mélanie klein Flashcards
décris les éléments biographiques de Mélanie Klein
- Naissance à Vienne, 1882-1960
1886: Décès de sa sœur aînée, à l’âge de 8 ans
1914: Découvre le livre L’interprétation des rêves de Freud
1917: Commence une psychanalyse qui durera 14 ans - 1919: Fait la lecture de son 1er article devant la Société hongroise de psychanalyse
- 1926: Élabore sa technique du jeu pour analyser des enfants
- 1932: Écrit son 1er livre La psychanalyse des enfants
- 1934: Début des tensions avec Anna Freud
décris en quoi elle est une pionnière controversée
- Qualifiée par Jacques Lacan de « Tripière de génie »
- Monde primitif du nourrisson qu’elle décrit comme un univers fait de viscères, de seins, de pénis, de fantasmes, d’angoisses où pulsions de vie et de mort se projettent et s’introjettent
décris l’enfance de Mélanie Klein
- « Pour dénicher ces horreurs intestines, il fallait une femme mal aimée » Hanna Segal
- Très tôt ses parents lui répèteront en effet que sa naissance était une erreur
- Et si son père, qu’elle qualifiait volontiers de « médiocre », ne s’occupa que très peu d’elle, sa mère lui avouera ne jamais l’avoir vraiment aimée après la mort de sa sœur aînée
- « Un vide, une blessure qu’elle tentera de soigner […] proposant à chacun de ses patients (exclusivement des enfants) cette oreille, cette reconnaissance qu’on lui aura toujours refusée » A. Couy
- À propos de sa mère, elle écrira : « C’était une femme toute-puissante mais froide et indifférente »
décris la rivalité entre Anna Freud et Mélanie Klein
- Toute sa vie, Klein sera en rivalité avec des psychanalystes féminines, spécialistes des enfants
- Ex. elle reprend les théories d’Anna Freud pour les retravailler, les compléter, les modifier
- Principal point de discorde entre les deux femmes ?
- Anna estime que le travail thérapeutique chez l’enfant doit se
limiter à une tâche strictement éducative - Pour Mélanie, l’enfant, dès 2 ans et demi, est un patient potentiel,
en mesure d’être analysé
décris la propre mthode de mélanie Klein
- Klein finira par mettre en place sa propre méthode de psychanalyse par le jeu :
- des camions, des puzzles, des billes, des Lego, des poupées, des crayons
pour servir d’amorce à la parole et mettre en lumière le psychisme de l’enfant - Naîtront alors les 1ère psychanalyses d’enfants
à quand a lieu l’agoisse paranoïde
avant le 4ième mois
décris les pulsions lors de l’angoisse paranoïde
- Les enfants seraient, dès leur naissance, sujets à des pulsions contraires :
- pulsions de vie, générées par l’expérience positive du maternage
et - pulsions de mort, occasionnées par la réalité extérieure, angoissante, et par le traumatisme de la naissance
décris le sein maternel lors de l’angoisse paranoïde
- « Ce conflit entre ces deux pulsions produit chez l’enfant des angoisses qu’il détourne, qu’il projette hors de lui, sur un objet extérieur, originel »
- Cet objet, c’est le sein (et le lait) de la mère
- Sein qui contient une large part de la pulsion de mort de l’enfant
- Aux yeux de l’enfant, ce sein est persécuteur en ce sens qu’il peut générer des expériences réelles de privation et de douleur
- Cette angoisse vis-à-vis du sein, et par extension du lait et du nourrissage, Klein la nommait angoisse ou période paranoïde et affirmait qu’elle s’étendait de 0 à 4 mois principalement
décris la position de l’angoisse paranoïde
- Contrairement aux stades freudiens chronologiquement déterminés, l’angoisse paranoïde est une position qui représente une façon d’être
- Elle peut réapparaître tout au long de la vie selon les moments, les personnes qui nous entourent
Position paranoïde : - Ex. Chez les enfants de 2 ans dans leur attitude opposante envers les interdits et
dans la manière qu’ils ont de tester les limites et l’autorité parentale - Ex. Adolescence : à l’instar du nourrisson vis-à-vis du sein maternel, le jeune ressentirait (entre 12 et 16 ans) amour et répulsion vis-à-vis de ses parents
à quand a lieu l’angoisse dépressive
à partir du 4ième mois
décris le contexte de l’angoisse dépressive
- Suite à l’angoisse paranoïde survient l’angoisse dépressive du nourrisson
- Phase durant laquelle le bébé prend conscience du ressenti et de la relation ambiguë qu’il entretient avec (le sein et/ou le lait de) sa mère
- Relation qui se situerait à mi-chemin entre amour et haine, pulsion de vie et pulsion de mort
décris le sentiment de culpabilité lors de l’angoisse dépressive
- Très vite, cette prise de conscience générait en lui de la culpabilité :
« Le bébé a désormais peur que ses propres pulsions destructrices n’anéantissent l’objet qu’il aime et dont il dépend entièrement - Mis devant ses ambivalences, il finit par renoncer à ses sentiments de haines et connaît, entre le 4ième et le 9ième mois de sa vie, une phase dépressive
décris le renoncement lors de l’Angoisse dépressive
- Position qui, loin d’être figée, apparaît très tôt dans la vie du bébé et réapparaît tout au long de l’existence, durant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte :
- Durant l’enfance, lorsque l’enfant renonce peu à peu au plaisir de dire non, vers 8 ans
- Durant l’adolescence quand le jeune, prenant conscience que papa et maman ne sont pas tout-puissants, vit le deuil des imagos parentales
- Durant l’âge adulte quand la femme (vers 40 ans) et l’homme (vers 50 ans) sont confrontés à la mort d’une époque, renonçant par là même à l’idée de la jeunesse éternelle (crise de la quarantaine et de la cinquantaine)
2024-10-12
décris la toute-puissance maternelle
- Alors que dans ses théories, Freud accordait au père, à l’homme, au pénis, au phallus, une place centrale,
- Pour Klein le personnage déterminant reste la mère, figure omnipotente dont la toute-puissance peut facilement devenir menaçante pour l’enfant
décris le meurtre pour Klein et Winnicott
- Pour Winnicott, la Toute-puissance maternelle est un état qui, passé quelques mois, cesse naturellement sans heurt ni douleur
- Pour Klein, il génère de l’effroi chez l’enfant et ne trouve sa résolution que dans le meurtre
- Il s’agit, bien entendu, d’un meurtre symbolique