Lemay Ch14 Flashcards
Qu’est-ce que la permissivité cellulaire?
la capacité d’une cellule à permettre la multiplication d’un virus donné avec la production de nouvelles particules virales infectieuses
Quel “problème” au niveau de la fixation et de l’entrée du virus peut-il rendre une cellule non permissive?
Lorsque la cellule est dépourvue du récepteur adéquat, elle est même “non susceptible”
Quel “problèmes” au niveau de la décapsidation du virus peut-il rendre une cellule non permissive? (2)
- Exemple classique des Réoviridae: pénétration par endocytose, mais que les étapes suivantes de décapsidation ne puissent être effectuer normalement
- Exemple de certains virus enveloppés nécessitant un clivage protéolytique nécessaire à la fusion, dû, par exemple, à l’absence des enzymes protéolytiques cellulaire appropriées.
Quel “problème” au niveau de la transcription du virus peut-il rendre une cellule non permissive?
- Non reconnaissance des séquences par l’ARN polymérase en tant que telle
- Absence de facteurs de transcription qui ne sont pas présents dans tous les types cellulaire: rétrovirus dans les cellules embryonnaires.
Quel “problème” au niveau de la réplication du génome du virus peut-il rendre une cellule non permissive? (4)
- Blocage en phase précoce avec transformation cellulaire dans le cas de l’infection de cellules murines par les Papovavirus simiens et vice versa.
- BLocage en cycline T pour la réplication du virus d’immunodéficience humaine
- Le blocage de l’intégration du génome viral (provirus) au génome cellulaire dans des cellules en arrêt de division.
- Certains gènes cellulaires, souvent dérivés de séquences virales intégrées sous forme dites “endogènes”, peuvent aussi bloquer l’intégration de manière spécifique à certains virus.
Quel “problème” au niveau de l’assemblage du virus peut-il rendre une cellule non permissive?
Virus VIH: qui ne peut s’assembler correctement dans les cellules murines car certains facteurs cellulaires pourraient être absents.
Quel “problème” au niveau de la maturation finale du virus peut-il rendre une cellule non permissive?
Virus influenza qi nécessite le clivage de sa glycoprotéine d’enveloppe pour la rendre fonctionnelle lorsque produit dans des cellules qui ne possèdent pas l’enzyme protéolytique appropriée.
Qu’est-ce que la persistance virale au niveau de l’interaction virus-cellule, mise en évidence en culture cellulaire?
Production de manière permanente, sans que ne soient lysées les cellules, de virus par certaines lignées cellulaires suite à ;leur infection par réovirus. La production virale demeure plus limitée que lors d’une infection “aigu”.
Comment se nomme le virus relâché des cellules à infection persistante?
Virus p. i. (Persistant Infection)
Comment est-ce que la coévolution virus-cellules est démontrée suite à la guérison d’une infection persistante?
Les cellules guéries sont résistantes à l’infection par un virus de type sauvage, mais sont sensible au virus p.i.
Les cellules de la lignées originale avant infection sont sensibles au deux virus.
À quoi est dû l’acquisition de résistance chez les cellules guéries?
Réside dans le fait que ces cellules ont évolué de manière à exprimer de plus bas taux des enzymes responsables de la décapsidation des réovirus (cathepsines des lysosomes).
Chez quel groupe de virus est-ce que les ARN messagers sont généralement polycistroniques et portent des séquences de fixation aux ribosomes similaires à celles des ARN messagers bactériens?
Les bactériophages
Chez quel groupe de virus est-ce que les ARN messager ont la structure coiffe permettant leur fixation aux ribosomes par son interaction avec des protéines cellulaires jouant le rôle de facteurs d’initiation?
Les virus des eucaryotes
Comment se dote de coiffe les ARN messagers des virus à réplication nucléaire?
Puisque les enzymes cellulaires impliquées dans la synthèse de la coiffe sont accessibles, ils peuvent donc être utilisé pour la modification post-traductionnelle des ARN viraux.
Pourquoi le cas des ARN messagers des Orthomyxoviridae est-il particulier?
Puisque ce virus ARN à réplication nucléaire n’utilise pas directement les enzymes cellulaires, mais tire avantage de la présence de petits ARN cellulaires portant la structure coiffe en les utilisant comme amorces.