Lecture exam #1 Flashcards
Selon le texte READ et al. (2007), À QUI doit-on demander s’il a déjà subit de mauvais traitements à l’enfance?
À TOUS LES PATIENTS!
En raison de la prévalence élevée des abus dans presque toutes les catégories de diagnostics, il est essentiel de demander à tous les patients. Compte tenu du très faible taux de divulgation spontanée, attendre que les clients révèlent un abus ne fonctionne pas. On doit solliciter activement le récit de chaque personne.
Selon le texte READ et al. (2007), QUAND doit-on demander à une personne si elle a déjà subit de mauvais traitements à l’enfance?
LORS DE L’ÉVALUATION INITIALE! (ou en cas de crise, dès que la personne s’est calmé, que sa situation est sous contrôle)
Parce que si la question n’est pas posée lors de l’évaluation initiale, on a tendance à ne pas la poser plus tard.
Selon le texte READ et al. (2007), DE QUELLE MANIÈRE doit-on demander à une personne si elle a déjà subit de mauvais traitements à l’enfance?
En utilisant le contexte d’une histoire psychosociale générale!
+ Faire une préface avec une brève déclaration de normalisation
+ Utiliser des questions spécifiques, avec des exemples clairs de ce que vous demandez
Plus précisément, le faire de façon entonnoir:
- Parlez-moi un peu de votre enfance
- Quel est votre meilleur souvenir d’enfance? Le pire?
- Comment t’entendais-tu avec maman? Papa?
- Comment était la discipline était-elle gérer/traiter ?
- Questions spécifiques sur les abus.
Selon le texte READ et al. (2007), Comment doit-on réagir à la suite d’un dévoilement?
1) Ne pas essayer de rassembler tous les détails
2) Affirmer que c’était une bonne chose à dire (validation)
3) Demander si la personne en a déjà parlé à quelqu’un - et comment ça s’est passé
4) Offrir un soutien (assurez-vous de savoir ce qui est disponible)
5) Demander si le client associe l’abus à leurs difficultés actuelles
6) Vérifier la sécurité actuelle - contre les abus en cours
7) Vérifiez l’état émotionnel à la fin de la session
8) Proposer un suivi
De quoi est-il question dans le texte de HAMBY et GRYCH (2016)?
De la dynamique complexe entourant la victimisation et des interconnexions entre les victimisations et les autres violences.
Essaie aussi d’apporter les facteurs de risques distaux et proximaux expliquant la revictimisation et la polyvictimisation dans le but de rendre les interventions et programme de prévention mieux adapter aux réalités entourant les violences sexuels
Quels sont les types d’interconnexions présenter par HAMBY et GRYCH?
1) Polyvictimisation : victime qui vit plusieurs formes de violence
2) Revictimisation : victime qui vit plusieurs fois la même forme de violence
3) Monovictimisation : incident isolé
4) Perpetrator/perpetration : auteur d’un acte criminel
5) Polyperpetration: Perpetration de plusieurs types de violences
6) Reperpetration: Perpetration de la même forme de violence
7) Monoperpetration: Perpetration unique d’une forme de violence
8) Perpetrator-victim = les deux rôles (abuseur et abusé )
Selon HAMBY et GRYCH, quels sont les trois forces qui permettent d’expliquer pourquoi est-ce que l’on blâme les victimes?
1) Les cultures individualistes (ex: États-Unis) amène l’idée que le monde est juste et donc que la victime a fait quelque chose pour le mériter ( the just-world beliefs).
* Elle amène également les gens à sous-estimer systématiquement l’influence des facteurs situationnels par rapport aux facteurs intrapersonnels (the fundamental attribution error). Mais il existe un biais: Quand ils parlent de la situation des autres, il sous-estime les facteurs situationnels, mais quand ils décrivent leur propre compt/action dans une situation quelconque, ils vont mettre l’accent sur l’ensemble du contexte des circonstances et les nombreuses exigences de la situation, pour expliquer leur dit compt. se déculpabiliser Ce biais est appelé ““actor‐observer bias”
2) Better safe than sorry : les Américains ont l’impression qu’il est possible d’agir pour augmenter sa sécurité et de réduire les risques. Donc, ils sont persuadé qu’il est légitime de blâmer une victime, parce si elle n’a pas agit pour arrêter ou éviter ce risque, elle a provoqué sa propre vulnérabilité à l’acte de violence.
3) Les rôles de genre stéréotypés, la sexualité et le privilège masculin emmène l’idée que les agresseurs (hommes) n’ont pas de contrôle sur leur désir et leurs agissements (besoins biologiques), mais que la victime (femme) oui, elle a du contrôle sur sa consommation ou son habillement. Cette croyance persiste même s’il existe un pattern de prédateur sexuel et des récidivistes.
Nommez un déterminant de la re/polyvictimisation.
Façon individuelle de traiter (process) la violence
Quelle est la principale cause proximale de la poly/revictimisation?
La victimisation elle-même.
La violence appelle la violence
Nommez d’autres causes proximales (facteurs) lié à la situation.
- Consommation de drogues et d’alcool
- Circonstances aversives, qui inclue les conditions environnementales (température, foule)
- Disponibilité immédiate des armes, de l’alcool et des drogues
Quels sont les lignes floues entre effets proximaux et distaux?
Les causes proximales consistantes peuvent se développer en patterns et tendances qui contribue aux risques d’expérimenter multiples formes de violences. Ex : fréquenter un bar régulièrement amène les individus à être en contact avec plus d’abuseurs et est associé à un plus haut risque de victimisation.
L’exposition directe à des situations risquées peut être causé par des tendances préexistantes ( par exemple un alcoolique - cause proximal) ou par une situation sociale ( habiter dans un quartier démuni avec plusieurs bars - cause distale ), ce qui floue la ligne entre les causes proximales ou distales.
Quels sont les 4 catégories de causes distales de la polyvictimisation et de la revictimisation?
1) Contexte relationnel
2) Facteurs biologiques
3) Processus cognitifs
4) Processus émotionnels
5) Auto-régulation
Quels sont les 5 étapes pour éviter que la victime blâme la recherche, la prévention et l’intervention en matière de polyvictimisation?
1) Être conscient des biais cognitifs qui peuvent conduire à une surattribution des caractéristiques dispositionnelles par rapport à la situation, y compris l’erreur d’attribution fondamentale, les croyances universelles et les biais acteur-observateur.
2) Veiller à bien évaluer les facteurs situationnels.
3) Veillez à bien évaluer les relations, financières, juridiques et institutionnelles
contraintes qui affectent l’efficacité avec laquelle une personne peut minimiser son risque de victimisation.
4) Reconnaître que de nombreux facteurs pouvant augmenter le risque de victimisation représentent également des besoins sociaux et psychologiques légitimes.
(ex: le besoin d’intimité et l’établissement de relations étroites pourraient augmenter le risque de violence par rapport à une personne plus isolée socialement, mais cela ne signifie pas pour autant que l’isolement social est, dans l’ensemble, préférable à des relations étroites)
5) Reconnaître que certains facteurs qui augmentent le risque de victimisation sont des caractéristiques personnelles relativement stables et immuables, telles que le sexe et la race.
Quels sont les implications en recherche?
La recherche doit créer un modèle compréhensif des violences interpersonnelles et accorder plus d’attention aux rôles des autres facteurs dans la création des risques et vulnérabilités de poly/revictimisation. Une approche plus intégrée des services est nécessaire.
Quels sont les implications en prévention et en intervention?
Porter plus d’attention aux liens entre les différentes formes de victimisation
Apprendre aux jeunes comment se protéger ( cope with ) face à la victimisation peut être un facteur important pour briser le cycle de poly/revictimsation.
Plusieurs programmes sont liés à une seule sorte de violence ( exemple bullying ou sexual violence ) mais plusieurs des risques sont interreliés et une approche plus intégrée pourrait être plus efficace et efficiente.