Les Principaux Cadres Théoriques Flashcards
On peut dire qu’à l’heure actuelle les psychologues de la santé utilisent systématiquement des modèles théoriques susceptibles de
(a) générer de la recherche
Donner les 2 autres
(b) d’organiser et expliquer les observations
(c) d’orienter le professionnel.
les modèles qui seront abordés dans ce chapitre sont divisés en trois types
(1) les modèles sociocognitifs : le Health Belief model (HBM), la Théorie de la Motivation à la Protection (PMT), et les théories de l’action raisonnée (TRA) et du comportement planifié (TPB)
(2) les modèles en étapes : le modèle transthéorique du changement (MTC) et l’approche des processus en santé (HAPA)
(3) les approches cognitivo-comportementales du changement de comportement de santé.
Quels modèles ne font pas de distinction entre comportement et changement de comportement?
Les modèles sociocognitifs
ils examinent les prédicteurs et les précurseurs des changements de comportements, dans notre cas, des comportements de santé.
Les modèles sociocognitifs sont fondés sur des concepts issus de la théorie sociale cognitive d’
Albert Bandura (1977, 1986)
la Théorie Sociale Cognitive d’Albert Bandura (1977, 1986) propose que …
renforcements, cette notion suggère que le
les comportements sont gouvernés par les attentes, les renforcements et les variables sociocognitives.
Parmi les attentes, l’on retrouve :
(1) l’attente de contrôle – la capacité perçue qu’a l’individu concernant la possibilité qu’à un comportement de produire des conséquences (ex. conduire en état d’ivresse peut être dangereux
2) ** l’auto-efficacité** – la capacité perçue de l’individu à mettre en place un comportement (ex. je suis capable de manger moins sucré et moins gras si je m’y mets)
renforcements, cette notion suggère que le comportement sera régit par ses conséquences (conditionnement opérant; ex. le comportement tabagique peut être renforcé par la réduction de l’anxiété que ce comportement engendre).
Enfin, les variables sociocognitives correspondent aux les représentations que les individus se font de leur environnement social.
Le health Belief Model (HBM; Becker et Rosenstock, 1984), la Théorie la plus influente concernant les comportements de santé des individus considère que les variables démographiques (telles que le sexe, l’âge, la profession) et les croyances contribuent significativement aux…
comportements de santé.
Selon ce modèle le fait qu’une personne pratique un comportement de santé dépend de deux facteurs :
1) comment la personne perçoit la menace personnelle sur sa santé
2) et comment elle croit qu’une pratique particulière pourra être efficace contre la menace.
Dans le Health Belief Model, le fait qu’une personne pratique un comportement de santé dépend de deux facteurs :
Qui est l’auteur?
1) comment la personne perçoit la menace personnelle sur sa santé
2) et comment elle croit qu’une pratique particulière pourra être efficace contre la menace.
dans le HBM, la perception d’une menace sur la santé est influencée par 3 facteurs :
Qui est l’auteur?
Becker et Rosenstock
1) l’évaluation générale de la santé qui inclut l’intérêt pour la santé et le fait de se sentir concerné par la santé
2) les croyances spécifiques au sujet de la vulnérabilité personnelle au sujet d’un trouble particulier
3) les croyances au sujet des conséquences du trouble, en considérant celui-ci comme sérieux.
Par exemple, les personnes peuvent changer leur régime alimentaire en incluant une nourriture à bas niveau de cholestérol si elles évaluent que leur santé et leur bien-être sont menacés par une maladie cardiovasculaire et que les conséquences de cette maladie cardiovasculaires sont sévères (Brewel et al, 2007).
Dans le modèle HBM : Le fait qu’une personne croit qu’une mesure de santé va réduire la menace a deux sous composantes :
Qui est l’auteur?
Becker et Rosenstock
1) le fait que la personne pense que la pratique de santé sera efficace
2) le fait que les couts liés à l’engagement de la mesure ne dépassent pas ses bénéfices.
Par exemple : une personne qui se sent vulnérable à une attaque cardiaque commence à envisager un changement de régime alimentaire : elle peut penser que le fait de changer son alimentation ne réduira pas à lui seul la menace d’une attaque cardiaque et que changer de régime alimentaire va interférer avec le plaisir de la vie. Donc même si la vulnérabilité perçue à la maladie cardiaque est bonne, si la personne ne pense pas que changer de régime réduira le risque, le cout de l’engagement dépassera largement les bénéfices attendus ; de ce fait, il est probable que la personne ne change pas de régime alimentaire.
Cependant, typiquement, les croyances de santé sont un déterminant assez modeste des intentions de réaliser ces comportements. Plusieurs explications à cela :
• le HBM focalise sur les croyances au sujet du risque plus que sur les réponses émotionnelles liées au stress perçu. Or les réponses au stress perçu seraient un meilleur prédicteur du comportement.
L’autre?
• le HBM ne prend pas compte le fait que l’on se sente capable de réaliser le comportement (contrôle perçu).
En 1987, Becker et Rosenstock ont suggéré d’inclure le contrôle perçu dans quel modèle?
Quelle a été sa contribution?
TMP : Théorie du Comportement Planifié (Ajzen)
Les recherches sur la validité du HBM ont été nombreuses mais n’ont pas donné de résultats concluants tant que les 2 facteurs, motivation à la santé et contrôle perçu n’ont pas été ajoutés.
Un bon prédicteur des comportements de santé est le sentiment de ________ ou la ___________
auto-efficacité ou la croyance qu’on est capable de pratiquer un comportement de santé particulier.
Par exemple, les fumeurs qui ne se pensent pas capables d’arrêter de fumer n’essaieront probablement pas d’arrêter bien qu’ils pensent que fumer est risqué et qu’arrêter aurait des bénéfices importants.
Typiquement, les recherches ont montré une forte relation entre le sentiment d’auto efficacité et :
2 choses :
- les changements de comportements de santé
* la maintenance de ce changement.
Pour résumer, on peut dire que le changement de comportement de santé chez une personne
dépend de plusieurs perceptions, croyances et habitudes :
- la vulnérabilité perçue (probabilité d’apparition//Modèle de l’utilité espérée) vis-à-vis de la maladie ou du handicap
- la gravité perçue de la maladie ou du handicap (voir le degré d’utilité du modèle de l’utilité espérée)
- les bénéfices perçus (ou la croyance que le comportement va réduire la menace) des comportements promoteurs de santé : c’est croire que des avantages sont associés à l’adoption d’un comportement sain
- les barrières perçues (couts) : c’est croire que certains inconvénients sont associés à l’adoption du comportement sain. Ces barrières peuvent être physiologiques, psychologiques ou sociales).
- les attitudes des individus vis-à-vis de la santé en général (complété par Becker et Mainman 1975)
- le contrôle perçu
La théorie de la motivation à la protection (Protection Motivation Theory ; PMT) a été développée par
Cette théorie est une extension du _____ modèle qui inclue des nouveaux facteurs :
Rogers en 1975 et mise à jour en 1985
Health Belief Model
l’addition de la peur et la tentative d’inclure une composante émotionnelle dans la compréhension des comportements de santé ont été sa principale contribution.
Selon la PMT (Protection Motivation Theory), les comportements de santé seraient le résultat de l’intégration des cinq composantes :
(1) la gravité (ex. « le cancer de la peau est une maladie grave »)
(2) la vulnérabilité (ex. «j’ai pris beaucoup de coups de soleil dans le passé, je suis peut-être à risque)
(3) l’efficacité de la réponse (ex. « faire attention et me protéger du soleil diminuerait mon risque de cancer de la peau »)
(4) l’auto-efficacité (ex. « j’ai confiance en ma capacité à mettre de la crème solaire tous les jours »)
(5) la peur (ex. « l’idée de développer un cancer de la peau m’effraye »). Ces composantes prédisent les intentions comportementales (ex.« j’ai l’intention de changer mon comportement concernant l’exposition au soleil ») qui elles, à leur tour, sont liés au comportement.
La PMT mets en avant que la gravité, la vulnérabilité et la peur sont _________ dans l’évaluation de ________
alors que _________ et _____________ sont impliquées dans l’évaluation du _______ (stratégies de faire face à la menace).
impliquées dans l’évaluation de la menace
alors que l’efficacité de la réponse et l’auto-efficacité sont impliquées dans l’évaluation du coping (stratégies de faire face à la menace).
PMT décrit deux types d’informations :
Elles ont une influence sur combien de composantes de la PMT? Quelle est l’influence?
environnementales (ex. persuasion, apprentissage par observation) et interpersonnelles (ex. expériences vécues dans le passé).
ces deux types d’informations vont avoir une influence sur les cinq composantes de la PMT (gravité, vulnerabilité, efficacité de la réponse, l’auto-efficacité, la peur)
qui vont à leur tour produire soit une réponse adaptée (l’intention comportementale) soit une réponse inadaptée (ex. l’évitement).
En donnant des informations aux femmes sur le cancer du sein, Rippetoe et Rogers (1987) ont mis à l’épreuve la PMT en testant _____________
Leurs résultats ont mis en avant que…
l’impact de cette communication sur les cinq composantes de la PMT et sur l’intention de faire un auto-examen.
Que les meilleurs prédicteurs de l’intention comportementale ont été l’efficacité de la réponse, la gravité et l’auto-efficacité.
Plotnikoff et al. (2010) ont utilisé la PMT dans la prédiction de l’activité physique chez des patients atteints de diabètes type 1. Les résultats ont montré que…
l’auto-efficacité et la gravité étaient des bons prédicteurs de l’intention comportementales.
Cependant, la vulnérabilité ne s’est pas avéré un prédicteur dans cette étude.
En ce qui relève de l’appel à la peur (ex. campagnes sécurité routière, images paquets de cigarettes), la littérature n’est pas ____________ sur ___________ de ces stratégies
n’est pas concluant sur l’efficacité de ces stratégies :
La théorie qui cherche à mettre en évidence le lien direct entre les attitudes et les comportements est :
conçue par :
la Théorie de l’Action Raisonnée.
Ajzen et Fishbein (1980).