Merleau-Monty Flashcards
MP et psycho
Voit ds la phéno des outils pr traiter de manière cohérente les données d’un ensemble d’exp psycho, qui permettent de penser le rapport des vivants au monde et obj.
S’inspire psycho de la forme (Gestalt) pr dvper 3ème voie entre rapport méca au monde (physio), et spiritualiste. Pr les Gestaltistes, c’est ds le réel que les formes existent. Permet à MP de thématiser un rapport vital au monde, où tt est corporel.
S’inspire psycho du dvpt (Piaget, Wallon) pr penser formes de cs marginales. Existe nbreux modes de rapports au mondes, et va se demander si ds cs marginales il n’y a ps une forme de cs du monde originale, plus authentique.
La structure du comportement, 1942
Si on conçoit manière qu’ont les vivants d’habiter le monde en termes de comportements censés, on se rend compte qu’on partage avec l’ensemble un monde d’attitudes, conduites, croyance … LE vivant est tjrs pris ds un monde vécu, où des obj se configurent en lien avec ces attitudes comportementales, en mm temps que ces attitudes s’adaptent à eux. Il s’agit de phénos ps déjà-là mais qui NOUS apparaissent.
Psychologie de la forme, Paul Guillaume
Obj n’apparaissent jms seul ms ds un ensemble d’obj de notre environnement, et leurs relations configurent un champ perceptif, structurés par des lois régulières, qui s’imposent à al perception et dotent les obj de sens.
Koffka, Principle of Gestalt Psychology
On a tendance à percevoir les obj en grp= principe de la proximité. Effort de l’esprit car donne sens. Ces ensemble se constituent d’eux-m face aux vivants qui les perçoivent. Il y a des formes de réels qui s’imposent à ns.
Un exemple classique utilisé pour illustrer ce principe est le phénomène de la “closure” (fermeture), où notre perception tend à compléter des figures incomplètes pour former des formes reconnaissables. Par exemple, même si un cercle n’est pas entièrement dessiné, nous percevrons souvent la forme comme un cercle complet. Cela montre comment notre perception privilégie la forme globale ou la configuration de l’objet plutôt que les détails individuels.
Le monde de l’enfant (psycho du dvpt)
Fin XIXème, devient scfq à partir 192os. Oblige phéno à interroger la temporalité via laquelle s’org notre exp au fil du dvpt de l’enfant. Ne perçoivent ps le monde comme les adultes. Il est constamment en train d’expérimenter des schèmes perceptifs, représentationnels, pour org son exp.
MP voit chez l’enfant un ê pré rationnel, et précultures à naissance monde. Pureté qui montrerait cmt le vivant perçoit avant l’apprentissage des multiples dualismes issus de la rationalité pratique des adultes, ms aussi de la culture.
But est d’anthropologiser la phéno husserlienne, trop idéaliste. Enorme influence Piaget.
Contexte développement pensée Piaget
Se tourne vers sc naturelles, nt psychologie. Nbreux travaux de Spencer, Taine, essayant de voir ds enfance un stade avec intérêt adaptatif, ps encore arraché animalité. Chaque enfant récapitule histoire de l’humanité, en rejouant progrès civi humaine.
Se tourne aussi vers psychanalyse avec différents stade de l’enfant.
Psycho du dvpt va plutôt s’intéresser à la psycho de la forme, mm si peu d’intérêt pr figure enfant.
Dvpt de l’enfant pour Piaget
Il y a une part du dvpt qui se fait par l’apprentissage, mais aussi maturation naturelle de nos systèmes perceptifs et cognitifs.
Le Jugement et le raisonnement chez l’enfant, 1924
Montre que la manière dt l’enfant décrit le monde où justifie ses actions ne répond ps à la logique adulte, se contredisant régulièrement, peinant à comprendre infos relatives à son pov …
La représentation du monde chez l’enfant, 1926
Entretien clinique avec enfant de 2 à 9 ans. Veut mettre en évidence ‘‘croyances spontanées”. De 3 à 8 ans, raisonnements tenant de la “pensée magique”. Mode egocentrique, s’org autour d’un moi mal divisé par rapport au monde et l’autre. Enfant peut projeter croyances et désirs sur l’ext, en leur prêtant des intentions (feu méchant). Pense que tt ce dt il est témoin est absolument vrai. “Réalise” de l’enfant. Il étudie ces phénos à 3 niveaux : pensées, noms, rêves.
La causalité physique chez l’enfant, 1927
L’enfant sort petit à petit de cet état, et passe à l’objectivité, réciprocité, et relativité, se décentre. Compréhension du spectacle du monde comme relatif à son pov. Arrachement égocentrisme originel.
Théorie des stades du nouveau-né à l’adolescent à l’adulte (dans ces différents ouvrages).
1° Stade sensori-moteur (2 premières années) : monde centré sur les actions de l’enfant, passe d’actions réflexes à des intentions sur des obj puis à des rpz.
- 0-1 mois : pure exercice des réflexes.
- 1-4.5 mois : réactions circulaires primaires. Répète des actions en vue de la reprod d’une stimulation sensorielle. Monde impermanent.
- 4.5-8/9 mois : réactions circulaires secondaires. Dvpt schèmes moteurs. S’org la distinction entre moyens et fins.
= Accommodation visuelle au mvts
= Préhension interrompue
= Réactions circulaires, différées
= Reconstitution d’un tout invisible à partir d’une fraction visible.
= Suppression obstacles empêchant la perception.
- 8-12 mois : recherche active d’obj
- 12-18 mois : affinement des conduites exploratoires permettant constitution obj en substance individuelle = permanence.
- 18 - 24 mois : 1ère combinaison mentale, nt résolution de prb de transvasement.
2° Stade des opérations concrètes = 2 à 11 ans, dvp intelligence représentative, et met en place ds son exp des relations logiques, comme conservations des quantités. Réversibilité opératoire.
= Constructivisme opératoire, qui a pr répondant un réalisme ontologique.
Lecture de Piaget par MP, Psychologie et pédagogie de l’enfant, 1949
Manque ps mal de nuance de Piaget qui ne décrit ps un progrès linéaire, voit sa psycho comme projection sur les enfants d’une forme de téléologie logiciste, dc manquerait la singularité de l’enfant.
Pour MP, il se pourrait que la logicisation du monde par l’adulte soit forme arbitraire et peut être mm corrompue, occultant tt ce qui, du monde de l’enfant, continue de nourrir les exp phénoménales des adultes. MP finit par donner une description de l’apparition du monde, en nivelant ttes les exp du bébé à l’adulte.