La théorie sociocognitive Flashcards

1
Q

Quelles méthodes de recherche sont surtout utilisées par les sociocognitivistes?

A

Les méthodes idiographiques

Intérêt pour la singularité de la personne

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2
Q

Structure

Les compétences sont composées de deux types de connaissance. Quelles sont-elles?

A

Les connaissances déclavaritves (qu’on peut formuler avec des mots) et les connaissances procédurales (aptitudes cognitives et comportementales)

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3
Q

Comment la spécificité situationnelle se traduit en ce qui à trait aux compétences et habiletés?

A

Nos compétences dépendent des contextes et varient. Par exemple, je peux être très organisée dans la sphère scolaire mais ne pas l’être pour ce qui est des tâches de la maison, de la prise de rendez-vous, etc.

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4
Q

Qui suis-je? Anticipation ou prédiction d’un résultat attendu par l’individu dans une situation précise.

A

Attente

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5
Q

Vrai ou faux? Les attentes permettent d’expliquer pourquoi deux individus adoptent un comportement différent pour un même événement, indépendement des renforcements et des punitions.

A

Vrai. Par exemple, je joue au bingo avec Ariane et elle estime qu’elle a de bonnes chances de gagner une dinde. Personnellement, je ne m’attends pas à gagner de prix. Bingo! Je gagne une paire de chaussettes et Ari aussi! Je suis contente mais elle, elle est triste car elle croyait gagner la dinde…

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6
Q

Vrai ou faux? Le sentiment d’autoefficacité réfère aux attentes relatives aux résultats.

A

Faux; Il réfère des attentes relatives à l’efficacité personnelle (perception de sa capacité d’accomplir X tâche).

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7
Q

Les personnes qui ont un fort ________ sont les plus susceptibles de s’attaquer à des tâches plus difficiles, de persévérer, de rester calmes pendant la tâche et d’analyser leurs idées de façon analytique.

A
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8
Q

Vrai ou faux? La recherche microanalytique est une stratégie proposée par Bandura pour évaluer le sentiment d’autoefficacité par l’évaluation de jugements globaux.

A

Faux; une bonne échelle d’évaluation devrait plutôt porter sur des jugements portant sur des situations particulières et décrites précisement. Par exemple:
“Dans quelle mesure êtes-vous sûr de pouvoir obtenir un B au prochain examen de stats?” plutôt que “Selon vous, êtes vous bon en mathématiques?”.

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9
Q

Afin d’établir s’il y a une relation causale entre le sentiment d’autoefficacité et le rendement, les sociocognitivistes utilisent la technique d’ancrage comme stratégie pour manipuler le SEP tout en conservant d’autres facteurs comme les compétences. Lorsque l’ancrage est faible (on dit aux participants que le nombre moyen de questions répondues pour un test est d’un faible pourcentage) comment varie le SEP et le comportement?

A

Les participants de la condition d’un ancrage faible présentent des scores plus faibles du sentiment d’autoefficacité et un degré de persévérance à la tâche plus faible.

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10
Q

Vrai ou faux? Les personnes qui ont un fort SEP ont une meilleure capacité d’adaptation et composent mieux avec le stress et les déceptions.

A

Vrai

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11
Q

Vrai ou faux? Les objectifs à long terme excercent une plus grande influence sur le comportement.

A

Faux; ce sont les objectifs à court terme, car ils amènent moins à un relâchement.

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12
Q

Comment les attentes influencent les objectifs personnels?

A

On se fixe souvent des objectifs en fonctions de ce qu’on se sent capable de faire (SEP). J’ai pour objectif de devenir psychologue, mais pas pilote de Formule1. Il y a en fait une influence réciproque, car les objectifs influent sur les attentes aussi; si je ne réussi pas à atteindre un objectif que je m’étais fixé, je vais diminuer mes attentes pour la prochaine fois.

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13
Q

Qui suis-je? Composante de la personnalité jouant un rôle dans l’expérimentation d’émotions comme la fierté, la honte, la satisfaction et l’insatisfaction personnelle.

A

Les normes d’évaluation

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14
Q

Vrai ou faux? Les normes d’autoévaluation provoquent des réactions émotives qui agissent comme autorenforcement nécessaire au maintien du comportement.

A

Vrai; c’est surtout le cas en l’absence d’autres renforcements extérieurs. Les réactions d’autoévaluation se traduisent par de la satisfaction ou de l’insatisfaction envers soi et nous permettent de se récompenser (en se félicitant, se sentant fier) ou se punir (culpabilité).

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15
Q

Comment l’étude des normes d’autoévaluation par la théorie sociocognitive la différencie du béhaviorisme?

A

Dans l’approche béhaviorale, les normes sont fixées par des agents extérieurs qui récompensent ou punissent un comportement tandis que dans l’approche sociocognitive, les individus se fixent leurs propres normes d’évaluation.

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16
Q

Processus

Quels sont les trois facteurs en cause dans le déterminisme réciproque?

A

Le comportement, les caractéristiques de la personne et l’environnement.

Ils s’influencent les uns-les-autres.

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17
Q

Qui suis-je? Modèle défini par Mischel et Shoda selon lequel la personnalité est un système de processus cognitifs et affectifs en interaction qui assurent le fonctionnement cohérent de la personnalité.

A

Le système cognitivo-affectif (CAPS)

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18
Q

Vrai ou faux? Le modèle CAPS ou système cognitivo-affectif permet d’expliquer les variations du comportement.

A

Vrai; Selon les caractéristiques de la situation, un différent sous-ensemble de pensées et de sentiments est activé et produit des modèles différents de comportement. Par exemple, une personne pourrait montrer des comportements de jalousie envers son partenaire et non avec ses amies parce qu’elle s’est fait trompé dans le passé.

On parlerait ici de signature ou d’empreinte comportementale

19
Q

Vrai ou faux? La moyenne des tendances comportementales d’un individu permet de souligner son profil de comportement.

A

Faux; Cette moyenne ne tient pas compte des contextes dans lesquels les comportements sont adoptés, ce qui ne permet pas de comprendre le caractère unique du fonctionnement de l’individu. Par exemple, je peux présenter autant de comportements anxieux que Rose, mais selon des situations très différentes. Selon Mischel, il faut plutôt étudier les variations du comportements dans diverses situations.

20
Q

Vrai ou faux? Le modelage consiste à reproduire le comportement précis d’un modèle.

A

Faux; il s’agit davantage de l’imitation. Dans le modelage, l’individu apprend des règles générales par l’observation du comportement d’autrui qui génèrent une plus grande variété de comportements.

21
Q

Qui suis-je? Apprentissage de nouveaux comportements que Bandura considère comme indépendant de la récompense.

A

L’acquisition.

22
Q

Vrai ou faux? Contrairement à l’acquisition, l’éxécution d’un comportement dépend des récompenses et des punitions.

A

Vrai.
Par exemple, les enfants d’une étude de Bandura ont appris/acquis des comportements violents en observant un modèle frapper la poupée Bobo mais les ont éxécuté davantage lorsqu’on les incitait à le faire (récompense).
Autre exemple; j’apprends à flirter en regardant mes amies mais je ne le fais que lorsque je veux me faire payer un verre.

23
Q

Vrai ou faux? Le conditionnement vicariant s’observe aussi chez les animaux.

A

Vrai

24
Q

Vrai ou faux? Les comportements peuvent être acquis sans la présence de renforcement, mais leur exécution dépendra de la présence de récompenses ou de punitions.

A

Vrai; l’éxécution peut dépendre de la présence de récompense pour la personne mais aussi si le modèle subi ou non des conséquences quant au comportement observé (exemple comportements agressifs étude de Bandura).

25
Q

Qui suis-je? Processus psychologiques par lequel la personne motive son comportement à partir de référents internes (objectifs personnels, normes d’autoévaluation, croyances et attentes).

A

Autorégulation

26
Q

Vrai ou faux? La motivation découle seulement de nos objectifs personnels.

A

Faux; elle découle aussi de la connaissance de notre rendement par rapport à une norme (rétroaction).

Cela est lié au sentiment d’efficacité personnelle

27
Q

Qui suis-je? Lorsque la maîtrise de soi consiste à renoncer à une bonne chose maintenant pour obtenir mieux plus tard.

A

Gratification différée

28
Q

Comment le schéma de soi joue un rôle de guide dans le traitement de l’information?

A

En attirant notre attention sur les informations qui y sont reliées et en guidant leur interprétation. Par exemple, j’ai un schéma de “pas bonne pour me faire des amies” basé sur mes croyances d’être maladroite dans les smalltalks d’être gênée. Alors, quand je vais rencontrer des gens, je vais plus porter attention à l’information qui me dit que je ne suis pas bonne pour parler avec eux. Je pourrais aussi éviter d’aller vers autrui en raison de ce schéma de soi.

29
Q

Qui suis-je? Outil de mesure pour étudier les schémas de soi conçut par Markus.

A

La méthode des temps de réponse.

30
Q

Qui suis-je? Sous-ensemble du concept de soi qui est dans la mémoire de travail/à court terme à un moment donné selon les éléments déclencheurs de l’environnement.

A

le soi ou concept de soi en opération. Cela vient du fait nous avons plusieurs schémas de soi qui guident le comportement selon les situations, les interactions.

(Markus)

31
Q

Qui suis-je? Désir d’acquérir de l’information qui correspond au concept de soi.

A

Autovérification

32
Q

Vrai ou faux? La théorie de l’entité suppose que l’intelligence se développe et change naturellement au fil du temps

A

Faux; il s’agit ici de la théorie incrémentielle. La théorie de l’entité suppose à croire que l’intelligence est quelque chose de fixe.

33
Q

Vrai ou faux? Il est possible de modifier les théories implicites des individus.

A

Vrai; Dweck et ses collaborateurs ont menés une étude auprès d’un groupe d’élèves qui aprenaient, au sein d’un programme pédagogique, comment l’intelligence évolue (théorie incrémentielle). Après 1 an, ils ont obtenus de meilleurs résultats que les autres.
Donc, on peut intervenir pour changer cette structure de la personnalité et potentiellement agir sur l’anxiété de performance associée à une théorie de l’entité.

34
Q

Quelles régions du cerveau s’activent lors de processus cognitifs responsables des objectifs personnels? Comment a-t’on pu la mesurer?

A

À l’aide d’un tomodensitomètre crânien, on observe une activité accrue dans le cortex préfrontal (détecte et traite l’information reliée au soi) et le cortex cingulaire postérieur (mémoire concernant des événements passés). Cette dernière suggère qu’il y a un lien entre les objectifs personnels et les événements du passé.

35
Q

Quel type de normes d’autoévaluation résulte en un plus grand risque de sentiment d’agitation et d’anxiété?

A

Les normes imposées, qui représentent des responsabilités, des obligations (lorsque il y a un écart entre le soi et le soi imposé).

36
Q

Qui suis-je? Principal déterminant de nos émotions et de nos actions.

A

Les attentes

37
Q

Quels sont les 3 objectifs de la thérapie cognitivo-comportementale selon l’approche de Bandura?

A

1- Apprentissage de nouveaux modes de pensées et de comportements pour améliorer la situation du client
2- Apprentissage de comportements précis qu’on vise à généraliser et maintenir dans le temps
3- Augmentation du sentiment d’efficacité personnelle par modelage et participation guidée

38
Q

Quelles sont les conditions à mettre en place pour augmenter le sentiment d’autoefficacité? (4)

A

1- Choisir des modèles auxiquels le client pourra s’identifier, donc qu’ils lui ressemblent (sociodémographiquement et au niveau des habiletés perçues). Comme ça, le client se dit qu’il peut aussi être capable.
2- Structurer les tâches en une série d’étapes de plus en plus difficiles (faire vivre des petits succès).
3- Fournir des occasions de pratique dans un milieu contrôlé (ex; en clinique) où l’on peut donner une rétroaction et guider le client en temps réel, par exemple par des jeux de rôles.
4- Favoriser une autonomie croisante chez le client pour qu’il arrive à réguler son comportement/ses cognitions dans la vraie vie.

39
Q

Les différences individuelles qu’on observe entre les personnes sont en grande partie dûes à
a) leurs attentes envers la situation
b) leur capacité à différer la gratification
c) leurs compétences et habiletés selon les situations

A

c)

40
Q

Qui suis-je? Se résume à si un objectif est souhaitable ou non pour nous.

A

Normes d’auto-évaluation

41
Q

L’écart entre le soi et le soi ___________ résulte d’une incapacité à éviter une conséquence négative qu’on craint.

A

imposé (normes imposées)

42
Q

Qui suis-je? Motivation par la recherche de conséquences positives, de récompenses.

A

Approche de promotion

43
Q

Vrai ou faux? Les types d’objectifs et les types de normes demandent plus d’effort pour être modifiés comparativement au sentiment d’autoefficacité.

A

Vrai; ce sont des cognitions généralisées et assez stables, donc c’est plus dur de les changer que le SEP, qui lui dépend des situations.