erikson Flashcards
décris une courte biographie d’Erikson
- Francfort en Allemagne, 1902-1994
- Parents danois
- N’a pas connu son père
- Vit très tôt les tourments d’une identité problématique qu’il doit se façonner en grande partie lui-même car toute une dimension de son histoire lui échappe
décris l’histoire du nom de famille d’Erikson
Son premier nom de famille, Homburger, lui vient de son père adoptif
* Ce n’est qu’en devenant citoyen américain qu’il s’attribuera le nom d’Erikson
* S’appuie sur tradition scandinave qui autorise à créer un nom par le simple ajout du suffixe son (fils) au prénom existant
* Son choix de devenir « Erik fils d’Erik » n’est pas sans rappeler ses souffrances identitaires
* Il éprouve trop souvent le sentiment de ne pas appartenir à son milieu ; étranger
décris la différence entre la théorie de Freud et celle d’Erikson
- Erikson a modifié la théorie psychanalytique de Freud en remplaçant des motivations sexuelles avec des motivations sociales qui est la motivation principale pour le comportement
- Conclut que la recherche d’identité est un des principaux thèmes de l’existence
- Erikson trouvait que la théorie freudienne sous-estimait l’influence de la société sur le développement de la personne
décris les principaux concepts de la théorie d’Erikson
- La personne continue son développement tout au long de sa vie
- Les huit crises/étapes de la vie selon Erikson
- Influences sociales et culturelles qui façonnent le moi à chacun des «huit âges» de l’existence
- Les huit crises se produisent en ordre précis et leur déclenchement est déterminé par la maturité de la personne
décris les crises selon Erikson
- Chaque âge est défini par une crise de personnalité causée par un conflit qui devient alors central
- Ce conflit peut aussi exister à d’autres âges mais n’est pas dominant
- Le développement sain du moi suppose que la personne s’adapte aux
exigences de chaque crise particulière - si le conflit n’est pas résout, le développement en souffrira
décris le contexte du stade confiance vs méfiance
- Extrêmement dépendant, l’enfant est, d’une certaine façon, à la merci du climat qui règne dans la famille
- Si climat est empreint d’affection, de chaleur et de compassion pour lui et ses besoins, l’enfant, qui est réceptif à ce qui lui est offert sera enclin à développer une grande confiance et cheminera avec l’assurance que ses besoins sont réalisables et qu’il est possible d’avoir confiance en la vie
- 1ère réussite personnelle et sociale qui indique la certitude que l’autre est digne de confiance
décris comment la confiance prend place
- L’enfant détermine avec qui il peut faire confiance
- Confiance prédomine : si tous les besoins de l’enfant sont comblés
décris comment la méfiance prend place
- Dans les conditions adverses, la confiance en soi et en l’autre est entravée, ce qui laisse le champ libre au développement d’un sentiment de méfiance
- Repli sur soi
- Indifférence plus ou moins prononcée pour ses besoins * Dysharmonie envers soi-même comme envers les autres
- Méfiance prédomine : l’enfant verra le monde comme un endroit menaçant et imprévisible ; il aura de la difficulté à établir des rapports intimes
décris le rôle des parents lors du stade confiance vs méfiance
- Les parents (surtout la mère) joue un rôle déterminant dans la résolution de la crise
- La sensibilité et la réceptivité de la mère
- Lien d’attachement entre la mère et l’enfant
quelle est la résolution positive de la crise confiance vs méfiance
- Permet à l’individu devenu adulte de prendre plaisir à donner
autant qu’à recevoir
par quelle formule est illustrée la crise confiance vs méfiance
« je suis l’espoir que j’ai et que je donne »
quelle est la force du moi lors de la crise confiance vs méfiance
espoir
décris le contexte du stade autonomie vs honte et doute
- L’enfant se rend compte qu’il peut exercer un certain pouvoir sur l’extérieur
- Plaisir à décider
- Apprentissage propreté
- « non »
- Désir d’autonomie et maîtrise de soi que les parents doivent favoriser en même temps que l’adoption de comportements socialement acceptables
- Ce qui lui appartient (je, moi) versus ce qui est à l’autre (tu, toi)
- Expression selon modalités contradictoires d’expulsion (jeter, détruire) et
de rétention (garder, posséder)
décris la différence entre l’autonomie et la honte et le doute
- L’enfant développe ses capacités, sa volonté, son identité = son Moi
- L’autonomie : l’enfant apprend à faire seul et de façon autonome
plusieurs tâches (marcher, se nourrir, s’habiller, s’exprimer,…) - La honte, le doute : un enfant qui ne se sent pas en sécurité développe la honte et le doute permanent et perd son estime de soi
comment l’enfant explore lors du stade autonomie vs honte et doute
Trop ou trop peu de règles peuvent amener l’enfant à se comporter de façon compulsive
* L’enfant doit développer la volonté ; l’enfant doit développer un sens d’autonomie plus fort que la honte et le doute
* L’enfant décide pour lui-même, il expérimente ses propres idées, il trouve ses propres préférences
quelle est la résolution positive le crise autonomie vs honte et doute
- Acquérir la capacité de prendre des décisions de façon autonome
- selon « son bon vouloir » mais dans le respect d’autrui
par quelle formule la crise autonomie vs honte et doute est illustrée
« je suis ce que je puis vouloir librement »
quelle est la force du moi lors de la crise autonomie vs honte et doute
Volonté
décris le contexte de la crise intiative vs culpabilité
- L’enfant s’adonne à diverses activités qui demandent des efforts de concentration et de minutie
- L’imagination est exubérante et sensibilise l’enfant à tout un monde de possibilités : inventer, organiser, etc.
- À travers ces activités, il vérifie constamment les limites imposées afin de saisir ce qui est permis et ce qui est défendu