carl rogers Flashcards

1
Q
A
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2
Q

quelle est l’approche de Carl rogers

A

approche phénoménologique

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3
Q

décris l’intérêt de l’approche phénoménologique

A
  • Approche qui explore les expériences cs de la personne
  • L’exploration ne cherche pas à caractériser le monde réel tel qu’il
    existe, indépendamment de l’observateur humain
  • L’intérêt porte plutôt sur les expériences de l’observateur
  • Sur la façon dont il perçoit le monde
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4
Q

décris l’approche psychodynamique

A
  • Pour Freud, l’expérience phénoménologique cs ne constitue pas le
    cœur de la personnalité
  • Le lien entre les deux ne peut qu’emprunter des voies on ne peut plus
    indirectes et relève de pulsions et de mécanismes de défense ics
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5
Q

Carl Rogers est le promoteur de quoi

A

promoteur important de l’étude psychologique de la phénoménologie

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6
Q

qu’est-ce que la phénoménologie

A

Étude de l’expérience humaine ;
- En psychologie de la personnalité : approche qui porte sur les perceptions et expériences subjectives de soi et du monde

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7
Q

quelles sont les similitudes entre les conceptions psychodynamiques et phénoménologique

A
  • Rogers n’était pas en désaccord avec tout ce que disait Freud au sujet de la personne
  • Similitudes :
  • Certaines idées au sujet du fonctionnement de l’esprit
  • Méthode de travail : Rogers a aussi commencé sa carrière comme thérapeute et fondé sa théorie générale de la personnalité principalement sur des expériences cliniques
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8
Q

quelles sont les divergences entre le conceptions psychodynamique et phénoménologique

A

SELON FREUD :
* Description des personnes comme des êtres soumis à des forces ics
* Sa position voulant que la personnalité soit déterminée de façon irréversible par les 1ère expériences de la vie
* Sa conviction que l’expérience psychologique à l’âge adulte est une répétition des conflits refoulés de l’enfance
SELON ROGERS :
Ces positions psychodynamiques = pas représentatif
de l’existence ou le potentiel humain

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9
Q

la théorie de Rogers met l’accent sur quoi

A
  • Sur les perceptions cs du présent plutôt que sur des vestiges ics du passé
  • Sur les expériences interpersonnelles vécues au cours de la vie plutôt que simplement sur les relations parentales de l’enfance
  • Sur la capacité des gens d’atteindre une maturité psychologique plutôt que sur leur tendance à répéter les conflits de l’enfance
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10
Q

en quoi la théorie de Rogers est positive

A
  • Rogers a élargi notre conception de la nature humaine
  • Il l’a fait de façon très positive
  • Sa conception positive, datant du milieu du XXe siècle, n’a rien perdu de son importance
  • A toujours de profondes conséquences sur la personne et sur sa capacité à se comprendre et à s’améliorer
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11
Q

décris la biographie de base de Rogers

A
  • Lieu de naissance : Illinois
  • Climat moral et strict
  • Ses parents accordaient une grande importance au bien-être de leurs enfants
  • Ils ont inculqué l’amour du travail
  • Enfance :
    1- intérêt pour les questions éthiques et morales 2- respect des méthodes scientifiques
    *deux tendances dont témoignera sa carrière
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12
Q

décris les dates importantes de la biographie de Rogers

A
  • 1919 : Commence des études agronomiques à l’U du Wisconsin
  • 1924 : Entre au séminaire de théologie de l’Union à New York
  • 1926 : Entreprend une formation simultanée à la thérapie et à la pédagogie au Teacher’s College de l’U de Columbia
  • 1931 : Soutient sa thèse de psychologie sur la personnalité des enfants et la publie la même année
  • 1940 : Devient professeur à l’U de l’Ohio
  • 1942 : Publie La relation d’aide et la psychothérapie
    (livre qui deviendra un véritable best-seller)
  • 1946 : Est nommé président de l’importance association de psychologie américaine American Psychological Association
  • 1956 : Devient président de l’Académie américaine de psychothérapeutes (American Academy of Psychotherapists)
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13
Q

décris le livre best-seller de Rogers

A

LE DÉVELOPPEMENT DE LA PERSONNE
*Ouvrage paru en version française en 1968
* Compte rendu personnel et très touchant de l’évolution de sa réflexion, tant sur le plan professionnel que personnel
* Explique en quoi consiste son travail et ce qu’il en pense

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14
Q

quels sont les trois composantes de la conception de la personne

A

1) La subjectivité de l’expérience
2) Les sentiments d’authenticité
3) Le caractère positif de la motivation humaine

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15
Q

décris la subjectivité de l’expérience

A
  • Nous croyons faire l’expérience au quotidien d’une réalité objective
  • Lorsqu’un événement se produit, nous croyons qu’il existe tel que nous le
    voyons
  • Lorsque nous racontons à quelqu’un le déroulement de notre journée, nous croyons leur dire ce qui s’est vraiment produit
  • Nous sommes à ce point convaincus de notre connaissance objective d’une réalité considérée comme objective que nous songeons rarement à la mettre en doute
  • Rogers, lui, le fait…
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16
Q

décris le champ phénoménal selon la subjectivité de l’expérience

A
  • Rogers affirme qu’il ne réagit pas à une réalité absolue, mais à sa perception de cette réalité
  • La réalité que nous observons est en fait un monde d’expériences privées, subjectives
  • Ce qu’il appelle « champ phénoménal » : perception et expérience subjective du monde
17
Q

décris la construction subjective selon le champ phénoménal de la subjectivité de l’expérience

A

Champ phénoménal :
* La zone des perceptions qui définissent notre expérience =
construction subjective
* La personne construit ce monde intérieur expérientiel =
* sa construction reflète non seulement le monde extérieur de la réalité,
* mais aussi le monde intérieur de ses besoins, de ses croyances et de ses buts
personnels
* Les besoins psychologiques personnels façonnent les expériences subjectives, que nous interprétons de façon objectivement réelle

18
Q

donne un exemple du champ phénoménal de la subjectivité de l’expérience

A
  • Ex. 1 : Un enfant aperçoit le regard courroucé de sa mère
  • la colère constitue la réalité vécue
  • Cependant, cette prétendue réalité est peut-être faussée
  • Les besoins personnels (celui d’être accepté par sa mère) peuvent expliquer que
    l’enfant perçoive de la colère chez sa mère
  • Or, cette influence des besoins personnels sur leur perception du monde échappe
    couramment aux gens
  • À défaut de reconnaître ces besoins, la personne perçoit son expérience comme
    étant la réalité
  • Son expérience est sa réalité
19
Q

donne un deuxième exemple du champ phénoménal de la subjectivité de l’expérience

A
  • Ex. 2 : Une personne remarque que son galant affiche une mine déçue
  • la déception constitue la réalité vécue
  • Cependant, cette prétendue réalité est peut-être faussée
  • Les besoins personnels (celui de séduire le partenaire amoureux) peuvent
    expliquer que la personne perçoive de la déception chez son compagnon
  • Or, cette influence des besoins personnels sur leur perception du monde échappe
    couramment aux gens
  • À défaut de reconnaître ces besoins, la personne perçoit son expérience comme
    étant la réalité
  • Son expérience est sa réalité
20
Q

décris la détresse psychologique selon les sentiments d’authenticité

A
  • Les gens sont sujets à une forme particulière de détresse psychologique
  • C’est un sentiment de détachement, l’impression chez une personne que ses expériences et les activités qui remplissent son quotidien n’émanent pas de son soi authentique
  • Comment expliquer l’émergence de ces sentiments ?
21
Q

décris ce qui se produit lorsque la personne ressent un sentiment de détachement selon les sentiments d’authenticité

A
  • Lorsque cela se produit, la personne fait un choix raisonné, mais elle ne sent pas de lien entre sa décision et ses propres valeurs
  • Elle ignore ses 1ère réactions émotionnelles et viscérales, et s’engage dans une voie qui la mènera à se dire un jour :
    « Je ne me connais pas vraiment »
  • Rogers relatant le cas d’une cliente qui décrit ses expériences :
    « J’ai toujours tenté d’être ce que les autres croyaient que je devais être, mais je me demande maintenant si je ne devrais pas considérer simplement que je suis ce que je suis »
22
Q

comment différencier la conception des sentiments d’authenticité selon rogers et Freud

A
  • Conception rogérienne : aspects délibérés/réfléchis et instinctifs/viscéraux de l’organisme
  • Conception différente de la conception freudienne Pour Freud :
  • Les réactions viscérales sont des pulsions primitives que le Moi et le Surmoi civilisés doivent réfréner
  • La déformation et le déni de ces pulsions sont des réactions saines qui relèvent du fonctionnement normal de la personnalité
    Pour Rogers :
  • Ces réactions instinctives sont une source de sagesse potentielle
  • Les personnes qui vivent sans contrainte toute la gamme de leurs émotions, qui acceptent et assimilent tous les indices sensoriels que ressent leur organisme sont mieux adaptées sur le plan psychologique
23
Q

comment Rogers se diffère davantage selon les sentiments d’authenticité

A
  • Le conflit entre les éléments instinctifs et rationnels de l’esprit n’est
    donc pas une caractéristique immuable de la condition humaine
  • Le conflit peut céder le pas à la congruence
  • Les gens peuvent atteindre un état où leurs expériences cs et leurs buts correspondent à leurs valeurs intrinsèques, à ce qu’ils ressentent profondément
24
Q

décris le caractère positif de la motivation humaine

A
  • Caractère positif = l’aspect déterminant de sa perspective de la personne
  • Au cours de ses expériences cliniques, Rogers a acquis la conviction que la nature humaine est fondamentalement positive
  • Notre motivation la plus fondamentale nous pousse vers le développement positif
25
Q

quelles sont les autres institutions qui se diffèrent de la conception de Rogers selon le caractère positif de la motivation humaine

A
  • Rogers constate que certaines institutions tiennent un autre discours : * Des religions affirment que nous sommes fondamentalement des
    pécheurs
  • Selon la psychanalyse, nos instincts primaires relèvent de
    l’agressivité et de la sexualité
26
Q

pourquoi Rogers voit la motivation humaine comme positive

A
  • Rogers n’admettait pas que les gens soient capables de comportements destructifs et méchants, et qu’ils s’y livrent fréquemment
  • Il soutenait à la base que lorsque nous nous sentons libres d’agir, nous sommes capables de réaliser notre potentiel et d’accéder à la maturité
  • À ceux qui le traitaient d’optimiste naïf, Rogers rétorquait que ses conclusions s’appuyaient sur des décennies d’expérience en psychothérapie
27
Q

qu’est-ce que le soi

A
  • Ensemble des perceptions et significations accordées au soi, au moi ou au je
  • Concept structurel clé
  • Aspect de l’expérience phénoménologique
  • Constitue un aspect de notre expérience du monde
  • Autrement dit, l’une des choses qui forment notre expérience cs est l’expérience que nous avons de nous-mêmes, ou du « soi »
28
Q

comment le soi fonctionne de base

A
  • Plus formellement, selon Rogers, l’individu perçoit les objets externes et les expériences et leur attribue une signification
  • La structure globale de perceptions et de significations constitue le champ phénoménal de l’individu
  • Le soi est un sous-ensemble du champ phénoménal que l’individu reconnaît comme étant le « moi » ou le « je »
  • Le soi ou le concept de soi représente une configuration organisée et cohérente des perceptions
29
Q

comment est organisé le soi

A
  • Bien qu’il évolue, le soi conserve toujours ce caractère configuré, intégré et organisé
  • Parce que ce caractère organisé perdure dans le temps et caractérise l’individu, le soi est une structure de la personnalité
  • Le soi n’exerce pas de contrôle indépendant sur le comportement
  • C’est un ensemble organisé de perceptions que possède l’individu, lequel
    demeure le grand responsable de ses actions
  • La configuration d’expériences et de perceptions appelée soi est généralement accessible à la cs
30
Q

quels sont les deux aspects du soi

A
  • Rogers reconnaissait néanmoins deux aspects du soi : * Un soi réel
  • Un soi idéal
31
Q

qu’Est-ce que le soi idéal

A
  • Concept de soi que la personne souhaite posséder
  • Notion clé de la théorie de Rogers
  • Les gens conçoivent non seulement leur soi au présent, mais aussi leur soi potentiel à venir
  • Ils génèrent donc une structure organisée de perceptions non seulement de leur soi actuel mais aussi de son soi idéal qu’ils aimeraient être
32
Q

qu’Est-ce que comprend le soi idéal

A
  • Concept de soi auquel aspire la personne
  • Il comprend les perceptions et significations susceptibles de correspondre au soi et celles auxquelles la personne accorde une grande valeur
  • Rogers conçoit donc que notre perception de nous-mêmes comprend deux composantes distinctes :
  • le soi que nous croyons être actuellement et * le soi que nous nous voyons devenir un jour
33
Q

quelle est la différence entre Freud et Rogers selon la structure de la personnalité

A
  • Contrairement à Freud, Rogers n’a pas présenté un modèle très complexe de la structure de personnalité en la découpant en parties
  • Son modèle beaucoup plus simple, met en lumière ce qu’il pressentait comme étant la structure centrale de la personnalité, en l’occurrence le soi
34
Q

si le comportement n’est pas déterminé par des pulsions primitives, il est déterminé par…

A
  • Contrairement à Freud, Rogers ne croyait pas que le comportement était déterminé par des pulsions primitives
  • Il croyait plutôt que le processus le plus fondamental de la personnalité était la tendance à aller de l’avant, à se développer
  • Tendance à l’actualisation de soi (autoactualisation)
35
Q

qu’est-ce que l’actualisation de soi

A
  • Tendance fondamentale de l’organisme à s’actualiser, à se maintenir et à s’améliorer, et à réaliser son potentiel
  • Concept mis de l’avant par Rogers et d’autres représentant du mouvement humaniste
36
Q

Comment Rogers décrit la vie

A
  • Rogers décrit la vie comme un processus actif en le comparant à une petite algue en forme de palmier poussant au bord de l’océan, debout, solide et résistante, se maintenant et s’épanouissant par la maturation
  • « Dans cette algue en forme de palmier résident la ténacité et l’élan vital, la capacité d’évoluer dans un milieu incroyablement hostile et de non seulement se maintenir, mais aussi de s’adapter, de se développer, de devenir elle-même » (Rogers, 1963)
37
Q

l’actualisation de soi renvoie à la tendance d’un organisme à passer :

A
  • Le concept d’actualisation de soi renvoie à la tendance d’un organisme à passer :
  • de la simplicité à la complexité,
  • de la dépendance à l’indépendance,
  • de la fixité et de la rigidité à une démarche de changement et de
    libre expression
  • Le concept englobe la tendance de toute personne à réduire ses besoins, ses tensions, mais insiste sur le plaisir et la satisfaction que procurent les activités enrichissantes pour l’organisme
38
Q

quelle est la différence entre la congruence et l’incongruence

A
  • Congruence et actualisation de soi, par opposition à incongruence et à mécanismes de défense
  • Congruence : concept rogérien désignant l’absence de conflit entre le concept de soi et l’expérience
  • Incongruence : concept rogérien désignant l’existence d’une divergence ou d’un conflit entre le concept de soi et de l’expérience