Cours 5 Flashcards

1
Q

Qui dirige l’entrevue d’investigation?

A
  • police
  • intervenant DPJ
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Q

Quelles sont les 2 buts de l’entrevue d’investigation?

A

1) évaluer si l’AS est fondée ou non (preuves suffisantes et non si l’AS a eu lieu)

2) Assurer une entrevue bien dirigée (incorrecte ou maladroite)

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3
Q

Nommer un exemple de conséquences d’une entrevue incorrecte? Maladroite?

A

1) incorrecte: fausses allégations de l’enfant

2) maladroite: déclaration non convaincante, incomplète ou moins crédible

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4
Q

Nommer les 3 défis de l’entrevue d’investigation POUR l’enfant.

A

1) Mémoire: moins bonne qu’un adulte.

2) Suggestivité: veut plaire à l’adulte qui pose les questions.

3) développement: jeune donc il faut s’adapter.

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5
Q

Qu’est-ce que la mémoire?

A

Enfant ou adulte = RECONSTRUCTION de la réalité donc PAS LA RÉALITÉ (interprétation)

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6
Q

Qu’est-ce que l’encodage?

A
  • perception, interprétation de l’événement, enregistrement au moment de l’événement
  • comment on enregistre l’info (5 sens)
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7
Q

Qu’est-ce que l’entreposage?

A
  • conservation de l’information dans la mémoire
  • où c’est ranger dans le cerveau (court ou long terme)
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8
Q

Qu’est-ce que le rappel?

A
  • façon d’accéder aux souvenirs de manière spontanée, par la personne elle-même (vs. mémoire de reconnaissance)
  • comment on accède à l’info (étudier dernière minutes = court terme; étudier à l’avance = long terme)
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9
Q

Qu’est-ce que la mémoire de rappel? de reconnaissance?

A
  • Mémoire de rappel = l’enfant se rappel de ce qui c’est passé
  • Mémoire de reconnaissance = reconnaître des infos (poser des questions avec des choix de réponses peut induire des réponses fausses chez l’enfant)
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10
Q

Pourquoi l’encodage est-il plus difficile pour les enfants victimes d’AS?

A

1) vécu moins d’expériences dans le passé

2) peu de connaissances liées à la sexualité

3) sexualité peut être moins significative pour les enfants

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11
Q

Pourquoi l’entreposage est-il plus difficile pour les enfants victimes d’AS?

A

1) Stress chronique lié à des agressions répétitives pourraient causer des pertes de mémoire (plus de recherches nécessaires)

2) Difficultés à se souvenir d’où proviennent les informations enregistrées dans leur mémoire

3) Parlent peu ou pratiquement pas de leur histoire de victimisation

4) Les enfants victimes d’AS chronique peuvent rapporter moins de détails que ceux ayant vécu un seul épisode d’AS

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12
Q

Comment favoriser le retour des souvenirs?

A

1) Prioriser la mémoire de rappel plutôt que la mémoire de reconnaissance (rappel libre, rappel en série, rappel à partir d’indices)

2) L’entrevue devrait se dérouler le plus tôt possible après le dévoilement ou le dernier épisode d’AS

3) Importance de distinguer les événements lors d’AS répétitives:

1- dernier événement;
2- premier événement;
3- autre événement au choix de l’enfant

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13
Q

Qu’est-ce le rappel libre? Le rappel en série? Le rappel à partir d’indices ?

A
  • Libre: parle moi de ce qui est arrivé.
  • En série: on va parle d’avant que papa entre dans la chambre. Ensuite, … (chronologie)
  • À partir d’indice: on investigua à partir des informations données par l’enfant.
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14
Q

Qu’est-ce que la suggestibilité?

A
  • degré auquel les individus reçoivent, acceptent et incorporent dans leur mémoire des informations données après l’événement vécu
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15
Q

Qu’elle influence la suggestibilité a-t-elle dans l’entrevue d’investigation?

A
  • l’enfant à tendance à vouloir répondre la “bonne” réponse selon la personne devant lui.
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16
Q

Qu’est-ce qui peut causer de la suggestibilité?

A
  • le type de question
  • l’attitude de l’interviewer
17
Q

Nommer et donner un exemple de chacun des 3 types de questions à faire en entrevue d’investigation.

A

1) Invitations générales
Ex: «Raconte-moi ce qui s’est passé.»

2) Invitations avec indices
Ex: «Parle-moi plus de sa main sur ta cuisse.»

3) Invitations avec segmentations de temps
Ex: «Dis-moi ce qui s’est passé entre le moment où tu te couches jusqu’au moment où ton père t’enlève ton pyjama.»

18
Q

Nommer et donner un exemple de questions à ne pas faire en entrevue d’investigation.

A

1) Questions fermées
Ex: «Est-ce qu’il t’a touché les seins?»

2) Questions à choix de réponse
Ex: «Est-ce arrivé dans ta chambre ou dans celle de tes parents?»

3) Questions suggestives
Ex: «Tu avais peur, n’est-ce pas?»

4) Poser deux fois la même question (l’enfant va croire qu’il n’a pas donner la bonne réponse et peut donc la changer)

19
Q

Quels sont les 2 styles d’interviewer?

A

1) Soutenant

2) non-soutenant

20
Q

Comment se manifeste le style soutenant?

A
Compliments, encouragements
Sourires, regards fréquents
Renforcements positifs
Employer le prénom de l’enfant
Faire preuve d’empathie

Style corrélé à:
Bien-être de l’enfant
Réduction de l’anxiété de l’enfant
Plus haut taux de dévoilement

21
Q

Comment se manifeste le style non-soutenant?

A

Communication froide, distante
Position de domination, d’intimidation de l’interviewer

Style corrélé à:
Mise en doute du récit de l’enfant
Erreurs de la part de l’enfant

22
Q

Quelles sont les défis les plus importants pour l’interviewer et l’intervenant?

A

1) Devoir d’adapter le style d’entrevue et l’interprétation des réponses des enfants

2) Stade de développement lié au taux de dévoilement, à la quantité de détails dans les récits ainsi qu’à leur cohérence et leur complexité

3) Défis liés aux :

  • habiletés cognitives (ex. pyjamas vs vêtement; perspective de l’autre; avant ou après)
  • langagières (ex. il, ça, là; forme passive; double négation; une information à la fois)
  • socio-affectives (timidité, style d’attachement)

4) Compréhension des questions posées

23
Q

Quelles sont les 3 phases du Guide d’entrevue?

A

1) Phase prédéclarative (création d’une alliance avec l’enfant; explication du déroulement de l’entrevue et des consignes + description d’un événement récent vécu par l’enfant - But: Exercer la mémoire de rappel libre de l’enfant)

2) Phase déclarative (cueillette d’informations concernant l’AS)
3) Phase de clôture (transition afin de terminer l’entrevue délicatement)

24
Q

Quelles sont les sous-étapes de l’Accueil et le soutien émotionnel?

A

Laisser le temps à la victime:

  • de s’exprimer ;
  • de définir ses besoins;
  • de prendre des décisions.
25
Q

Quelles sont les sous-étapes de l’Histoire Médicosociale?

A
  • Sert à évaluer l’ensemble des besoins de la victime et à orienter l’examen et les
    prélèvements.
  • Elle ne sert pas à établir la preuve d’une agression sexuelle.
26
Q

À quoi servent les interventions médicolégales?

A
  • 5 jours ou moins (à l’urgence)
  • désir porter plaintes
  • Pertinence de procéder à des prélèvements médicolégaux
27
Q

À quoi servent les interventions médicosociales?

A
  • 6 jours ou plus: intervention médicale habituelle
28
Q

Quelles sont les étapes de l’intervention médicosociales?

A
  • examen anal et génital;
  • collecte d’indices médicaux et comportementaux appuyant les soupçons;
  • dépistages et traitements ITSS;
  • collaboration à la prise en charge psychosociale;
  • rassurer la personne sur son intégrité physique.
29
Q

Quelles sont les étapes de l’intervention médicolégale?

A
  • Soutenir les victimes, déterminer leurs besoins, les informer
  • Procéder à des interventions d’urgence (hospitalisation, signalement, placement d’urgence) (peu fréquents)
  • Déceler des indices qui risquent de disparaître rapidement (ex: blessures, rougeurs, ecchymoses, autres lésions)
  • Effectuer les prélèvements médicolégaux (dans certains cas)
  • Prévenir grossesse et infections (dans certains cas)
30
Q

Qu’est-ce que la trousse médicolégale?

A
  • formulaires pour recueillir les informations
  • Prélèvements (dossier légal; sang, salive, sperme et sécrétions génitales de l’agresseur )
31
Q

Quel est le délai pour décider de porter plainte et dans lesquelles la trousse médicolégale est conservé?

A

14 jours

après ça la trousse est détruite

32
Q

Quels tests sont fait pour les ado/adultes, mais pas les enfants?

A
  • Examen des organes génitaux externes et internes
  • Utilisation du spéculum
  • Test de grossesse
  • Dépistage d’ITSS
33
Q

Expliquer le mythe de l’hymen. Est-ce vrai?

A
  • croire qu’un hymen perforé signifie qu’il y a eu pénétration vaginale.

FAUX

34
Q

Quelles sont les 4 caractéristiques qui décrivent l’hymen?

A
  • Membrane partielle recouvrant l’orifice vaginal (anormal que l’hymen soit complètement clos)
  • Différentes formes d’hymen
  • Changements avec la puberté: plus épais, plus élastique, moins sensible
  • Première relation sexuelle: pas nécessairement de déchirure ou de lacération de l’hymen (détente)
35
Q

Lors de l’intervention médicolégale, à quoi réfère l’étape des soins et traitements?

A

Traitement ou prévention des ITSS.

Blessures physiques.

Contraception d’urgence.

Peut aussi impliquer la prescription de médications pour les troubles psychologiques

Les intervenant.es psychosociaux peuvent faire de la psychoéducation et de la psychothérapie

36
Q

Lors de l’intervention médicolégale, à quoi réfère l’étape d’information, de soutien et de signalement à la DPJ, déclaration à la police et références?

A

s’assurer de sa protection et l’aider à trouver un lieu sécuritaire

prendre des rendez-vous pour suivi médical et psychosocial (référer au besoin)

fournir les pièces justificatives qui lui seront nécessaires pour justifier une absence au travail ou à l’école;

remettre à la victime des brochures sur la problématique de l’agression sexuelle (IVAC, information médicale, démarches judiciaires possibles)

37
Q

En quoi consiste le suivi médical?

A

le médecin de famille, le pédiatre, gynécologue suit la personne

38
Q

En quoi consiste le suivi psychosocial?

A

Centre désigné ou organisme qui suit la personne