Le ganglion lymphatique normal et les adénopathies réactionnelles Flashcards
Quelle est l’histologie du ganglion normal? Quelles sont les deux zones du tissu lymphoïde, où se retrouvent-elles dans le tissu?
Voir p.69
Les ganglions lymphatiques sont encapsulés. Sous la capsule, on identifie un sinus où arrive la lymphe afférente qui circule à travers le tissu lymphoïde pour aboutir au niveau de la médullaire où l’on retrouve un ensemble bien développé de sinus anastomosés drainant dans un canal efférent.
Le tissu lymphoïde du ganglion peut se subdiviser en deux zones : la zone B se retrouve au cortex et est caractérisée par des follicules lymphoïdes primaires et la zone T interfolliculaire et para-corticale. Après stimulation le follicule primaire se transforme en centre germinatif ou follicule secondaire.
Quelles sont les chaînes ganglionnaires supérieures et quels sont les territoires de drainage associés?
Voir p.63
Chaînes/aires
- Aire sous-mentonnière
- Aires sous-mandibulaires
- Aires amygdaliennes
Territoire
Nez, bouche, langue, pharynx, dents
Quelles sont les chaînes ganglionnaires cervicales et quels sont les territoires de drainage associés?
Voir p.63
Chaînes/aires
- Antérieures superficielles
- Antérieures profondes
- Postérieures
Territoire
- Oreille inférieure et parotide
- Oreille, cou, langue, trachée, pharynx, cavité nasale, palais, oesophage, thyroïde
- Oreille, cou, pharynx
Quels sont les territoires de drainage des aires sus-claviculaires?
Voir p.63
- Thyroïde
- OEsophage supérieur
- Région mammaire
- Thorax et abdomen supérieur
- Ganglions sus-claviculaires gauches = organes sous-diaphragmatiques
Ex : ganglion de Troisier (estomac) - Ganglions sus-claviculaires droits = organes sus diaphragmatiques
Quel est le territoire drainé par les aires axillaires?
Voir p.63
Membres supérieurs - seins
Quels sont les territoires drainés par les aires inguinales et fémorales?
Voir p.63
Membres inférieurs - organes génitaux - anus
Quels sont les territoires drainés par les aires hilaires et médiastinales?
Voir p.63
Trachée, bronches - poumons - larynx
Quels sont les territoires drainés par les aires rétropéritonéales et iliaques?
Voir p.63
Organes pelviens - rein - membres inférieures
Quel est le territoire drainé par les aires mésentériques?
Voir p.63
Intestin
Quelles sont les principales causes d’adénopathies réactionnelles aiguës locorégionales?
Voir p.64
- Infectieuse
- Néoplasie
- Lymphome
Quelles sont les principales causes d’adénopathies réactionnelles aiguës généralisées?
Voir p.64
- Maladies systémiques
- Infections (mononucléose infectieuse, primo-infection par le VIH, toxoplasmose, CMV, histoplasmose, brucellose, tularémie)
- Maladie sérique
Quelles sont les principales causes d’adénopathies chroniques locorégionales?
Voir p.65
- Infectieuse (tuberculose)
- Tumeur maligne
Quelles sont les principales causes d’adénopathies chroniques généralisées?
Voir p.65
- Maladies auto-immunes (lupus érythémateux, arthrite rhumatoïde, médicaments)
- Sarcoïdose
- Pathologies hématologiques (lymphomes non hodgkinien ou hodgkinien, leucémie lymphoïde chronique, syndromes lymphoprolifératifs)
Quelle est la démarche diagnostique pour un patient qui se présente pour adénopathie(s)?
Voir p.66
a) l’histoire de l’adénopathie : âge du patient, mode de présentation du ou des ganglions, présence de symptômes associés, durée des adénopathies, symptômes associés d’infection, facteurs de risque pour VIH, prise de médicaments (Dilantin);
b) examen :
1- nombre et caractéristiques des ganglions : dimensions, consistance, mobilité, sensibilité, distribution (vérification de toutes les aires ganglionnaires palpables);
2- recherche d’une hépatosplénomégalie clinique;
c) recherche d’une cause locale ou régionale ou systémique;
d) investigation radiologique complémentaire : radiographie du poumon, échographie abdominale, tomodensitométrie thoracique, abdominale et pelvienne à la recherche d’adénopathies dans les chaînes profondes, tomographie par émission de protons (TEP/PET-scan) selon le contexte clinique.
e) formule sanguine à la recherche d’une lymphocytose (> 5x10^9 lymphocytes/litre) laquelle, si elle existe, devra ensuite être caractérisée morphologiquement (blastes vs lymphos atypiques vs petits lymphocytes matures) et/ou par une analyse cytométrique des marqueurs de surface (immunophénotype lymphocytaire).
f) sérologies pertinentes : Monotest, EBV, VIH, CMV, Toxoplasmose
g) ponction à l’aiguille du ganglion dans certains cas afin d’éliminer ou de confirmer rapidement un diagnostic particulier (exemple, métastase d’un carcinome)
h) biopsie ganglionnaire en évitant autant que possible la petite adénomégalie inguinale souvent non spécifique.
Nommer trois patrons histologiques pouvant être observés à la biopsie d’une adénopathie bénigne et réactionnelle
- Lymphadénites inflammatoires (granulomateuses)
- Hyperplasie (zone B ou T)
- Lymphadénites spécifiques (granulomateuse pyo-épithéliale, granulomateuse à cellules épithélioïdes en foyers)