MSP114 Flashcards
4 os de la main de la rangée proximale, de latéral à médial
scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme
4 os de la main de la rangée distale, de latéral à médial
trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum
Pour quelles raisons (2) est réputé le lunatum ?
Le lunatum (en forme de croissant) est réputé pour sa nécrose avasculaire idiopathique et post-luxation traumatique.
Particularité de la fracture du scaphoïde
Le plus souvent, il s’agit d’une fissure difficilement visible sur la radiographie le jour du traumatisme (peut être confondue avec une entorse du poignet).
Cependant, le trait de fracture deviendra visible radiologiquement une semaine après, à la suite de la résorption osseuse.
Cette fracture se caractérise cliniquement par une sensibilité au niveau de la tabatière anatomique. Elle est réputée pour son retard de consolidation.
Identifier les facteurs de risque liés au travail justifiant l’utilisation de mesures d’intervention préventive. (obj 22)
Tendinopathie :
✓ Force (charge excessive sur un tissu normal)
✓ Répétition (mouvement répété, + dommageable lorsque combiné à un autre facteur)
✓ Posture (mauvaise posture, charge anormalement appliquée)
Donc, travail en usine/avec mouvements souvent au-dessus de la tête
Reconnaitre les aspects particuliers du traitement d’un travailleur atteint d’une lésion professionnelle (retrait ou réduction de l’exposition, réadaptation, prévention des récidives, déclaration à la CNESST). (obj 15.3)
À l’anamnèse, reconnaître les dangers possibles de l’environnement du pt.
Ergonome/ergothérapeute évalue milieu de travail et ajustements nécessaires.
● Retrait des dangers
● Modification à la posture ou aux accessoires de son lieu de travail
CNESST : prend en charge les situations de santé et sécurité au travail (inspections périodiques) et fait des dédommagements.
La reprise des activités doit être progressive pour permettre l’adaptation des structures et éventuellement le remodelage de la cicatrice fibreuse, qui se fait 8 à 10 fois plus lentement que le remodelage osseux. De plus, des périodes de repos/récupération adéquates doivent être prévues sinon les risques de nouvelles blessures ou de reblessures sont grands. Pour le travailleur, l’assignation temporaire à un autre poste n’impliquant pas les gestes responsables de la lésion et le retour progressif au travail sont deux stratégies qui peuvent être utilisées.
Pour le sportif, il s’agit de reprendre à un niveau d’intensité moindre que celui atteint au moment de la blessure.
Cibler les mauvaises habitudes de vie, en tenant compte de son stade de changement et du niveau de conviction ou de confiance face à la modification [5]. (Obj 21)
Habitudes de vie reliées
● Mauvaise position → mauvais stress sur le système musculo-squelettique
● Manque d’activité physique → moins de tonus musculaire
● Mauvaise alimentation : cellules ont besoin d’énergie et nutriments pour la réparation
● Fumer
● Emploi, activité physique !
Objectifs de la rééducation (4)
- Atténuation de la douleur
- Réduction de l’inflammation
- Protection du segment lésé
- Augmentation de la force des muscles environnants
Buts de la physiothérapie (6)
- Diminuer la douleur : Q, froid, ultrasons
- Augmenter l’amplitude articulaire
- Augmenter la force, endurance
- Augmenter la protection des mouvements articulaire par les structures avoisinantes : la masse musculaire peut protéger l’articulation jusqu’à un certain point : / augmenter la mobilité articulaire
Absorbe une partie du stress mécanique
Prévient l’instabilité articulaire - Augmenter la fonction jusqu’à l’autonomie la plus complète possible / améliorer la condition générale du pt
- Favoriser l’activité physique :
Bienfaits pour l’arthrose : diminue les risques d’obésité, évite l’atrophie musculaire et l’ankylose
Exercices à privilégiés : natation et bicyclette (moins de stress sur les articulations)
Cryothérapie (actions, mécanisme, effets sur 3 structures)
o Action analgésique, anti-inflammatoire, spasmolytique
o Froid → ↑ vasoconstriction réflexe sympathique → ↓ œdème → ↓ métabolisme locale → ↓ consommation O2
o Effet sur 3 structures des tissus nerveux :
=Récepteurs
=Nerfs périphériques (↓ Vitesse de conductions (motrice et sensitive))
=Fuseaux neuromusculaires (↓ Décharge qui est dépendante de la température, ↓ sensibilité à l’étirement musculaire
Particulièrement efficace pour combattre l’oedème initial lors des traumatismes (entorse)
Permet à l’organisme une récupération fonctionnelle plus rapide
Cryothérapie est efficace pour ? Qu’est-ce qu’elle permet ?
Particulièrement efficace pour combattre l’œdème initial lors des traumatismes (entorse)
Permet à l’organisme une récupération fonctionnelle plus rapide
Exemple cryothérapie (3)
Exemples : immersions dans l’eau glacée, massages avec cubes de glace, gels réfrigérés
Courte période de temps : entre 5 et 15 minutes MAX (engelures)
Doit être initiée rapidement et poursuivie sur 48 heures
Glace et chaleur (utilités de chaque)
- Choix basé sur effets physiologiques désirés
o Utilité de la glace : contrôle de l’inflammation et de la douleur en aiguë et subaiguë
o Utilité de la chaleur : traitement des douleurs musculaires et des raideurs articulaires (surtout en chronique)
o Combinaison : bains contrastes (chaud/froid) pour potentialiser les effets et stimuler la guérison
Effets de la massothérapie (4)
Le massage a des effets :
▪ Mécaniques : favorise l’étirement du collagène et stimule la circulation sanguine → ↑ relâchement musculaire
▪ Neurophysiologique (théorie du portillon) : diminution de la douleur
▪ Vasculaire : ↑ La circulation → ↓ œdème, si effectué de distal à proximal → ↑ retour veineux et drainage lymphatique
▪ Relâchement musculaire qui facilite récupération mobilité articulaire
Rôle orthèse, av et désav
Rôle
▪ Corriger une difformité
▪ Stabiliser une articulation
▪ Limiter certains mouvements indésirables (immobilisation)
▪ Support rigide
Avantage : amovibilité
▪ Empêche les récidives tout en permettant certaines activités
▪ Patient peut récupérer sa force, son endurance et la proprioception
▪ Atténue les contraintes
▪ Diminue les gestes répétitifs
▪ Permettent de placer un membre en position de détente
Désavantage : gêne fonctionnelle
Différents types d’orthèses (3)
Orthèse statique de repos
Orthèse fonctionnelle dynamique
Orthèse préventive
Orthèse statique de repos (2)
● Support en maintenant l’articulation en position de confort ou position fonctionnelle
● Peut être retirée pour des exercices de mobilisation et de renforcement
Orthèse fonctionnelle dynamique (3)
● Permet des mouvements mais empêchent certains mouvements ou amplitudes
● Après traumatisme ligamentaire, après une cx de reconstruction articulaire, ligamentaire ou tendineuse
● Aussi dans cas d’instabilité articulaire chronique
Orthèse préventive (4)
● Prévient les lésions sur une articulation saine
● Surtout développée pour diminuer blessures chez athlètes professionnels
● Plutôt décevante → encombrante → risque de blessure + graves (fractures)
● Surtout pour tennis elbow : orthèse épicondylienne
Pharmacocinétique détermine quoi (3)
La pharmacocinétique d’un médicament détermine le début, la durée et l’intensité de son effet.
La pharmacodynamie décrit les propriétés suivantes d’un médicament (4) :
- les effets thérapeutiques (soulager la douleur)
- leurs effets secondaires (voir document trauma et ici pour corticostéroïdes)
- le lieu où le médicament agit dans l’organisme (site d’activité),
- comment le médicament agit sur l’organisme (voir document trauma et ici pour corticostéroïdes).
Effets secondaires des corticostéroïdes (3)
- Peut provoquer un amincissement de la peau (inhibe croissance cellulaire et synthèse collagène) → Ne pas utiliser trop longtemps
- Peut changer pigmentation de la peau
- Peut faire réaction (dermatite de contact)
Effets des corticostéroïdes
Effets anti-inflammatoires
Effets antiprolifératifs (surtout à l’origine des effets secondaires)
Effets immunosuppresseurs
Expliquer l’effet anti-inflammatoire des cortico (3)
- Vasoconstriction immédiate et diminution de la perméabilité capillaire, entraînant rapidement une diminution de l’œdème et de l’érythème
- Inhibition des facteurs de transcription régulant l’expression des gènes codant pour les molécules inflammatoires : cytokines, interleukines, TNF-a, INF-g, GM-CSF, …
- Augmentation de l’expression des gènes codant pour certaines protéines qui ont pour action d’inhiber la phospholipase A2. Ainsi, la voie de l’acide arachidonique est bloquée et il y a diminution de la production de prostaglandines
Expliquer les effets antiprolifératifs des cortico (4)
- Propriétés antimitotiques = inhibition de la synthèse d’ADN des cellules de la peau
- Ainsi, diminution renouvellement des kératinocytes = amincissement et atrophie réversibles de la peau
- Effet cytostatique des fibroblastes entraîne diminution synthèse de collagène = atrophie irréversible de la peau
- Diminution de la mélanogénèse = dépigmentation de la peau
Expliquer les effets immunosuppresseurs (4)
- Glucocorticoïdes diminuent la capacité des cellules de Langerhans de la peau à migrer dans le système lymphatique, à présenter des antigènes et à se renouveler.
- Diminution de la capacité des macrophages à migrer vers l’inflammation et à phagocyter.
- Diminution de la capacité des macrophages et des mastocytes à se dégranuler (libérer leurs granules, contenant de l’histamine entre autres)
- Inhibition de la prolifération et de l’activité cytotoxique des lymphocytes T et cellules NK
Nommer les classes de traitement analgésique et co-analgésique (14.1)
Médicaments qui favorisent l’action des antalgiques ou qui agissent sur la cause de la douleur = Rx co-analgésiques
Classes de traitements : antidépressifs, corticostéroïdes, neuroleptiques, antiépileptiques, AINS, [acétaminophène], morphiniques (?)
Avantages (3) et désavantages (3) de la radiographie simple (11.4)
Av
Permet une bonne visualisation des structures osseuses
Identification de structures calcifiées
Bonne visualisation de l’arrangement des structures
Désav
Peu utile pour l’évaluation des tissus mous
Seulement en 2D
Irradiations
Avantages (1) et désavantages (2) de l’IRM (11.4)
Av * se familiariser avec les structures visibles à la résonnance magnétiques
Très bon pour les tissus mous (meilleure visualisation que CT Scan)
Désav
Ne permet pas la visualisation des structures osseuses
$$$$$
Avantages (3) et désavantages (1) de l’échographie (11.4)
Av
Simple et facile d’accès
Bon pour les tissus mous, les liquides, les gaz
Permet comparaison rapide et facile avec le côté asymptomatique
Désav
Ne traverse pas les structures osseuses
Avantages (4) et désavantages (1) du CT-scan
Avantages
Reconstruction d’images en 3D
Particulièrement efficace pour les structures osseuses
Bon aussi pour les tissus mous
Meilleure visualisation de masse
Désavantages
Irradiations +++
Avantages (3) et désavantages (2) de l’arthrographie
Av
Vue intrinsèque de l’articulation
Visualisation claire de l’état des structures
Arthroscopie :
- Permet gestes chirurgicaux
- Permet prélèvements
Désav
Technique plus invasive impliquant des incisions
Nécessite analgésiques
Avantages (1) et désavantages (1) de la scintigraphie osseuse
Av
Indique le métabolisme osseux, donc permet de voir des cas d’ostéoporose, des fractures occultes, des tumeurs, etc (évaluation fonctionnelle de l’os)
Désav
Administration d’isotopes radioactifs
Indications de faire de l’écho (pour quelles pathologies) obj 11.2 [10]
Déchirure de la coiffe des rotateurs
Épaisseur tendineuse
Œdème
Déchirure tendineuse
Déchirure musculaire
Bursite
Synovite
Évaluation de masses, kystes
Accumulation de liquide, de gaz
Subluxation long tendon du biceps
Indications de faire une radio simple (4 pathos) obj 11.2
Fracture
Luxation
Arthrite gléno-humérale, acromio-claviculR
Calcification tendineuse ou de la bourse
Indications de faire un CT-scan (2) obj 11.2
Pas tellement de premier recours, pas tellement utilisé pour les atteintes musculo-squelettiques étudiés dans ce chapitre.
Mais bon pour : Métastase, masse osseuse
Indications de faire une scintigraphie osseuse (1) obj 11.2
Lésion occulte du scaphoïde 72hrs post-trauma (pas aiguë on va le manquer)
Indications de faire une arthrographie (2) obj 11.2
Capsulite
Déchirure partielle de la coiffe
Indications de faire un IRM (6) obj 11.2
Ténosynovite
Déchirure
Tendinopathie
Tendinopathie calcifiante
Muscles
Bursite
obj 10.1 : nommer les différentes modalités d’imagerie et de neurophysiologie reliées à la douleur au MS
Radio, écho, arthrographie, IRM, électromyographie
Radiographie (5)
- Examen de base
- Ne permet pas de visualiser adéquatement les tissus mous
- Permet de voir la présence de calcifications anormales dans les tendons ou dans la bourse
- Permet de voir les atteintes osseuses de nature dégénérative et les tumeurs
- Permet de supposer une déchirure importante de la coiffe des rotateurs si la tête humérale a migré supérieurement et est rendue appuyée sous l’acromion
Échographie (7)
- Non invasif
- Sans radiation
- Avantage de permettre comparaison avec le côté opposé asymptomatique
- Permet d’évaluer s’il y a une collection de liquide dans une bourse
- Permet de voir l’épaisseur des tendons
- Permet de voir des déchirures de tendons
- Permet une étude dynamique des tendons (lors de mouvements) et leur évaluation lors d’une mise sous tension
Arthrographie (6)
- Radiographies simples après injection d’un colorant radio opaque dans une articulation
- Invasif
- Met en évidence une déchirure partielle de coiffe ou transfixiante : si du colorant passe de l’articulation GH dans la bourse
- Met en évidence une capsulite si volume articulaire est réduit
- Moins utilisé car invasif et IRM de plus en plus accessible et meilleure pour évaluer tissus mous
Par contre, grande disponibilité et coût peu élevé - Possibilité de faire une TDM après injection du colorant
Meilleure résolution
IRM (3)
- Idéal pour regarder les tissus mous
o Œdème, dégénérescence, micro/macro déchirures - Pour la coiffe
o rétraction du muscle et s’il y a dégénérescence adipeuse du muscle (cas chronique)
o Apprécie état du labrum - Utile dans l’optique d’une chx
Différents aspects pathologiques du tendon mis en évidence à l’IRM
Ténosynovite : liquide dans la gaine du tendon ou épaississement de celle-ci
Tendinopathie : épaississement d’une partie ou de l’ensemble du tendon avec désorganisation des fb de collagène
Déchirure : déchirure des fb tendineuses soit une portion ou toute la longueur ou l’épaisseur du tendon
Tendinopathie calcifiante : calcification intratendineuse et/ou dans mm
Bursite sous-acromiale : épaississement des parois de la bourse ; présence de liquide dans la bourse
Signes cliniques spécifiques nous aidant à déterminer la cause de la douleur au poignet (2)
Tester l’intégrité des fléchisseurs superficiels des doigts en demandant de fléchir l’IPP tout en maintenant les autres doigts en extension.
Tester l’intégrité des fléchisseurs profonds des doigts en stabilisant l’IPP et demander au patient de fléchir sa phalange distale (IPD)
Test de Finkelstein
Procédure :
- Tourner la main de côté (position neutre), le poing fermé avec le pouce rentré sous les doigts
- Effectuer doucement un étirement vers le bas.
Éléments rechercher :
- Douleur= signe +
Diagnostic :
- Ténosynovite de DeQuervain
Test de Tinel
Procédure :
- Percuter le nerf médian lors de son passage dans le tunnel carpien
Élément recherché :
- Douleur dans le territoire du nerf médian
- Engourdissement ¨ ¨
- Paresthésie ¨ ¨
Diagnostic :
- Lésion ou compression du nerf médian (tunnel carpien ou atteinte plus distale)
Test de phalen
Procédure :
- Placer les 2 faces dorsales des mains collés pendant 1 minutes
Élément rechercher :
- Douleur dans le territoire du nerf médian
- Engourdissement
- Paresthésie
Diagnostic :
- Lésion ou compression du nerf médian (tunnel carpien)
Test de compression axiale ou test de rabot
Procédure :
- Compression axiale du pouce tout en donnant des mouvements de rotation
Élément rechercher :
- Crépitation
- Douleur
Diagnostic :
- Arthrose du pouce (rhizarthrose)
Signe de Froment
Procédure :
- Tenter de retirer une feuille de papier que le patient tente de retenir entre son pouce et son index (pincement)
Élément rechercher :
- Impossibilité de retenir la feuille
o À cause d’une faible de l’ADD du pouce
- Il plie le pouce pour compenser
Diagnostic :
- Atteinte ulnaire moteur (Muscle adducteur du pouce atteint→ Innervé par le nerf ulnaire)
Épicondylite latérale
Procédure :
- Mise en tension des muscles épicondyliens latéraux
- Extension du poignet contre résistance
Élément rechercher :
- Douleur
Diagnostic :
- Tendinite (tennis elbow)
Épicondylite médiale
Procédure :
- Mise en tension des muscles épicondyliens médiaux
- Flexion du poignet contre résistance
Élément rechercher :
- Douleur
Diagnostic :
- Tendinite (golfer’s elbow)
Percussion du nerf ulnaire (test de Tinel) [coude]
Procédure :
- Percussion du nerf ulnaire lors de son passage au niveau du coude
Élément rechercher :
- Douleur dans le territoire du nerf ulnaire
- Paresthésie dans le territoire du nerf ulnaire
Diagnostic :
- Lacération ou compression du nerf ulnaire
Test de Speed
Procédure :
- Mise en tension du long chef du biceps
- Manœuvre d’élévation antérieure résistée
Élément rechercher :
- Douleur
Diagnostic :
- Tendinite bicipitale
Mouvements résistés pour l’épaule
- Mouvements résistés d’Abduction, de rotation interne et de rotation externe→ Rechercher les tendinopathies de la coiffe des rotateurs
- Manœuvre d’élévation du bras résisté→ Permet d’éliminer une pathologie de la longue portion du biceps
Test de Neer (manoeuvre de la butée acromiale)
Procédure :
- Monter le bras passivement en élévation antérieur
- En stabilisant la scapula
Élément rechercher :
- + lors de tendinopathie→ tendon douloureux percute l’acromion
Diagnostic :
- Syndrome d’accrochage
- Aussi douloureux lors d’une capsulite aiguë
Test de Hawkins (manoeuvre de la butée acrominale)
Procédure :
- Placer le bras et le coude à 90o d’abduction
- Ramener le bras horizontalement devant la poitrine
Élément rechercher :
- + lors de tendinopathie→ tendon douloureux percute l’acromion
Diagnostic :
- Syndrome d’accrochage
- Aussi douloureux lors d’une capsulite aiguë
Test de Jobe
Procédure :
- Abduction résistée
Élément rechercher :
- Douleur sans faiblesse à la mise en tension du supra-épineux
Diagnostic :
- Syndrome d’accrochage
- Atteinte du muscle supra-épineux
- Aussi douloureux lors d’une capsulite aiguë
Test de Napoléon (manoeuvre de la rotation interne résistée)
Procédure :
- Main sur le ventre et pousser le bras en rotation interne le + possible
Élément rechercher :
- Test de Napoléon : rechercher la faiblesse
- Test de Napoléon avec résistance : recherche la douleur
Diagnostic :
- Test l’atteinte du muscle sub-scapulaire
Manoeuvre de rotation externe résistée
Procédure :
- Rotation externe contre résistance
Élément rechercher :
- Douleur
- Faiblesse
Diagnostic :
- Test l’atteinte du muscle sous-épineux et petit rond
Recherche d’instabilité de l’épaule
Appréhension
- Tenir le coude du patient fléchi à 90o et le bras à 90o d’abduction. Amener progressivement l’épaule en rotation externe. Il faut faire attention de ne pas la luxer en poussant trop
Relocalisation
- Appliquez alors de votre main libre, une force antéro-postérieure (vers l’arrière) sur la tête humérale pour contrecarrer les forces qui ont tendance à vouloir luxer l’épaule antérieurement.
- On ramène lentement le membre supérieur pour le déposer confortablement sur l’abdomen du patient.
Test du bras tombant (fait souvent en redescendant le bras, suite à l’arc douloureux)
Procédure :
- Demander au patient de mettre son bras en abduction
- Demander de l’abaisser lentement vers sa cuisse (adduction)
Élément rechercher :
- Incapacité d’effectuer la manœuvre lentement
Diagnostic :
- Atteinte des muscles de la coiffe des rotateurs
☝ Attention ! Dans la manœuvre du bras tombant, le test peut être faussement négatif, car la musculature (deltoïde) pourra compenser la faiblesse et la douleur.
Signe de l’arc douloureux (intégré dans la mobilisation active)
Abduction complète du bras
Si une douleur se présente, identifier le moment d’apparition de la douleur.
- 60 à 120 degré : pathologies de la coiffe des rotateurs
- 160 à 180 degré : pathologies de l’articulation acromio-claviculaire
Test de foulard
Procédure :
- Lors du mouvement d’adduction, exercer une légère pression sur le bras (au niveau du coude)
Suggère une pathologie de l’articulation acromio-claviculaire
☝ Luxation acromio-claviculaire : Se présente par une clavicule distale apparaissant plus élevée (notes de piano)
Moment pratique de le faire : lors de la mobilisation passive
Prévalence (2) et FdR (3) de la Tendinopathie coiffe des rotateurs/ Tendinite calcifiante/ Tendinite bicipitale (obj 5.10)
Prév
- Cause la + fréquente de douleur à l’épaule
- Représente la 2e cause d’invalidité due à des troubles musculosquelettiques
FdR
- Acromion en forme de crochet
- Activités demandant une flexion ou une abduction prolongée des épaules au-dessus de 60˚ (surtout en position statique)
- Professions à risque : peintres, électriciens, lanceurs au baseball, nageurs, joueurs de tennis
Prévalence (1) et FdR (4) du syndrome de surutilisation/d’accrochage (obj 5.10)
Prév
- Forme la plus commune des pathologies de l’épaule
FdR
- Âge
- Forme des os
- Posture inadéquate avec un travail répétitif
- Instabilité de l’épaule
Prévalence (1) et FdR (4) de la capsulite (obj 5.10)
Prév
- Touche entre 2 et 5,3 % de la population générale
FdR
- Infarctus du myocarde
- Diabète +++
- Accident cérébrovasculaire (ACV)
- Hypothyroïdie
FdR de la bursite sous-acromiale
Mouvements répétitifs
Prévalence (1) et FdR (8) de l’épicondylite (obj 5.10)
Prév
- Touche entre 4 et 5 % de la population générale
FdR
Gestes qui :
- Sont exécutés en position fixe ou dans une mauvaise position
- Sont répétés constamment
- Demandent une force excessive
- Ne laissent pas à l’organisme le temps de récupérer après la sursollicitation
Mouvements simultanés de rotation de l’avant-bras et de flexion du poignet
Préhension vigoureuse d’un objet conjuguée à une rotation de l’avant-bras vers l’intérieur ou l’extérieur
Mouvements saccadés de lançée
Mouvements de la main pour frapper des objets
Prévalence (1) et FdR (2) du doigt gachette (obj 5.10)
Prév
Cause la plus fréquente des ténosynovites du poignet et de la main
FdR
- Diabète mellitus
- Arthrite rhumatoïde
Prévalence (1) et FdR (8) de la contracture dupuytren (obj 5.10)
Prév
Commun entre 40 à 65 ans
FdR
- Homme
- Alcoolisme
- Épilepsie
- Diabète mellitus
- Infection VIH
- Trauma
- Tabagisme
- Disposition génétique
Prévalence (1) et FdR (2) de la ténosynovite de DeQuervain (obj 5.10)
Prév
2e + fréquente synovite de la main et du poignet
FdR
- Un ou + de tendons anormaux dans le compartiment
- Un septum dans le compartiment qui sépare et ↓ l’espace pour le muscle court extenseur du pouce et le muscle long abducteur du pouce
Prévalence (2) et FdR (3) de l’arthrose des doigts (obj 5.10)
Prév
- 38% chez les femmes
- 28 % chez les hommes
FdR
- Femmes
- Personnes de plus de 50 ans
- Personnes ayant une profession sollicitant beaucoup les mains
Prévalence (1) et FdR (3) de la rhizathrose (obj 5.10)
Prév
- Plus fréquente chez les femmes, habituellement après 40 ans
FdR
- Traumatisme ancien
- Travail manuel
- Laxité articulaire globale
Prévalence (1) et FdR (6) du tunnel carpien
Prév
- 400 cas pour 100 000 habitants aux USA
FdR
- Diabète
- Arthrite rhumatoïde
- Hypothyroïdie
- Travail avec vibration
- Blessure au poignet
- Femmes enceintes
Prév (1) et FdR (4) de la polyarthrite rhumatoïde (obj 5.10)
Prév
- Femmes sont 2 à 3 fois plus atteintes que les hommes
FdR
- Fumeurs
- Femmes ayant eu de nombreuses grossesses ou ayant pris longtemps une contraception hormonale
- Entre 40 et 60 ans
- Facteurs génétiques
Ddx d’une tumeur (5)
o Myosite ossifiante : formation d’os dans les tissus mous
o Ostéophyte : formé lors de l’arthrose
o Pannus rhumatoïde : formé lors de l’arthrite
o Cal osseux
o Hématome
Sites fréquents de tumeurs osseuses et de métastases osseuses
Cancers les plus fréquents faisant des métastases osseuses (5)
● Sites les plus fréquents = colonne vertébrale et pelvis suivie par le fémur proximal et l’humérus proximal
● Site de métastase osseuse commune : bassin et dos (plus d’os spongieux→ + de vascularisation= plus de risque)
Cancers les + communs : seins, prostate, reins, thyroïdes, poumon
La plupart des métastases osseuses sont ostéolytiques (causent la destruction de l’os) mais sein et prostate peuvent aussi être ostéoblastique en plus (production de l’os)
Sites fréquents de tumeurs osseuses et de métastases osseuses
Cancers les plus fréquents faisant des métastases osseuses (5)
● Sites les plus fréquents = colonne vertébrale et pelvis suivie par le fémur proximal et l’humérus proximal
● Site de métastase osseuse commune : bassin et dos (plus d’os spongieux→ + de vascularisation= plus de risque)
Cancers les + communs : seins, prostate, reins, thyroïdes, poumon
La plupart des métastases osseuses sont ostéolytiques (causent la destruction de l’os) mais sein et prostate peuvent aussi être ostéoblastique en plus (production de l’os)
Présentation clinique de la capsulite adhésive
- Début subi de la douleur qui répond difficilement à l’analgésie usuelle
- Douleur persistant depuis quelques mois d’origine insidieuse
- Douleur nocturne commune, ne peuvent pas dormir du côté affecté.
- Douleur apparaît avec les mouvements -> y compris rotation épaule lorsque bras le long du corps
- Diminution du ROM : Autant mouvements actifs que passifs
- Mvmts répétitifs en dessous de la tête N’EST PAS une cause commune de capsulite
- Les patients ont du mal à s’habiller, à se peigner, à atteindre une poche arrière ou à attacher un soutien-gorge.
- BRAS NON DOMINANT
- L’examen physique ne révèle pas de point spécifique de tendresse. Parfois, la longue tête du tendon du biceps est douloureuse car sa synoviale est confluente avec celle de l’articulation glénohumérale. La force de la coiffe des rotateurs est généralement normale.
–> Une contrainte mécanique au mouvement passif est la marque de la capsulite adhésive. Cette constatation est mieux comprise lors d’une rotation externe passive avec le bras latéral
Dx de la capsulite adhésive
- Surtout basé sur le tableau clinique
- Arthrographie : Observation de la capsule (on note une diminution de la quantité de liquide qu’on peut injecter dans l’articulation)
- Biopsie capsule → La biopsie de la capsule met en évidence un infiltrat inflammatoire chronique, l’absence de muqueuse synoviale et une fibrose sous-synoviale modérée à étendue. Des réactions lymphocytaires périvasculaires sont également notées
- Arthroscopie: on peut voir l’inflammation/fibrose de la capsule
- Radiographie : normale. On veut éliminer d’autres causes
- IRM peut aider
Tx capsulite adhésive
Auto-résolutif en environ 2 ans, donc support pour douleur en attendant.
Piliers du tx = modification de l’activité pour diminuer initialement la douleur + anti-inflammatoires/ou analgésiques (diminue la douleur, améliore le sommeil et rend physio plus facile) + régime de physiothérapie pour les étirements
S’il n’y a pas de progrès ou des progrès lents après 6 semaines, une injection intra-articulaire de [cortico]stéroïdes et de lidocaïne [xylocaïne] peut potentialiser les effets de la thérapie physique.
(permet de rendre plus confortable, aucun effet sur la durée de rémission → peut éviter d’aller à la phase d’ankylose (car effet ANTI COLLAGENE !))
Ddx capsulite adhésive (3)
- Déchirure complète/partielle de la coiffe des rotateurs
- Tendinite calcifiante
- Arthrite gléno-humérale ou acromio-claviculaire
Déchirure complète ou partielle de la coiffe des rotateurs (5 éléments : définition des deux, principalement quels mm, incidence, asymptomatiques?)
1)Principalement supra-épineux, infra-épineux et sous-scapulaire aussi possible
2) Incidence augmente avec âge, mais jeunes peuvent déchirer mm avec + gros traumas.
3) Parfois asymptomatiques (25% des personnes de 40 ans ont déchirure partielle/complète)
4) Déchirure partielle : ne prend pas toute l’épaisseur, versant inférieur de la coiffe, tendon supra-épineux +++, infra-épineux et sous-scapulaire
5) Déchirure complète (transfixante) –> bout à l’autre de la coiffe
Tx déchirure complète ou partielle de la coiffe des rotateurs
● Traitement conservateur de base : comme les autres tendinopathies si la mobilité est préservée (glace, AINS, analgésie, prévention, exercices pour le maintien de l’amplitude et pour renforcer la coiffe, infiltration de cortisone)
Si complication, récurrence ou incapacité de mouvement, on peut envisager Cx (surtout si pt jeune)
Peut avoir transformation en tissus adipeux du muscle rétracté (déchirure complète), on essaie d’agir avant que ça arrive parce que changement irréversible
● Comme le traitement est le même, il n’est pas nécessaire d’investiguer pour confirmer absolument la présence d’une déchirure
Radiographie simple est quand même nécessaire pour éliminer une lésion osseuse ou de la calcification
S’il y a déchirure, le colorant utilisé dans l’arthrographie passera dans la bourse sous-acromiale
Échographie : technique non invasive sans radiation
L’IRM reste la meilleure méthode pour voir l’inflammation, les déchirures et la dégénérescence des muscles
Tendinite calcifiante (définition)
C’est un processus dégénératif du tendon, avec des calcifications siégeant, en général, dans le tendon du supra-épineux. (à la hauteur de l’acromion). Elle touche des patients jeunes, dans la trentaine. Il y a alors un gros dépôt calcique dans la coiffe, habituellement à la hauteur de l’acromion, qui devient symptomatique quand une réaction macrophagienne se produit pour l’éliminer. La réaction inflammatoire est importante et très douloureuse.
À long terme, le dépôt peut disparaître complètement et les patients redeviennent asymptomatiques.
Dx et tx de la tendinite calcifiante
Dx par radiographie. Tx : Le traitement dépend de la cause. La séquence habituelle comprend : repos relatif, glace, analgésie, AINS. Pour les cas inflammatoires les plus sévères ou réfractaires au traitement conservateur, l’infiltration de cortisone dans la bourse est très efficace.
Qu’est-ce qu’on voit au suivi radiographique pour la tendinite calcifiante
Le suivi radiographique montre alors une fragmentation puis une résorption du dépôt calcique en quelques mois. À long terme, le dépôt peut disparaître complètement et les patients redeviennent asymptomatiques.
Syndrome de surutilisation/accrochage : définition
Il s’agit de l’accrochage douloureux de la CDR sous l’arche coraco-acromiale, entre 60 et 120 degrés d’abduction de l’épaule. Le terme est surtout utilisé pour des tableaux d’allure chronique et implique la présence d’une tendinopathie de coiffe et/ou bursite sous-acromiale chronique sous-jacente. C’est la raison pour laquelle, il survient +souvent au-dessus de 40 ans, mais on peut aussi le rencontrer chez des patients plus jeunes quand un problème ergonomique ignoré en est la cause (mauvaise posture/technique au travail ou dans un sport/loisir). Spontanément, le patient mentionnera avoir plus de douleur lorsqu’il travaille avec les mains au-dessus des épaules, et moins ou pas de douleur au repos
Qu’est-ce qu’on voit cliniquement lors du syndrome de surutilisation/accrochage
Cliniquement, on obtiendra le signe de l’arc douloureux, du bras tombant (arc douloureux inversé) et des manœuvres de butées acromiales positives (manœuvres de Neer et Hawkins). Les douleurs sont habituellement situées en infra-acromial à la pointe de l’épaule ou en antérieur en infraclaviculaire.
Deux causes/mécanismes du syndrome de surtilisation/accrochage
1) L’augmentation de volume des structures de l’arche coraco-acromiale, du tendon sus-épineux, de la bourse sous-acromiale et de la longue portion du biceps.
2) La diminution de l’espace sous-acromial causée par la migration céphalique de la tête humérale, phénomène fréquent dans cette pathologie.
. L’hyperlaxité entraine de l’instabilité gléno-humérale → Entraine faiblesse progressive des muscles rotateurs de la coiffe → Entraine migration céphalique de la tête humérale → Entraîne syndrome d’accrochage
Définition de la tendinite bicipitale
Définition :
Inflammation du tendon du long chef du biceps et de sa gaine –> provoque une douleur antérieure de l’épaule, qui peut ressembler au syndrome d’accrochage et coexister avec elle.
Le long chef du biceps peut aussi empêcher une translation supérieure de l’humérus
(Souvent compensatrice d’une atteinte à la coiffe des rotateurs)
Physiopathologie de la tendinite bicipitale
Étape :
1. Coiffe des rotateur incompétente
2. Hypertrophie (grossissement) du long chef du biceps (par adaptation) pour retenir tête de l’humérus
3. Friction du tendon dans le sillon bicipital
4. Ténosynovite de la longue portion du biceps
5. Rupture du long biceps (possible) et rétraction de cette partie du muscle plus distalement dans le bras= ‘bras de popeye’
Quel test à l’examen physique sera positif avec la tendinite bicipitale
Speed +
Qu’est-ce que la bursite sous-acromiale (3)
● Inflammation de la bourse sous-acromiale
● Peut être présente dans le syndrome de l’accrochage
● Tendino-bursite (indissociable)
Différents types de bursite sous-acromiale (5)
● Aiguë : secondaire à une surutilisation de la coiffe des rotateurs
● Chronique : Lié à une tendinose ou syndrome d’accrochage
Bursectomie devient une option envisageable lorsque douleurs récurrentes
● Calcification dystrophique : amas de calcium à l’insertion de la coiffe dégénérée
Découvert à la radiographie, car asymptomatique
Chez les gens âgés
● Tendinite calcifiante
● Bursite microcristalline
Moins fréquent
Évacuation du calcium par dégradation de la bourse → réaction inflammatoire très intense
Douleur intense très rapide
Douleur présente même au repos (comparativement à arthrose/tendinoses)
Limite mobilisation de l’épaule surtout en flexion/abduction
Présentation clinique de la bursite sous-acromiale (3)
● Douleur surtout sur la face latérale de l’épaule
● Douleur parfois sur la face antérieure de l’épaule
● Douleur dans presque tous les mouvements de l’épaule
Physiopathologie des tendinoses
● Désorganisation du collagène dans la matrice extracellulaire
Ce sont les ténocytes qui s’assurent du renouvellement de la matrice
● Dégradation des protéoglycanes et du collagène
● Accumulation de collagène dénaturé
● Des médicaments inhibant les métalloprotéinases peuvent aussi être en cause
Avec le vieillissement :
● Diminution du nombre de ténocytes
Prédominance normale de collagène I diminue
Augmentation du collagène III diminue l’élasticité et la souplesse du tendon
● Amène une tendinose, pas nécessairement symptomatique (on ne sait pas ce qui rend la tendinose symptomatique)
Arrive souvent vers 40 ans
Mouvements répétés :
1. L’eau dans la matrice extracellulaire permet d’absorber la force appliquée sur un tendon en le rendant plus résistant
2. Cependant lorsque la mise en charge est effectuée de façon soutenue ou répétitive, l’eau est déplacée ou vidée du tendon. Fluage des tissus
3. Ainsi, une charge initialement bien tolérée par un tendon et les structures avoisinantes peut finir par entraîner des dommages si elle devient excessive ou si les répétitions sont trop nombreuses.
FdR des tendinoses
● Répétitivité, force, posture
● Antécédents
● Type d’activité physique ou de travail
● Condition physique générale
● Atrophie musculaire
Les gens en douleur ont tendance à moins exploiter les articulations
Une sous-utilisation amène une atrophie
Une atrophie amène davantage de friction, et donc davantage de tendinose (CERCLE VICIEUX)
Tx tendinoses
Repos avec diminution ou arrêt des activités causales
Glace (10-15 min /h)
Analgésique/Ains (AINS pas recommandé chez vieux avec HTA ou problèmes rénaux)
Si plus symptomatique
● Physiothérapie (thérapeute devra veiller à ce que le patient n’ankylose pas)
Cas sévères ou réfractaires = injection de corticoïdes → + pour ténosynovites/bursite
Muscles qui forment la coiffe des rotateurs (4)
o Par le muscle sus/supra-épineux (responsable des premiers 20˚ d’abduction et de l’abduction à 90˚)
o Par les muscles sous/infra-épineux et petit rond (effectuent la rotation externe)
o Par le muscle sous-scapulaire (responsable de la rotation interne de l’épaule)
Causes de la tendinopathie de la coiffe des rotateurs
- Facteurs intrinsèques : Changement dégénératif rapide de la région supraépineuse causant une diminution de l’apport sanguin.
- Facteurs extrinsèques :
o Une rigidité du ligament coraco-acromiale
o Une inflammation de la bourse sub-acromiale
o Une forme de crochet de l’acromion - L’abduction du bras cause une dégénération du tendon supra-épineux qui bouge sous l’acromion et peut être irrité par les facteurs extrinsèques.
Symptôme de la coiffe des rotateurs :
- Les symptômes typiques de la maladie peuvent être ternes
- Localisation de la douleur :
o Douleur du côté latéral de l’épaule qui est empiré par un mouvement au-dessus de la tête et quand le patient se trouve sur le côté affecté. - Faiblesse, arc de mouvement douloureux, douleur nocturne et signe de conflit positif. Peu probable si moins de 30 ans et aucune faiblesse ni signe de conflit.
Signes à l’examen physique de la tendinopathie de la coiffe des rotateurs
- Sensibilité à l’acromion latéral ou à l’aspect de l’humérus proximal.
- Abduction de 70º à 120º de l’arc augmente la douleur (moins de douleur passée 120º car mvmt devient plus scapulaire)
- Rotation interne diminue la douleur.
- Des contractures de la capsule gléno-humérale postérieure va diminuer la rotation interne.
- Une faiblesse du supra-épineux et du rotateur externe est commun → peut être causé par de la douleur, déchirure du tendon ou les 2
- Lors de grade sévère, il peut y avoir une dysrythmie de l’épaule.
- JOBE, rotation externe, Napoléon +
Tx tendinopathie de la coiffe des rotateurs
- Peut être traité par une modification des activités, de la thérapie physique, médicaments anti-inflammatoires ou analgésiques.
- Un renforcement des muscles adjacent de la coiffe et para-scapulaire et un étirement capsule postérieur contractée.
- Si Sx + sévère: injection de cortisone dans la bourse sous-acromiale pour diminuer la douleur et l’inflammation. (JAMAIS dans le tendon directement → risque de rupture). Va aider à faire progresser thérapie physique.
- Si la douleur persiste, une décompression de l’arc sous-acromial est indiquée. On enlève la partie inférieure de l’acromion pour diminuer friction
- Chirurgie
Quelle est la plus fréquente ténosynovites du poignet et de la main
DOIGT GACHETTE (TENOSYNOVITE DES FLECHISSEURS DES DOIGTS)
Qu’est-ce qui entraine la ténosynovite des fléchisseurs des doigts (2 processus)
o Cavité synoviale réduite → réduction production de liquide → augmentation de la friction lors du mouvement du tendon
o Formation d’un nodule dans la gaine → Rend passage dans la gaine plus difficile + alimente processus inflammatoire
Sx ténosynovite des fléchisseurs des doigts
Manifestations cliniques :
● Douleur
● Accrochage (« catching ») au mouvement du/ des doigts concernés
● Nodule dans la paume distale qui bouge lors de la flexion/extension des phalanges (Nodule palpable avec sensibilité/douleur)
● Œdème au niveau métacarpo-phalangien → nuit au mouvement souple du tendon qui ne peut plus bouger librement
● Doigt peut barrer ou coller après la flexion du doigt (il reste « pogné en bas »)
● Patient incapable de faire l’extension de son doigt
● L’extension passive du doigt entraîne un déclic (pop) douloureux et distinct. → Douleur à la mobilisation
● Nodules souvent pas palpables car plus profond (comparativement à Dupuytren)
Tx de la ténosynovite des fléchisseurs des doigts
Au début, avant blocage, physio + orthèse ! L’infiltration de corticostéroïdes, à trois reprises à un intervalle de quatre à six semaines, doit être envisagée immédiatement si le patient a des douleurs importantes ou a déjà eu un blocage du doigt au moment de la première consultation. L’intervention chirurgicale est habituellement un traitement définitif auquel il faut penser en cas d’échec des trois infiltrations ou de rechute rapide chez un travailleur manuel. La présence de diabète ou de polyarthrite rhumatoïde limite la guérison et devrait nous faire penser à une intervention chirurgicale plus rapidement dès le premier échec des corticostéroïdes.
Différence arthrose et arthrite
Arthrose = Mécanique, ankylose matinale, mal au repos, dure au moins une heure avant de s’estomper et mal la nuit. Plus de cytokines. Juste une articulation.
Arthrite = Inflammation, ankylose le matin d’environ 30min, pas la nuit. Polyarticulaire. Douleur augmente avec l’exercice
Arthrose des doigts : pathophysiologie
La surface des os au niveau des articulations est recouverte d’un tissu appelé « cartilage ». La surface lisse et polie des cartilages facilite les mouvements articulaires. Parfois, le cartilage entre les os ramollit et une partie de ses fibres se séparent. La surface du cartilage, qui est normalement régulière, se fissure et s’effrite, ce qui peut entraîner la disparition de segments complets de cartilage. Il y a ensuite formation d’excroissances osseuses qui nuisent aux mouvements des articulations et des tendons adjacents.