Les urétrites à Chlamydia Trachomatis Flashcards
Mode de transmission de Chlamydia Trachomatis :
Transmission sexuelle par contact direct : génito- génital, génito-oral ou encore génito-anal.
Quel est le temps d’incubation pour les urétrites et cervicites à Chlamydia :
Incubation variable (quelques jours à quelques mois) avec une moyenne de 10-15j.
Les cervicites et urétrites à Chlamydia sont-elles plutôt symptomatiques ou asymptomatiques :
Le plus souvent asymptomatique (pour 70% des femmes et 50% des hommes) donc nécessite des prélèvements locaux. Portage C. trachomatis fréquent : 10 %dans les populations à risque (ado et adultes jeunes +++).
Quelles sont les rares manifestations cliniques des urétrites à Chlamydia chez l’homme ?
Formes symptomatiques rares
- Urétrite chez l’homme : écoulement dans - de 50% des cas : plus souvent modéré translucide, goutte du matin // parfois symptômes urétraux sans écoulement // rarement urétrite aiguë (15%): écoulement purulent, brûlures mictionnelles, hémorragies
- Anorectites et pharyngites possibles mais plus souvent simple portage
Quelles sont les complications des urétrites à Chlamydia
Complications : orchi-épididymite aigue, prostatite, kérato-conjonctivites (à follicules), arthrites, portage pharyngé avec ou sans pharyngite possible, rectites à chlamydia.
Définition du syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter :
arthrites réactionnelles, survenant après une urétrite, plus souvent chez un homme (sex-ratio 50/1) jeune et associant : une conjonctivite bilatérale, des signes articulaires (polyarthrite asymétrique aiguë ou subaiguë touchant surtout les grosses articulations des membres inférieurs volontiers associée à une atteinte axiale), des talalgies et des tendinites, et des signes cutanéo-muqueux (balanite circinée, lésions psoriasiformes).
Manifestations cliniques chez la femmes des infections à Chamydia Trachomatis :
- Cervicite : manifestation la plus fréquente des infections génitales basses à Chlamydia Trachomatis
- Parfois symtomatique : Des leucorrhées jaunes ou blanches, parfois peu différentes en aspect et quantité des pertes physiologiques // des cystalgies // un syndrome urétral // une dyspareunie, un « spotting »
- MAIS dans 50 à 90 % des cas, totalement asymptomatique
Les infections basses à Chlamydia Trachomatis sont-elles le plus souvent symptomatiques ou asymtomatiques ?
Sont très majoritairement asymtomatiques (dans 50 à 90% des cas)
Aspect du col utéral lors d’infections à Chlamydia Trachomatis :
Au spéculum on voit : fragilité du col, sécrétions mucopurulentes, parfois ectropion friable et hémorragique // plus souvent découverte d’examen gynécologique systématique ou motivé par urétrite du partenaire ou un comportement sexuel à risque. Le col peut aussi être parfaitement normal.
Risques des infections à Chlamydia Trachomatis pour les femmes enceintes :
Risque de transmission pendant la grossesse avec la survenue de pneumopathies et de kérato-conjonctivites chez le nouveau-né.
Quelle sont les complications majeures des cervicites à Chlamydia Trachomatis ?
Complication majeure = la salpingite, mais également stérilité tubaire et GEU, périhépatite , bartholinite (rare), syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter (rare chez la femme), endométrites du post partum, infections néonatales (conjonctivites, pneumopathies, acquises au passage des voies génitales maternelles).
Quels sont les objectifs du traitement contre Chlamydia Trachomatis
- diminuer l’incidence des complications chez les femmes
- diminuer le risque de transmission au partenaire
- traiter les femmes enceintes infectées pour diminuer le risque de contamination néonatale
Quelles sont les deux thérapeutiques classiques possiblement utilisées :
- Doxycycline 100mg x2 voie orale pendant 7 j
- Azithromycine 1g par voie orale monodose (avantage de la monoprise mais inconvénient par rapport à doxycycline : coût)
Citer deux autres thérapeuthiques efficaces utilisées en 2ème intention :
- Erythromycine 500 mg x 4 x 7 jours
* Ofloxacine 300 mg x 2 x7jours : aussi efficace que azithromycine ou doxycycline, mais coût et absence de dose unique
Quand controle-t-on la guérison et pourquoi ?
contrôle de la guérison entre 3 et 6 mois après le traitement recommandé (risque de recontamination) chez les jeunes femmes