le syndrome frontal Flashcards

1
Q

quelles sont les 3 zones anatomo-fonctionnelles distinctes des lobes frontaux

A

L’aire motrice primaire (cortex moteur)
L’aire prémotrice (cortex prémoteur)
Le cortex préfrontal

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Q

quelles composantes du lobe frontal s’occupe de la motricité

A

le cortex moteur et prémoteur

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3
Q

quelle composante du lobes frontal s’occupe des fonctions exécutives ainsi que de l’attention

A

le cortex préfrontal

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4
Q

quelle partie du lobe frontal nous différencie des animaux

A

le cortex préfrontal

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5
Q

dans quoi est impliqué l’aire motrice primaire (cortex moteur)

A

impliquée dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral.

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6
Q

qu’est-ce que sous-entend l’aire prémotrice (cortex prémoteur)

A

sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels.

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7
Q

par quoi est caractérisé le syndrome prémoteur

A

En plus de la difficulté d’exécuter des actions séquentielles, le syndrome prémoteur est caractérisé par un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, déclenchée par un
stimulus tactile.

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8
Q

qu’est-ce que gouverne le cortex préfrontal

A

gouverne les aspects les plus élaborés du comportement.

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9
Q

En quoi le cortex préfrontal est-il différent des autres lobes cérébraux?

A

Contrairement aux autres lobes, il n’a pas de connexions directes avec les voies sensorielles ou motrices.

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10
Q

Quelles sont les principales connexions du cortex préfrontal?

A

Le cortex préfrontal est fortement connecté aux autres structures corticales et sous-corticales, notamment avec le thalamus, ce qui lui permet de réguler et d’intégrer des informations complexes.

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11
Q

quelles sont les 3 régions distinctes du cortex préfrontal

A
  1. la région dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères
  2. la région frontomédiane située sur la face interne
  3. la région orbito-frontale ou ventrale
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12
Q

qui est est le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux.

A

Le neuropsychologue soviétique Luria

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13
Q

alexander luria à été le pionnier dans quel domaine et pour quelle découverte

A

isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux

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14
Q

en quoi consistent les troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales

A

consistent en des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.

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15
Q

quelle est l’observation célèbre de Luria

A

La plus célèbre des observations de patients atteints de lésions frontales est celle, publiée en 1868 par Harlow, de Phineas Gage, ce contremaître, très apprécié de ses collaborateurs, victime d’un accident ayant provoqué une lésion préfrontale après la pénétration d’une barre métallique. Cette blessure, sans provoquer de déficit neurologique évident, a entraîné une modification drastique de la personnalité.

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16
Q

qui était Phineas Gage

A

Phineas P. Gage (1823 – 1860) était un contremaître des chemins de fer qui a subi un traumatisme crânien majeur auquel il a survécu.

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17
Q

comment est décrit le changement de comportement de Phineas par son médecin

A

Avant son accident, il était un homme religieux, épris de sa famille, honnête et travailleur qui a été décrit, après sa blessure frontale, comme « agité, irrévérencieux, se livrant parfois au plus grossier blasphème … impatient, sans retenue quand il est en conflit avec ses désirs … obstinés, imaginant de nombreux plans d’opération, qui ne sont pas plus tôt disposés qu’ils ne sont abandonnés à leur tour pour d’autres apparaissant plus réalisables

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18
Q

quels sont les troubles consécutifs à des lésions préfrontales 6

A
  1. Les troubles de la personnalité et de l’humeur
  2. Les troubles de l’exploration visuelle
  3. Les troubles du comportement moteur
  4. Les troubles des conduites verbales
  5. Les troubles de la mémoire
  6. Les troubles des fonctions exécutives
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19
Q

quels sont les 2 versants des troubles de la personnalité et de l’humeur

A
  1. Un versant, qualifié de pseudo-dépressif, est consécutif à des lésions de la région dorsolatérale.
  2. Un versant, dit euphorique, est observé lors de lésions de la région orbitofrontale.
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20
Q

ou est situé la lésion lorsqu’un patient est qualifié de peuso-dépressif

A

la région dorsolatérale

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21
Q

ou est située la lésion lorsqu’un patient est qualifié d’euphorique

A

la région orbitofrontale

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22
Q

comment est qualifié le versant pseudo-dépressif

A
  • Le patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir.
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23
Q

comment est qualifié un patient ayant un versant euphorique

A

Le patient présente une « socio-pathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque.

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24
Q

s’il y a une lésion dans la région dorsolatérale qu’arrive-t-il

A

symptômes pseudo-dépressif

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25
Q

s’il y a une lésion dans la région orbitofrontale qu’arrive-t-il

A

symptômes euphoriques

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26
Q

quel trouble est observé lorsque la lésions du cortex préfrontal dorsolatéral et se caractérisent par une inattention aux stimulations extérieures.

A

trouble de l’exploration visuelle

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27
Q

quels sont les symptômes du trouble de l’exploration visuelle

A

– Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’« aimantation » (ou agrippement) du regard.
– Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.

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28
Q

Quels types de troubles du comportements moteurs peuvent survenir chez un patient

A

Une excitation motrice (euphorique ) ou un ralentissement (pseudo-dépressif) sont retrouvés

29
Q

qu’est-ce qui différencie un individu avec un syndrome frontal, ayant une lésion à la région dorsolatérale qui est qualifié de peuso dépressif et une personne ayant une psychopathologie dépressive

A

on ne retrouve pas d’anxiété ou de tristesse chez la personne ayant un syndrome frontal

30
Q

Qu’est-ce que la persévération dans les troubles du comportement moteurs

A

Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatismes.

31
Q

Lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe, le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée, quels sont ils

A

Les comportements d’utilisation
Les comportements d’imitation

32
Q

qu’est-ce que les comportements d’utilisation

A

Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.

33
Q

qu’est-ce que les comportements d’imitation

A

Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant
de le faire.

34
Q

Les troubles des conduites verbales sont de 2 types selon le lieu de la lésion:

A

– Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbito-frontales
– Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

35
Q

quels sont les troubles de conduites verbales en cas de lésion orbito frontales

A

Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque

36
Q

quels sont les troubles de conduites verbales en cas de lésion dorsolatérales

A

– Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales

37
Q

quel élément joue un rôle important dans l’occurence et la sévérité des troubles du langages

A

La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux

38
Q

dans les troubles de la mémoire qu’arrive-t-il lorsqu’il y a des troubles de la mémoire à court terme

A

baisse de l’empan et de l’effet de récence

39
Q

quel terme est adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives

A

syndrome dysexécutif

40
Q

qu’est-ce que le terme syndrome dysexécutif signifie

A

Le terme de « syndrome dysexécutif » est maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives. Il a une place centrale dans le syndrome frontal.

41
Q

qu’est-ce que comprennent les fonctions exécutives

A
  1. L’intention d’agir (la volition)
  2. L’élaboration des plans (la planification)
  3. La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
  4. Le contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
42
Q

qu’est-ce que la volition dans les troubles des fonctions exécutives

A

l’intention d’agir

43
Q

qu’est ce que l’élaboration des plans dans les troubles des fonctions exécutives

A

la planification

44
Q

qu’arrive-t-il à l’intention d’agir lorsqu’il y a présence de troubles des fonctions exécutives

A

− Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), des comportements d’errance et une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières.

45
Q

qu’arrive-t-il à l’élaboration des plans lorsqu’il y a présence de trouble des fonctions exécutives

A

− Les patients sont incapables d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles

46
Q

qu’est-ce que la l’action dirigée vers un but dans les troubles des fonctions exécutives

A

La réalisation de l’action projetée

47
Q

qu’est ce que le rétrocontrôle dans les troubles des fonctions exécutives

A

contrôler l’efficacité de l’action réalisée

48
Q

qu’arrive-t-il à La réalisation de l’action projetée lorsqu’il y a présence de trouble des fonctions exécutives

A

− Les patients peuvent présenter une dissociation entre les intentions et la mise en œuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n’est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations

49
Q

qu’arrive-t-il au fait de contrôler l’efficacité de l’action réalisée lorsqu’il y a présence de trouble des fonctions exécutives

A

− Le patient ne détecte pas ses erreurs et ne peut donc pas les corriger

50
Q

dans l’évaluation des syndromes dysexécutif, quels sont les 2 types d’examens complémentaires

A

– La première est l’observation du patient dans ses conduites quotidiennes, documentée également par l’entretien avec les proches du malade (utilisation de questionnaires évaluant les changements de comportements ou de personnalités)
– La seconde étape consiste à proposer, dans le cadre d’un examen neuropsychologique plus global, des tests d’évaluation des fonctions exécutives:

51
Q

quels sont les test d’évaluation de la 2e étape 5

A
  • Le Wisconsin Card Sorting Test
  • La « tour de Londres »
  • Le test de Stroop
  • Le test de Hayling
  • Le Trail Making Test
52
Q

en quoi consiste le wisconsin card sorting test

A

Le patient doit trouver successivement trois critères de classement de figures géométriques dessinées sur une série de cartes (forme, couleur, nombre).
Lorsqu’il découvre un critère, le patient doit le maintenir durant six réponses consécutives, puis en trouver un autre et le maintenir à nouveau six fois. Les patients ont des difficultés à trouver un critère et surtout à en changer : ils ont tendance à persévérer sur le même critère.

53
Q

en quoi consiste la tour de Londres

A

– Test qui mesure les capacités d’anticipation, de planification et résolution de problèmes

54
Q

en quoi consiste le test de stroop

A

– Test qui évalue la capacité à inhiber des interférences. Il s’agit d’une épreuve constituée de trois séquences:
1. Lire des noms de couleur le plus rapidement possible.
2. Dire la couleur de l’encre avec laquelle des rectangles sont imprimées.
3. Dénommer la couleur de l’encre avec laquelle le nom d’une autre couleur est écrit, sans se préoccuper du contenu sémantique.

55
Q

quelle tendance doit inhiber le patient dans le test de stroop

A

Le patient doit alors inhiber la tendance automatique à lire le mot écrit (qui est aussi un nom de couleur).

56
Q

en quoi consiste le test de hayling

A

Ce test vise également à évaluer les processus d’inhibition, le sujet devant compléter des phrases telles que « Le fermier doit traire les… » par un mot aussi inattendu que possible.

57
Q

quelles sont les conditions du test de hayling

A
  1. Condition automatique
    * Quand ils se sont rencontrés, ce fut le coup de (foudre)
    * On se mouche le (nez)
  2. Condition d’inhibition
    * Les prisonniers se sont évadés de la
    * La neige est de couleur
58
Q

en quoi consiste le trail making tests

A

– Le Trail Making Test est volontiers utilisé pour évaluer la flexibilité mentale, le sujet devant relier des lettres et des chiffres dans l’ordre, mais en alternant les deux (1-A-2-B-3-C, etc.) le plus rapidement possible.

59
Q

comment le client souffrant d’une lésion dorsolatérale ayant un état pseudo-dépressid se différencie d’une personne souffrant de dépression

A

Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale

60
Q

Quels sont les principaux types de troubles de la mémoire

A

Les troubles de la mémoire à court terme (MCT), de la mémoire de travail (MDT) et de la mémoire épisodique.

61
Q

Quels sont les signes spécifiques des troubles de la mémoire à court terme (MCT)

A

Une baisse de l’empan et de l’effet de récence

62
Q

Quel déficit est associé aux troubles de la mémoire de travail (MDT)

A

Un déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail

63
Q

ou se situe l’administrateur central de la MDT

A

cortex préfrontal, c’est le chef d’orchestre

64
Q

Quelles difficultés peuvent expliquer les troubles de la MCT et de la MDT

A

Des difficultés attentionnelles, telles qu’une sensibilité accrue aux interférences.

65
Q

Quels sont les déficits observés dans les troubles de la mémoire épisodique

A

Un déficit dans les tâches de rappel libre et parfois de rappel indicé, contrastant avec des performances normales dans des tâches de reconnaissance.

66
Q

À quoi sont attribués les déficits dans la mémoire épisodique

A

À un défaut des stratégies de récupération.

67
Q

Quelles sont les deux principales difficultés rencontrées par un patient ayant des troubles de la mémoire épisodique

A

Mettre en place des indices de récupération de l’information.
Extraire des éléments pertinents du contexte.

68
Q

comment peuvent être les pratiques alimentaires d’un patient étant dans le versant euphorique

A

Sur le plan alimentaire, un comportement de gloutonnerie est observé parfois.

69
Q

comment sont les conduites d’un patient étant dans le versant euphorique

A

Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries et aux calembours. Une désinhibition verbale conduit, dans certains cas, à des propos grivois.