La volonté et l'auto-régulation Flashcards
Quelles sont les 4 phases d’action du modèle des phases d’action de Heckhausen et Gollwitzer (1987)?
Au cours de la réalisation d’un but, on traverse quatre phases d’action qui sont caractérisées par quatre états mentaux (« mind sets ») susceptibles de faciliter l’action.
1. La phase pré-décision : la personne réfléchit à ses désirs et cherche des informations objectives (stade de délibération).
2. La phase pré-action : l’individu planifie la réalisation d’un but (stade d’implémentation).
3. La phase action : l’action est exécutée (stade d’action).
4. La phase post-action : le comportement est évalué (stade d’évaluation).
On peut mesurer dans quel état mental un individu se trouve à l’aide de protocoles des pensées établis avant et après l’engagement pour un but.
Remarque : les personnes dépressives ont des soucis à une des étapes.
Qu’est ce que le modèle “Rubicon” des phases d’action?
Le « Rubicon » décrit la formation d’une intention : l’individu s’engage envers un but.
Qu’est ce qu’entraine automatiquement l’implémentation selon Taylor & Gollwitzer (1994) et selon Gollwizer et Kinney? (1989)
- L’implémentation entraine automatiquement l’optimisme.
- et les illusions de controle
Quelles sont les conclusiosn de la méta-analyse de Webb et Sheeran (2006)?
Les intentions ont un effet positif sur la performance
Qu’est ce que l’intention behavior gap?
On a vu que le fait de prendre la décision pour se diriger vers un but est favorable, a un effet mais cet effet est petit ; il y a un intention bahavior gap, une différence entre ce qu’on prévoit de faire et la réalité
Expliquer l’étude de Gollwitzer et al (1990)
Manipulation des états mentaux :
1. Concentration sur un projet personnel qui n’est pas encore réalisé (délibération).
2. Concentration sur la réalisation d’un projet personnel (implémentation).
3. Groupe contrôle (regarder les diapositives).
Mesure : les participants doivent rédiger les fins respectives de plusieurs contes. Puis on juge le contenu par rapport aux fantasmes de délibérer ou d’implémenter des intentions.
Résultats : les fantasmes d’implémentation sont plus prononcés chez les individus dans un état mental d’implémentation.
Quelles sont les deux types d’intentions selon Gollwitzer (1993)?
- Les intentions par rapport aux buts (« goal intentions ») qui font référence aux buts spécifiques qu’on veut réaliser (par ex : « je veux apprendre »).
- Les intentions d’implémentation (« implementation intentions, Vorsätze ») qui font référence aux circonstances – ou, quand, et comment, on veut faire quoi pour réaliser un but (par ex : je vais préparer le cours tous les vendredis à 16h à mon bureau »).
Les intentions d’implémentation, c’est-à-dire la planification de l’exécution du comportement nécessaire pour réaliser une intention – spécifient les règles du type « if-then ». Plus l’intention d’implémentation est concrète et spécifique, plus la réalisation du but est efficace (Ach, 1935).
Principe : on donne à l’environnement du contrôle pour la réalisation d’un but.
Pourquoi dit-on qu’on doit protéger les intentions?
La tâche principale pour l’auto-contrôle efficace est la protection d’une intention des influences non désirées (par ex : les buts alternatifs, les tentations, la paresse) – on parle de « goal shielding ».
Une centaine d’études publiées ont trouvé que les intentions d’implémentation augmentent l’efficacité de la réalisation d’un but (ex : lecture pour les cours, compléter la rédaction d’un mémoire de recherche, suivre un régime, arrêter le tabagisme, performance dans des tâches difficiles, faire du sport régulièrement, utiliser le transport publique).
Que sont les habitudes?
Des habitudes (« habits ») sont des actions qui sont déclenchées automatiquement par la situation. Il s’agit d’une forme de comportement conditionné.
Expliquez l’étude de Holland et al (2006)
Etude de champ dans une entreprise qui veut augmenter le recyclage des gobelets en plastique et du papier.
Hypothèse : une intention d’implémentation peut arrêter les mauvaises habitudes (pas de recyclage) et former de nouvelles habitudes favorables.
VD : le nombre de gobelets et le montant du papier qui se trouve dans les poubelles personnelles des collaborateurs (et pas dans les boîtes de recyclage).
Résultats : l’intention d’implémentation augmente le recyclage à long terme. Non seulement les comportements ont changé mais en plus ils étaient stables dans le temps.
Lien avec l’auto-efficacité : savoir quoi faire et se sentir capable de le faire.
Parler de la “fantazy realisation theory” de Oettingen (2012)
Il y a deux types de pensées par rapport au futur :
1) les attentes
2) les fantasmes
En cas de fantasmes, les pensées positives peuvent empêcher la réalisation des buts (car on ne prends pas en compte les obstacles).
La réalisation des buts profite du « mental contrasting » : réaliser la divergence entre l’état actuel et l’état futur désiré.
La probabilité de réaliser des buts est plus haute lorsqu’on a des attentes optimistes d’atteindre son but (–> efficacité de soi) et une conscience de la divergence entre l’état actuel et l’état désiré (« mental contrasting»).
Expliquer l’étude de Oeittingen et Wadden (1991)
25 femmes obèses suivent un régime dans un programme thérapeutique.
On mesure :
1) des attentes de perdre du poids désiré.
2) des fantasmes par rapport à la vie future après la perte du poids (imaginer des scénarios).
On mesure le poids 17 semaines et 52 semaines après le début du régime.
Résultat 1 : des attentes optimistes –> grande perte de poids ; fantasmes positifs –> petite perte de poids.
Résultat 2 : les fantasmes positifs combinés avec des attentes pessimistes –> plus petite perte de poids.
Conclusion : ce ne sont pas les fantasmes (même positifs) mais les attentes positives qui permettent d’atteindre le but.