Les Principaux Cadres Théoriques Flashcards

1
Q

On peut dire qu’à l’heure actuelle les psychologues de la santé utilisent systématiquement des modèles théoriques susceptibles de

(a) générer de la recherche

Donner les 2 autres

A

(b) d’organiser et expliquer les observations

(c) d’orienter le professionnel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

les modèles qui seront abordés dans ce chapitre sont divisés en trois types

A

(1) les modèles sociocognitifs : le Health Belief model (HBM), la Théorie de la Motivation à la Protection (PMT), et les théories de l’action raisonnée (TRA) et du comportement planifié (TPB)
(2) les modèles en étapes : le modèle transthéorique du changement (MTC) et l’approche des processus en santé (HAPA)
(3) les approches cognitivo-comportementales du changement de comportement de santé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels modèles ne font pas de distinction entre comportement et changement de comportement?

A

Les modèles sociocognitifs

ils examinent les prédicteurs et les précurseurs des changements de comportements, dans notre cas, des comportements de santé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les modèles sociocognitifs sont fondés sur des concepts issus de la théorie sociale cognitive d’

A

Albert Bandura (1977, 1986)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

la Théorie Sociale Cognitive d’Albert Bandura (1977, 1986) propose que …

renforcements, cette notion suggère que le

A

les comportements sont gouvernés par les attentes, les renforcements et les variables sociocognitives.

Parmi les attentes, l’on retrouve :

(1) l’attente de contrôle – la capacité perçue qu’a l’individu concernant la possibilité qu’à un comportement de produire des conséquences (ex. conduire en état d’ivresse peut être dangereux
2) ** l’auto-efficacité** – la capacité perçue de l’individu à mettre en place un comportement (ex. je suis capable de manger moins sucré et moins gras si je m’y mets)

renforcements, cette notion suggère que le comportement sera régit par ses conséquences (conditionnement opérant; ex. le comportement tabagique peut être renforcé par la réduction de l’anxiété que ce comportement engendre).

Enfin, les variables sociocognitives correspondent aux les représentations que les individus se font de leur environnement social.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Le health Belief Model (HBM; Becker et Rosenstock, 1984), la Théorie la plus influente concernant les comportements de santé des individus considère que les variables démographiques (telles que le sexe, l’âge, la profession) et les croyances contribuent significativement aux…

A

comportements de santé.

Selon ce modèle le fait qu’une personne pratique un comportement de santé dépend de deux facteurs :

1) comment la personne perçoit la menace personnelle sur sa santé
2) et comment elle croit qu’une pratique particulière pourra être efficace contre la menace.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Dans le Health Belief Model, le fait qu’une personne pratique un comportement de santé dépend de deux facteurs :

Qui est l’auteur?

A

1) comment la personne perçoit la menace personnelle sur sa santé
2) et comment elle croit qu’une pratique particulière pourra être efficace contre la menace.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

dans le HBM, la perception d’une menace sur la santé est influencée par 3 facteurs :

Qui est l’auteur?

A

Becker et Rosenstock

1) l’évaluation générale de la santé qui inclut l’intérêt pour la santé et le fait de se sentir concerné par la santé
2) les croyances spécifiques au sujet de la vulnérabilité personnelle au sujet d’un trouble particulier
3) les croyances au sujet des conséquences du trouble, en considérant celui-ci comme sérieux.

Par exemple, les personnes peuvent changer leur régime alimentaire en incluant une nourriture à bas niveau de cholestérol si elles évaluent que leur santé et leur bien-être sont menacés par une maladie cardiovasculaire et que les conséquences de cette maladie cardiovasculaires sont sévères (Brewel et al, 2007).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Dans le modèle HBM : Le fait qu’une personne croit qu’une mesure de santé va réduire la menace a deux sous composantes :

Qui est l’auteur?

A

Becker et Rosenstock

1) le fait que la personne pense que la pratique de santé sera efficace
2) le fait que les couts liés à l’engagement de la mesure ne dépassent pas ses bénéfices.

Par exemple : une personne qui se sent vulnérable à une attaque cardiaque commence à envisager un changement de régime alimentaire : elle peut penser que le fait de changer son alimentation ne réduira pas à lui seul la menace d’une attaque cardiaque et que changer de régime alimentaire va interférer avec le plaisir de la vie. Donc même si la vulnérabilité perçue à la maladie cardiaque est bonne, si la personne ne pense pas que changer de régime réduira le risque, le cout de l’engagement dépassera largement les bénéfices attendus ; de ce fait, il est probable que la personne ne change pas de régime alimentaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Cependant, typiquement, les croyances de santé sont un déterminant assez modeste des intentions de réaliser ces comportements. Plusieurs explications à cela :

• le HBM focalise sur les croyances au sujet du risque plus que sur les réponses émotionnelles liées au stress perçu. Or les réponses au stress perçu seraient un meilleur prédicteur du comportement.

L’autre?

A

• le HBM ne prend pas compte le fait que l’on se sente capable de réaliser le comportement (contrôle perçu).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

En 1987, Becker et Rosenstock ont suggéré d’inclure le contrôle perçu dans quel modèle?

Quelle a été sa contribution?

A

TMP : Théorie du Comportement Planifié (Ajzen)

Les recherches sur la validité du HBM ont été nombreuses mais n’ont pas donné de résultats concluants tant que les 2 facteurs, motivation à la santé et contrôle perçu n’ont pas été ajoutés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Un bon prédicteur des comportements de santé est le sentiment de ________ ou la ___________

A

auto-efficacité ou la croyance qu’on est capable de pratiquer un comportement de santé particulier.

Par exemple, les fumeurs qui ne se pensent pas capables d’arrêter de fumer n’essaieront probablement pas d’arrêter bien qu’ils pensent que fumer est risqué et qu’arrêter aurait des bénéfices importants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Typiquement, les recherches ont montré une forte relation entre le sentiment d’auto efficacité et :

2 choses :

A
  • les changements de comportements de santé

* la maintenance de ce changement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Pour résumer, on peut dire que le changement de comportement de santé chez une personne
dépend de plusieurs perceptions, croyances et habitudes :

A
  • la vulnérabilité perçue (probabilité d’apparition//Modèle de l’utilité espérée) vis-à-vis de la maladie ou du handicap
  • la gravité perçue de la maladie ou du handicap (voir le degré d’utilité du modèle de l’utilité espérée)
  • les bénéfices perçus (ou la croyance que le comportement va réduire la menace) des comportements promoteurs de santé : c’est croire que des avantages sont associés à l’adoption d’un comportement sain
  • les barrières perçues (couts) : c’est croire que certains inconvénients sont associés à l’adoption du comportement sain. Ces barrières peuvent être physiologiques, psychologiques ou sociales).
  • les attitudes des individus vis-à-vis de la santé en général (complété par Becker et Mainman 1975)
  • le contrôle perçu
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

La théorie de la motivation à la protection (Protection Motivation Theory ; PMT) a été développée par

Cette théorie est une extension du _____ modèle qui inclue des nouveaux facteurs :

A

Rogers en 1975 et mise à jour en 1985

Health Belief Model

l’addition de la peur et la tentative d’inclure une composante émotionnelle dans la compréhension des comportements de santé ont été sa principale contribution.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Selon la PMT (Protection Motivation Theory), les comportements de santé seraient le résultat de l’intégration des cinq composantes :

A

(1) la gravité (ex. « le cancer de la peau est une maladie grave »)
(2) la vulnérabilité (ex. «j’ai pris beaucoup de coups de soleil dans le passé, je suis peut-être à risque)
(3) l’efficacité de la réponse (ex. « faire attention et me protéger du soleil diminuerait mon risque de cancer de la peau »)
(4) l’auto-efficacité (ex. « j’ai confiance en ma capacité à mettre de la crème solaire tous les jours »)
(5) la peur (ex. « l’idée de développer un cancer de la peau m’effraye »). Ces composantes prédisent les intentions comportementales (ex.« j’ai l’intention de changer mon comportement concernant l’exposition au soleil ») qui elles, à leur tour, sont liés au comportement.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

La PMT mets en avant que la gravité, la vulnérabilité et la peur sont _________ dans l’évaluation de ________

alors que _________ et _____________ sont impliquées dans l’évaluation du _______ (stratégies de faire face à la menace).

A

impliquées dans l’évaluation de la menace

alors que l’efficacité de la réponse et l’auto-efficacité sont impliquées dans l’évaluation du coping (stratégies de faire face à la menace).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

PMT décrit deux types d’informations :

Elles ont une influence sur combien de composantes de la PMT? Quelle est l’influence?

A

environnementales (ex. persuasion, apprentissage par observation) et interpersonnelles (ex. expériences vécues dans le passé).

ces deux types d’informations vont avoir une influence sur les cinq composantes de la PMT (gravité, vulnerabilité, efficacité de la réponse, l’auto-efficacité, la peur)

qui vont à leur tour produire soit une réponse adaptée (l’intention comportementale) soit une réponse inadaptée (ex. l’évitement).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

En donnant des informations aux femmes sur le cancer du sein, Rippetoe et Rogers (1987) ont mis à l’épreuve la PMT en testant _____________

Leurs résultats ont mis en avant que…

A

l’impact de cette communication sur les cinq composantes de la PMT et sur l’intention de faire un auto-examen.

Que les meilleurs prédicteurs de l’intention comportementale ont été l’efficacité de la réponse, la gravité et l’auto-efficacité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Plotnikoff et al. (2010) ont utilisé la PMT dans la prédiction de l’activité physique chez des patients atteints de diabètes type 1. Les résultats ont montré que…

A

l’auto-efficacité et la gravité étaient des bons prédicteurs de l’intention comportementales.

Cependant, la vulnérabilité ne s’est pas avéré un prédicteur dans cette étude.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

En ce qui relève de l’appel à la peur (ex. campagnes sécurité routière, images paquets de cigarettes), la littérature n’est pas ____________ sur ___________ de ces stratégies

A

n’est pas concluant sur l’efficacité de ces stratégies :

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

La théorie qui cherche à mettre en évidence le lien direct entre les attitudes et les comportements est :

conçue par :

A

la Théorie de l’Action Raisonnée.

Ajzen et Fishbein (1980).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

La Théorie de l’Action Raisonnée (TAR) ou Theory of Reasonned Action postule que….:

Cette théorie assume que les personnes sont :

A

Ajzen et Fishbein

le comportement est le résultat direct d’une intention comportementale.

« raisonnables » et qu’elles font un usage systématique de l’information disponible pour décider de quelle manière se comporter.

En d’autres termes, elle met l’accent sur l’intention comportementale, celle-ci étant déterminée par un ensemble de croyances.

24
Q

Qu’est-ce qui est la notion de renforcement dans La Théorie de l’Action Raisonnée (TAR) ou Theory of Reasonned?

A

Les personnes considèrent également les conséquences de leur comportement avant de les adopter.

e.g. : fumer peut être renforcé par le côté anxiolytique ou la réalisation d’un dépistage pour le côté rassurant du résultat négatif.

25
Q

Dans La Théorie de l’Action Raisonnée (TAR) , le facteur déterminant immédiat du comportement est l’intention de _________

Les intentions sont déterminées par deux facteurs :

Qui est l’auteur?

A

Ajzen et Fishbein (1980)
d’agir ou non.

• L’attitude liée au comportement : elle prend la forme d’une évaluation du comportement. Elle est déterminée par les croyances concernant les conséquences du comportement pondérées par la valeur accordée par la personne à ces conséquences.
Ex : boire au volant peut provoquer des accidents (croyances) mais avoir un accident n’est pas très grave (évaluation des conséquences)

• La norme subjective : elle prend la forme de la pression sociale perçue par la personne concernant le comportement. Elle est déterminée par la perception des opinions des référents importants (parents, conjoint…) au sujet du comportement pondérée par la motivation de la personne à se conformer à ce que souhaitent ses référents

26
Q

La théorie de l’action raisonnée permet de réaliser des

A

prédictions valides quand les chercheurs peuvent mesurer avec précision, à la fois la force d’une attitude face à un comportement et le besoin (chez la personne) de respecter certaines normes sociales.

27
Q

Les résultats de ces études indiquent que la théorie de l’action raisonnée est au moins aussi adéquat que le modèle de croyances relatives à la santé pour expliquer et prédire __________

A

les comportements de santé.

28
Q

Dans TMP : Théorie du Comportement Planifié, Ajzen a élargi la théorie dans de l’action raisonnée afin d’inclure le concept de

A

contrôle comportemental perçu.

Ce contrôle prend la forme d’une évaluation de la personne concernant ses capacités à adopter le comportement. Il est déterminé par les croyances sur la présence de barrières ou d’éléments facilitateurs externes (opportunité, soutien) ou internes (motivations, habiletés) pondérée par la force perçue de ces barrières ou éléments facilitateurs.

Ex : « le patch nicotinique va m’aider à arrêter de fumer », « je me sens suffisamment fort pour réussir »

29
Q

Certains modèles, même si prenant en compte les croyances et les comportements de santé, considèrent que pour qu’un comportement donné, l’individu pourra se positionner sur un…

De ce fait, ces modèles vont s’intéresser dans la façon dont l’individu va…

A

continuum de changement divisé en étapes.

progresser d’une étape à l’autre pour aboutir à un changement comportementale.

30
Q

Weinstein et al. (1998) stipulent que les modèles en étapes doivent avoir 4 caractéristiques :

A

(1) un système de classification qui identifie les différentes étapes (chaque étape est labélisée et définie),
(2) les étapes sont ordonnées (les personnes passent d’une étape à l’autre de manière définie sans être obligées d’atteindre la dernière étape et pouvant revenir en arrière),
(3) au sein d’une étape donnée tous les individus sont confrontés aux mêmes difficultés (chaque étape est liée à des barrières qui entravent le passage à la prochaine étape)
(4) chaque stade est associé à des difficultés différentes (les individus ne sont pas confrontés aux mêmes difficultés lors des différentes étapes).

31
Q

Quel modèle est issu d’une synthèse de 18 thérapies qui décrivent le processus mis en place lors du déclenchement et le maintien d’un changement comportementale?

Qui l’a développé?

A

Le modèle transthéorique du changement (MTC)

développé par Prochska et DiClemente (1982).

Ces auteurs ont fait l’analyse des différents processus communs à ces approches thérapeutiques et celle-ci a résulté dans la création d’un nouveau modèle de changement comportemental.

32
Q

Dans Le modèle transthéorique du changement (MTC), six stades de changement sont proposés :

A

(1) Préconsidération (ou précontemplation): le changement de comportement n’est pas considéré; l’individu peut ne pas réaliser que le changement est possible ou qu’il puisse être bénéfique pour lui (ex. « je suis content d’être fumeur et je n’ai pas l’intention de changer »).
(2) Considération (ou contemplation) : l’individu commence à penser au changement pour différentes raisons - comme le fait d’entendre parler d’une autre personne qui a bénéficié des changements qu’elle a apportés dans sa vie ou dans ses comportements – et cela entraîne un intérêt grandissant envers le changement (ex. « je tousse beaucoup en ce moment, peut-être je vais considérer d’arrêter de fumer»).
(3) Préparation : l’individu se prépare à entreprendre le changement de comportement désiré, ce qui nécessite de l’information, des méthodes pour y arriver, des habiletés nécessaires, etc. L’action peut aussi inclure des discussions avec les gens dans l’entourage de l’individu pour voir comment ils se sentent face au changement (ex. « je vais arrêter de fumer à la pause-café et je vais acheter moins de cigarettes»).
(4) Action: l’individu fait des changements, en se servant de son expérience, de l’information dont il dispose, de ses nouvelles habiletés et de sa motivation personnelle. Il est toutefois susceptible de retomber au stade précédent plus que dans tout autre stade (ex. « j’ai arrêté de fumer»).
(5) Maintenance: le nouveau comportement est adopté, maintenu et intégré dans le répertoire comportemental de l’individu. Il est accessible à tout moment (ex. « cela fait quatre mois que j’ai arrêté de fumer »).

33
Q

Expliquer les 6 stades du modèle MTC (Modèle Transthéorique du changement)

1) Préconsidération
2) Considération
3) Préparation
4) Action
5) Maintenance

A

(1) Préconsidération (ou précontemplation): le changement de comportement n’est pas considéré; l’individu peut ne pas réaliser que le changement est possible ou qu’il puisse être bénéfique pour lui (ex. « je suis content d’être fumeur et je n’ai pas l’intention de changer »).
(2) Considération (ou contemplation) : l’individu commence à penser au changement pour différentes raisons - comme le fait d’entendre parler d’une autre personne qui a bénéficié des changements qu’elle a apportés dans sa vie ou dans ses comportements – et cela entraîne un intérêt grandissant envers le changement (ex. « je tousse beaucoup en ce moment, peut-être je vais considérer d’arrêter de fumer»).
(3) Préparation : l’individu se prépare à entreprendre le changement de comportement désiré, ce qui nécessite de l’information, des méthodes pour y arriver, des habiletés nécessaires, etc. L’action peut aussi inclure des discussions avec les gens dans l’entourage de l’individu pour voir comment ils se sentent face au changement (ex. « je vais arrêter de fumer à la pause-café et je vais acheter moins de cigarettes»).
(4) Action: l’individu fait des changements, en se servant de son expérience, de l’information dont il dispose, de ses nouvelles habiletés et de sa motivation personnelle. Il est toutefois susceptible de retomber au stade précédent plus que dans tout autre stade (ex. « j’ai arrêté de fumer»).
(5) Maintenance: le nouveau comportement est adopté, maintenu et intégré dans le répertoire comportemental de l’individu. Il est accessible à tout moment (ex. « cela fait quatre mois que j’ai arrêté de fumer »).

Le MTC préconise que ces étapes n’apparaissent pas nécessairement de façon linéaire

34
Q

le modèle MTC (modèle transthéorique du changement) met en avant la notion de _________qui se réfère à la façon dont l’individu _________

A

balance décisionnelle

la façon dont l’individu pèse les couts et les bénéfices d’un comportement donné.

De plus, les auteurs expliquent qu’en fonction du stade de changement, les individus vont se focaliser davantage sur les coûts ou sur les bénéfices. Par exemple, chez les fumeurs, lors du stade de l’action ou de la maintenance les individus se focalisent davantage sur les aspects positifs de leur comportement (ex. « je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté de fumer, même ma peau a une meilleur allure »), alors que lors du stade de pré-considération les individus ont davantage tendance à se focaliser sur les aspects négatifs (ex. « si j’arrête de fumer, je prendrai du poids »).

35
Q

Le MTC a été appliqué à des nombreux comportements comme :

le MTC est pertinent dans les études qui visent à comprendre le :

A

l’exercice physique, fumer, boire de l’alcool ou prendre des précautions

changement comportemental.

36
Q

L’approche des processus d’action en santé (Health Action Process Approach, HAPA) a été proposée par:

A

Schwarzer (1992).

37
Q

L’approche des processus d’action en santé (Health Action Process Approach, HAPA) de Schwarzer est issu d’une revue de la littérature dans laquelle Schwarzer a soulevé la _________

Par ailleurs, l’auteur souligne aussi ____________comme étant le déterminant de l’intention et de l’auto-report des comportements.

A

nécessité de prendre en compte la perspective temporelle dans la compréhension des croyances et des comportements

l’auto- efficacité

38
Q

En comparaison au MTC, la principale nouveauté de la HAPA est la

A

distinction entre l’étape « prise de décision/motivation » et l’étape « action/maintenance »

39
Q

Dans l’HAPA, l’étape motivationnelle est régie par :

3 points :

A

(1) l’auto-efficacité (« je suis capable de suivre ce régime alimentaire), (2) les attentes relatives aux conséquences (« predre du poids va améliorer ma santé ») qui incluent les attentes relatives aux conséquences sociales (« les autres veulent que je perde du poids, si j’y arrive je vais gagner leur approbation »), et (3) l’évaluation de la menace qui est déterminée par les croyances sur la gravité de la maladie et la vulnérabilité perçue par l’individu.

40
Q

Le résultat du processus mis en avant par la HAPA est une intention de _______

A

agir

41
Q

dans le modèle HAPA (Health Action Process Approach), L’étape d’action est composée par des facteurs ________, _________ et ___________

L’initiation et la maintenance d’un comportement est déterminé par ________de ces facteurs par le ____ des mécanismes autorégulateurs.

Le facteur cognitif est constitué des _________ et des ____________ les facteurs situationnels comportent __________et ______________ ; les facteurs comportementaux incluent l’auto- efficacité

A
  • cognitifs (volitionnels)
  • situationnels
  • comportementaux.

déterminé par l’intégration de ces facteurs par le biais des mécanismes autorégulateurs.

Le facteur cognitif est constitué des plans d’action et des contrôles de l’action; les facteurs situationnels comportent le support social et l’absence d’obstacles ; les facteurs comportementaux incluent l’auto- efficacité

42
Q

Les approches cognitivo-comportementales sont le résultat de l’assemblage des théories de ___________

A

l’apprentissage et de théories cognitives.

D’une part, la théorie de l’apprentissage constitue la base des nombreux travaux qui mettent l’accent sur l’apprentissage par association, le renforcement et le modelling. D’autre part, la théorie cognitive a permis de développer encore plus la théorie de l’apprentissage en incitant les psychologues à reconnaitre que la façon dont les individus se comportent est liée à la façon dont ils/elles pensent.

43
Q

Qu’est-ce que le renforcement dans Les approches cognitivo-comportementales?

A

renforcer positivement le comportement désiré et d’ignorer/punir le comportement non-désiré

Par exemple, un enfant mangera davantage des brocolis s’il/elle est renforcé ou un adulte sera moins enclin à aller se faire dépister pour le VIH/SIDA si le test est douloureux ou embarrassant. Ainsi, les individus pourraient modifier leur comportement dans la durée si leur comportement ne fonctionne plus (Odgen & Hills, 2008). Par exemple, les personnes arrêtent de fumer quand la cigarette ne leur permet plus de passer du temps avec les amis (espaces non-fumeur), ou encore, quelqu’un peut mettre en place un changement de régime alimentaire à la découverte d’un nouvel aliment plaisant.

44
Q

Dans une étude, Barthomeuf, Rousset et Droit-Volet (2009) ont exploré si l’émotion exprimée sur le visage d’un individu pouvait influencer les préférences alimentaires?

A

Les résultats ont révélé que les photos où quelqu’un mangeait un aliment en exprimant des émotions a été dépendant de la catégorie d’aliments.

Lorsque l’émotion du plaisir était présente, l’envie de manger les aliments plaisants n’a pas augmenté.

Cependant, lorsque l’émotion de dégoût était présente, l’envie de manger ces aliments a été significativement plus basse.

45
Q

Les incitations constituent une version abrupte du ___________

Donne un exemple des incitations

A

du renforcement.

Par exemple, elles peuvent être mises en place en augmentant le coût de certains produits (ex. cigarettes, aliments gras, sodas). L’on peut se poser la question : quel est l’impact des incitations financières sur le changement comportemental?

46
Q

Une étude (Sutherland et al., 2008) a démontré que l’augmentation des taxes sur l’alcool…

A

et les cigarettes a été associé à une réduction du tabagisme et de la consommation d’alcool.

47
Q

Marteau et al. (2009) ont examiné l’efficacité et les conséquences indésirables des incitations. Du côté de l’efficacité, les auteurs ont signalé :

(1) il y a une relation linéaire entre le montant de l’incitation et le changement comportementale,

Donner les autres points

Du côté des conséquences indésirables, on retrouvé :

(1) une diminution motivation intrinsèque,

A

(2) elles sont davantage efficaces à court terme, (3) leur impact dépend des ressources de l’individu, (4) elles sont plus efficaces si l’argent est versé le plus près possible du comportement et (5) elles fonctionnent mieux pour les comportements ponctuels (ex. vaccinations) que pour les comportements répétées (ex. tabagisme, alimentation).
(2) la question se pose concernant le respect de l’autonomie de la personne et (3) la modification relation patient-médecin (ex. lorsque le médecin paye le patient).

48
Q

Comme avancé par Albert Bandura (1977, 1986) dans sa théorie sociocognitive, un modèle sain peut

A

aider à changer le comportement.

49
Q

Dans une étude menée par Sandenson et Yopyk (2007), une vidéo a été diffusée auprès des étudiants universitaires où d’autres jeunes montraient des attitudes positives concernant l’usage des préservatifs et proposant des modèles de stratégies pour leur bonne utilisation.

A

Leurs résultats ont mis en avant une augmentation dans l’intention de se protéger lors des rapports sexuels, une croyance plus forte dans leur capacité à refuser des rapports non-protégés et une utilisation accrue des préservatifs (4 mois après le visionnage de la vidéo).

50
Q

l’apprentissage évaluatif constitue une forme d’apprentissage par __________où l’attitude vers un _________ est associée de manière _________ à un autre objet qui est perçu __________ ou ___________et aboutissant à ce que l’attitude envers l’objet devienne plus positive/négative (technique marketing).

A

l’apprentissage évaluatif constitue une forme d’apprentissage par associationoù l’attitude vers un objet est associée de manière répétée à un autre objet qui est perçu positivement ou négativement et aboutissant à ce que l’attitude envers l’objet devienne plus positive/négative (technique marketing).

51
Q

Dans une étude menée par Hollands et al. (2011) une procédure de conditionnement évaluatif a été mise en place pour augmenter la valeur négative associée à des collations peu saines (chips, chocolat).

Le groupe expérimental a été confronté à des images des collations peu saines en alternance avec des images aversives des corps malades (maladie des artères, obésité, chirurgie cardiaque). Alors que le groupe contrôle à visionné des images des collations peu saines en alternance avec des écrans vides.

Les résultats ont montré que….

A

le groupe expérimental a développé des attitudes implicites plus négatives vis-à-vis des collations hypercaloriques. Dans une tâche comportementale, les participants du groupe expérimentale ont fait un choix plus important envers de fruits dans, et ce, médié par les changements dans les attitudes implicites.

52
Q

Un des meilleurs prédicteurs du comportement futur est le

A

comportement passé

et ceci est expliqué par l’exposition au comportement, la pratique ou la formation.

53
Q

Wardle et al. 2003 ont mené une étude auprès de 156 parents d’enfants (âgés de 2 à 6 ans). Dans un premier temps, les enfants devaient désigner un légume qu’ils aiment peu/n’aiment pas. Les participants ont été répartis en trois conditions : (1) condition expérimentale, (2) condition d’information et (3) condition contrôle. Pour le groupe exposition (condition expérimentale) pendant 14 jours les parents exposaient leur enfant à ce légume en leur faisant goûter le légume. Pour le groupe information les parents ont reçu des informations nutritionnelles et un dépliant. Le groupe contrôle n’a reçu aucune intervention. Par la suite tous les enfants ont participé à une dégustation post-intervention.

Les résultats ont montré que

A

seuls les enfants dans la condition d’exposition ont augmenté leur appréciation, consommation et évaluation du légume.

54
Q

Les Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) se centrent sur :

On se concentre également sur :

A

le comportement lui-même et plus particulièrement sur les conditions qui provoquent, maintiennent et renforcent les comportements.

les croyances : les personnes peuvent avoir des monologues intérieurs (cognitions) qui interfèrent avec leurs croyances.

Par exemple, un fumeur peut avoir des doutes sur lui-même et se dire « je suis dépendant et j’ai déjà essayé d’arrêter sans succès. Je n’y arriverai jamais ». A moins de modifier ce monologue intérieur, il est peu probable que la personne puisse changer ses comportements dans la durée.

55
Q

Ces TCC ont donc pour cibles :

A

les cognitions et les comportements.

56
Q

1) Modèles sociocognitifs :
1. 1) HBM :
1. 2) PMT :
1. 3) TAR :
1. 4) Théorie du Comportement Planifié
2) Les Modèles en Etapes
2. 1) MTC
2. 2) HAPA
3) Approches Cognitivito-Comportementales du changement de comportement de santé

  1. 1) ?
  2. 2 ) ?
  3. 3 ) ?
  4. 4) ?
  5. 5) ?
  6. 6) ?
A

1) Examinent les prédicteurs et les précurseurs des changements de comportements
1. 1) Health Belief Model (Becker et Rosenstock) : considère que les variables démographiques (telles que le sexe, l’âge, la profession) et les croyances contribuent significativement aux comportements de santé. le fait qu’une personne pratique un comportement de santé dépend de deux facteurs : comment la personne perçoit la menace personnelle sur sa santé et comment elle croit qu’une pratique particulière pourra être efficace contre la menace.

  1. 2) Théorie de la Motivation à la Protection Rogers en 1975:
    - une extension du HBM
    - l’addition de la peur et la tentative d’inclure une composante émotionnelle
    - 5 composantes : 1) la gravité 2) la vulnérabilité, 3) l’efficacité de la réponse, 4) l’auto-efficacité, 5) la peur
  2. 3) La Théorie de l’Action Raisonnée / Theory of Reasonned Action Ajzen et Fishbein (1980)
    - cherche à mettre en évidence le lien direct entre les attitudes et les comportements
    - le comportement est le résultat direct d’une intention comportementale.
  3. 4) Ajzen Théorie du Comportement Planifié : a élargi la théorie de l’action raisonnée afin d’inclure le concept de contrôle comportemental perçu. Ex : « le patch nicotinique va m’aider à arrêter de fumer », « je me sens suffisamment fort pour réussir »
    2) doivent avoir 4 caractéristiques : (1) un système de classification qui identifie les différentes étapes (chaque étape est labélisée et définie), (2) les étapes sont ordonnées (les personnes passent d’une étape à l’autre de manière définie sans être obligées d’atteindre la dernière étape et pouvant revenir en arrière), (3) au sein d’une étape donnée tous les individus sont confrontés aux mêmes difficultés (chaque étape est liée à des barrières qui entravent le passage à la prochaine étape), et (4) chaque stade est associé à des difficultés différentes (les individus ne sont pas confrontés aux mêmes difficultés lors des différentes étapes).
  4. 1) Modèle transthéorique du changement : Prochska et DiClemente : synthèse de 18 thérapies
    - 6 (really 5) stades de changement
    1) Préconsidération
    2) Considération
    3) Préparation
    4) Action
    5) Maintenant
  5. 2 Health Action Process Approach (L’approche des processus d’action en santé) de Schwarzer (1992)
    - nécessité de prendre en compte la perspective temporelle dans la compréhension des croyances et des comportements.
    - l’auto- efficacité comme étant le déterminant de l’intention et de l’auto-report des comportements
    - En comparaison au MTC, la principale nouveauté de la HAPA est la distinction entre l’étape « prise de décision/motivation » et l’étape « action/maintenance ».

3) Approches Cognitivito-Comportementales du changement de comportement de santé
3. 1) Renforcement (conditioning)
3. 2) Incitations (version abrupte du renforcement.)
3. 3) Modeling (un modèle sain peut aider à changer le comportement.)
3. 4) Apprentissage par association (Conditionnement Pavlovien)
3. 5) Exposition l’exposition au comportement, la pratique ou la formation. (étude sur les légumes)
3. 6 Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC) : les conditions qui provoquent, maintiennent et renforcent les comportements.
- également sur les croyances :