Module 4 : Changements climatiques Flashcards
Qu’est-ce qu’une controverse socio-écologique ?
débat politique et scientifique sur une question environnemental et qui peut porter à une décision, à des actions et à des pratiques.
Quelles sont les caractéristiques d’une controverse socio-écologique?
-Plusieurs acteurs sociaux qui interagissent et négocient,
-Acteurs porteurs de différents points de vue et intérêts divergents.
- Les décisions sont souvent prise dans un climat incertain à l’aide d’une connaissance scientifique incomplète.
-connaissance scientifique a toutefois un rôle important surtout dans la compréhension du problème.
- Controverse socio-écologique comporte des enjeux, il y a des gagnants et des perdants.
Quelles sont les caractéristique des changements climatiques ?
- Planétaire: réchauffement climatique est mondiale
- Effet à long terme: gaz rejetés dans l’atmosphère vont y rester un certains temps et feront leurs effets
- Les causes sont de plus en plus connus (humain), mais certaines reste inconnus
- Les conséquences sont locales, globales et invisible, elles sont en parties méconnus, mais son prévisibles
- Les décisions sont complexes et multiples, impliquent un grand nombre d’acteurs
- Les décisions se font sur un échelle locale et internationale, car elle concerne tout le monde
- Les incertitudes de connaissances sont élevées, mais le portrait se dessine peu à peu
- Il y a des gagnants et des perdants, mais nous serons tous perdants si on fait rien
En présence d’incertitude, que font la plupart des acteurs ? 3 réactions
Doute: joue de prudent et met en doute la réalité
Opposition: organise une contre-expertise
Sabotage: accuse les pratiques d’alarmistes
En présence d’incertitude que font les défenseurs de l’environnement?
- Sensibilise le public et les décideurs
- Appel le public à la responsabilité écologique
- Mobilisation et action collective
- Alliance décisionnelle élargie
- Actions cognitives, éducatives et sociopolitiques
Qui sont les 6 différents acteurs et que font-ils?
A. Scientifique : Premier à identifier le problème, ils sont inscrits dans des institutions scientifiques internationales. Ils forment maintenant une communauté épistémique climatique : ayant pour but d’élaborer une compréhension commune et de proposer des pistes de solution. Ce sont une source constante d’information. Le GIEC est devenu la référence universelle en la matière.
B. Internationaux en environnement : organisations internationales qui ont joué un rôle de mise en commun des connaissances et de diffusion des pratiques auprès des gouvernement et du grand public. Il y a un fort va-et-vient entre des acteurs nationaux et organisations internationales en vue d’élaborer des connaissances et normes d’action communes. Les organisations internationales liées à la gestion des ressources et à la santé perçoivent les impacts négatifs des CC et cherchent à les réduire ou éviter.
C. Gouvernements nationaux : Il y a une grande diversité de regroupements et d’alliances, ils poursuivent leurs intérêts nationaux sur la scène internationale (ne pas nuire à sa position concurrentielle, se servir des incertitudes pour retarder des décisions, forcer l’action). Comment mieux répartir les coûts et avantages sur la scène nationale (Ouest vs QC par exemple). Grande diversité de moyens d’action : contraintes, mesures volontaires des réductions de GES, attente de preuves définitives).
D. Les industries et entreprises : Elles ont été lentes à réagir, mais se sont en partis ralliées sous la pression de la loi, l’image publique, de leurs propres scientifiques. Elles sont devenues des agents de la modernisation écologiques en intégrant des facteurs environnementaux à la décision. Mais sur le climat, il y a une très grande variété de positions dont les technologies vertes qui sont prêts à des réglementations plus sévère alors que les technologies brunes non, les coûts de change à assumer, la concurrence, les technologies alternatives, etc…
E. ONG environnementales nationales et internationales : acteurs majeurs dans la prise de conscience. De plus en plus associées à la décision publique, agissent comme surveillants de l’intérêt environnemental. Ils ont toutefois les contradictions entre participer et faire pression. La maîtrise des questions scientifiques sont très variables, ils mettent de l’avant le principe de précaution, on leur reproche d’être insensibles aux coûts, ils sont les mieux structurés.
F. Citoyens et consommateurs : ils ont en faveur d’une politique de bien commun, mais ont du mal à accepter de modifier leurs comportements. Au nom de qui parlent presque tous les autres acteurs.
Quels sont les mesures les plus courantes pour réduire les GES ? 3 catégories
- Légales et réglementaires : imposer des limites d’émission, puis pénaliser. Dicter le choix de la meilleure technologie au moindre coût
- Économiques et fiscales : taxe sur carbone. Marché du carbone, donc le permis d’émission échangeables entre les entreprises. Subvention en R&D en technologies vertes et pour la substitution ou conversion énergétique.
- Lever les obstacles aux changements de comportements : Abolir les subventions ou les avantages qui encouragement la consommation d’énergies fossiles.
Pourquoi et comment les changements climatiques sont aussi des enjeux urbains ?
Les villes y contribuent :
* GES, empreinte spatiale et écologique fort due à la richesse de leurs habitants. *Les groupes écologistes se sont tournés vers la ville.
*Dans les administrations urbaines, on a vu apparaître des militants politiques. * Le rôle que peuvent jouer l’aménagement et l’urbanisme dans la lutte aux CC est mieux compris.
* La participation des alliances, à des coalitions municipales internationales, agit comme diffuseur d’idées. * L’expertise interne se développe.
Pourquoi les changements climatiques sont étroitement liés aux trois piliers du développement durable ?
Intégrité écologique : L’intégrité écologique fait l’objet d’inquiétude (un réchauffement rapide du climat. À terme les espèces s’adapteront, mais il y a risque d’extinctions massives). Les écosystèmes rendent des services écologiques et c’est la pierre angulaire de nombreux modes de vie.
Efficacité économique : L’enjeux énergétique est central. Les énergies fossiles sont utilisées de manière peu efficace. Il s’agit de passer à autre chose, à une économie post-carbone. Un défi technologique et économique si on veut continuer le progrès, on mise beaucoup sur la R&D. Les CC sont l’occasion de défis d’efficacité.
Équité sociale : On se retrouve devant la nouvelle iniquité climatique. Les deltas, côtes, régions arides seront plus touchés. Les plus pauvres ont moins de moyens pour s’adapter. Les effets des CC risquent d’être très différenciés.
Qu’est-ce que l’éthique anthropocentrique et écocentrique ?
- L’éthique anthropocentrique qui accorde la primauté aux êtres humains dans les choix personnels et collectifs.
- L’éthique écocentrique qui donne une certaine valeur plus importante aux autres êtres vivants dans ces choix
Quels sont les 3 modes d’action politique et éthique ?
- Laisser faire
- S’adapter en faisant quelque chose sans sacrifices trop grands ou qui donnent des doubles bénéfices étant confiant que l’avenir sera plus riche en ressources sociales divers, technologiquement et scientifique plus avancé, on pourra mieux faire face aux problèmes.
- Prévenir : agir maintenant pour ne pas passer un fardeau trop lourd aux suivants car responsables d’une bonne part des dégradations, des effets néfastes se manifestent plus tard, intégrer un principe de précaution (douce [pas trop de souffrance pour le présent] ou dure [grave risque environnemental et forte responsabilité intergénérationnelle à l’égard des autres êtres vivants] ).
Quels sont les 4 modèles de rapport entre science et politique ?
- Modèle expert qui place la science au poste de commande (ex. le nucléaire)
- Modèle qui repose sur une situation où l’incertitude scientifique est faible et le consensus politique est aussi faible (ex. le tabac)
- Modèle décisionnel place la science dans un rapport de dépendance face au politique (ex. réglementation des produits)
- Modèle con-constructiviste met la science et la politique sur le même pied d’égalité (ex. changement climatique)
Selon la typologie des rapports entre science et politique présentée par Louis Guay dans son texte « Science et politique des changements climatiques : décider dans un climat incertain », quel énoncé suivant est exact ?
A.
Le modèle expert se caractérise par un consensus politique fort et une incertitude scientifique faible.
B.
Le modèle décisionnel se caractérise par un consensus politique faible et une incertitude scientifique forte.
C.
Le modèle co-constructiviste se caractérise par un consensus politique fort et une incertitude scientifique faible.
D.
Le modèle antagoniste se caractérise par un consensus politique fort et une incertitude scientifique faible.
A. Le modèle expert se caractérise par un consensus politique fort et une incertitude scientifique faible.
Qu’est-ce qu’une convention cadre ?
accord signé par une multitude pays, assez pour la rendre en vigueur
Qu’est-ce qu’une Mesure d’atténuation (mitigation)
accord qui vise la réduction d’émission de GES