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Déf revenir aux choses-m chez Phéno de la perception MP, avant-Propos
“Revenir à ce monde avant la co dt la co parle tjrs”. Exp antéprédicative, époché comme mise hors-jeu du monde. S’agit de faire comme si. Ce qui est donné est le tt ds bcp de nos exp et c’est notre entendement, pensée qui analyse et le décompose. Une perception est déjà un tt, c’est un contact naïf que la philo essaie de retrouver
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Traversée des ombres, de Pontalis txt ‘’Rêver nos morts’’
montre cmt le rêve peut apparaître comme monde imaginaire. Il a certaine cohérence interne, ignore le néant, le temps et la contradiction. Il parle de Hugues, patient qui parle des rêves qu’il fait de sa partenaire de vie, morte. A travers le rêve, il se rend compte qu’on peut mourir 2 fois, prck la figure des morts que la mémoire ns conserve un certain temps, peut aussi s’altérer et dépérir. Il fait remarquer que nul ne peut s’arranger avec la mort ms chacun de ns trouve une issue pr s’arranger avec les morts. Fonction de l’image permet de garder stable ou éternel les plaisirs qu’on a pris. Il y a un monde cohérent des images, des souvenirs, ps soumis à l’irréversibilité du temps, où on peut s’arranger avec ce qui n’arrivera plus jamais. Monde imaginaire serait comme si en rêve on pouvait partager un tout. Monde imaginaire serait alors moins une alternative qu’un enrichissement du réel avec la possibilité du comme si du monde imaginaire ns permettant une infinité de variation eidétique sur ce qu’est le monde réel.
Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique + La logique du sens, Deleuze
Robinson explique avancer dans un paysage sans âme qui vive. Il fait alors face à un processus de déshumanisation. “Autrui, pièce maîtresse de mon univers…”
Les perso donnent l’échelle (peinture), ils constituent des pov possibles, qui ajoutent au pov réel de l’observateur. Sur l’île Speranza, il n’y a qu’on pov, le sien, dépouillé de tte virtualité. Ce dépouillement s’est fait petit à petit, car il projetait au départ des observateurs absents, sorte de paramètres ds tel ou tel endroit. Ainsi l’île était douée d’intelligibilité. Au moment où il écrit, sa vision de l’île est réduite à elle-même : ce qu’il n’en voit ps est un inconnu absolu.
+ Autrui est une structure du champ perceptif, c’est la structure du possible. Le visage terrifié ne ressemble ps à la chose terrifiante ms l’implique, l’enveloppe, comme qqc d’autre, ds une sorte de torsion qui met l’exprimé ds l’exprimant.
N. Goodman, ‘‘Notes on the Well-Made World’’
À propos de la Grande Ourse, Nelson Goodman écrit : « Une constellation a-t-elle été là aussi longtemps que les
étoiles qui la composent, ou a-t-elle commencé à exister une fois qu’on l’a distinguée et désignée ?
[…] une constellation ne devient telle que parce qu’elle est choisie parmi toutes ces configurations, de la même façon qu’une classe ne devient une espèce que parce qu’elle est distinguée, selon un certain principe, des autres classes. »
Doit-on dire que la Grande Ourse existait avant que nous l’ayons distinguée comme
particulièrement intéressante ? ou doit-on plutôt dire que c’est l’acte même de distinguer cette configuration d’étoiles
particulière qui les a fait devenir la Grande Ourse ? Si nous pensons que la Grande Ourse a existé avant qu’on la nomme, nous devrions dire selon lui que toutes les
configurations possibles d’étoiles, y compris celles que personne n’a choisi de distinguer comme dignes d’attention, comptent comme constellations. C’est bien ce qui lui semble absurde. Donc, dans ce cas au moins, notre description est constitutive de ce qui fait qu’un groupe d’étoiles est une constellation. Après avoir établi que les constellations dépendent de leur
description, Goodman poursuit en généralisant cette conception à tous les faits.
Bergson, Le rire, pour parler des objets de pensée
'’Ns ne voyons pas les choses mêmes ; nous ns bornons, le + souvent, à lire des étiquettes collées sur elles’’. Cette
tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l’individualité nous échappe. Nous nous mouvons parmi des généralités et des symboles, comme en un champ clos où notre force se mesure utilement avec d’autres forces ; et fascinés par l’action, attirés par elle, pour notre plus grand bien, sur le terrain qu’elle s’est choisi, nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.
Gottlob Frege, ‘‘La pensée’’ in Ecrits logiques et philosophiques
Une pensée n’est ps un obj qu’on peut percevoir par sens, semble appartenir à un monde intérieur, de rpz. C’est qqc qu’on a (je vois la prairie verte, mais j’ai une impression sensible du vert, peu importe que je regarde ou non). Elles ont besoin d’un porteur, alors que les choses ext st indés. Le mot rouge, en soit, carac une impression sensible appartenant à ma cs, et n’y a d’usage que ds ma cs : “il est alors impossible
de comparer mon impression sensible avec celle d’un autre.’’. On ne peut comparer nos propres rpz à celles d’autrui.
Pourquoi le monde n’existe pas, Markus Gabriel
Tt existe sauf le monde (nv réalisme). Exister = apparaître ds un contxt. Or le monde n’apparaît ds aucun contxt. Le monde est le domaine de tt les domaines.
Champ du sens = contxt de l’obj : il y a des nb, des Républiques, des particules élémentaires, mais qui n’apparaissent ps ds les mm contxt.
la réponse à la ¿ du sens de la vie est ds le sens même. Le fait qu’il existe une pléthore de sens que ns pouvons reconnaitre et transformer, c’est déjà le sens. Ou pr en venir à l’essentiel, le sens de la vie, c’est la vie, la confrontation avec le sens infini à laquelle par bonheur, ns avons le droit de participer.
Descola, Par-delà Nature et culture
Achuar, Equateur/Pérou, considèrent l’ensemble des plantes et animaux avec âme, similaire à celle des humains. Tt les ê st cap d’exprimer des émotions. Communication extralinguistique est rendue possible par aptitude reconnue par l’âme de véhiculer sans médiations sonores des pensées et désirs vers l’âme du destinataire, modifiant dc parfois à son insu son comportement et son état d’esprit. Tt est affaire ce qu’on appellerait la ‘‘communication des incs’’. Carrousel perceptif des comosmologie amazonienne = ontologie sans rapport avec la notre. Cosmos Achuar animé par un mm régime culturel. Chasseur respecte les animaux prck pr réussir la chasse, faut établir avec l’animal un rapport de connivence. Idée de tuer proprement, sans souffrance inutile et traiter avec dignité les os et la dépouille de l’animal. Chez les Achuars, qd un jeune homme tue animal à la chasse, il se refuse à le manger car la relation encore fragile établie avec l’animal risquerait de se briser. La proie est paradoxalement conçue à la manière d’un animal de compagnie qui va servir d’intermédiaire auprès de ses congénères pr qu’ils s’exposent à portée de tir. Parité H/A vient du fait que la victime se réincarnera après si sa dépouille a reçu le traitement rituel prescrit. Chasse conçue comme dialogue continu au cours duquel les personnes humaines et animales se constituent réciproquement.
