Le social Flashcards
2 modes de classifications pour les diagnostiques psychiatriques:
-
CIM (11): Classification internationale des maladies
-> Concerne toutes les maladies -
DSM (5): Manuel diagnostique et statistique des troubles manteaux
-> Classification américaine
=> Justification du diagnostique
Notion de responsabilité en psychiatrie (2):
– Cognitif
-> Capacité d’apprécier le caractère illicite de l’acte
– Volitif
-> Faculté de se déterminer par rapport à cette appréciation
5 Questions qu’il faut se poser lorsqu’une personne commet un acte illégale et que la police a recours au psychiatres:
- Relation entre les faits et un trouble psychiatrique?
- Quel diagnostic?
- Responsabilité par rapport aux faits?
- Dangerosité, risque pour la société?
- Prison, hôpital, suivi médical ambulatoire?
Définissions en psychiatrie:
- Danger
- Dangerosité
- Risque
Qui (5) évalue la dangerosité d’une personne? (PSS)
- Psychiatre expert
- Psychiatre traitant à l’hôpital
- Psychiatre travaillant dans des établissements sécurisés
- Psychiatre en ambulatoire
- Psychiatre en pratique privée
En psychiatrie, la dangerosité peut être appréciée sur: (2)
Différentes définitions de la dangerosité en fonction des différentes points de vus:
- Psychiatres et thérapeutes
- Autorités judiciaires
- Administration pénitentiaire
- Criminologie, TAPEM, SAPEM
- Autorités judiciaires civiles (TPAE)
Évolution de l’évaluation de la dangerosité d’un patient?
- Avant 1970: évaluation professionnelle, savoir faire du praticien
-
1970-80: évaluation actuarielle (vient des assurances): outils statistiques, 2 facteurs pronostiques:
— Facteurs statiques (ne change pas)
— Facteurs dynamiques (cibles du travail thérapeutique) -
Depuis 2007-8: RBR, good lives model, désistance
— Risque - Besoin - Réceptivité: apprentissage social qui peut être travaillé
— Good lives: besoin de la personne vers une vie constructive et positive. Points positifs à renforcer
— « Désistance »: le moment où le délinquant, de lui-même, cesse sa carrière de délinquant
-> Favoriser les facteur de désistance
Évaluation de la dangerosité (8)
- Difficulté de prévoir les comportements humains
- Dangerosité et violence
- Rôles spécifiques du médecin traitant et du médecin expert
-
Tolérance sociale au comportements déviants
(« risque zéro ») -
Différencier:
— Risque immédiat
— Risque à court terme
— Risque à long terme -
Méthodes d’évaluation:
— Cliniques
— Actuarielles - En lien avec des troubles psychiatriques spécifiques
— Psychoses
-> Impulsivité, rupture de traitement, alcool, drogues
— Troubles graves de la personnalité
-> Impulsivité, dimension antisociale
— Démences
-> Intérêt pour les comportements antisociaux chez la personne âgée - En lien avec des caractéristiques sociodémographiques
— Homme jeune
— Individu ou groupe
Réactions qui peuvent biaiser l’évaluation psychiatrique: (4)
- Déni de la violence potentielle du patient (détachement émotionnel)
- Fascination (la violence est source d’excitation psychique)
- Distorsion de la communication (l’angoisse des uns renforce la violence des autres)
- Comment on parle de cette violence en équipe
Que dire sur la fiabilité des instruments d’évaluation psychiatrique? (10)
- Estimation probabiliste sur un laps de temps: instruments actuariels
- Evaluation structurée du niveau de risque (faible, moyen, élevé)
- Doit être complété par un jugement clinique structuré
- ~ 150 instruments actuellement
- Implémentation dans les pays en développement
- Compliqués à utiliser, pas toujours fiables
- Validité prédictive variable
- Identifient bien les individus à bas risque
- Médiocre valeur prédictive positive (VPP)
- Globalement, insuffisamment fiable pour servir de bas unique de décision (probation, remise en liberté, etc.)
Système juridique Suisse concernant le moyen de gérer un acte illégal: (+ donner les mesures)
Système dualiste peines (pas de prob psychiatrique) et mesures (intervention psychiatrique)
En général, combien de temps entre la commission d’un délit (avec trouble psychiatrique) et la mesure ambulatoire?
1 à 10 ans, parfois plus…
3 protagonistes lors d’un délit avec trouble psychiatrique:
Qu’est-ce que la traitement institutionnel en milieu ouvert?
Si la sécurité publique l’autorise et que l’objectif visé est l’absence de récidive
➢ Lieu : un établissement psychiatrique approprié ou un établissement d’exécution des mesures
➢ Nature du traitement : approche thérapeutique dynamique pour améliorer le pronostic légal
Qu’est-ce que la traitement institutionnel en milieu fermé?
Si la sécurité publique l’exige et que l’objectif visé est l’absence de récidive
➢ Lieu : un établissement psychiatrique approprié fermé ou un établissement d’exécution des mesures fermé ou un établissement pénitentiaire fermé doté de personnel qualifié pour assurer le traitement thérapeutique
➢ Nature du traitement : démarche thérapeutique dynamique pour améliorer le pronostic légal
6 Conditions du prononcé des mesure (délit/psychiatrie):
- Une peine seule ne suffit pas à écarter le danger de récidive
- L’auteur a besoin d’un traitement, ou la sécurité publique l’exige
- Les conditions légales spécifiques (des art. 59-61 ou 63-64 CPS) sont remplies
- Le principe de la proportionnalité doit être respecté (l’atteinte aux droits de la personnalité qui résulte de la mesure doit être proportionnée au regard de la vraisemblance que le condamné commette de nouvelles infractions et de leur gravité)
- La décision doit être fondée sur une expertise psychiatrique (nécessité et chances de succès d’un traitement; vraisemblance que l’auteur commette d’autres infractions et sur la nature de celles-ci; possibilités de faire exécuter la mesure)
- Un établissement approprié doit être disponible
5 Principes d’execution des mesures (délit/psychiatrie):
-
Respect de la dignité de l’intéressé
-> l’exercice des droits ne peut être restreint que dans la mesure requise par la privation de liberté et par les exigences de la vie collective dans l’établissement - Pour des raisons de primauté des soins
-> l’exécution des mesures thérapeutiques institutionnelles précède celle de la peine privative de liberté prononcée conjointement - Plan d’exécution de la mesure (PEM) doit être établi au début du placement
- Si la mesure thérapeutique institutionnelle a été couronnée de succès, la **peine privative de liberté est suspendue. et ne doit plus être exécutée
- Obligation de mettre en œuvre les moyens adaptés
Concernant le traitement des troubles manteaux: (2)
- — L’auteur doit avoir commis un crime ou un délit en relation avec le trouble mental
— Il doit être possible de prévoir que cette mesure le détournera de nouvelles infractions en relation avec ce trouble - L’exécution de la mesure s’effectue dans un établissement psychiatrique approprié ou dans un établissement d’exécution des mesures
-> établissement fermé si que l’auteur ne s’enfuie/commette d’autres infractions
Conditions de l’internement simple?
Si la sécurité publique l’exige et que le traitement des troubles manteaux semble voué à l’échec
➢ Nature du délit/du crime: assassinat, meurtre, lésion corporelle grave, viol, brigandage, prise d’otage, incendie, mise en danger; atteinte grave à autrui
➢ Lieu : un établissement d’exécution des mesures fermé ou un établissement pénitentiaire fermé
➢ Nature du traitement : une prise en charge psychiatrique