Lemay Ch13 Flashcards

1
Q

3 interactions virus-virus? 2 sont négatives, 1 positive, lesquelles?

A
  1. Interférence virale homologue (-)
  2. Interférence virale hétérologue (-)
  3. Complémentation fonctionnelle (+)
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2
Q

Caractéristiques des interférence homologue?

A
  • Virus identique ou apparenté

- interférence dû à l’utilisation des mêmes resources cellulaires ou par blocage de récepteur

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3
Q

Trois types d’interférence homologue selon le récepteur cellulaire qu’ils utilisent:

A
  1. Écotropes
  2. Xénotropes
  3. Amphotropes
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4
Q

Qu’est-ce qu’un virus dit écotrope?

A

lorsqu’ils provient de la souris et peut infecter les cellules de souris

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5
Q

Qu’est-ce qu’un virus dit xénotrope?

A

bien que provenant de la souris, il ne peut plus infecter les cellules des souris, mais peut infecter les cellules de d’autres animaux.

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6
Q

Qu’est-ce qu’un virus dit amphotrope?

A

pouvant infecter à la fois les cellules de souris et de certaines autres espèces.

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7
Q

Qu’arrive-t-il lors d’une infection par un virus écotrope?

A

la glycoprotéine virale interagit avec le récepteur cellulaire au niveau de son transport vésiculaire, ce qui empêche son expression à la surface.
Puisque le récepteur n’est plus exprimé, un autre virus écotrope est effectivement bloqué.

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8
Q

Qu’arrive-t-il lors d’une infection par un virus xénotrope?

A

Les virus peuvent interférer entre eux, en interagissant avec le récepteur dans sa voie de transport vésiculaire, mais pas avec les virus amphotropes puisqu’il n’utilisent pas les même récepteurs

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9
Q

D’autres modes d’interférence homologue?

A
  • compétition pour l’utilisation d’une polymérase
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10
Q

Pourquoi est-ce essentiel d’utiliser de faibles multiplicités d’infection lorsque l’on propage un virus en laboratoire?

A

Ceci est essentiel lorsque l’on veut éviter l’accumulation de mutants viraux qui peuvent interférer avec la multiplication du virus de type sauvage.

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11
Q

Comment appelle-t-on les mutants viraux qui peuvent interférer avec la multiplication du virus de type sauvage?

A

Particules défectives interférentes (DI particles)

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12
Q

Que font les DI particles?

A

Ces particules, virions, compétitionnent pour les fonctions cellulaires ou virales nécessaires à la multiplication du virus sauvage et peuvent, à moyen terme, bloquer complètement cette multiplication.

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13
Q

Exemples de mécanismes d’interférence hétérologue spécifique?

A

Exemple classique: interférence du phage lambda des bactéries lysogènes sur la réplication de mutants du phage T4 (mutants rII) qui lyse les bactéries infectées par ces mutants pour sacrifier la bactérie, mais protéger la culture. (vu en TP)

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14
Q

Exemples de mécanismes d’interférence hétérologue non spécifique? (2)

A
  1. lorsque la machinerie de synthèse protéique est complètement saturée par un premier virus, empêchant toute nouvelle infection.
  2. L’induction d’interféron.
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15
Q

Qu’est-ce que la complémentation fonctionnelle?

A

Lorsqu’un virus porte une mutation ou une délétion abolissant une de ces fonctions essentielles, cette fonction peut être fourni par un autre virus.

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16
Q

Synonymes de complémentation fonctionnelle?

A

Complémentation en trans

17
Q

Pourquoi la complémentation fonctionnelle n’est-elle pas une recombinaison?

A

Car les gènes reste chacun sur leur génome mutant distinct, et ce même suite à l’encapsidation des nouveau virions.

18
Q

Dans quels virus retrouve-t-on souvent la complémentation fonctionnelle?

A

Les rétrovirus

19
Q

Comment les rétrovirus font-il de la complémentation fonctionnelle?

A

Un rétrovirus transformant acquiert la propriété de complémentation fonctionnelle par le remplacement d’un de ses gènes par un gène cellulaire. Le virus transducteur ainsi généré est dit “défectif” puisqu’il ne peut se répliquer seul, mais seulement en présence d’un virus apparenté dit “auxiliaire” qui lui procure la protéine manquante.

20
Q

Lequel des deux virus “défectif” et “auxiliaire” peut se répliquer seul?

A

Le virus “auxiliaire”

21
Q

Qu’est-ce qu’un virus “satellites”?

A

Un cas particulier de complémentation fonctionnelle où un virus ne peut se propager qu’en présence d’un virus jouant le rôle d’auxiliaire, mais le virus “défectif” n’existe que sous cette forme satellite dans la nature.
Le virus satellite n’est pas homologue à son auxiliaire.

22
Q

3 exemples de virus “satellite”

A
  1. Virus AAV (Adéno-Associated Virus), des Parvoviridea utilisant la polymérase codée par des adénovirus.
  2. L’hépatite D qui utilise la glycoprotéine d’enveloppe du virus de l’hépatite B
  3. Mimivirus parasités par de petits virus qui se répliquent au sein des inclusions. Ils en tirent avantage tout en interférent avec sa réplication
23
Q

Terme controversé apparenté aux virus satellite?

A

Virophage