Les urétrites à Gonoccoque Flashcards
Mode de transmission du gonocoque :
transmission sexuelle par contact direct génito-génital, génito-oral, génito-anal….
Durée d’incubation de l’infection au gonoccoque, sommes-nous contagieux durant la période d’incuation:
On a une incubation courte en général 2 à 5 j. Cette période est contagieuse.
Chez l’hommes les urétrites à gonoccoque sont plutôt bruyantes ou asymptomatiques :
Chez l’homme les urétrites sont plutôt bruyantes
Chez la femme les urétrites sont-plutôt bruyantes ou asymtomatiques ?
Chez la femme les urétrites sont plutôt asymtomatiques
Décrire la symptomatologie des urétrites chez l’homme :
- Ecoulement urétral (90% des cas) : Le plus souvent purulent, jaune verdâtre, associé à une dysurie marquée (« chaude-pisse »), une méatite oedémateuse // Plus rarement, écoulement clair // Gêne urétrale t isolée (très rare) // Portage asymptomatique (exceptionnel)
- Balanite (= inflammation) gonococcique possible (hommes non circoncis), infections des glandes de Littré de Tyson de Cowper…
- Formes non compliquées : pas d’adénopathie, ni fièvre, et reste de l’examen clinique normal.
- Lors de gonococcie non diagnostiquée et non traitée (rare) => complications : orchi-épididymite, prostatite, cowperite, tysonite, balanite…
Décrire la symptomatologie des urétrites chez la femme :
Chez la femme le plus souvent c’est asymptomatique (plus de 50% des cas). Sinon cela se manifestant par des :
- leucorrhées : abondance variable, rarement purulentes voire hémorragiques, leucorrhées banales voire absentes possibles en cas de cervicite gonococcique isolée
- Une symptomatologie urétrale parfois isolée (brûlures, dysurie…)
L’examen au spéculum montre le plus souvent une cervicite :
- Col oedémateux, hémorragique, friable
- écoulement mucopurulent à l’endocol …. (mais parfois col normal !)
Il faut rechercher une bartholinite, skénite et surtout des signes d’annexite (salpingite aiguë) (10 à 40% des cervicites gonococciques non traitées évolueraient vers une atteinte inflammatoire pelvienne).
Quelles sont les autres atteintes gonococciques pouvant exister ?
- Anorectites : isolées ou associées à une forme génitale
- Pharyngites
- Conjonctivites
Détailer brièvement les Anorectites : isolées ou associées à une forme génitale d’origines gonococciques :
- 10 à 20% d’atteintes anorectales en cas d’atteinte génitale (femme et homosexuels). Prédomine chez l’homme.
- Seulement 6% des atteintes anorectales sont isolées chez la femme. Surtout chez les femmes de 15-30 ans.
- De la forme bruyante fébrile aiguë purulente hémorragique à la forme asymptomatique.
Détailler brièvement les pharyngites d’origine gonocciques :
- Fréquentes mais pratiquement toujours asymptomatiques. Ce sont surtout les cultures sur milieux spéciaux qui permettent l’identification et l’antibiogramme.
Des prélèvements pharyngé et anal sont indiqués chez la femme et hommes homosexuels.
Détailler brièvement les conjonctivites d’origine gonocciques :
- Purulente, risque de cécité, manuportage à partir d’un foyer génital.
- formes néonatales
Pour quels traitements existe-t-il certaines résistances (10 à 20% des souches sont résistantes) :
- Pour les pénicillines par production de pénicillinases
- Pour les Fluoroquinones
Traitement anti-gonococcique :
traitement minute par ceftriaxone 500 mg en une seule injection Intra-musculaire ou céfixime Per Os 400 mg (seulement si refus ou contre indication à la voie parentérale qui pénètre mieux que Per Os)
A quel autre traitement le traitement anti-gonococcique est-il toujours associé ?
TOUJOURS associé au traitement anti-chlamydia (coinfection dans 10 à 20% des cas) : azythromycine (Zitromax) 1g PO ou doxycycline à 200mg/j pendant 7j PO.
Quels sont les deux traitements contre-indiqués chez la femme enceinte :
spectinomycine, et ciprofloxacine contre indiqués
Traitements spécifiques pour les personnes atteintes du VIH :
Il n’y en a pas, sont traités suivant le traitement standard