La mémoire et ses troubles Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire ?

A

La mémoire désigne la capacité à enregistrer et à stocker des fragments du présent, intégrant ainsi un passé qui peut se manifester par des souvenirs, un savoir, un savoir-faire.

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2
Q

Quel est le rôle de la mémoire dans la construction identitaire ?

A

La mémoire est essentielle à la construction identitaire de chaque être humain, notamment à travers la mémoire autobiographique.

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3
Q

Quels sont les types de mémoire mentionnés ?

A

MCT
- Sensorielle
- MCT
- MDT

MLT
- Épisodique
- Sémantique
- Prospective

Mémoire implicite
- Procédurale
- Conditionnement
- Amorçage

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4
Q

Quelle est la durée de la mémoire sensorielle ?

A

Quelques centaines de millisecondes

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5
Q

Quelle est la capacité de la mémoire à court terme selon Miller ?

A

Il est possible de stocker en MCT 7 éléments, plus ou moins.

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6
Q

Qu’est-ce que le paradigme de Brown-Peterson ?

A

C’est une expérience classique qui explore la durée de la mémoire à court terme en l’absence de répétition active.

À partir de 18 sec = chute des performances de rappel contrairement à un rappel de 3 sec post-présentation.

Interprétations possibles
- Conséquence d’une interférence ; un seul système de mémoire
- Conséquence d’un déclin rapide de la trace en MCT ; un autre système prend le relais et stock sur le LT

Conception que deux systèmes distincts stockent les informations (MCT et MLT)

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7
Q

Quels sont les effets de récence et de primauté ?

A
  • Effet de récence : les derniers éléments sont mieux rappelés
  • Effet de primauté : les premiers éléments sont mieux rappelés
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8
Q

Quelles sont les trois types de mémoire selon Tulving ?

A
  • Mémoire sémantique
  • Mémoire épisodique
  • Mémoire procédurale
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9
Q

À quoi la mémoire sémantique est-elle associée ?

A

Langage et connaissances sur le monde et sur soi, sans référence aux conditions d’acquisition.

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10
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique ?

A

C’est celle des moments personnellement vécus, permettant de se situer dans le temps et l’espace.

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11
Q

Quel est le rôle de l’hippocampe dans la mémoire ?

A

Il est déterminant dans la mémoire épisodique, notamment pour l’encodage et la récupération des souvenirs.

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12
Q

Qu’est-ce que le modèle HERA ?

A

En mémoire épisodique, le cortex préfrontal gauche est impliqué dans les opérations d’encodage alors que le cortex préfrontal droit est impliqué dans les opérations de récupération.

En vieillissant, cette spécialisation hémisphérique tend à se réduire = HAROLD ; réduction de l’asymétrie hémisphérique, on est moins spécialisé au niveau hémisphérique

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13
Q

Qu’est-ce que le circuit de Papez ?

A

C’est une boucle neuronale jouant un rôle clé dans le traitement des émotions et la mémoire.

Tractus Hippocampo-mammilo-thalamo-cingulaire

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14
Q

Qu’est-ce que la mémoire prospective ?

A

C’est la mémoire des actions futures, qui peut être time-based ou event-based.

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15
Q

Qu’est-ce que l’effet Mood Congruity ?

A

C’est le phénomène où, dans un état euphorique, on stocke plus d’informations positives que négatives et inversement.

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16
Q

Qu’est-ce que l’amorçage ?

A

C’est un prétraitement de l’information qui influence les informations subséquentes.

17
Q

Comment se déroule la phase de stockage de l’information ?

A

Elle nécessite des étapes répétées de consolidation.

18
Q

Quelle est la durée de rémanence de la mémoire à court terme ?

A

1 à 2 minutes

19
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale ?

A

C’est la mémoire des actions automatiques et des apprentissages moteurs.

20
Q

Quelles sont les deux types d’interférences dans la mémorisation ?

A
  • Interférence proactive : effet délétère qu’exerce un apprentissage sur un apprentissage subséquent.
  • Interférence rétroactive : effet délétère qu’exerce un apprentissage sur un apprentissage précédant.

Les interférences expliquent en partie les difficultés de mémorisation chez le sujet sain.

21
Q

Comment le contexte influence-t-il la mémorisation ?

A

Le contexte dans lequel un événement a été encodé influence significativement la mémorisation.

Tulving (1975) a mis en évidence que la mémorisation est meilleure lorsque les conditions contextuelles sont similaires lors de l’encodage et de la récupération.

La récupération est donc liée à la trace mnésique encodée et des indices liés au contexte.

22
Q

Qu’est-ce que la métamémoire ?

A

La conscience du sujet de sa propre mémoire et le jugement sur ses capacités mnésiques.

Connaissance de ses capacitées et des limites de sa mémoire.

Inclut des concepts comme le feeling of knowing (FOK), ease of learning (EOL) et judgment of learning (JOL).

23
Q

Quelles sont les différences entre l’amnésie rétrograde et antérograde ?

A
  • Amnésie antérograde : difficultés à mémoriser des événements nouveaux.
  • Amnésie rétrograde : perte de souvenirs antérieurs à la lésion.

L’amnésie rétrograde a un gradient temporel où les souvenirs les plus anciens sont mieux préservés.

24
Q

Qu’est-ce que l’amnésie hippocampique ?

A

Troubles de la mémoire causés par des lésions de l’hippocampe, incluant amnésie antérograde et rétrograde.

Les souvenirs anciens restent généralement intacts.

Tableau clinique :
- Amnésie dans la MA
- Épilepsie temporale : avant/pendant/après la crise

25
Qu'est-ce qu'une amnésie mamillo-thalamique ?
Amnésie liée à une atteinte des corps mamillaires, entraînant des déficits de reconnaissance. | Elle présente un tableau clinique d'amnésie antéro-rétrograde. ## Footnote Tableau clinique : - Amnésie antéro-rétrograde - Désorientation temporo-spatial - Fabulation et fausses reconnaissances - Préservation de la mémoire sémantique, MCT, mais déficit MDT - Syndrome de Korsakoff
26
Qu'est-ce qu'un ictus amnésique ?
Amnésie globale transitoire | Souvent observée après des crises épileptiques. ## Footnote Tableau clinique : - Amnésie antérograde et rétrograde - Absence de désorientation spatiale - Préservation de la mémoire sémantique
27
Quelles sont les caractéristiques des amnésies affectives ou psychogènes ?
Amnésies rétrogrades portant sur la mémoire autobiographique, souvent liées à des événements traumatiques. ■ Amnésies électives – Sous tendu par un mécanisme de protection selon Freud, une force qui retient ses souvenirs d’accéder à la conscience. ■ Amnésies d’identités – Il arrive que lors d’épisodes amnésiques de type rétrograde, certains individus perdent leurs noms, adresses, histoire et identité. « Voyageur sans bagage » – Études en imagerie démontrent des changements métaboliques dans différentes structures temporales. | Troubles dissociatifs DSM-5 ## Footnote Elles entraînent une détresse importante et ne sont pas attribuables à des causes neurologiques.
28
Qu'est-ce que l'hypermnésie ?
Phénomène d'hyperfonctionnement de la mémoire avec résurgence incontrôlable d'événements traumatiques. | état de stress post-traumatique et certains sujets autistes. ## Footnote Capacités de mémoire qui dépassent largement la moyenne en dehors de tout entrainement.
29
Qu'est-ce que les paramnésies ?
Illusions de mémoire, incluant les fabulations et fausses reconnaissances. ## Footnote Ecmnésies (émergence de souvenirs anciens vécus comme une expérience actuelle), effet de déjà-vu et faux-souvenirs sont des exemples.
30
Vrai ou Faux : Les faux souvenirs sont des souvenirs qui présentent des distorsions par rapport à l'expérience réelle.
Vrai ## Footnote Ils peuvent inclure des événements qui ne se sont jamais produits.
31
Quelles sont les trois principaux symptômes des troubles de la mémoire liés à la dépression ?
* Surgénéralisation des souvenirs : Tendance à se rappeler des souvenirs de manière floue et imprécise plutôt que de manière détaillée. * Congruence à l'humeur * Souvenirs intrusifs : réminescences involontaires et souvent envahissantes d'événements passés de manière spontanée, sans effort conscience et peuvent être accompagnés de détresse émotionnelle. ## Footnote Troubles de la mémorisation de nouvelles informations et de la mémoire autobiographiques.
32
Qu'est-ce que la mémoire sensorielle ?
Disponible dans toutes les modalités sensorielles.
33
Pourquoi est-ce que la mémoire épisodique est étroitement imbriquée avec la mémoire sémantique ?
Progressivement, les détails précis de ces souvenirs se perdent tandis que les traits communs à différents événements vécus favorisent leur amalgame et deviennent progressivement des connaissances tirées de leur contexte. Ainsi, la plupart des souvenirs épisodiques se transforment, à terme, en connaissances générales.
34
Quelles sont les étapes de mémorisation : Modèle modal Atkinson et Shiffrin ?
35
Quel est le modèle d'organisation hiérarchique de Tulving ?
36
Quel est le modèle de Baddeley ?
Permet une manipulation active de l'information.
37
Quels sont les substrats neuronaux de la mémoire ?
■ Le rôle de l’hippocampe et du lobe frontal semble particulièrement déterminant dans la mémoire épisodique, avec un rôle prépondérant des cortex préfrontaux gauche et droit dans son encodage et sa récupération, respectivement. ■ La mémoire perceptive recrute des réseaux dans différentes régions corticales, à proximité des aires sensorielles ■ La mémoire sémantique fait intervenir des régions très étendues, et particulièrement les lobes temporaux et pariétaux ■ La mémoire procédurale recrute des réseaux neuronaux sous-corticaux et au niveau du cervelet
38
Quelles sont les étapes du circuit de Papez ?
1. Activation des neurones et créer des connexions aux seins de différentes structures (olfactif, tactile, auditif, visuel…) 2. L’hippocampe va avoir pour rôle d’associer les différentes activations cérébrales, sensorielles ensemble et former un épisode. 3. Une fois qu’il a créé cette connexions (trace mnésique) il va renvoyer tout ça dans le cortex. C’est un processus itératif (circuit) d’où l’importance de la répétition donc la suractivation des neurones. Il prend du temps, et dure plus ou moins longtemps. 4. A force, la trace mnésique va être dissociée de ce circuit de Papez et va finalement être stockées sur le plan cortical de manière diffuse. Après avoir été " repassées " un certain nombre de fois dans le circuit de Papez, les associations temporaires d'assemblées de neurones corticaux générées par un événement particulier vont subir un remodelage physique qui va les consolider. Avec ce désengagement progressif du système limbique, les souvenirs ne transitent donc plus par le circuit de Papez mais se retrouvent encodés dans des zones spécifiques du cortex qui correspondent aux régions où les informations sensorielles qui sont à l'origine des souvenirs ont été reçues (le cortex occipital pour les souvenirs visuels, temporale pour les souvenirs auditifs, etc.). Les traces mnésiques qui passent ainsi au cortex peuvent durer des décennies, voire toute la vie. Importance de la répétition