Module 5 : Écopolitique internationale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la dépendance au sentier ?

A

Le fait que les institutions et normes environnementales existantes peuvent parfois faire obstacle à l’efficacité de la gouvernance environnementale future

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2
Q

Qu’est-ce que l’anthropocène ?

A

La transformation de la biosphère par les Humains dont l’ampleur représenterait une nouvelle période de l’ère quaternaire.

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3
Q

Pourquoi se soucier des problèmes environnementaux selon le point de vues scientifique ?

A

a) Déséquilibre : Les êtres humains capturent environ 40% des potentiels terrestre primaire. Une réduction des ressources beaucoup plus importante que lors de la dernière extinction. Une des grandes préoccupations est que les générations futures ont moins d’options pour faire face aux problèmes environnementaux ou pour continuer leurs objectifs. Nous modifions la terre beaucoup plus rapidement que notre capacité à la comprendre.

b) Convergence des crises: Même en absence des CC, il y aurait une crise de la biodiversité, surexploitation des ressources, problèmes de pollution. Ces crises sont simultanées et se renforcent mutuellement.

c) Impact des tendances environnementales sur les sociétés : Quelles tendances peuvent être renversées ou ralenties et quelles tendances sont inévitables? Comment s’organiser pour affronter les deux premiers types et s’adapter à celles qui sont inévitables.

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4
Q

Quellessont les 4 périodes de l’avenement de l’écopolitique mondiale ?

A

1- Fin du 19e siècle jusqu’à 1968

2- 1968 à 1987

3- 1987 à genre 2010

4- Post-2010

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5
Q

Qu’est-ce que la gouvernance

A

Modes de régulation non hiérarchiques qui engagent une multitude d’acteurs œuvrant à différents niveaux

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6
Q

Qui sont les acteurs de l’espace antrhopocénique ?

A
  • États:
    Leur implications est variables selon l’état, leurs moyens, leurs désirs.
  • Organisations intergouvernementales (OIG):
    OIG enviro de pus en plus présentes après la deuxième guerre. Déterminants dans la communication et coordination interétatique.
  • Régions:
    ententes entre états d’un même espace, ayant des défis communs. Aident à la ratification de traités.
  • Entreprises
    Considérés comme partie de la solution (et du problème).Plus actives sur la scène internationale. Leur support ont un impact sur la signature de traité enviro.
  • Organisations non gouvernmentales (ONG)
    Des acteurs à part entière depuis la rencontre de RIO. Ils ne font pas vraiment partie des accords, mais ont de garnde influences. Divisées entre ONG très militantes (plus radicales et mobilisatrices) et celles scientifiques ( plus sur l’information, souvent supportées par l’état).
  • Réseaux
    Liens entre plusieurs acteurs de même niveaux (réseaxu d’OIG, de ONG, d’états).
  • Individus
    La bases de tout. Le succès des OIG et ONG peuvent tenir de leur dirigeant.
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7
Q

Comment la société civile aide à changer la dynamique de gouvernance ?

A

Ils favorise la construction de nouveaux intérêts et le dév de nouvelles formes de régulations transnationales

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8
Q

Comment la société civile aide à changer la dynamique de gouvernance ?

A

Ils favorise la construction de nouveaux intérêts et le dév de nouvelles formes de régulations transnationales

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9
Q

La notion de «responsabilités communes mais différenciées» fait référence à la proposition suivante :

A. Si tous les États reconnaissent une responsabilité commune dans la lutte contre la dégradation des écosystèmes, les États industrialisés doivent en assumer la plus grande part du fardeau en raison de leur contribution historique à ce phénomène.

B. Les États doivent assumer des responsabilités identiques dans la lutte contre les changements climatiques, même si celles-ci sont de nature différente

C. Tous les acteurs actifs au niveau international, et pas seulement les États, ont une responsabilité commune de lutter contre les changements climatiques

D. Chaque citoyen d’un État doit contribuer à l’amélioration de l’environnement en fonction de ses capacités

A

A. Si tous les États reconnaissent une responsabilité commune dans la lutte contre la dégradation des écosystèmes, les États industrialisés doivent en assumer la plus grande part du fardeau en raison de leur contribution historique à ce phénomène.

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10
Q

La notion de « dépendance au sentier » souligne notamment le fait que les institutions et normes environnementales existantes peuvent parfois faire obstacle eu égard à l’efficacité de la gouvernance environnementale future. Vrai ou faux ?

A

Vrai

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11
Q

Le principe de subsidiarité stipule qu’il importe d’agir prioritairement :

À l’échelle locale.

À l’échelle régionale.

À l’échelle globale ou mondiale.

À l’échelle la plus proche du problème concerné.

A

À l’échelle la plus proche du problème concerné.

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12
Q

Pourquoi se soucier des problèmes d’environnement à l’échelle mondiale? Du point de vue des scientifiques

A

Des déséquilibres fondamentaux (human appropriation of the products of photosynthesis ; human domination of earth’s ecosystems)

La convergence des crises
○ Même en l’absence des crises climatiques, il y aurait une crise de la biodiversité, une surexploitation des ressources, des problèmes de pollution. Ces crises sont non seulement simultanées, elle se renforcent mutuellement = boucle de rétroaction positive.

L’impact des tendances écologiques sur les sociétés et leurs interrelations. Comment agir à la fois sur les tendances et s’adapter aux inévitables changements?
○ La question devient quelles tendances peuvent être renversées ou ralenties, et quelles tendances sont inévitables? Comment s’organiser pour affronter les deux premiers types et s’adapter à celles qui sont inévitables? (Ex : pervenche de Madagascar ; pollinisation manuelle en Chine…)

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13
Q

Pourquoi se soucier des problèmes d’environnement à l’échelle mondiale? Le point de vue du politiste

A
  • La question du cadrage
    • Les problèmes d’environnement ne sont pas que des problèmes d’environnement
    • Les politiques nationales sont fortement interdépendantes et doivent être cohérentes avec les engagement internationaux
      *Les problèmes d’environnement et leur traitement affectent la gouvernance des sociétés et la distribution du pouvoir et des valeurs. Les conflits sont normaux, et les arbitrages au cœur des politiques.
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14
Q

Pourquoi se soucier des problèmes d’environnement à l’échelle mondiale? Le point de vue du citoyen éclairé

A
  • Les problèmes ne sont pas locaux ; au minimum, ils reflètent des problématiques plus larges. Des problèmes qui sont communs à tous ou qui ne peuvent qu’être résolus par la coopération des différents acteurs.
    • Responsabilité individuelle ; penser mondialement, agir localement
    • Un intérêt individuel bien compris exige un engagement
    • On doit orienter le changement de société et de valeurs que les problèmes globaux impliquent*La question de la justice environnementale
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15
Q

Pourquoi se soucier des problèmes d’environnement à l’échelle mondiale? Le point de vue de l’éthicien

A
  • Éco-citoyenneté (remise en question de la relation de l’Homme envers la nature)
    ○ Éthique anthropocentrée
    ○ Éthique bio centrée
    ○ Éthique écocentrée
    La position de l’Église
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16
Q

Quels ont été les développement notables de la 3e periode d’écopolitique mondiale (1987-2010) ?

A

i. Rapport Brundtland (1987, vise à réconcilier les préoccupation envers une lutte active par rapport à la pollution et l’exploitation des ressources naturelles; recadre le problème entre le dev et le problème d’environnement et crée le dev durable) permet engagement du Sud dans ces problématiques (Jim Mcneal: travaillé avec Maurice Strong; rôles actifs dans la promotion.)

	ii. Rio (1992) et Rio +20 (2012); Johannesbourg (2002)

	iii. Nouveaux principes de politiques publique (ex. Précaution; Principe de Responsabilité Commune Mais Différenciée = PRCMD, assure l'engagement des pays du Sud dans des problématiques mondiales ; différencie leurs engagements selon leurs capacités à s'engager)

	iv. Affirmation des liens entre protection de l'environnement et d'autres problématiques (sécurité, commerce, droits humains, cmpts des entreprises)

	v. Nouveaux instruments de gouvernance (économiques, ormes privées, approche écosystémique)

            vii. Attention accrue à la mise en oeuvre : dev des mécanismes de contrôle
17
Q

Quels ont été les evenements notables de la 4e periode d’écopolitique mondiale ?post 2010

A

i. Copenhague (2010, échec) contre Paris (2015): chgm de paradigme des Changements Climatiques (approche ascendante)
ii. Montées des partis verts
Gouvernance décentralisée

18
Q

Nommez des acteurs non étatiques de l’écopolitique internationale

A

entreprises, ONG, OIG

19
Q

Qu’est-ce qu’une communauté épistémologique ?

A

Communauté épistémiques; regroupent des personnes qui partagent des connaissances et convictions)

20
Q

Qu’est-ce que l’interconnexion ?

A

L’interconnexion représente les interactions entre problèmes d’environnement ex :

Chgm climatique et couche d’ozone ont des points communs et peuvent se contredire, et interagir ensemble, influencer l’autre; biodiversité et chgm climatique (comment les animaux s’adaptent-ils aux chgm climatiques)

Interactions entre problèmes d’environnement et d’autres objectifs plus largement partagés (sécurité, économie, santé…)

21
Q

Qu’est-ce que la non linéarité simple ?

A

Phénomène au sein d’un même champ d’action

Ex: climat/commerce = espèces exotiques envahissantes ; moule zébrée, frelon asiatiques; prolifération d’une espèce animales qui remplace ou anéantit ou a des conséquences économiques

Diffusion des innovations politiques

22
Q

Qu’est-ce que la non linéarité complexe ?

A

▪ Dépasse un seul secteurs
* Les problèmes d’environnement ne sont pas simplement techniques, mais aussi politiques ,

Ex. France : le climat engendre des politiques de transitions énergétiques qui amène des problèmes de justice qui mène à des protestations et finalement des questionnement sociaux et politiques

23
Q

Que sont les boucles de rétroactions ?

A

Le fait que des effets environnementaux en exercent d’autres qui peuvent à la fois amplifier l’effet initial (boucle positive) ou le réduire (boucle négative).

24
Q

Quels sont les 3 grands défis comptemporains ?

A

comprendre, agir et gérer

25
Q

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), dont la mise en place marqua une étape décisive dans le droit environnemental de l’environnement, date :

A.
De l’adoption de la Charte des Nations Unies en 1945.
l’adoption de la Charte des Nations Unies en 1945.

B.
De la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain de 1972

C.
Du Sommet de la Terre de Rio en 1992.

D.
Du Sommet sur le développement durable de Johannesburg en 2002.

A

B De la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain de 1972

26
Q

Selon Philippe Le Prestre , les pays en développement (PED) ont dans l’ensemble plus de raisons (ou d’incitatifs) que les pays développés (PD) économiquement à instrumentaliser les questions environnementales mondiales en vue de la réalisation d’autres objectifs jugée davantage prioritaires. Vrai ou faux ?

A

Vrai

27
Q

Le concept d’Anthropocène est potentiellement utile car il met plus précisément en évidence :

A.
Le fait que les changements écologiques à l’échelle mondiale reflètent l’évolution des sociétés et contribuent à la transformation des relations internationales

B.
La capacité de mobilisation politique des réseaux scientifiques en vue de faire face à la crise environnementale..

C.
L’indépendance respective de la Nature et de l’Homme.

D.
La capacité des sociétés humaines de s’appuyer sur les dynamiques du monde naturel pour atteindre le bien commun

A

Le fait que les changements écologiques à l’échelle mondiale reflètent l’évolution des sociétés et contribuent à la transformation des relations internationales

28
Q

Quel éconcé de réponse ci-dessous n’évoque pas spécifiquement un avantage (du point de vue de ses partisans) de l’application du principe de gouvernance dans le domaine des négociations environnementales ?

A.
L’accent mis sur l’horizontalité dans les négociations.

B.
L’accent mis sur la diversité dans les négociations.

C.
L’accent mis sur le rôle de l’État souverain dans les négociations.

D.
L’accent mis sur des négociations à somme positive.

E.
Tous les énoncées précédents évoquent des caractéristiques du modèle de la gouvernance.

A

C L’accent mis sur le rôle de l’État souverain dans les négociations.

29
Q

Qu’est-ce que les pays en dév ont tendance à privilégier ?

A

La dégradation des écosystèmes

30
Q

Qu’est-ce que les pays dév ont tendance à privilégier ?

A

sur les changements climatiques , les pénuries et la dégradation des écosystèmes

31
Q

Dans le texte de Philippe Le Prestre, Protection de l’environnement et relations internationales (chapitre 8), l’auteur souligne un certain nombre de nouvelles dimensions qui caractérisent et balisent de nos jours le discours Nord-Sud sur l’environnement. Relevez et précisez quatre de ces dimensions (environ 250-300 mots) ?

A

La construction d’un consensus sur la définition générale du problème à travers l’expression de développement durable ….

Ln sentiment d’urgence …

Les rapports entre pauvreté et environnement sont devenus réciproques …

Le principe de souveraineté est réaffirmé, non
seulement par les PED mais aussi par les pays industrialisés …

L’acceptation du principe de différenciation des obligations

L’instrumentalisation de l’environnement s’est accentuée ….

32
Q

Pourquoi se soucier des problèmes d’environnement à l’échelle mondiale? Le point de vue des politiciens

A

Sa priorité est l’accès et la rétention du pouvoir. Pourquoi le politicien devrait-il se préoccuper des problèmes environnementaux? Parce que l’opinion publique (électeurs potentiels) s’en préoccupe, mais pas partout.

En l’absence d’une opinion publique active sur le sujet, les politiciens ont peu a gagné. Il est difficile de s’engager si les coûts sont concentrés et les bénéfices épars (dispersés) ou lointains.

Mais l’environnement peut être instrumentalisé afin d’augmenter son pouvoir au niveau national ou son influence diplomatique à l’international (ex. Canada).

Ces dynamiques sont différentes pour les pays. Pour les pays en développement, dépend fortement des ressources qu’ils peuvent gagner s’ils s’engagent. L’environnement est un instrument pour atteindre d’autres objectifs politiques.