La réaction inflammatoire et les inflammations. Flashcards
Qu’est ce que la réaction inflammatoire ?
la réaction inflammatoire peut être définie comme étant la réponse des tissus vivants vascularisés à une agression qui va causer des lésions cellulaires et donc tissulaire.
quel est le but de la réaction inflammatoire ?
le but de la réaction inflammatoire est de détruire ou de contenir l’agent responsable de l’agression, initier le processus de réparation/cicatrisation et de rendre aux tissus lésés leur fonction normale.
en quoi consiste la réaction inflammatoire aigüe ?
il s’agit d’une réaction inflammatoire à court terme et immédiate. caractérisée par une réaction vasculo-exsudative intense et généralement guérit. ell epeut laisser des séquelles.
Comment se déroule une réaction inflammatoire aigüe ?
elle se déroules en différentes étapes, successives et ayant des relations entre elles.
A) formation d’un oedème par un phénomène vasculo-exsudative.
B) activation et migration de polynucléaires au niveau du site de la lésion.
C) Formation du tissus de granulation par réaction cellulaires.
D) processus de Détersion.
E) phénomène de cicatrisation réparation.
En quoi consiste le phénomène vasculo-exsudatif ?
Vasodilatation et activation de l’endothélium.
En quoi consiste l’activation de l’endothélium ?
l’endothélium activé voit sa perméabilité augmenter afin de laisser l’oedème se produire. il laisse également passer les protéines comme des immunoglobulines, des facteurs du complément et du fibrinogènes pour former de la fibrine (lors de la production du tissus de granulation).
l’activation de l’endothélium amène également une augmentation de l’expression de protéine d’adhésion membranaire tel que des sélectines ou des I-cams.
En quoi consiste l’activation des polynucléaires Neutrophiles ?
ils leur confèrent une augmentation de protéines d’adhésions membranaires et de capacités bactéricides, phagocytose et mobilités.
Qu’est ce qui provoque la vasodilatation ?
production d’oxyde nitrique, et des prostaglandines résultant au relâchement des cellules musculaires lisses.
Quels sont les but de l’oedème inflammatoire ?
- Apport localisé de facteurs du complément, d’immunoglobuline et de fibrinogènes qui pourra se convertir en fibrines. (jouer le rôles de filets pour immobiliser les agents pathogènes et faciliter le travail des polynucléaire neutrophile.)
- diluer les toxines pouvant se trouver au niveau de la lésion.
- un ralentissement local de la circulation facilitant la diapédèse des polynucléaires neutrophiles (et macrophages).
Explique la diapédèse.
il s’agit d’un processus multi-étapes, où le P.neutrophile s’accole à la paroi vasculaire (endothélium) et roule jusqu’au moment ou les intégrines/sélectines interagissent entre eux et activent le PN au niveau du site lésionnel (endothélium activé).
Celui-ci alors adhère plus fortement et procède au passage au travers de l’endothélium pour migrer au site lésionnel.
Quels sont les facteurs responsables de l’activation de l’endothélium ?
l’histamine, la sérotonine, les facteurs du compléments C3a et C5a et le leucotriène. (+ TNF et Il-1).
Quelle est le défaut des polynucléaires neutrophiles et qu’est ce qui en découle ?
les polynucléaires auront pour but de dégrader les tissus léser et les bactéries pouvant résider sur le site lésionnel à l’aide de leur vésicules (contenant les enzymes lysosomiales). le problème est qu’ils sont incapable de renouveler leur stock d’enzymes et au bout de 2-3 jours dégénèrent. (Noyaux picnotique, caryorrhéxique et caryolityique).
c’est pour ça ils seront graduellement remplacé par des macrophages, lymphocytes et plasmatocytes.
Qu’est ce qui différencie les macrophages des polynucléaires ?
ils sont capables de renouveler leurs enzymes et également de présenter les antigènes ingérés aux lymphocytes pour les activer.
quelles sont les signes classiques cliniques d’une inflammation ?
Rugor, chalor, dolor, tumor.
fièvre et perte de fonction.
quelles sont les phénomènes inflammatoires visibles sur une biologie sanguine ?
Hyperleucocytémie.
vitesse de sédimentation accélérée
et un augmentation de la protéine C réactive. (production hépatique stimulée par la présence de IL-1).
quelles sont les variantes de l’inflammation aigüe ?
- l’inflammation congestive/oedémateuse.
- l’inflammation fibrineuse.
- l’inflammation purulente.
- l’inflammation thrombosante.
- l’inflammation gangrèneuse.
Qu’est ce qui caractérise l’inflammation oedémateuse/congestive ?
Consiste en un oedème pauvre en élément inflammatoire, et une vasodilatation.
(coup de soleil, oedème de Quincke).
Qu’est ce qui caractérise l’inflammation fibrineuse ? où la trouve-t-on habituellement ?
l’exsudat ici est riche en fibrine, avec quelques cellules inflammatoires. elle se situe généralement lors d’inflammation de séreuses tels que la plèvre, du péritoine ou du péricarde.
comment peut évoluer une inflammations fibrineuses ?
les dépôts de fibrines peuvent être lysées et ingérée par les macrophages, restituion ad integrum.
ou se fibroser en formant des brides et accolement des séreuses.
En quoi consiste une inflammation thrombosante ?
il s’agit d’une inflammation avec altérations de l’endothélium ou de l’endocarde, ce qui cause l’apparition secondaire de thromboses. on peut le voir dans le cas d’endocardite infectieuse, ou de greffes rénales.
Qu’est ce qui caractérise l’inflammation purulente et suppurée ?
la présence importe de polynucléaires, et de macrophages dans un site de lésion généralement occupé par des bactéries pyogènes.
le pus qui en est formé est un mélange d’oedème, de PN mort, vivant, macrophages, et le tissus nécrotique.
Sous quelle forme peut on retrouver les inflammations suppurées ?
- pustules (accumulation de pu dans l’épiderme)
- abcès. (dans la profondeur d’un organe plein)
- phlegmon. (entre aponévroses).
- et empyème. (dans les séreuses).
Qu’est ce qu’une inflammation gangréneuse ?
elles sont caractérisées par une lésions tissulaires extensives.
Qu’est ce qui peut causer une inflammation gangréneuse ?
- une infection par bactéries anaérobies pourvues de toxines.
- une altération vasculaire/thrombose.
quels sont les évolutions possibles d’une inflammation aigüe ?
- restauration.
- cicatrisation.
- abcédation.
- inflammation chronique.
Lors du phénomène de cicatrisation, quelles sont les différentes étapes ?
- la détersion : les macrophages, remplaçant les PN, vont s’occuper de phagocyter les tissus lésés, les PN morts, les bactéries etc etc.
- l’organisation : le vide du à la détersion va être comblée par du tissus de granulation.
- la cicatrisation : les fibroblastes vont petit à petit sécréter du collagène afin de créer la cicatrice fibreuse.
Quels sont les rôles des macrophages ?
- phagocytoses,
- détersion.
- présentation d’antigène et donc activation des lymphocytes et plasmatocytes.
En quoi consiste l’organisation lors du processus de cicatrisation d’une inflammation aigüe ?
l’organisation consiste en la formation d’un tissus de granulation ou bourgeon charnu au site lésionnel après que les macrophages et les polynucléaires aient commencé à phagocyter.
parallèlement l’épithélium ira recouvrir le site lésé par dessus le tissus de granulation (EGF sécrété par les fibroblastes et macrophages.)
Que contient un tissus de granulation ?
il contient des macrophages, des lymphocytes, et des plasmatocytes.
il contient également des néovaisseaux en prolifération
et des fibroblastes en prolifération; on retrouve également des myofibroblastes qui sont des dérives de fibroblastes dont le rôle est de se contracter pour resserrer le site de liaison le temps de l’organisation.
la prolifération de ces deux types de structures est rendue possible grâce à la sécrétion de VEGF et de FDF produite par les macrophages.
combien de temps dure le processus de cicatrisation au complet ?
3 semaines.
Quels sont les facteurs défavorables à la cicatrisation normale ?
la dénutrition
l’immunosuppression.
la persistance d’une infection dans le tisse lésé.
la présence de corps étranger.
la présence de tissus nécrotiques séquestré.
une mauvaise circulation sanguine
le type de peau.
Quelles sont les phénomènes de cicatrisations pathologiques ?
- plaies atones.
- tissus de granulations hyperplasiques.
- cicatrice hypertrophique ou chéloïde.
- cicatrice rétractile.
en quoi consiste une plaie atone ?
tissus de granulation déficient et pauvre en capillaire.
impossibilité de cicatrisation.
en quoi consiste un pseudo botryomycome ? ou appelé également granulome pyogène ?
tissus de granulation hypervascularisé. (irritation chronique)
en quoi consiste un chéloïde ?
excès de collagène dans la cicatrisation suite à une dérégulation de la synthèse.
en quoi consiste une cicatrice rétractile ?
excès de contraction du tissus fibreux cicatriciel (brûlure ou acné sévère.)
Explique la séquence de cicatrisation quand une fracture osseuse est concernée.
Hématome. Oedème et activation PN Tissus de granulation = Cal provisoire Ostéoblaste migre => Cal osseux. réorganisation du cal osseux par interaction ostéoclaste ostéoblase.
quels sont les caractéristiques d’une résolution lors d’une inflammation aigüe, sans cicatrisation ?
il n’y a ni tissus de granulation ni cicatrice fibreuse ce qui est très rare.
Quelles sont les conditions à respecter pour espérer que la resolution puisse avoir lieu ?
- absence de lésion du tissus conjonctif de l’organe touché.
- capacité de régénération des cellules touchés.
Dans quelle situation a-t-on une résolution ?
coup de soleil et pneumonie LOBAIRE aigüe.
Qu’est ce qu’un abcès ?
il s’agit d’une inflammation suppurée localisée creusant une cavité dans un organe plein.
en d’autres termes, il s’agit d’une collection cavitaire, localisées, de pus, bien limitée qui a lieu suite à une destruction tissulaire bien marquée. c’est généralement la conséquence d’une bactérie dite pyogène.
D’où provient le pus d’un abcès ?
l’infection par une bactérie pyogènesprovoque une réaction inflammatoire riche en polynucléaire neutrophiles.
la mort des polynucléaires a pour conséquence un relargage de protéines lysosomiales dans les tissus causant une autolyse.
le pu est donc un mélange de tissus nécrotiques, de polynucléaires mort ou mourant, de bactéries, et l’exsudat inflammatoire (oedème).
comment est microscopiquement un abcès ?
il s’agit d’une lésion cavitaire, avec du pu en son centre et bordée de tissus de granulation vasculaire appelée membrane pyogène.
cette membrane va se fibroser pour encapsuler le pus; il est alors appelé kyste.
quels sont les sous-types d’inflammation chroniques ?
- les inflammations chroniques non-spécifiques.
- les inflammations chroniques spécifiques.
- les inflammations chroniques granulomateuses.
qu’est ce qu’une inflammation chronique non spécifique ?
il s’agit d’une inflammation donnant suite à une inflammation aiguë qui n’a pus neutraliser ou détruire le facteur responsable (agresseur).
comment se passe une inflammation chronique ?
contrairement aux inflammations aigües, elles ne se déroulent plus successivement mais concomitamment. on aura un mélange d’oedeme de tissus de granulation et de fibrose.
Que compose l’infiltrat d’inflammation chroniques ?
Macrophages, plasmatocytes, lymphocytes. parfois des éosinophiles.
Quel est l’exemple typique d’une inflammation chronique non spécifique ?
l’ulcère peptidique de l’estomac.
quand est ce que l’on constate un ulcère peptidique ?
lorsque la balance agresseur/protecteur de la muqueuse gastrique est déséquilibrée. L’HCL est l’élément agresseur et le film protecteur protège la muqueuse.
Que voit-on lors d’un ulcère peptidique ?
l’HCL va causer une nécrose de l’épithélium et des glandes présentes en surface et il y aura formation d’un exsudat inflammatoire aigüe.
cet exsudat évoluera dans la partie profonde de la lésion, normalement vers un tissus de granulation et ensuite une cicatrice fibreuse.
il s’agit donc d’une contrebalance mais pas d’une maîtrise de la situation.
Quel est la remarque fondamentale à garder en tête en ce qui concerne la relation entre inflammation chronique et le cancer ?
on observe en même temps que le processus d’inflammation chroniques, une tentative de l’épithélium à se régénérer avec une hyperplasie (augmentation du nombre de cellules). et des atypies régénératives.
augmentant les risques de donner des cancers.
qu’est ce qu’une inflammation chronique spécifique ?
il s’agit d’une inflammation qui suite à une inflammation aigüe (exsudat) de très faible envergure et de durée très limitée va se manifester principalement et directement par l’inflammation chronique. on retrouve directement un infiltrat de type chronique sur le site de la lésion : lymphocyte macrophage et plasmatocyte. (parfois éosinophiles).
quels sont les agents susceptibles de causer une inflammation chroniques ?
- virus et mycobactérie.
- des champignons et des protozoaires, parasites.
- des pathologies auto-immunes.
- des réactions d’hypersensibilité comme l’alvéolite allergique extrinsèque.
- les bactéries à toxicité latentes comme la syphilis.
- les inflammations à corps étranger, et les inflammations à toxiques inertes.