Définitions, techniques, et objectifs de l'anatomie pathologique Flashcards
Définition de l’anatomie pathologique ?
elle peut être définie comme l’étude des altérations morphologiques (macroscopique et microscopique) causées par la maladie à un tissus ou un organe.
Il s’agit donc d’une spécialité basée sur une analyse sémiologique d’altérations morphologiques.
Quels sont les buts de l’anatomie pathologiques ?
1) Élaborer un diagnostique, ou des hypothèses diagnostiques pouvant être clairement comprise par le clinicien.
2) Préciser le pronostic d’une maladie en particulier en pathologie cancérologique.
3) mettre en évidence des marqueurs pouvant servir à la thérapeutique du patient
4) évaluer l’effet des thérapies administrées (chimio/radiothérapie ou anti-inflammatoire pour éviter les rejets de greffes).
Quels sont les deux types de prélèvements possibles ? et leur formes ?
A) les prélèvements cytologiques, sont obtenus par FROTTIS ou raclage d’un organe. également par PONCTION, et CENTRIFUGATION d’un liquide cytologique recueillis.
B) les prélèvements tissulaires :
BIOPSIES, PIÈCES OPÉRATOIRES ou par AUTOPSIE.
Quels sont les organes pouvant être ponctionnés ?
les ganglions lymphatiques, la thyroïdes le sein (par repérage échographiques)
Dans quel contexte utilise-t-on la centrifugation ?
lorsque le liquide recueilli est trop volumineux pour pouvoir être étalé ainsi sur une lame. on procède alors à la centrifugation.
Expliquez le processus de centrifugation.
Une partie du liquide récolté est placé dans des tubes (avec ou sans fixateur alcoolique) qui seront centrfugés.
Le produit du culot sera placé sur une lame (CULOT-SPOT) la lame sera ensuite colorée et analysée.
Qu’est ce que la cytologie monocouche ?
également appelée cytologie en couche mince, ou cytologie en milieu liquide.
Très utilisées dans la détection de cancer du col utérin, elle est basée sur le principe d’aspiration et filtration.
après avoir frotté le col utérin avec une BROSSE, le matériel obtenu est placé dans un flacon de FIXATEUR ALCOOLIQUE numérotée avec les coordonnées de la patiente.
Un automate DISPERSE, FILTRE, ASPIRE et TRANSFERE le matériel sur une lame qui sera colorée et analysée.
Quels sont les avantages de la cytologie en monocouches ?
le matériel résiduel se trouvant dans le fixateur alcoolique peut être employé pour faire des techniques complémentaires, comme la recherche de séquences virales d’HPV aidant à la classification des lésions cytologiques.
quels sont les avantages de la cytologie et les limites ?
les avantages sont que la cytologie est rapide, peu coûteuse et donner des résultat fiable si elle est interprétée par un pathologiste averti.
Par contre, la cytologie ne fournit que des renseignements partiels/incertains.
Comment expliquer que la cytologie soit si peu précise dans les renseignements qu’elle peut apporter ?
1) certaines anomalies cyto-nucléaires ne sont pas spécifiques et sont difficilement distinguables entre celles des CANCERS ou celle d’un PROCESSUS INFLAMMATOIRE.
2) La cytologie ne donne pas de notion architecturale tissulaire. et ne distingue donc pas les cancer in situ d’un cancer invasif.
à quoi sert donc une cytologie au final ?
il s’agit plus d’un examen de dépistage et d’orientation.
le contrôle histologique est presque toujours nécessaire pour compléter les informations.
quelles sont les conditions pouvant influencer la qualité d’un diagnostique pathologique sur bases d’études tissulaires ?
1) les pièces opératoires doivent parvenir rapidement au laboratoire dûment identifiées avec les renseignement cliniques adéquats.
2) la FIXATION des pièces opératoires doit être RAPIDE et concomitamment si possible, un prélèvement CONGELÉ de la lésion sera effectué pour le mettre dans une bio-banque.
3) l’examen MACRO doit être STANDARDISÉE et PRÉCIS.
4) les techniques permettant la réalisation des COUPES doit être standardisée efficacement.
5) un COMPTE RENDU doit être précis.
Quelles sont les différentes étapes pour obtenir une coupe colorée à l’hématoxyline - éosine ?
1) l’encodage.
2) l’examen macroscopique et la fixation.
3) la déshydratation et la mise en paraffine.
4) la coupe et la coloration à l’hématoxyline-éosine (réhydratation).
Que fait-on lors de l’encodage ?
Une feuille de demande accompagne les pièces opératoires ou les biopsies. dans celle-ci on retrouve : les données du patient, et les renseignement cliniques adéquats.
on y attribuera un code barre et un numéro individuel.
(faire le plus rapidement si la pièce n’est pas fixée pour éviter le phénomène d’auto-lyse).
Que fait-on lors de l’examen macroscopique et la fixation ?
les pièces sont pesées, mesurées, orientées. les berges de résection sont marquées à l’encre de chine et enfin découpée.
Fixation le plus rapidement par la suite.
ensuite couper les pièces pour qu’ils fassent 20mm de long et 3 mm d’épaisseur pour les mettres dans les cassettes.
Quel est le fixateur le plus utilisé ?
le FORMOL à 10% tamponné à pH neutre ou légèrement alcalin.
quelles sont les règles pour une bonne fixation ?
- organes creux doivent être ouvert, les organes pleins doivent être tranchés en morceau de 3 à 10 mm d’épaisseur.
- le volume de fixateur minimum conseillé est 10x plus que le volume de la pièce.
- fixation suffisamment longue : 2 à 5h pour une biopsie, 24-48h pour une pièce opératoire.