L'approche biologique Flashcards

1
Q

Vrai ou faux? L’enfant inhibé prend plaisir à être avec de nouvelles personnes ou dans des événement non familier.

A

Faux; il y réagit par de la réserve, de la détresse, de la peur.

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2
Q

Le tempérament

Qu’est-ce qui est à la base des réactions comportementales d’inhibition et de non inhibition?

A

Ces tendances reflètent une interaction entre l’amygdale (réponse de peur) et le cortex frontal.

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3
Q

Vrai ou faux? Les mécanismes sous-jacents au comportement inhibé sont stables dans le temps.

A

Vrai; Les adultes qui avaient été classé comme enfant inhibé à l’âge de 2 ans présentent une activation plus importante de l’amygdale lorsqu’on leur montre des images de visages non familiers (et contraire pour adulte non inhibé)

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4
Q

Vrai ou faux? Grâce à la phrénologie, nous savons aujourd’hui que des parties spécifiques du cerveau sont responsables des pensées et des comportements particuliers.

A

Faux; la plupart des activités de l’humain sont le fruit de l’action synchronisée de plusieurs régions interconnectées du cerveau. Il n’y a pas une partie du cerveau qui explique un comportement, une pensée spécifique.

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5
Q

Qui suis-je? Pour Buss et Plomin, dimension du comportement de l’enfant se traduisant par la vigueur et le rythme des mouvements moteurs, le dynamisme et la nervosité.

A

L’activité

Les autres dimensions étudiées sont l’émotivité et la sociabilié

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6
Q

Qui suis-je? L’une des premières études longitudinales qui a permi de distinguer trois types de comportement infantiles: le bébé facile, le bébé difficile et le bébé lent.

A

la New-York Longitudinal Study (Thomas et Chess, 1977)

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7
Q

Quelle est une limite des études de Buss et Plomin sur le tempérament?

A

Pour distinguer des différences individuelles entre les caractéristiques du tempérament, les chercheurs se sont fier aux évaluations parentales des comportements des enfants. Ces évaluations sont teintées par le jugement des parents.

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8
Q

Dans ses recherches sur les fondements biologiques du tempérament, quelles types de données Jerome Kagan a-t’il surtout utilisé?

A

Il a observé les enfants directement dans son laboratoire (données d’observations directes). On peut aussi parler de données expérimentales, puisqu’il manipulait des stimuli (voix d’une étrangère, visage de leur mère, mobile en mouvement, bruit, etc.) pour observer la réactivité (variable dépendante). Finalement, des données de résultats d’épreuve comme des mesures physiologiques (fréquence cardiaque et pression artérielle) en réactions à la nouveauté ont été prises.

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9
Q

Sur quelles observations Kagan se base-t’il pour juger 20% des bébés comme étant hautement réactifs?

A

En présence de stimuli nouveaux, ils arquaient le dos, leurs visages traduisaient le mécontentement et ils pleuraient très fort

Surexcités par les stimuli car une fois retirés, ils redevenaient calme

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10
Q

Vrai ou faux? Comme le tempéramment est de nature biologique, il ne peut pas changer.

A

Faux; bien qu’il soit stable, il n’est pas impossible qu’il change. On sait que l’environnement a un influence sur l’amydgale et le cortex, notamment responsables des comportements d’inhibition et de non inhibition. De plus, on observe que des enfants réactifs ne sont pas devenus des adultes craintifs de manière persistante. Ce changement de comportement semble lié à un style parental de la mère pas trop protecteur.

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11
Q

Les caractéristiques du tempérament sont dimensionnelles ou catégorielles?

A

Catégorielles, car des méthodes statistiques ont fait ressortir des “classes” qui expliquent les patrons de variations dans les données. Par exemple, les bébés hautements réactifs forment un groupe distinct (10%).

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12
Q

Vrai ou faux? On peut résumer les fondements du tempéramment comme l’activation plus au moins importante de l’amydgale, qui est responsable de l’émotion de peur.

A

Faux; cette interprétation est erronée puisque l’amydgale n’est pas la seule structure en oeuvre dans la réaction de peur. Aussi, Kagan établit qu’elle indique davantage l’état de surprise à la nouveauté que la peur dans ses données de recherches. Aussi, il ne faut pas oublier l’interaction des facteurs environnementaux.

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13
Q

Vrai ou faux? L’influence génétique est moins importante sur les enfants qui ont reçus un degré élevé de nurtuance.

A

Vrai

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14
Q

Biologie évolutionniste

Vrai ou faux? Les causes originelles d’un comportement sont liées aux processus biologiques activés au moment où l’on observe le comportement.

A

Faux; il s’agit ici des causes immédiates.

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15
Q

Qui suis-je? Explication d’un comportement liée aux processus de la sélection naturelle qui favorisent les comportements adaptatifs.

A

Cause originelle

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16
Q

Trouver l’intrus

La psychologie évolutionniste explique les émotions, les comportements habituels et les motivations fondamentales par les mécanismes psychologiques évolués.

A

les comportements habituels

17
Q

Les mécanismes psychologiques évolués touchent quatre aspects du fonctionnement de l’humain. Quels sont-ils?

A

1- Les caractéristiques qui ont évoluées et qui perdurent sont celles qui ont permis de résoudre les problèmes quant à la reproduction et la survie (ex: vision binoculaire pour mieux repérer prédateur).
2- Certains de ces mécanismes ne sont plus utiles aujourd’hui, voir même nocifs (ex: goût pour le gras et le sucre).
3- Ils sont spécifiques à un domaine, car ils nous permettaient de résoudre des problèmes précis au niveau des relations humaines.
4- La psychologie évolutive voit le cerveau comme composé de modules qui traitent chacun des aspects précis et touche une fonction mentale propre à un domaine.

18
Q

Qu’est-ce qui distingue la génétique comportementale et la génétique moléculaire?

A

La génétique comportementale tente de déterminer la part de génétique dans les comportements, tandis que la génétique moléculaire vise à montrer comment les gènes produisent des effets psychologiques comme la résilience, la dépression, etc.

19
Q

Qui suis-je? Étude de la génétique comportementale qui a permi de montrer le rôle des gènes dans les troubles comportementaux comme les problèmes de consommation d’alcool.

A

Étude de croisements sélectifs. Par exemple, on a accomplé des souris qui avaient des réactions particulières à l’alcool ensemble.

20
Q

aS’il il y a une grande différence entre les similarités de jumeaux MZ et jumeaux DZ, le coefficient d’héritabilité sera-t’il faible ou élevé?

A

Élevé. Les jumeaux monozygotes partagent 100% de leur bagage génétique, alors ils devraient avoir plus de similarités entre eux qu’entre les jumeaux dizygotes (50%). Ces similarités seraient alors d’ordre génétique, donc le coefficient d’héritabilité représente une grande proportion d’une caractéristique attribuable à des facteurs génétiques.

21
Q

Vrai ou faux? Deux populations données peuvent avoir des coefficients d’héritabilité différents pour une même caractéristique.

A

Vrai; une population peut avoir subi davantage l’effet d’un facteur de l’environnement sur un trait que l’autre, par exemple.

22
Q

Vrai ou faux? Il est possible que le coefficient d’héritabilité soit de zéro pour une caractéristique, même si elle est expliquée par des facteurs génétiques.

A

Vrai; s’il n’y a pas de variance dans la population quant à une caractéristique que tous les humains possèdent, le coeffcient peut être de 0.

23
Q

Vrai ou faux? Les effets des environnements partagés sont plus importants sur les différences des traits de personnalité.

A

Faux; les effets des environnements non partagés sont plus importants. Environ 40% de la variance des traits de personnalité sont attribuables à des facteurs environnementaux, même chez les individus ayant grandi dans la même famille.

24
Q

Quels sont les trois types d’interaction nature-culture?

A

1- Les mêmes expériences ont des effets différents sur les individus au bagage génétique différent.
2- Les caractéristiques déterminées par les gènes d’un individu suscitent des réactions différentes dans un même environnement.
3- Les individus choisissent et créent des environnements selon l’influence de leurs facteurs génétiques.

25
Q

Quel hémisphère du cerveau est prédominant dans l’affect positif?

A

L’hémisphère gauche

Cette prédominance a été mesurée à l’aide de l’électroencéphalogramme

26
Q

Vrai ou faux? La colère est une émotion associée à une activation de l’hémisphère droit du cerveau.

A

Faux; bien qu’elle soit une émotion négative, elle est associée à une activation de l’hémisphère gauche. Cette observation oblige les chercheurs à revoir la spécialisation hémisphérique comme étant davantage liée à la motivation d’approche ou d’évitement. En effet, la colère et des sentiments positifs suscitent une motivation à approcher l’objet de l’émotion en question.

27
Q

Selon le modèle de tempérament à trois facteurs de Clark et Watson, sur quels superfacteurs reposent les différences de tempérament entre les individus?

A

Affect positif, affect négatif et désinhibition/inhibition

28
Q

À quel trait des Big Five s’apparente la dimension affect positif?

A

Au trait d’extraversion. L’affect positif renvoie à la tendance de l’individu à interagir avec son environnement. Les individus qui ont un indice AP élevés sont énergiques, actifs et apprécient et recherchent la présence des autres, tandis que ceux dont l’AP est faible sont réservés, distants, et manquent d’énergie et de confiance.

29
Q

Vrai ou faux? Un individu dont l’indice d’affect négatif est bas aura nécessairement un affect positif élevé.

A

Faux; ces facteurs sont indépendants l’un de l’autre, ils proviennent de systèmes biologiques différents.

30
Q

Selon le modèle de tempérament à trois facteurs de Clark et Watson, comment se traduit un affect négatif élevé? et un AN faible?

A

Un affect négatif élevé se traduit par des émotions négatives, la tendance à voir le monde comme menaçant, pénible. Un affect négatif faible renvoie plutôt à une stabilité émotionnelle, au contentement.

Comparable au névrosisme du modèle d’Eyesenck et des Big Five

31
Q

Qui suis-je? Superfacteur ne comportant pas de dimension affective, mais davantage vu comme un mode de régulation des émotions en trait à l’impulsivité, la témérarité, la prudence, l’évaluation des dangers, etc.

A

La désinhibition ou l’inhibition

32
Q

Quels sont les fondements biologiques de l’affect positif?

A

Le taux de dopamine (système de récompense) et la spécialisation hémisphérique gauche.

Ex: AP élevé= taux élevé de dopamine

33
Q

Vrai ou faux? Un faible taux de sérotonine est associé à à un indice désinhibition/inhibition élevé.

A

Vrai; Un faible taux de sérotonine entraîne davantage d’agressivité et de risque de consommation de susbtances qui augmentent la dopamine (ex: alcool).

34
Q

Comment la dopamine joue un rôle dans la dimension désinhibition/inhibition?

A

Cette hormone est liée à la recherche de sensations fortes, à l’impulsivité et la désinhibition.

35
Q

Quels fondements biologiques expliquent l’affect négatif? (3)

A

1- La dominance hémisphérique droit= plus tendance à ressentir des émotions négatives
2- Un faible taux de sérotonine= affect négatif élevé (susbtance du “mal-être”)
3- La sensibilité de l’amygdale augmente la tendance à éprouver de l’anxiété et de la détresse

36
Q

Vrai ou faux? L’expérience modifie les structures cérébrales.

A

Vrai; c’est le concept de plasticité cérébrale.

37
Q

Comment l’étude du cerveau permet de grandes avancées technologiques dans la mesure des phénomènes cérébraux?

A

En permettant d’acquérir des données tangibles et vérifiables avec des mesures comme l’IRM et l’EEG, ce qui est un avantage comparativement aux mesures des théories de la personnalité moins vérifiables (données auto-rapportées, observations menant à des interprétations du chercheur, etc.). C’est donc plus objectif.