Matière 8 Flashcards
Quels sont les differents facteurs facilitants et limitants?
1- mémoire
2- perception
3- sélection de l’information
4- catégorisation de l’information
5- interprétation de l’information
Comment la memoire est-elle un facteur limitant ou facilitant?
– Difficulté à se souvenir des détails (en particulier
les enchaînements d’actions)
– Même si la prise de notes est possible durant
l’observation, on n’a pas nécessairement le temps
de tout noter et il faut compléter après avec nos
souvenirs
– Plus on sollicite notre mémoire, plus elle se
développe
Quels sont les deux fonctions de la memoire?
- N’est pas faite pour représenter précisément le
passé. Sa fonction première est d’utiliser le passé
pour prédire le futur.
Elle a évolué pour emmagasiner et retrouver l’information utile le
plus rapidement possible.
On oublie ce qui n’est pas important.
La mémoire a évolué pour supporter le processus de décision.
Nous prenons constamment des décisions.
Elles exigent de l’information qui provient de nos expériences
passées.
La memoire opere davantage selon quelles 3 modalités?
1-Fréquence = le nombre de répétitions permet une
meilleure consolidation.
2-Effet de primauté : Le cerveau porte plus attention à
l’information reçue en premier.
Ex.: Première impression que l’on se fait d’une personne.
3-Effet de récence : On se souvient mieux de quelque chose
d’hier que de l’an dernier. D’ailleurs, souvent, on se souvient
de l’information mais pas de la source. C’est parce que c’est
l’information qui est importante pour l’adaptation ou la
survie, pas la source.
Comment la perception est-elle differente de l’observation?
– Définition: « Processus par lequel une personne
acquiert des renseignements sur son
environnement » (Legendre, 1993); stimulations
visuelle, auditive, olfactive, gustative et tactile;
« L’ensemble des procédures qui nous permettent
de prendre connaissance du monde environnant
et de construire nos propres représentations
mentales de ce monde » (Bagot, 1999)
– « Toute observation procède d’une activité de
perception, mais toute perception n’est pas
observation. L’observation est une activité de
perception convergente et comparative orientée
par un questionnement; elle suppose focalisation,
attention et recherche » (Tavernier, 1992).
– « L’observation requiert la capacité à sélectionner
des informations sensorielles pertinentes, à
relater des faits de manière à se rapprocher le plus
possible de la réalité, à démontrer l’ouverture
nécessaire pour accepter de se remettre en
question et à baser ses interprétations sur des
faits » (Berthiaume, 2004).
Limites de la perception
– Les conditions de l’environnement (éclairage,
bruit, nombre de personnes par rapport à la
grandeur de la salle, angles morts, etc.)
– La position de l’observateur
– L’état de l’observateur: fatigue, maladie
– La capacité d’attention
– L’éveil, la disponibilité d’esprit, l’ouverture, la
curiosité, l’étonnement
Quelle est la fonction principale de la vision?
La vision sert avant tout à discriminer.
– Pour notre survie, notre cerveau nous fournit une
image utile pour l’action, en évitant l’information
non-pertinente.
– Par exemple, même si la couleur n’est pas
constante et varie selon la lumière, notre cerveau
réinterprète les choses afin de la percevoir comme
constante.
Quelles sont les autres fonctions de la vision?
Réorganisation de l’information
La vision n’est pas prévue pour se représenter les choses telles qu’elles le sont. Notre cerveau réorganise l’information reçue pour lui donner du sens, il réinterprète les choses.
Notre cerveau réajuste pour pouvoir identifier facilement les objets dans le temps et l’espace.
(ex. des illusions visuelles)
Paréidolie: La paréidolie exprime la tendance du cerveau à créer du sens par l’assimilation de formes
aléatoires à des formes référencées
Le cerveau complète l’information Par soucis d’efficacité, le cerveau complète les informationsm manquantes.
Comment la selection de linformation est-elle un facteur limitant ou facilitant?
- L’intensité de la stimulation: Plus une stimulation est intense, plus nous sommes susceptibles de la percevoir.
Par exemple, un enfant qui chante plus fort que les
autres attirera davantage notre attention. - La dimension des choses: Plus elle est grande, plus notre attention est sollicitée. Par exemple, les gros caractères sur une affiche capteront davantage notre attention que ceux qui sont plus petits. L’enfant plus grand risque d’attirer davantage l’attention.
- Les contrastes: Nous remarquons plus facilement un enfant à la peau blanche dans un groupe d’enfants à la peau noire ou un enfant vêtu de jaune et de violet qu’un enfant vêtu de brun.
L’enfant qui est particulièrement beau risque aussi d’attirer davantage l’attention. - La répétition: Un geste ou un message court que l’on répète fréquemment attire davantage l’attention qu’un long message monotone. Par exemple, l’enfant qui lève sa main pour parler à
plusieurs reprises finit par attirer l’attention, de même que l’éducatrice qui insiste sur certains mots en les répétant lorsqu’elle raconte une histoire. - Le mouvement: Un objet qui bouge attire plus notre regard qu’un objet immobile. De ce fait, un enfant qui lit dans le coin lecture sans bouger attirera moins l’attention que celui qui saute à la corde.
- La familiarité et la nouveauté: Un nouveau jeu parmi des jeux familiers ou un objet familier dans un nouvel environnement attirent généralement notre attention.
- Verbal et non verbal: Souvent on porte davantage notre attention à ce qui est dit.
Comment la categorisation de linformation est-elle un facteur limitant ou facilitant?
Automatique, spontanée
– À partir du vocabulaire connu qui véhicule des
concepts, des stéréotypes, etc.
* Stéréotypes: représentations à partir de seulement quelques caractères qui permettent de maximiser la vitesse de prise de décision, aux dépens de la précision
* Ex.: reposant sur l’apparence physique (couleur de la peau ou des cheveux, vêtements portés, etc.)
* Ex.: hippie, punk, straight, homo, blondes, gros
Comment l’interpretation de linformation est-elle un facteur limitant ou facilitant?
– « L’interprétation personnelle, phénomène lié à la
projection, consiste à donner à la réalité des significations issues de l’univers personnel »
* Personnalité: s’attarder plus à certains détails ou phénomènes
– Gens soucieux de leur image corporelle ont tendance à porter une attention particulière au poids des autres
– Individus qui veulent éliminer certains de leurs traits qu’ils jugent indésirables ont tendance à projeter ces traits dans leur perception des autres
* Valeurs: l’importance que nous attribuons aux choses, aux gens et aux événements de notre vie
* Préjugés : idées préconçues avant même de connaître l’objet (ex.: les immigrants sont des voleurs de job)
* Croyances: l’action de croire qu’une chose est vraie, vraisemblable ou possible. La façon de se vêtir, de s’alimenter et d’interagir avec les autres peut être influencée par les croyances de l’individu.
* Nos émotions au moment de l’observation
– À partir d’une théorie à laquelle on adhère
(consciemment ou non)
* Formation disciplinaire
* L’avantage d’une équipe multidisciplinaire
– L’effet Pygmalion : les attentes de l’éducatrice
envers un enfant peuvent l’amener, consciemment
ou non, à adopter des attitudes qui modifieront le
comportement de l’enfant
– L’effet de halo: lorsqu’un comportement qui a une
forte impression sur l’observateur vient biaiser son
jugement sur les comportements subséquents
* Par exemple: l’observateur aura tendance à juger les comportements d’un individu comme plus négatifs s’il a observé une attaque cruelle de cet individu sur une autre personne au début de la session d’observation
* La première impression face à un étranger peut
influencer l’interaction subséquente
Pourquoi est-il important d’observer le non verbal?
– Dans le monde animal et chez l’espèce humaine
– Contradiction parfois entre le verbal et le non
verbal
– Le non verbal aide à interpréter le verbal
– Porter davantage attention au non verbal
– C’est la personne observée qui peut nous dire si
notre interprétation a une signification pour elle
qu’est-ce que la theorie de la communication?
Composantes d’une communication:
* Source (destinateur ou émetteur)
* Destination (destinataire ou récepteur)
* Canal (voie, médium): pour établir et soutenir le contact (tactile, visuel, etc.)
* Code: ensemble de règles de transmission du message (langage, règles)
* Message: sélection ordonnée d’un ensemble conventionnel de signes
* Contexte (référent): ce de quoi on parle
* S’il y a eu modification du comportement, on
peut présumer que l’information a été reçue
* L’information peut:
A- ne pas avoir été reçue
B- avoir été reçue, mais pas comprise
C- avoir été comprise, mais refusée
Quels sont les differents aspects de la communication verbale et les facteurs a considerés dans l’interpretation?
La communication verbale informe sur la
pensée et les émotions de l’émetteur
– dans la mesure ou celui-ci est capable d’utiliser les
bons mots
– Aspects formels:
* La sémantique: la signification des mots
* La syntaxe: règles qui président à l’ordre des mots et à la construction des phrases
– Aspects informels:
* La fréquence des mots ou des phrases dans une
période déterminée peut informer sur le débit verbal rapide ou lent, sur l’équilibre dans les échanges entre deux personnes
* La durée pourrait être plus révélatrice de la place que prend une personne dans un groupe
– Facteurs à considérer dans l’interprétation:
contexte, nature de la tâche, culture, âge, sexe,
statut social, normes institutionnelles, etc.
qu’est-ce que la semiotique?
L’étude générale des signes non linguistiques
– L’intention de communiquer constitue le critère
fondamental du comportement sémiologique
Quels sont les deux sortes de signes?
Le signe se divise en deux catégories: le signal (intentionde communiquer) et l’indice (manifestation sans intention)
* Distinction complexe puisque tous deux peuvent véhiculer la même information et sont aptes à modifier pareillement le comportement du récepteur
* L’indice a une interprétation possiblement variable par les récepteurs, alors que le signal a une interprétation unique (convention culturelle; apprentissage social du code)
* La valeur d’un signal est révélée par les réactions du récepteur