123 Flashcards
Asomatognosie
Incapacité pour le malade de reconnaitre une partie de son corps à la suite d’une lésion cérébrale localisée. Trouble du schéma corporel entrainant une absence de reconnaissance d’une portion de son propre corps, à la suite d’une lésion corticale, habituellement de l’hémisphère non dominant.
Anosognosie
Incapacité pour le malade de reconnaitre la maladie ou l’incapacité fonctionnelle dont il est atteint.
Que signe habituellement une anisocorie ?
Une inégalité du diamètre des pupilles chez une patiente ou un patient comateux signe habituellement une lésion en projection du 3e nerf crânien.
Agraphesthésie
Incapacité de reconnaître des lettres, des chiffres ou des figures géométriques tracés dans la paume de la main. Il s’agit d’une forme d’astéréognosie secondaire à une lésion plus particulièrement des lobes pariétaux.
Astéréognosie
Perte de la capacité de reconnaissance des objets par leur forme, leur volume, leur poids, avec conservation de la sensation du tact. C’est une perte de l’intégration des sensations.
Signe de Babinski
Extension dorsale du gros orteil et accessoirement des quatre autres, sous l’influence de l’excitation de la plante du pied, qui normalement provoque leur flexion plantaire. Ce signe traduit une lésion du faisceau pyramidal.
Signe de Brudzinski
Lors de raideur méningée, malade en décubitus dorsal, la flexion du cou entraine une flexion réflexe des 2 membres inférieurs.
Dysarthrie
(À distinguer d’une dysphasie). Trouble de l’articulation de la parole secondaire à une atteinte du système nerveux d’origine centrale ou périphérique.
Dysesthésie
Perception anormale d’une sensation, soit diminution ou exagération. Elle peut être désagréable, douloureuse, etc.
Signe de Hoffmann
Flexion réflexe des doigts (pouce et index) provoquée par le pincement de l’extrémité d’un doigt (surtout du majeur). Ce signe traduit essentiellement une hyperréflexie des fléchisseurs des doigts. Il n’est pas l’équivalent d’un signe de Babinski.
Jargonaphasie
Substitution ou création de mots rendant le langage incompréhensible. Ce trouble du langage est caractéristique d’une aphasie de Wernicke.
Signe de Kernig
Lors de raideur méningée, malade en décubitus dorsal, douleur dans le dos et les membres provoquée par la mise en extension des jambes sur les cuisses fléchies sur le bassin. Résistance à l’extension passive des jambes fléchies sur le tronc. Lors de la manoeuvre, la patiente ou le patient peut présenter une brusque flexion de la tête et du tronc vers l’avant.
Signe de Lasègue
Douleur aiguë de distribution radiculaire provoquée par la flexion de la jambe en extension sur le tronc chez un malade présentant une radiculopathie lombaire, le plus souvent à la suite d’une hernie discale. La hauteur à laquelle la jambe peut être élevée traduit généralement la sévérité de l’atteinte. Pendant la manoeuvre, la douleur sciatique peut être majorée par la flexion dorsale du pied.
Pallesthésie
Sensibilité aux vibrations. La sensibilité vibratoire est explorée à l’aide d’un diapason 128 Hz appliqué sur une articulation ou une éminence osseuse.
Paraphasie
Trouble de l’utilisation des mots ou d’une partie d’un mot. Paraphasie verbale : substitution d’un mot pour un autre (ex. : cigarette au lieu de lunette). Paraphasie phonémique : transformation phonologique d’un mot (ex. : culvitateur au lieu de cultivateur).
Paresthésie
Sensation cutanée anormale (étrangère), soient fourmillements, picotements, engourdissements, etc.
Signe de Rinné
Évaluation de la conduction aérienne. Diapason de 256 ou 512 Hz appliqué sur la mastoïde (conduction osseuse). Quand le sujet n’entend plus le diapason, celui-ci est placé à quelques centimètres du pavillon de l’oreille. Chez le sujet normal, la conduction aérienne est plus grande que la conduction osseuse.
Signe de Romberg
Ce signe explore la sensibilité proprioceptive (sens de position et vibrations). Le malade se tient debout, les pieds accolés. La perte d’équilibre à la fermeture des yeux suggère une atteinte de la sensibilité profonde en opposition à une atteinte cérébelleuse.
Signe de Weber
Avec le signe Rinné, le signe de Weber permet de différencier cliniquement une surdité de perception d’une surdité de conduction. Le diapason 256 ou 512 Hz est placé sur le vertex ou le front du sujet (conduction osseuse). Les vibrations sont transmises sous forme d’un silement ou bourdonnement. Chez le sujet normal, le son est perçu par les 2 oreilles. Dans une surdité de perception, le son ou le Weber est latéralisé du côté sain. Dans une surdité de transmission, le son est latéralisé du côté atteint.
Obj 14.1 : Décrire l’approche thérapeutique et les classes de médicaments utilisés dans le traitement de la migraine en situation aigue (1è à 4è ligne)
1ère ligne –> général
▪ Rester dans une pièce sombre et tranquille
▪ Antiémétiques → Pour les nausées
● Acétaminophène (2 comp.)
● Ibuprofène (3 comp.)
● Naproxène sodique
● Aspirine
2è ligne
Tryptans (sumatriptan) + antiémétique
3è ligne
Triptan + AINS (naproxen)
4è ligne : combinaison d’analgésiques à dose fixe
Indications du traitement de prophylaxie des migraines (8)
▪ Fréquence trop élevée des migraines
▪ Migraine > 8 jours par mois soulagée par médicaments (risque de céphalée de surutilisation)
▪ Aura prolongée
▪ Migraine causant des incapacités considérables (effet sur leur vie) malgré une pharmacothérapie optimale
▪ Présence de C-I aux médicaments pour migraine aiguë
▪ La qté de médicaments approche des niveaux susceptibles de mettre à risque le patient (céphalées rebond)
▪ Crises récurrentes avec aura prolongée (migraine hémiplégique, de type basilaire)
▪ Patients avec plus que 3 jours de migraine modéré à sévère par mois ne répondant pas aux tx
14.2 Nommer les médicaments utilisés en prophylaxie de la migraine
Les antagonistes des récepteurs 5-HT
Bêtabloqueurs (e.g. propanolol)
À favoriser chez patients avec de l’hypertension
Antidépresseurs tricycliques (e.g. amytriptyline)
À favoriser chez patient avec trouble psychologiques (dépression, anxiété)
Antiépileptique (e.g. topiramate) (ou valproate → tératogène)
À favoriser chez patient en surpoids → favorise perte de poids (topiramate)
Bloqueurs de canaux calciques (e.g. vérapamil)
Anticorps contre CGRP
8.1 Identifier les principales classes de médicaments pouvant causer une céphalée rebond (2)
Analgésie simple (AINS et acétaminophène) = risque si utilisation sur + de 15 jours/mois
Opioïdes ou triptans = risques si utilisation sur + de 10 jours/mois
critères pour céphalées de tension
Au moins 10 épisodes survenant <1 jour/mois, d’une durée de 30 minutes à 7 jours.
Au moins deux des quatre caractéristiques suivantes:
o emplacement bilatéral;
o qualité de pressage ou de serrage (non pulsatoire);
o intensité légère ou modérée;
o pas aggravé par une activité physique de routine comme la marche ou la montée des escaliers.
Les deux éléments suivants:
o pas de nausées ni de vomissements;
o pas plus d’une de photophobie ou phonophobie.