MLT Mémoire sémantique Flashcards
Concepts de la mémoire sémantique
Goldstone & Kersten (2003):
Humains ont une tendance forte à voir toute “chose”
comme “quelque chose”
Mettre des objets ensemble dans des groupes
organisés est un processus nommé “catégorisation”
Créer une représentation mentale pour une catégorie
spécifique est un processus nommé “apprentissage
de concepts”
Solomon, Medin & Lynch (1989): “…une
représentation mentale utilisée pour une variété de
fonctions cognitives…”
Murphy (2002): “…la colle qui tient ensemble le
monde mental d’un individu.”
Smith (1989): “Un concept est une représentation
mentale d’une classe ou d’un exemplaire et est
concerné par ce qui est représenté et comment
cette information est typiquement utilisée durant la
catégorisation.”
4 fonction des concepts - Goldstone & Kersten
1- Filtrage
Fournit des façons informatives/diagnostiques de
structurer le monde naturel
2- Économie cognitive
Économie dramatique pour l’espace de stockage
requis
Temps de réaction plus rapides en identification
d’objets
3- Prédiction
Nous permet de généraliser nos expériences avec
certains objets à d’autres objets de la même catég.
4- Communication
Lorsque les gens partagent des concepts, commun.
plus facile à propos du monde naturel
Pourquoi est-ce difficile?
On pourrait avoir besoin d’une représentation
mentale descriptive des propriétés catégorielles
requises, pour savoir si ce nouvel objet peut être
pairé avec une catégorie donnée
Connu comme “approche classique” ou “approche
définitionnelle” des concepts
Approche classique des concepts
- Bruner, Goodnow, & Austin,
Problème principal: manque de propriétés nécessaires
et suffisantes
Représentations sommaires : Représentation d’un concept est une description sommaire d’une classe
entière (s’applique à tous les exemplaires spécifiques
également)
> concept oiseau, description générale
Caractéristiques nécessaires et suffisantes (basé sur règle)
Caractéristiques qui représentent un concept sont individuellement nécessaires (besoin de tout) et conjointement suffisantes (pas besoin de plus) (ET)
Concepts ne sont jamais disjonctifs (OU)
> carré : fermée, 4 côtés, 4 angles…
Inclusion des caractéristiques dans les relations de sous-ensemble:
Si concept X est un sous-ensemble de concept Y, alors
les carac. définitoires de Y sont incluses dans X
> carré = rectangle + 4 angles égaux
une définition qui respecte l’approche classique doit être INCLUSIVE à 100% (contenir tous les membres de la catégorie visée), et EXCLUSIVE à 100% (ne contenir aucun membre d’une autre catégorie). C’est ce type de définition strict qui est rare dans le langage courant.
Appr. par réseau sémantique hiérarch.
(Collins & Quillian, 1969)
Approche classique sans des postulats restrictifs:
théorie très puissante et prédictive
> Noeuds: Catégories, Liens: Relations, Caractéristiques
super-ensemble, sous-ensemble… pyramide
Propriétés inspirées de l’approche classique (Inclusion)
Si concept X est sous-ens. de concept Y, alors
caractéristiques définitoires de Y sont dans X
Carac. nécessaires et suffisantes et concepts
conjonctifs > Différence: on peut « annuler » des carac.
Ajouts par rapport à approche classique
Représentation hiérarchique des sous-ens.
Avantage: Économie cognitive : Carac. stockées une seule fois et héritées
Propagation de l’activation
Si un nœud est activé, activation se propage vers les nœuds associés
Explique amorçage sémantique
Expérience Appr. par réseau sémantique hiérarch.
(Collins & Quillian, 1969)
But: Montrer la validité de l’approche par réseau
sémantiques :Hiérarchie & principe d’inclusion et Héritage
Tâche: Technique de vérification de phrases
“X est un Y”/”X montre propriété P” (Oui/Non)
Variable: Temps de réaction
Postulat de base: Opérations dans le réseau
sémantique prennent du temps
Récupérer une propriété pour un noeud
Monter/descendre d’un niveau dans la hiérarchie
pour déterminer l’appartenance
Essais 2 types de phrases Appr. par réseau sémantique hiérarch. (Collins & Quillian, 1969)
Phrases Super-ensemble (S)
Déterminer que X est un Y
S0: « Un requin est un requin »
S1: « Un requin est un poisson »
S2: « Un requin est un animal »
Phrases Propriété (P)
Déterminer si X montre propriété P
P0: « Un requin peut mordre »
P1: « Un requin peut nager »
P2: « Un requin mange »
Prédiction Appr. par réseau sémantique hiérarch.
(Collins & Quillian, 1969)
TR sont additifs, lignes parrallèles
Phrases Super-ensemble (S)
- niveaux à traverser augmentent le TR
- niveau base + autres
Phrases Propriété (P)
- niveaux base + monter de niveaux + vérification
- augmente le TR
résultats et interprétation Appr. par réseau sémantique hiérarch. (Collins & Quillian, 1969)
Nombre de niveaux entre X et Y: facteur dans TR
Vérifier une propriété est toujours plus long que de
déterminer l’appartenance
Processus additif : Lignes “parallèles”
Soutien pour approche hiérarchique en réseau
Propagation de l’activation - Meyer & Schvaneveldt
But: Tester pour une dépendance pour l’accès à la
mémoire entre deux décisions sémantiques
Tâche: Décision lexicale
Est-ce que paire d’items contient deux mots?
Mesure: Temps de réaction
Prédiction et résultats Propagation de l’activation - Meyer & Schvaneveldt
Prédiction: Si les mots font partie d’une
organisation sémantique qui:
Associe mots ensemble selon le sens
Active les mots associés lorsqu’un mot est récupéré
(Propagation de l’activation) alors plus rapide de juger si deux items sont des mots lorsqu’ils sont sémantiquement associés
Résultats
Prédiction confirmée
Soutien pour principe de propagation de l’activation
Problèmes théoriques pour l’approche classique
Représentations sommaires sont trop restrictives
(Smith & Medin, 1981)
Exceptions pour la plupart des catégories
Certains sous-ensembles d’objets peuvent montrer
des caractéristiques distinctives
Rouge-gorge vs. Autruche
Définitions avec carac. suffisantes et nécessaires
(Wittgenstein, 1953)
Difficile à trouver
Exemple: qu’est-ce qu’un jeu?
Concepts disjonctifs existent (Rosch et al., 1976)
Exemple: Cuillères
Exemple: Prise (baseball)
Expérience problèmes théoriques pour l’approche classique - Rosch
But: Montrer que le postulat “tous les exemplaires
sont égaux” est erroné (approche classique)
Montrer le caractère plus flou des catégories
Tâche: Jugements de “typicité”
Liste de mots d’une catégorie spécifique
Doit indiquer à quel point chaque item est typique de
la catégorie sur une échelle de 1 à 7 (1 = très typique, 7 = peu typique)
Rationnel
Selon l’approche classique, tous les exemplaires
d’une catégorie devraient être également
typiques…le sont-ils?
résultats et interprétation problèmes théoriques pour l’approche classique - Rosch
Tous exemplaires ne représentent pas également
Structure catégorielle: Floue au lieu de “tout-ourien”
Appartenance catégorielle serait basée sur ressemblance globale ou typicité au concept, et
non définitions strictes
Ne peut être expliqué par approche classique
effet de typicité : olive moins typique et pomme plus
Effets de typicité et approche par réseau sémant. hiérarch. - Rips, Shoben & Smith
But
Voir si les effets de typicité invalident la structure du
modèle hiérarchique par réseau sémantique
Déterminer si la structure mnésique est analogue à la
structure logique
Tâche: Technique de vérification de phrases
“X est un Y”
Catégories
Oiseaux/Animaux/Mammifères/Autos/Véhicules
Oiseaux: Rouge-gorge/Geai bleu/Canard…
Mammifère: Ours/Chien/Cochon…
prédiction et résultats Effets de typicité et approche par réseau sémant. hiérarch. - Rips, Shoben & Smith
prédiction :
Oiseau vs. Animal (Prédiction Collins et al.)
- Temps réaction S1< S2 animal
Mammifère vs. Animal (Prédiction Collins et al.)
- Temps réaction S1 mammi > S2
interprétation Effets de typicité et approche par réseau sémant. hiérarch. - Rips, Shoben & Smith
On voit les chiens et les cochons comme plus
typiques des animaux que des mammifères
- Résultats de jugement de typicité
Effets de typicité ont une influence sur temps de
réaction pour catégorisation
- Plus typique = catégorisation plus rapide
Approche par réseau sémantique hiérarchique de
1ère génération est donc invalide
Le problème du niveau de base - Rosch et al.
But: Montrer la supériorité des catégories de base
dans des taxonomies organisées hiérarchiquement
Trois niveaux de catégorie : superordonné, base, subordonné
expérience 1 et résultats Le problème du niveau de base - Rosch et al.
Exp. 1: Nommer des caractéristiques
À l’aide des noms de catégories, on doit lister un
maximum de caractéristiques en 90 secondes
Rationnel: Si l’approche par réseau sémantique a
raison, participants devraient lister de plus en plus
de carac. en descendant dans le réseau
Postulat d’héritage/Processus additif (super = propriétés, sub = super + base + propriétés)
résultats :
Superordonné: nombre plus bas de propriétés,
suivi du niveau de base (comme prédit)
Pas d’ajout d’information significatif entre niveau
de base et subordonné