Le soi et la personnalité Flashcards

1
Q

Que désigne le terme “soi” selon Cooley (1902) et Mead(1934)?

A

Le terme soi désigne toutes les expériences, références et informations dont un individu dispose par rapport à lui-même

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2
Q

Quelles sont les observations de Vallacher (1980) par rapport au soi?

A

a) chaque personne est unique dans sa perception, ses émotions, et ses comportements.
b) il y a une stabilité, une identité « je suis comme ça ». (pourtant nous n’avons pas toujours les mêmes comportements dans toutes les situations).
c) notre perception de nous-mêmes influence notre fonctionnement individuel et social. On parle d’autorégulation

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3
Q

Selon W.James (1890) quels sont les deux aspects du soi?

A
  • le soi comme connaissance (le concept du soi).

- le soi comme connaisseur (l’aspect actif)

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4
Q

Qu’est ce que l’estime de soi selon :

a) James (1890)
b) Leaury et Baumeister (2000)

A

a) Selon James, l’estime de soi c’est les réussites/accomplissements (success/pretensions)
b) Selon Leaury et Baumeister, l’estime de soi se réfère à la valeur sociale de la personne.

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5
Q

Quels sont les buts ou conséquences motivationnelles de l’estime de soi?

A

les individus cherchent à réaliser des buts par rapport au soi. Ex :

  • acquérir des identités désirées (par ex : « psychologue »).
  • diminuer la divergence entre leurs idées du « soi actuel » et du « soi idéal ».
  • augmenter et protéger l’estime de soi.
  • l’autorégulation pour réaliser des buts difficiles.
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6
Q

Quelles sont les deux capacités centrales chez les adultes selon Vallacher (1980)?

A
  1. Chaque individu est capable de se décrire, de se définir (ses capacités, ses motivations, ses préférences, ses valeurs etc.).
    Cette capacité est nécessaire pour le contrôle du soi.
  2. Chaque individu développe une connaissance de soi-même, une identité stable dans un monde complexe et changeant.
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7
Q

Parler de l’interactionnisme symbolique de Cooley (1902) et Mead (1934)

A

L’idée de base est que le soi est un produit social. Le soi est la conjonction entre la société et l’individu :

  • réflexion
  • internalisation
  • développement
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8
Q

Qu’est ce que la réflexion dans l’interactionnisme symbolique?

A

les êtres humains sont conscients de leur existence à travers leurs interactions avec d’autres personnes

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9
Q

Qu’est ce que l’internalisation dans l’interactionnisme symbolique?

A

il y a toujours une audience (symbolique). On se parle constamment à soi-même. On n’a pas de soi, les réactions/feed-back des autres sont internalisés comme les notre (et la source n’est plus accessible). Pour connaitre soi-même nous avons besoins des autres.

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10
Q

Qu’est ce que le développement dans l’interactionnisme symbolique?

A

le début chez l’enfant (interaction avec les parents, etc). D’abord il y a seulement l’égocentrisme, puis par résultat du feedback social, la capacité de prendre la perspective des autres se développe.

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11
Q

Expliquer l’étude de Gallup (1970)

A

Déroulement : des chimpanzés nés dans la nature, sont mis en cage pour quelques jours. Après deux jours d’isolement, on met un miroir dans la cage. On observe le comportement : décompte des réactions sociales et des réactions par rapport au soi.
Résultats : au début il y a des réactions sociales mais elles déclinent en même temps qu’une reconnaissance de soi se met en place (on le voit par les gestes comme le fait de se coiffer, se faire des grimaces, etc). Le temps moyen passé devant le miroir a été enregistré. Au bout du 3-4ème jour, les réactions sociales baissent de 20 à 0, et les réactions par rapport au soi augmentent de 0 à 10.
2ème phase : après 10 jours, les chimpanzés sont anesthésiés et on met la peinture rouge sur leurs visages (yeux, oreilles). On regarde combien de temps ils se regardent dans le miroir et le nombre de fois qu’ils se touchent les surfaces marquées.
Résultats : ces nombres augmentent fortement.

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12
Q

Expliquer l’étude de Gallup (1977)

A

Dans cette étude il a testé les effets de l’isolement sur la reconnaissance de soi. Hypothèse : pour pouvoir se reconnaitre il faut pouvoir inférer le point de vue que les autres ont sur nous. Donc les chimpanzés isolés socialement ne peuvent pas avoir développé un soi. Deux groupes de chimp infantiles :isolés et sociaux.
Déroulement : pendant 9 jours, les chimp ont un miroir dans leurs cages. Au bout du 10ème jour, on les anesthésie et on leurs met de la peinture rouge sur le visage (oreilles, yeux). On mesure le nombre de fois qu’ils se touchent le visage dans le miroir.
Résultats :
Il y a une grande différence entre le groupe de chimp isolés et celui sociaux. Sans miroir, aucun chimp ne se rendait compte qu’ils avaient de la peinture sur le visage. Avec le miroir, il n’y avait pas de différence pour le groupe de chimp isolés et ils avaient des réactions sociales ; mais ceux sociaux ont touché leurs visages ou il y avait de la peinture, ils avaient reconnu leurs reflet.
Conclusion : cela confirme les théories de soi de Mead (1934), Cooley (1902).
Remarque : ces résultats n’ont pas été obtenu avec les autres animaux.

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13
Q

Expliquer ce que pensent Nisbett et Wilson (1977) et Taylor et Brown (1986) à propos de la connaissance du soi chez les êtres humains.

A

Se « connaitre » soi-même : donc faire de l’introspection ? Selon Nisbett et Wilson (1977), les gens n’ont pas accès à leurs processus internes. Quand ils tentent de donner des explications ce n’est pas à travers l’introspection réelle mais plutôt basé sur des théories causales implicites ou jugements sur à quel point un stimulus particulier est une cause possible d’une réponse donnée.
Parfois ils le font juste mais c’est grâce au fait que le stimulus est saillant et plausible par rapport aux causes.
Taylor et Brown disent que les évaluations exagérément positives, et de contrôle/capacités sont des caractéristiques typiques de la pensée humaine. Ces illusions permettent de contribuer à d’autres critères (se préoccuper des autres, la capacité d’être heureux et la capacité de faire un travail créatif et engageant). Ces stratégies fonctionnent car l’environnement social et les mécanismes du processus cognitif fait que nous avons des filtres qui biaisent les informations dans le sens positif. Notre concept de soi et notre évaluation du soi sont basés sur des évaluations et des réflexions biaisées.

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14
Q

Qu’est ce que le concept du soi en résumé?

A

Ce sont :

  • les connaissances de soi-même.
  • les dimensions les plus importantes : “moralité” et “compétences”
  • les aspects “connus” sont évalués et constituent l’estime de soi
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15
Q

Qu’est ce que le narrative identity de McAdams (2013)?

A

C’est l’histoire de vie de la personne internalisée. Elle intègre à la fois le passé (reconstruit) et le futur imaginé, afin que la vie paraisse dans une continuité et un but. Elle se développe vers 15-25 ans.

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16
Q

Comment se développe l’estime de soi? (la courbe)

En quoi c’est important?

A

Les chercheurs ont examiné l’estime de soi tout au long de la vie. Les résultats montrent que la courbe d’estime de soi suit une trajectoire quadratique, augmentant à l’adolescence, jeune adulte et l’âge moyen, atteignant un pic à 60 ans, puis déclinant à la vieillesse.
Conclusion : ces résultats sont importants car ils mettent l’accent sur les étapes développementales lors desquelles les individus peuvent être vulnérables car leurs estime de soi est faible (comme à l’adolescence ou lors de la vieillesse) et les facteurs qui prédisent les trajectoires sains ou problématiques du point de vue développemental.

17
Q

Qu’est ce que la personnalité selon Allport (1937)?

A

« organisation dynamique des systèmes psycho-physiques, au sein de l’individu, qui déterminent un ajustement unique à son environnement ». Selon lui, c’est une structure au sein de nous qui existe, objectivement, qui est incontrôlable/biologique donc qu’on ne peut pas changer.

18
Q

Quels sont les aspects centraux du concept de la personnalité?

A
  • l’objectivité.
  • une structure organisée dans l’individu.
  • des caractéristiques individuelles des pensées et du comportement (Allport, 1961).
  • stabilité et consistance.
  • focus sur des différences individuelles qui sont stables.