Les réactions lymphoplasmocytaires bénignes et les syndromes mononucléosiques Flashcards
Vrai ou faux : toutes les cellules lymphoïdes sont issues de la moelle osseuse.
Voir p.41
Vrai
Quelles sont les cellules passant par le thymus avant de se rendre aux organes périphériques?
Voir p.41
Lymphocytes T
Vrai ou faux : les lymphocytes B sont plus nombreux dans le sang normal que les lymphocytes T.
Voir p.41
Faux, dans le sang normal, les lymphocytes T sont plus nombreux (80%) que les lymphocytes B (10-20%). Dans la moelle osseuse, les lymphocytes B sont les plus nombreux.
Décrire l’ontogénèse des lymphocytes
Voir p.42
- Cellule souche hématopoïétique
- Progéniteur lymphoïde commun
- Lymphoblaste Pré-T –> Thymus –> Lymphocytes T (sang) <–> organes lymphatiques (ganglions, rate, intestin, amygdales)
- Lymphocytes NK (sang)
- Lymphoblaste Pré-B –> Lymphocytes B et plasmocytes (sang) <–> organes lymphatiques (ganglions, rate, intestin, amygdales)
Quels lymphocytes interviennent dans l’immunité cellulaire et lesquels interviennent dans l’immunitaire humorale?
Voir p.41
Cellulaire : T
Humorale : B
Quel est le rôle du lymphocyte dans l’immunité humorale?
Voir p.43
Ce sont les plasmocytes qui synthétisent les anticorps, mais la mémoire de l’immunisation est gardée par des lymphocytes à vie très longue qui sont dispersés par la recirculation dans tout le tissu lymphoïde. Ajoutons que pour certains antigènes, une coopération entre cellules T et B et les macrophages est nécessaire à la réponse immunitaire.
Quel est le rôle du lymphocyte dans l’immunité cellulaire (3 types de manifestation)?
Voir p.43
Le lymphocyte T intervient dans les trois types de manifestations de l’immunité cellulaire:
1- Hypersensibilité retardée qui groupe un grand nombre de réactions où l’intervention des anticorps in situ est absente ou très secondaire. Exemple : la réaction tuberculinique.
2- Immunité de greffe : les lymphocytes jouent un rôle fondamental dans cette immunité, même si le mécanisme du rejet de la greffe demeure encore en partie obscur. Les lymphocytes « tueurs » interviennent en détruisant spécifiquement leurs cellules-cibles, de même qu’en secrétant divers facteurs solubles appelés lymphokines.
3- Réaction du greffon contre l’hôte : si on injecte à un animal aux capacités immunitaires déprimées les cellules lymphoïdes (petits lymphocytes) d’un autre animal, l’hôte ne les détruira pas. Par contre, les cellules lymphoïdes du greffon se transforment en grandes cellules basophiles et attaquent les cellules de l’hôte qui entraînent un arrêt de la croissance chez le jeune animal, une perte de poids, une diarrhée, une atrophie des organes lymphoïdes, et une atteinte des téguments et de certains autres viscères.
Quelles sont les fonctions du plasmocyte? Quelles sont les caractéristiques de son cytoplasme?
Voir p.44
Le plasmocyte est une cellule dérivée des lymphocytes B. Les plasmocytes sécrètent les anticorps spécifiques de tous les antigènes introduits dans l’organisme.
Leur rôle est donc essentiel dans l’immunité humorale, mais leur vie étant très courte, ils ne peuvent être les cellules à mémoire. Au cours d’une immunisation, les follicules lymphoïdes s’hypertrophient par division active du centre germinatif riche en grandes cellules basophiles, puis des plasmocytes apparaissent en dehors du follicule, autour de lui, en même temps que les anticorps commencent à être décelables dans le sérum.
Le cytoplasme du plasmocyte, abondant et très basophile, est une véritable usine de synthèse de protéines. Les plasmocytes synthétisent les immunoglobulines, et les sécrètent ensuite.
De quels ordres sont les conséquences de l’immunostimulation?
Voir p.44
Changement quantitatif (hyperplasie) ou qualitatif
Quelles sont les modifications anatomopathologiques observées dans l’immunostimulation?
Voir p.44
On observe une hyperplasie et des modifications histologiques des organes et tissus lymphoïdes. L’hyperplasie des organes se traduit par des adénopathies, l’hypertrophie des amygdales et du tissu adénoïdien, ou la splénomégalie.
Les modifications histologiques du tissu lymphoïde traduisent essentiellement l’entrée en action des lymphocytes, des macrophages et des plasmocytes. Par exemple, l’apparition dans les ganglions lymphatiques des follicules lymphoïdes secondaires comprenant une couronne lymphocytaire périphérique qui entoure un centre germinatif clair.
Quelles sont les modifications quantitatives de la masse lymphocytaire et plasmocytaire dues à l’immunostimulation?
Voir p.45
Le nombre des lymphocytes et des plasmocytes augmente.
Contrairement à la plupart des cellules, les lymphocytes ne sont pas attachés à un parenchyme, mais recirculent constamment, et se retrouvent en dehors des organes lymphoïdes proprement dits, par exemple dans le sang et dans la moelle osseuse. On observe donc, lors d’une immunostimulation, une augmentation du nombre des lymphocytes dans les organes lymphoïdes, de même que dans la moelle osseuse et dans le sang : on parle alors de lymphocytose médullaire ou sanguine.
Quant aux plasmocytes, ils demeurent pratiquement absents du sang, mais une plasmocytose médullaire peut être observée.
Quelles sont les modifications qualitatives des lymphocytes liées à l’immunostimulation?
Voir p.45
Modifications cytologiques : c’est habituellement à l’examen du sang, sur un frottis sanguin coloré, que l’on constate en pratique les modifications cellulaires des lymphocytes consécutives à une immunostimulation. Lorsque le lymphocyte est stimulé, son noyau et son cytoplasme se transforment.
Le noyau passe de la quiescence à l’activité, avec synthèse d’ADN et mitose (prolifération lymphocytaire réactionnelle).
Ces changements nucléaires donnent la cellule appelée immunoblaste ou grande cellule basophile qui se retrouve principalement dans les follicules germinatifs à centre clair.
Le cytoplasme devient plus abondant, plus basophile, et plus riche en organites : polyribosomes avec ARN, etc. L’aspect du cytoplasme du lymphocyte stimulé est intermédiaire entre celui du lymphocyte non stimulé et celui du plasmocyte.
Qu’est-ce qu’un lymphocyte atypique?
Voir p.45
Lorsqu’il est utilisé, ce terme a une connotation bénigne et réactionnelle, qui reflète essentiellement la constatation des modifications cytoplasmiques de lymphocytes observés dans le sang (ou plus rarement dans la moelle osseuse).
Il s’agit d’un lymphocyte dont le noyau demeure avec une chromatine bien condensée, mais dont le cytoplasme est plus abondant, et basophile de façon plus ou moins intense.
Toutefois, le noyau présente parfois certaines modifications discrètes telles qu’un contour irrégulier, ou une chromatine un peu moins bien condensée.
Le lymphocyte atypique traduit la plupart du temps une affection lymphocytaire bénigne, mais il y a des exceptions.
Quelles sont les modifications sérologiques observées après immunostimulation?
Voir p.47
Celles-ci consistent essentiellement en l’apparition d’immunoglobulines dans le sérum dans les jours et semaines qui suivent l’immunostimulation.
Lorsqu’il s’agit d’une immunostimulation spécifique, des méthodes sérologiques spécifiques sont nécessaires pour démontrer un titre élevé de l’anticorps produit.
Lorsqu’il s’agit d’immunostimulation non spécifique, les immunoglobulines peuvent être augmentées de façon appréciable et non sélective, et ceci peut se traduire par des modifications du profil électrophorétique du sérum (hypergammaglobulinémie) ou du dosage des immunoglobulines principales.
Quels sont les principaux agents infectieux causant un syndrome mononucléosique?
Voir p.61
- EBV
- Cytomégalovirus
- VIH (virus d’immunodéficience)
- Hépatites virales
- Rubéole
Le virus EBV, un virus du groupe herpes, est répandu sur toute la planète d’une manière égale, et les infections cliniquement manifestes surviennent surtout chez les ____________. Les infections qui arrivent dans la petite enfance sont le plus souvent
____________, et passent __________.
Voir p.55
Adolescents
Asymptomatiques
Inaperçues
Mononucléose infectieuse : la période d’incubation est d’environ __ mois et le degré de contagiosité est ___ élevé. L’infection nécessite un contact _________ pour sa transmission.
Voir p.55
1
Peu
Intime
Quelle est la triade classique de la mononucléose infectieuse?
Voir p.55
Fièvre
Adénopathies cervicales postérieures
Pharyngite
Quels sont les signes et symptômes d’une mononucléose infectieuse?
Voir p.55-56
- La fièvre est sans patron particulier, avec sueurs nocturnes et frissons; elle est souvent précédée de malaises généraux et “grippaux” pendant quelques jours.
- Un mal de gorge avec difficulté à avaler, à parler et une toux sèche non productive.
- Apparition d’une fatigue inexpliquée, imposant un accroissement du nombre d’heures de sommeil, et précédant souvent la fièvre.
- Malaises généraux, myalgies, arthralgies, faiblesse, anorexie.
- Douleur abdominale à l’étage supérieur de l’abdomen (foie et rate).
- Rarement des complications neurologiques peuvent survenir (méningite aseptique, encéphalite, polynévrite, etc.)
Dans quels systèmes des anomalies seront recherchées lors d’une mononucléose infectieuse?
Voir p.56
Ganglions (volumes augmentés)
ORL (amygdalite, pétéchies du palais mou)
Abdomen (splénomégalie, hépatomégalie)
Dermatologique (éruption cutanée, ampicilline)
Vrai ou faux : les complications de la MI sont rares, mais parfois mortelles.
Voir p.59
Vrai
Quelles sont les complications d’une MI?
Voir p.59
- Hématologiques : la rupture spontanée de la rate : à surveiller de près : cinquante-cinq cas de rupture de la rate ont fait l’objet de publications. La survenue de cette complication n’avait aucun rapport avec la sévérité clinique de la maladie. Neuf fois sur dix, la rupture splénique est survenue chez un homme, alors que l’incidence de la maladie est la même dans les deux sexes.
Enfin, dans 40% des cas, la rupture serait survenue à l’occasion de la pratique d’un sport violent; et les autres se produisirent sans raison apparente. Les autres complications hématologiques rapportées mais relativement rares sont l’anémie hémolytique à anticorps froids anti-i, la thrombopénie et l’aplasie
médullaire. - La compression des voies respiratoires par inflammation pharyngée peut se développer rapidement et mettre la vie en danger.
- Neurologiques : méningite aseptique, encéphalite, myélite, névrite périphérique ou optique, syndrome de Guillain-Barré.
- Myocardite ou péricardite.
Quel est le pronostic de la MI? En combien de temps survient normalement sa guérison?
Voir p.59
La mononucléose infectieuse est une affection à bon pronostic dans la plupart des cas.
Elle est habituellement de durée limitée (immunisation efficace) et la guérison survient normalement en 4 à 6 semaines.
Que retrouve-t-on à l’hémogramme d’une MI?
Voir p.57
1) hyperlymphocytose (10,0-25,0 x 10^9/L)
2) nombreux lymphocytes et mononucléaires atypiques (>20% de la formule leucocytaire)
Apparaissent précocement et disparaissent après 2 1/2 à 3 semaines.
Note : ces anomalies cytologiques ne sont pas spécifiques, puisque l’on peut les rencontrer dans la toxoplasmose et la plupart des infections virales. À signaler qu’au début de la maladie, on peut observer une légère neutropénie et leucopénie, puis une élévation des globules blancs aux dépens des polynucléaires avec une augmentation des formes jeunes (stabs).
Décrire la biologie hépatique dans un contexte de MI
Voir p.57
La biologie hépatique : elle est souvent perturbée avec des signes de cytolyse (transaminases augmentées) et de choléstase légères (la MI s’accompagne presque toujours d’une légère hépatite, le plus souvent asymptomatique). Rarement, il peut y avoir une hyperbilirubinémie suffisante pour causer un ictère cliniquement apparent.
Près de __% des sujets atteints développeront en trois semaines des AH. Ce pourcentage est toutefois beaucoup moindre chez les jeunes _________.
Voir p.57
90
Enfants
Vrai ou faux : les anticorps hétérophiles ne sont pas dirigés contre un antigène du virus EBV et agglutinent les érythrocytes humains.
Voir p.57
Faux, les anticorps hétérophiles ne sont pas dirigés contre un antigène du virus EBV et n’agglutinent pas les érythrocytes humains (c’est pour cela qu’on les appelle “hétérophiles”).
Quelles sont les techniques pour mettre en évidence les AH?
Voir p.57
- Monospot sur lame
- Mono-test sur lame
- Méthodes de type ELISA
Chez les jeunes adultes, on trouvera donc un Monotest positif dans __% des cas.
90
Quand apparaît l’anticorps hétérophile spécifique de la MI? Quand atteint-il son maximum? Sur combien de temps se fait le décroissement?
Entre la 6e et 10e journée
Maximum durant les deuxième et troisième semaines subséquentes
3 mois
Vrai ou faux : si un premier test est négatif, il faudra le répéter durant 2 mois, pour ne pas rater un résultat positif.
Faux, 1 mois.
Les anticorps spécifiques à l’EBV: ce sont des épreuves __________ dont il faut se servir avec parcimonie, dans des situations où il est essentiel d’obtenir un diagnostic étiologique certain (chez les jeunes enfants en particulier).
Il existe trois structures antigéniques, les antigènes ___________, les antigènes ___________ du virus Epstein-Barr, et les antigènes de la __________ virale. On détectera dans le sérum du sujet des anticorps dirigés contre ces protéines virales, selon le stade de la maladie.
Coûteuses
Précoces
Nucléaires
Capside