouler :
Hyperesthésie cutanée (douleur peu profonde) ;
APPENDICITE ET PÉRITONITE
Ressaut référé
Douleur à la FID lorsqu’on palpe et retire rapidement à la FIG ;
APPENDICITE…
Traitements de la cholécystite
● Mesures de base :
Garder à jeun avec un tube nasogastrique au besoin
Soluté pour hydratation
Analgésie
● Antibiothérapie si sepsis/infection
● Cholécystectomie rapide (par laparoscopie) (2-3 jours) ou urgente si perforation/gangrène (peut être fait de façon précoce pour prévenir récidive)
● CPRE pré-op si cholédocholithiase suspectée
Tx cholédocholithiase
Traitement seulement si symptômatique :
● Extraction du calcul par CPRE avec sphinctérotomie ou chx si échec
● Cholécystectomie non urgente élective si risque acceptable
Tx cholangite
● Traitement de support intensif avec antibiotiques IV et suivi à jeun
● Extraction du calcul et sphinctérotomie en urgence soit par CPRE ou chirurgie si échec
● Cholécystectomie non urgente lorsque stable si risque acceptable
Tx pancréatite
● Agents antiémétiques, Hydratation + fluide IV (12-24h)
● Antibiotiques et drainage (si nécrose et infecté)
● Jeûne : permet à votre pancréas de guérir (NPO)
● Analgésiques : soulager la douleur (narcos)
● Intervention chirurgicale peut être nécessaire en fonction de la cause de la pancréatite (CPRE si calculs est la cause)
Tx Ulcère du à AINS
● Toujours avec IPP (++ important pour ulcère duodénal).
● Prostaglandine en prophylaxie si prise d’AINS.
● Sucralfate (pour faire une couche protectrice sur l’ulcère, aka contenir l’ulcère).
● AntiH2, antiacide (- efficace)
● Cessez AINS!!
Tx Ulcère du à H. Pylori
● Si H. Pylori –> thérapie triple (IPP+ 2 sortes d’antibiotiques) pendant 10-14 jours si persistance du problème quadruple thérapie (IPP+ 2 atb+ bismuth).
Tx appendicite
● Appendicectomie (préférablement par laparoscopie)
● ATB (différences dans le traitement dépendant si perforée ou abcès)
Tx diverticulite
● Sans complications –> Antibiotiques
● Avec complications –> Colectomie segmentaire + Drainage guidé par CT + chirurgie (s’il y a une abcès)
Tx péritonite
● Chirurgie réparatrice
● Antibiotique à large spectre
● Drainage de l’abcès (guidé par tomographie)
Tx occlusion intestinale
● Décompression par tube nasogastrique
● Resuscitation de fluide (liquide IV si ischémie)
Comment dx lithiases biliaires de cholestérol
Échographie (rarement opaque) > MRI abdominale > CT Scan pour les calculs biliaires.
Étiologie des lithiases biliaires pigmentaires brunes
Résultat d’infection bactériennes –> accumulation bactérie + mucus = rôle déclencheur
Hydrolysation de phospholipides –> précipitation calcium + bilirubines + Acides gras = calculs pigmentaires bruns
● Principalement dans cholédoque
Épidémio/FDR :
-Chez asiatique : pigment brun +++ (pas opaque)
-Infection/inflammation
Lithiases biliaires pigmentaires noires
Composition : Trop de bilirubine + calcium non conjugué dans la bile = précipitation solide
Principalement dans la vésicule biliaire
Épidémiologie / Facteurs de risques :
-Chez asiatique : Pigment noir +++ (souvent opaque)
-Hémolyse / Cirrhose
Qu’est-ce qu’une cholécystite aigue
Quand un calcul s’enclave de façon prolongée dans le col de la vésicule biliaire (90% des cas – canal cystique de la VB), il peut y avoir une réaction inflammatoire. La vésicule se distend et sa paroi s’épaissit et devient érythémateuse. Il peut y avoir un exsudat de liquide péri-vésiculaire + infection.
C’est la complication +++ fréquente des cholélithiases.
Dx cholécystite aigue
● Échographie transabdominale : méthode de choix (+++ spécificité et sensibilité)
Signes de calculs apparaissent comme structure hyperéchogène + ombre dans champs éloigné qui peuvent bouger si patient bouge.
Épaississement de la paroi vésiculaire
● CT abdominal (2e choix) : Moins sensible que l’échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes)
● Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur
● Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.
● Test sanguins :
↑ Leucocytose
↑ protéine C réactive
Possibilité ↑ légère de bilirubine ou amylase
Qu’est-ce qu’une cholédocholithiases
Blocage du canal cholédoque par des lithiases
Type :
● Cholédocholithiases primaire :
Formé à même le cholédoque
Lithiases pigmentaires***
Survient +++ avec cholangite / déformation du cholédoque
● Cholédocholithiases secondaire (85% des patient)
Formé par la migration des cholélithiaises (15% des cholélithiaises vont migrer au cholédoque)
Lithiases de cholestérol***
Devrait être suspecté chez patient avec
lithiase si histoire :
-ictère,
-pancréatite,
-bilan hépatique perturbé,
-évidence radiologique de cholédoque dilaté
Douleur intense et non-crampiforme à HD
Durée de 5-6h
Jaunisse
Cholédocholithiases
Examen dx de cholédocholithiases
IDEM que cholécystite aigue
● Échographie transabdominale : méthode de choix (+++ spécificité et sensibilité) —> Dilatation du canal cholédoque > 6mm
● CT abdominal : Moins sensible que l’échographie, mais souvent utilisé pour toutes sorte de douleurs au ventre (peut détecter plusieurs signes)
● Cholescintigraphie : injection intraveineuse d’un traceur
● Résonance magnétique : très sensible, mais seulement pour les calculs plus gros que 3mm.
● Analyse de la fonction hépatique
Cholestase extra-hépatique se traduit par : ↑ enzymes hépatiques (AST,ALT, phosphatase alcalines, GGT)
↑ billirubine conjuguée
● Analyse tests sanguins
On test amylase/lipase pancréatique pour éliminer pancréatite
↑ Leucocytes (si cholangite)
Que fait-on lors d’une cholécystectomie et quels sont les risques
La VB et les canules sont enlevés, par laparoscopie ou voie ouverte
CPRE enlève les lithiases seulement
Risques rares :
o Traumatisme de la voie biliaire
o Fuites biliaires
o Péritonites et abcès
o Hémorragie postopératoire
o Décès péri-opératoire
o Diarrhée post-cholécystectomie
Tx non chirurgical des lithiases
= quand le risque chirurgical élevé à cause de comorbidités médicales OU par préférence des patients
o Dissolution PO des calculs avec de l’acide ursodésoxycholide xt(10mg/kg/jour durant 6-18 mois)
o Résidive fréquente à l’arrêt du traitement
o Extraction percutanée ou radiologique
Conseils pour réduire lithiases
Diètes riches en fibres et hypograisseuses, calcium, vitamine C, café
Cholangite : étiologie et physiopatho
Étiologie : G - (e.coli, klebsiella, entérobacter)
Physiopatho : infection bactérienne des conduits biliaires
Obstruction canaux biliaires –> stase biliaire dans les conduits –> permet aux bactéries de monter à partir du duodénum –> inflammatoire
Baisse de la production d’IgA et absence de bile stérile
Qu’est-ce que la triade de Charcot et la pentade de Reynold
Pour la cholangite :
Triade de Charcot =
- douleur HD
- fièvre (contrairement à cholédocholithiases)
- Ictère (=jaunisse) –> + bilirubine
Pentade de Reynold =
- triade de Charcot
- hypotension
- altération état de conscience (confusion, choc, perte de connaissance)
Examens Dx de la cholangite
Échographie : test de base le plus commun
Hémoculture : Présence de bactérie
Bilan hépatique : Test sérique du taux d’aminotranférase 🡪 ↑ enzymes hépatiques (AST,ALT, phosphatase alcalines, GGT) + ↑ billirubine
Douleur HG ou épigastrique radiant jusqu’au dos TRÈS RAPIDE et INTENSE (9-10)
Soulagé en position assise et en penchant vers l’avant (chien fusil)
Exacerbé par la toux/mvt et respiratoires profondes
No/Vo
Fièvre possible
Abdomen distendu
Bruits intestinaux diminués
Apparition soudaine (si lithiase)
Pancréatite aigue
Examen dx d’une pancréatite aigue
● CT Scan (+ sensible) 🡪 Détecte grossissement + Nécrose + Fluide du pancréas
● Mesure niveau amylase + lipase 🡪 Plus élevé (x3 la normale)
● Douleur abdominale typique d’une pancréatite aigue
Signes et symptômes d’une pancréatite sévère / systémique
● Fièvre (lié à réaction 1e semaine), tachycardie, hypotension
● Choc
● Signe de Cullen : Ecchymose peri-ombillicale
● Signe de Grey Turner : Ecchymose des flancs
● Perforation –> Hémorragie –> Péritonite
● Nécrose avec effets systémiques
Complications d’une pancréatite
Complications
● Pseudokystes (+ fréquent) : effusion riche en amylase + entourer d’une coque fibro-inflammatoire
● Fistule (abouchement anormal d’une cavité dans une autre) bilio-bilaire et bilio-entérique
● Nécrose stérile/infecté
● Systémiques :
-SDRA : détresse respiratoire aiguë
-Insuffisance des organes (reins, cœur, poumon)
-Choc
-Ascite si rupture
-Hyperglycémie —> insuffisance en insuline —> nécrose des îlots de Langerhans
● Complications septiques :
-Arrive plus tardivement (2e semaine) d’évolution
-Résultat de l’infection du tissu nécrotique
Épidémiologie et FDR de la pancréatite aigue
Noirs»_space; blancs
++ chez vieux (> 55 ans ROH, > 70 ans LB)
FDR : tabagisme et alcool +++
Physiopathologie de la pancréatite aigue :
« autodigestion » du pancréas
Activation d’enzymes pancréatiques digestives —> Lésions tissulaires —> Inflammation avec attraction leucocytes + cytokines
Cercle vicieux : Leucocytes activent trypsinogène en trypsine —> Inflammation sévère + nécrose (pancréatite sévère)
Cytokines et enzymes pancréatiques activent Phospholipase A2 + Élastase —> Amplification inflammation
NOTE : Il s’agit de dommages réversibles…
Tx pancréatite
Mesures de base (repos pancréatique) :
● Analgésique, narcotique parentérale (hydromorphone)
● Hydratation + fluide en IV
● PAS d’aliments ou fluide PO
● Agents souvent requis
● Diète solide pauvre en gras peut être commencée quand les soins intestinaux reviennent et les nausées ont disparues
● Abstinence alcool et tabac
Tx pour diminuer sécrétion pancréatique :
● Ranitidine (anti-hist 2)
● Octréotide (analogue somatostatine)
Tx des complications :
● ERCP (endoscopique rétrograde cholangiopancréatographie) chez les patients avec des calculs biliaires
● ATB et drainage (si nécrose et infecté)
● Drainage des kystes :
Drainage cutané/Drainage endoscopique/Drainage chirurgical
● Surveillance USI (soins intensifs)
Prévention pancréatite
● AINS suppositoire rectal juste avant ERCP réduit le risque de pancréatite post-ERCP de 50%
● Abstinence alcool et tabac
● Cholécystectomie prévient les attaques dues aux calculs biliaires
Douleur épigastrique à jeun –> diminué par la prise de nourriture
Sensation de brulure
Réveille la nuit
Ulcère duodénal
Douleur épigastrique en post-prandial,
Sensation de brulure
Symptômes d’obstructions : No/Vo, ballonnements
Ulcère gastrique
Étiologie des ulcères
H. pylori (étiologie principale de l’ulcère dudodénal a/n du bulbe duodénal, première portion juste après pylore = D1)
AINS (étiologie principale de l’ulcère gastrique, cause un défaut des mécanismes de défense de la muqueuse, pas par une augmentation des sécrétions acide de l’estomac comme dans H. pylori qui attaque) surtout > 60 ans et +++ chez fumeurs et alcooliques,
Stress
Gastrinome (Zollinger-Ellison)
Pepsine (rôle dans l’ulcération induire par l’acide…)
Comment les AINS font des ulcères
AINS inhibe COX-1/2
COX-1 = constitutive = fonction physiologique du corps (dont digestif) —> inhibition = ulcère
COX-2 = inductive = libéré suite à l’inflammation slm (visé par les Rx) —> inhibition = danger cardiovasculaires
Inhibition COX-1—>Diminution prostaglandines (PGE2) —> Inhibition renouvellement cell, la sécrétion de mucus et de bicarbonates, flot sanguin gastrique ET stimulation production HCL (levée de l’inhibition sur la pompe à protons)
Comment H.pylori fait des ulcères dans le duodénum
Traverse mucus DE L’ESTOMAC grâce à flagelles (ne pénètre pas épithélium) 🡪 Sécrétion uréase (et autres enzymes) pour transformer urée en ammoniac + CO2. 🡪 Ammoniac enrobe la bactérie pour la protéger du milieu acide.
Ammoniac endommage surface épithélium aussi 🡪 induction inflammation via médiateurs 🡪 ↓ act cell D 🡪 hyposecretion de somatostatine (= moins d’inhibition cell G) 🡪 ++ act cell G 🡪 ++ sensibilité et sécrétion gastrine ET histamine 🡪 Proliférations cellules pariétates & ++ sécrétion HCL ET pepsine 🡪 dommage aux muqueuses surtout la duodénales qui est moins protégé que la muqueuse gastrique 🡪 ulcères
Infection acquise à l’enfance, persiste et peut causer ou non des maladies GI (10-15% développent ulcères)
Résumé : Sécrétion excessive d’acides (et pepsine) vs faible taux de bicarbonate = ulcères
Tx ulcère duodénal
A. IPP (inhibiteur de la pompe à proton)
B. Anti-acide
● SI H.P. 🡪 on donne 2 ATB + un IPP (thérapie triple) + parfois du sous-salicylate de Bismuth (avec pepto-bismol = thérapie quadriple)
o Raisonnement de la trithérapie : IPP 🡪 augmente pH 🡪 jonctions serrées moins épanches 🡪 antibiotique dans le sang traverse plus facilement vers la lumière
o ATB : clarithromycine + amoxicilline (ou métronidazole)
Tx ulcère gastrique
en ordre d’efficacité :
A. Cesser AINS
B. IPP (praozles) = efficace et sécuritaire. Donner en mangeant, + efficaces quand cellules pariétales actives. (ex : oméprazole)
C. Anti-H2 : inhibe sécrétion HCl par © pariétales mais entraine tolérance à long terme (tachyphylaxie)
D. Antiacide : durée très brève & ++ effets secs (constipation avec Al et diarrhée avec Mg)
E. Protecteur de la muqueuse (sucralfate) 🡪 Up défenses
Physiopathologie de l’appendicite aigue
● Obstruction causée par une accumulation de fécalithe( petite roche de fèces) ou une hypertrophie lymphoïde entraînant une prolifération bactérienne.
● Ensuite : Inflammation et œdème causant une ↑ de la pression, ce qui entraîne une ischémie localisée 🡪 ↑ risque de perforation
Obstruction luminale est ce qui se produit le ++ fréquemment, appendicolite = matériel calcifié situé à l’intérieur de l’appendice. Aussi possible : hyperplasie lymphoïde ou cancers
3 complications de l’appendicite
● Perforation/rupture de l’appendice –> Péritonite
● Abcès (il va falloir le drainer lors de la cx)
● Sepsis
Examens pour Dx appendicite ***
● CT-Scan (sensibilité et spécificité de 94%)
● Sinon, échographie (moins sensible : 83% et spécificité 94%) –> surtt quand CT est contre-indiqué (ex : grossesse en cours). On regarde s’il y a épaississement de la paroi ou ↑ diamètre. 🡪 on préfère quand même le faire en premier pcq il y a moins de radiations.
● Analyse d’urine permet d’éliminer infection urinaire
● Prise de sang
Indices ne portant pas vers un dx d’appendicite aigue
Douleur crampiforme non migrante (pas d’atteinte du muscle)
Douleur lombaire associée à la douleur à la fosse iliaque droite (ce serait plutôt signe de pyélonéphrite)
Pas bc de GB
Si diarrhée, No/Vo abondantes… + gastroentérite
Tx appendicite aigue
Appendicectomie laparoscopique
ATB post-op : cefotetan + cefoxitin IV suivi de 3 doses post-op d’acide ticarcilline clavulanique
Qu’est-ce qu’une diverticulite
Inflammation suite à une infection qui résulte d’un ou de plusieurs diverticules (= poches de muqueuses qui s’invaginent dans une structure)
● Plusieurs diverticules = diverticulose 🡪 Diverticulose infectée 🡪 Diverticulite
● Peut apparaître n’importe où 🡪 MAIS : surtout au côlon sigmoïde
Quels sont les 2 types de diverticules
2 types de diverticules :
● Vrai : Contiennent toutes les couches histologiques de la structure. 🡪 Diverticule de Meckel
● Fausse : Projection de la muqueuse ou sous-muqueuse à travers les muscles de l’intestin (pas toutes les couches). 🡪 Diverticulose colique
Physiopathologie des diverticulites
● Augmentation de pression intracavitaire (souvent dans les régions musculaires les plus faibles avec un petit diamètre = côlon sigmoïde) 🡪 Formation d’une hernie muqueuse par les différentes forces (souvent asymptomatique = diverticulose) 🡪 Diverticulose se déchire ou s’infecte = inflammation 🡪 Diverticulite (= symptomatique) !
Douleur localisée (souvent FIG) avec irradiation jusqu’au dos, flanc et région suprapubienne
Type de douleur : vague et sourde et progressive sur quelques heures
Saignements indolore (10-15%)
Fièvre
Anorexie
Leucocytose
Diverticulite
Examen dx pour diverticulite
CT scan : Inflammation localisée de la paroi du colon et du gras adjacent, perforation, abcès ou formation de fistule
écho pour les maigres
pas de coloscopie : risque de perforation ++
Leucocytose
Qu’est-ce qu’une diverticulite de Meckel
Formation d’un diverticule dans l’iléon chez l’enfant 🡪 Cause la + fréquente de saignement GI bas chez l’enfant
Étiologie : malformation durant développement fœtal 🡪 canal vitellin (vestige du développement bb) qui ne s’efface pas
Épidémio diverticulite de Meckel
● +++ enfants (cause principale se saignements GI bas) 🡪 Fréquence diminue avec l’âge
● Règle de 2 :
o 2% population
o 2 ans (âge) +++
o 2 fois plus H > F
o 2% symptômatique !!!
o 2 pieds de la valve iléo-cæcale
o 2 pouces de long
Complications diverticulite de Meckel (3)
● Perforation 🡪 Hémorragies (5 ans) : Production d’acide du tissu hétérotropique 🡪 ulcères iléaux 🡪 Saignement
● Obstruction 🡺 transformation en volvulus/invagination/hernie inguinale, fémorale, ombilical du diverticule
● Diverticulite
Sx lors de la diverticulite de Meckel et tx
Souvent asymptomatique
Douleurs abdominales localisés à FIG/FG
Vomissements
… saignements GI bas ?
Tx : ablationdu diverticule par laparoscopie, si saignements : chirurgie ouverte
Quest-ce que la diverticulose colique
Formation de plusieurs diverticules au niveau du côlon
Épidémiologie :
● Vieux +++ (50% des gens ayant > 60 ans sont touchés)
● H > F
● IMPORTANT : Principale cause de saignements chez patients > 60 ans
Complications (2) de la diverticulose colique
Diverticulite
Saignement/perforation
Examens dx pour diverticulose colique
● CT scan : Inflammation localisée de la paroi du colon et du gras adjacent, perforation, abcès ou formation de fistule
● Échographie : Pour les maigres
● SI INFECTION + INFLAMMATION 🡪 Leucocytose
● PAS DE COLOSCOPIE : Risque de performation +++ (donc en dernier
Tx diverticulose colique
MÊME Tx que Diverticulite
● Sans complications 🡪 Antibiotiques + Alimentations en fibres
● Avec complications 🡪 Colectomie segmentaire + Drainage guidé par CT + chirurgie (s’il y a un abcès)
Prévention de la diverticuose colique après résolution des symptômes
Prévention (après résolution des symptômes) :
● Colonoscopie complète : éliminer les cancers avec biopsie
● Colonoscopie virtuelle (mieux que rien)
● Lavement baryté double contraste : tout visualiser, mais pas de biopsie
Qu’est-ce qu’une hernie
Protrusion du contenu abdominal à travers un défaut ou une zone de faiblesse
● Hernie externe : Viscère en dehors de l’abdomen
● Hernie interne : viscère dans une location anormal à l’intérieur de l’abdomen
● Hernie étranglée (pas majorité des cas) : striction apport vasculaire 🡪 ischémie
Sx hernie
● Généralement asymptomatiques, surtout lorsque l’hernie est déductible manuellement (push avec doigts). Parfois, le bombement est visible.
● Hernie étranglée : douleur persistante croissante, nausée, vomissement
Type de douleur : vague et sourde et progressive sur quelques heures
● +++ visible avec quand pression up (ex : manœuvre de Valsalva)
Signes :
● Épigastrique : nodules, sensibilité/asymptomatique
● Ombilicale : Masse protubérante palpable a/n du nombril
● À l’aine : enflure d’une aine, douleur légère
● Pelvienne : douleur à l’intérieur de la cuisse à la rotation des hanches
● Incisionnelle : douleur chronique
Types d’hernies principales
● Hernie incisionnelle :
Après incision de la laparotomie (ouverture de l’abdomen)
● Hernie ombilicale :
FdR : Femme enceinte, obésité, ascite
Emplacement : incarcération du petit intestin ou épiplon
● Hernie inguinale
Hernie les plus fréquentes (75%)
Siègent le ligament inguinal
2 types :
🡺 Direct : Survient à partir d’un endroit où se développe une faiblesse. A/n de Hesselbach triangle, médial à l’artère épigastrique inf.
🡺 Indirect : Survient dès la naissance. Latéral de Hesselback triangle (artère épigastrique inférieur)
Autres hernies moins fréquentes (4)
● Hernie épigastrique :
Emplacement : entre processus xiphoïde et l’ombilic sur la linea alba
Peut apparaitre chez les femmes enceintes
● Hernie pelvienne :
Hernie obturatrice ++ commun
● Hernie fémorale :
Siège canal fémorale (sous l’hernie inguinale)
● Hernie hiatale :
Herniation de viscères abdominaux dans le hiatus œsophagien
Type I (+ fréquent) : glissement jonction gastro-oesophagien et du cardia gastrique 🡪 affaiblissement ligament entre cette jonction au diaphragme
Risque de RGO
2 complications d’une hernie
● Si hernie étranglée 🡪 gangrène 🡪 perforation 🡪 péritonite
● Obstruction
Dx d’une hernie, ddx et tx
Dx est clinique (selon observation) sinon CT scan.
DDx de la hernie inguinale : Torsion testiculaire, adénopathie, lipome
Tx : chirurgie de réparation (pelvienne) –> par voie classique ou voie laparoscopique
Chirurgie urgente si hernie étranglée
Par quoi peut être causé une occlusion intestinale
● Intussusception🡪 segment d’intestin s’invagine dans un segment d’intestin distal adjacent = obstruction. Sx : douleur, No/Vo et parfois diarrhées avec saignement.
o enfants < 3 ans
o Position antalgique en chien de fusil
o Selles rouges
o +++ Vaccination rotavirus
● Adhérence (+++ fréquent) : accolement pathologique, par du TC, de 2 tissus ou organes voisins habituellement séparés. 🡪 cause la + commune des obstructions du tube digestif 🡪 Chaque chirurgie/opération = risque
o Pendant inflammation : Liquide sécrétée lors d’une agression agit comme une colle/toile d’araignée
o Problème : colle reste parfois en post-inflammation
o Causes : infection ou post-chirurgie
● Hernie (ex : inguinale) : survient lorsque l’intestin grêle est coincé dans la hernie et que la hernie n’est pas réductible
Sx occlusion intestinale
- Douleurs à intensité croissante sur 1-2h sous forme de crampes
- Ballonement, distention abdominal
- Nausée/vomissement
- Constipation sévère
- Masse à la palpitation
- Absence d’air et de mouvement dans les intestins 🡪 Pas de caca
Examens dx d’une occlusion intestinale
Radio de l’abdomen : montre une dilatation gazeuse de segments d’anses intestinales (on va voir de l’air libre sur la radio).
● CT Scan 🡪 peut aider à confirmer dx
Intussusception 🡪 atténuations hautes/basses « sausage-shaped »
Adhésions 🡪 Intestins dilatés avec « air-fluids levels »
● Lors de l’auscultation : bruits intestinaux ↑ (ça bloque lors du péristaltisme) et si abdomen silencieux = ischémie)
Tx occlusion intestinale
Adhérence (majorité des cas) :
● Aspiration/décompression par tube nasogastrique
● Liquide en IV et ATB en IV si l’on suspecte une ischémie
● Laparotomie lorsque le patient est stabilisé ou lors d’infection/nécrose. (Souffrance intestinal = signe de nécrose)
Intussusception :
● Tx chirurgical (haute probabilité de cancer côlon) chez adultes
● Réduction pneumatique chez enfants
● Traiter la vraie cause sous-jacente !
Qu’est-ce qu’un volvulus, étiologie et épidémio
Enroulement pathologique du gros intestin autour du mésentère qui résulte en l’obstruction du tube digestif proximal
Étiologie : Souvent associé à des adhérences
Épidémiologie :
● Grossesse = facteur de risque
● Personnes âgées +++
Complication volvulus (2)
● Compromission de la circulation sanguine 🡪 nécrose du tube digestif qui peut entrainer perforation🡪 péritonite
● Haut taux de mortalité
Présentation du volvulus
● Localisation : colon sigmoïde +++, caecum et parfois colon transverse
● Signes et symptômes d’obstruction intestinale aigue :
Douleur 9-10 hors proportion lors de la palpation physique
Nausée, vomissement
● Présentation clinique peut être plus incidieuse : constipation, utilisation de laxatif, colon dilaté précédemment
Qu’est-ce qu’on retrouve à l’examen physique lors d’un volvulus
o Distension abdominale
o Répercussion tympaniques, rebonds, rigidité
o Douleur et sensibilité augmentée
Examen dx d’un volvulus
Radiographie :
- Colon dilaté
- Pertes des haustrations (bordures sur la paroi du colon)
- Signe typique de “tube intérieur plié” avec le sommet dans le quadrant supérieur droit de l’abdomen
Tx volvulus
● Chirurgie dans les 2 jours après dx ou immédiatement si intestin est sévèrement tordu 🡪
● Tube nasogastrique (NG) pour décompression
Autres mesures
● Colonoscopie (pour tenter de réduire, si pas d’obstruction)
● Hydratation IV
● Rien par voie orale
Quels sont les types de péritonites
● Péritonite primaire : Infection spontanée d’ascite (épanchement liquidien dans la cavité péritonéale) chez un adulte faisant une cirrhose en absence d’une source intra-abdominale ouverte
● Péritonite secondaire : Se développe quand une maladie ou une blessure aux intestins résulte en une contamination bactérienne. Peut venir d’un viscère perforé, une cause iatrogénique, une contamination chirurgicale, une maladie granulomateuse ou exposition à un produit septique ou chimique (ex : se dév. suite à perforation de l’appendice ou ulcère peptique)
Épidémio péritonite
● + fréquent chez jeunes & vieux
● + fréquents chez femmes grossesses
Jeune patients 🡪 Appendicite + Ulcère
Vieux 🡪 Diverticulose/ite + Cancer
Femmes 🡪 Pathos de grossesse
● Douleur abdominale
Si causé par perforation d’un viscère : douleur soudaine.
Si causé par infection granulomateuse ou contact à produits chimiques : douleur + insidieuse.
● Fièvre, No/Vo
● A-, perte de poids
● Iléus (arrêt péristaltisme)
● Défense involontaire
● Abdomen distendu avec sensibilité à la palpation
● Leucocytose
● Signe : bruits intestinaux diminués à l’auscultation
Péritonite
Examen dx péritonite
● CT scan (serait plus sensible pour cerner la cause de la péritonite) ou Radiographie 🡪 pour détecter air libre dans la cavité abdo sous le diaphragme, iléus, preuve d’un viscère perforé.
● Tests du liquide péritonéal (niveaux de protéines, glucose & leucocytes)
Tx péritonite
● Réanimation avec des fluides en IV et des ATB à large spectre en IV
● Chirurgie réparatrice et ATB IV 🡪 pour enlever/réparer la cause
Présentations d’une péritonite granulomateuse et d’une péritonite tuberculose
🡪Péritonite granulomateuse : douleur insidieuse et patients ont des symptômes 4 mois avant d’être diagnostiqués et il peut y avoir absence de leucocytose.
🡪 Péritonite tuberculeuse : fluide péritonéale avec haut niveau de prots, faible niveau de glucose et haut niveau de leucocytose.
Avantages/utilisation de l’écho
● Utilisée lorsque CT est non recommandé : Grossesse
● Permet de détecter :
Problèmes gynécologiques aigues (abcès tubo-ovariens, torsion ovarienne)
Grossesse
Cholécystite
Calcul urétéral
● Pour évaluation au chevet des patients instables
● Pas de radiation
Avantages/utilisation du CT scan
● Peut donner diagnostic définitif dans 90% des cas
● Donne des bonnes images
● À favoriser pour le diagnostic de :
PA (pancréatite aigue?)
Vérifier présence de nécrose pancréatique et de fluide péripancréatique
Inconvénients échos et CT
Écho :
● Pas toujours utile
● Peut être difficile d’obtenir de bonnes images
● Moins sensible et spécifique que CT
CT :
● Exposition à l’irradiation
● Peut donner des faux négatifs
Avantages et inconvénients de l’endoscopie
Av :
Façon la + précise de poser un diagnostic d’ulcère peptique
Permet de faire une biopsie
Excellente spécificité et sensibilité
Inconv :
Invasive
Nécessite de l’expertise endoscopique
Av et inconv de la radio
Av
Possibilité d’effectuer un lavement baryté (examen radiologique qui permet d’observer colon)
Possibilité de localiser air libre
Peu invasif
Inconv
Sensibilité et spécificité nettement inférieur à celles de l’examen endoscopique
Examen de choix pour tous les problèmes de lithiases biliaires
Écho
Origine à suspecter si douleur à l’épigastre et irradiation dans le dos :
Pancréas
Origine à suspecter si douleur à l’épigastre et irradiation à l’HD
VB
Origine à suspecter si douleur à l’épigastre et irradiation à l’HG
Pancréas caudal
Origine à suspecter si douleur au flanc et irradiation aux organes génitaux (testicules et grandes lèvres)
Colique néphrétique
Origine à suspecter si douleur à l’hypochondre et irradiation à l’épaule
Sous-diaphragmatique (abcès, air)