Introduction à la neuropsychologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’aphasie optique ?

A

Trouble caractérisé par l’impossibilité sélective à dénommer un objet lorsqu’il est présenté par la voie visuelle.

Aspect sémantique, mais pas accès au lexique, p.ex. ça sert à appeler, mais ne va pas dire que c’est un téléphone. C’est l’accès au mot qui est déficitaire.

Or ce déficit de la dénomination n’existe que si l’objet est présenté par la vue, alors qu’il est bien dénommé s’il est présenté par voie tactile ou auditive. Et pourtant l’objet est reconnu, comme semble le montrer par exemple la capacité qu’a le sujet d’en mimer son usage.

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2
Q

Qu’est-ce que l’apraxie diagnostique ?

A

Perturbation dans laquelle, généralement, la main gauche semble agir pour son propre compte et vient contrecarrer un geste induit par la main droite ou altérer la réalisation d’un geste bimanuel.

Les deux mains attrapent l’objet et s’alterne la possession. Les deux mains entre en conflits, les deux mains veulent aller chercher l’objet

Apraxie souvent lésion du corps calleux qui permet la communication entre les deux hémisphères.

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3
Q

Quelle est la définition de la neuropsychologie ?

A

Le champ de la neuropsychologie est donc celui des troubles cognitifs, émotionnels, comportementaux ainsi que des troubles de la personnalité en rapport avec des lésions du cerveau.

À cette neuropsychologie qui traite de la désorganisation acquise de fonctions cérébrales répond une neuropsychologie développementale relevant de perturbations de l’acquisition de ces fonctions.

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4
Q

Quelle est la définition de la neuropsychologie selon ordre ?

A

Au croisement de la neurologie et de la psychologie, la neuropsychologie est une science qui étudie la relation entre le cerveau et le comportement humain. Elle s’intéresse à la fois au fonctionnement normal et anormal du cerveau.

La neuropsychologie applique les connaissances cliniques et scientifiques de la psychologie et des neurosciences pour aider les personnes qui ont un trouble neurologique développemental, acquis ou dégénératif. Cette aide peut prendre la forme d’une évaluation, ou d’une intervention neuropsychologique.

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5
Q

Quelles sont les 3 missions de la neuropsychologie ?

A

1/ La première est clinique et diagnostique.

2/ La seconde concerne la recherche en neurosciences

3/ La troisième mission de la neuropsychologie est la réhabilitation, stratégies de compensation, la famille est importante

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6
Q

Qu’est-ce que l’approche localisationniste ?

A

Relation entre une zone précise du cerveau et l’altération d’une fonction

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7
Q

Qu’est-ce que l’approche globaliste ?

A

Une fonction est le produit de plusieurs systèmes, et non pas d’une seule région cérébrale

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8
Q

Qu’est-ce que l’approche cognitiviste ?

A

L’attention est sur le processus plutôt que sur la lésion

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9
Q

À quoi tente de répondre les approches ?

A

Aborder le déficit en fonction de la lésion (frontale, pariétale, temporale)

Aborder l’étude de l’impact à partir des fonctions (mémoire, langage)

Aborder la description des fonctions dans des pathologies cérébrales (maladie d’Alzheimer, traumatisme crânien

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10
Q

Quelles sont les contributions de Papyrus 3000-2500 AV JC ?

A

48 observations du cerveau et de la colonne vertébrale

Préconisation de traitement si présence de lésions
* Les méninges
* La surface externe
* Liquide céphalo rachidien : barrière naturelle contre les microbes et les chocs
* Premier cas documenté de quadriplégie

Le papyrus d’Edwin Smith décrit des cas de traumatismes crâniens et leurs effets sur la motricité et le comportement. C’est l’un des premiers textes à suggérer un lien entre le cerveau et certaines fonctions corporelles. Association entre la région et le comportement extérieur – un premier texte qui le suggère

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11
Q

Quelles sont les contributions de la Grèce Antique ?

A

La tête et le cœur

Aristote
Le cœur coeur (le cardiocentrisme) : L’âme dans le cœur

Hippocrate (le cérébrocentrisme)
Le cerveau
Courant minoritaire

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12
Q

Qu’est-ce que la théorie cardiocentriste ?

A
  • Défendue par Aristote, elle postule que le cœur est le centre de la pensée. Le cerveau n’a d’utilité que le refroidissement du corps.
  • L’expression « apprendre par cœur » est en lien avec ce postulat
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13
Q

Qu’est-ce que la théorie cérébrocentriste ?

A
  • Alcméon de Crotone un siècle avant Hippocrate défendait déjà cette idée.
  • Ici, c’est le cerveau qui est considéré comme le centre de la pensée.
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14
Q

Cardiocentrisme vs cérébrocentrisme : lequel l’emporte ?

A
  • Les travaux de Galien, médecin grec d’origine Perse du 2e siècle après JC, ont apporté des arguments en faveur du cérébrocentrisme.
  • Il soignait des gladiateurs et avait pu observer que des blessures à la tête amenaient à des changements de comportement.

Malgré ces observations, la théorie cardiocentriste est restée fortement ancrée au cours du moyen âge qu’à la Renaissance, que la place centrale du cerveau dans le comportement et la pensée a été définitivement admise.

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15
Q

Quelles sont les contributions du Moyen-Âge ?

A

La principale contribution médiévale à la neuroanatomie était l’idée que les ventricules du cerveau (cavités remplies de liquide) étaient essentiels aux fonctions mentales.

Premier ventricule : Responsable de la perception sensorielle.

Deuxième ventricule : Impliqué dans l’imagination et la pensée.

Troisième ventricule : Considéré comme le centre de la mémoire.

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16
Q

Quelles sont les contributions d’Avicenne ?

A

C’est particulièrement en Orient que les connaissances sur le système nerveux vont se développer sous l’impulsion d’un médecin Avicenne qui reprend de manière très détaillée les connaissances grecques et les complètes de manière significative.

« Les canons de la médecine » : Livre regroupant toutes les pathologies de l’époque et les traitements.

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17
Q

Quelles sont les contributions de Descartes ?

A

Descartes croyait que la glande pinéale était le “siège de l’âme”, car elle était située au centre du cerveau et était la seule structure cérébrale non doublée (contrairement aux deux hémisphères). Il pensait que c’était l’interface entre l’âme et le corps, un lieu où les pensées immatérielles pouvaient influencer les processus physiques. Une pensée immatérielle entre dans la glande pinéale et est redistribuée dans notre âme et est interprétée

On sait aujourd’hui que la glande pinéale = épiphyse est massivement impliquée dans le cycle veille-sommeil et dans la régulation hormonale puisqu’elle est largement connectée avec hypothalamus et l’hypophyse

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18
Q

Quelles sont les contributions du 18-19 siècle ?

A

Avènement de l’électrophysiologie : capacité à mesure les potentiels électriques

Depuis 1870, on pensait que le cerveau était constitué d’un seul et unique réseau de fibres et de cellules toutes fusionnées les unes avec les autres (von Gerlach, 1871).

THÉORIE RÉTICULAIRE
THÉORIE DU NEURONE

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19
Q

Qu’est-ce que la théorie réticulaire ?

A

Avant les travaux de Golgi et Cajal, il était généralement admis que le système nerveux était constitué d’un maillage fusionné ne comportant pas de cellules isolées (ce que l’on a désigné par « théorie réticulaire »).

Camillo Golgi a commencé à étudier la matière grise du cerveau, les techniques existantes utilisées pour colorer les cellules marquaient simultanément presque toutes les parties de ce tissu dense, ne révélant aucune information sur ses détails les plus fins = amas de cellules

Golgi expérimente un moyen d’imprégner le tissu nerveux (solution d’argent), qui ne colore qu’un petit nombre de cellules nerveuses.

Il est ainsi possible d’observer les neurones dans leur intégralité, ce qui permet à Golgi de voir les contours complexes et les détails des nombreuses ramifications avec une clarté remarquable.

20
Q

Qu’est-ce que la théorie du neurone ?

A

Selon cette doctrine des neurones, ces cellules individuelles ont leur propre ensemble de processus nerveux, et le contenu de chaque cellule n’entre pas en contact direct avec celui d’autres cellules. Espaces vides = synapses

Chaque neurone transmet ses informations aux autres cellules par l’intermédiaire de fibres nerveuses qui traversent l’espace et les barrières qui les séparent : Synapses

21
Q

Qu’est-ce que la phrénologie de Gall ?

A

27 facultés : Mémoire des choses et des faits, Relation spatiale, Vanité, Religion, Amour des enfants
Donne lieu à des bosses (aptitudes)
Donne lieu à des creux (manques)

La construction de la « carte » des fonctions cérébrales se fit par des méthodes qui se voulurent observationnelles : écoliers distingués en fonction de leurs performances, aliénés, prisonniers criminels, voleurs, faussaires, artistes, personnages célèbres contemporains ou représentés sur des peintures.

Observation des crânes d’animaux carnivores : Bosse sur la tête, Disposition à la cruauté et meurtre, Des meurtriers présenteraient les mêmes caractéristiques.

Gall identifia ainsi 27 « organes » puis son élève 35

22
Q

À quoi s’oppose la phrénologie ?

A

La phrénologie s’oppose à l’équipotentialité (Lashley, 1890-1958) : « les effets d’une lésion dépendent non de la localisation mais de la « masse » de cerveau intéressé ». plus la lésion est grande. plus son effet est important

À votre avis, qui a raison ? Les deux, à la fois des zones spécialisées et d’autres gérées par des ensembles de neurone, pas de structure associée à la mémoire

23
Q

Les découvertes de Broca vont dans le sens de quelle approche ?

A

Les propositions de Broca semblent alors aller dans le sens des localisationnistes : une lésion = une région = un trouble

24
Q

Qu’est-ce que l’aphasie de conduction ?

A

la lésion se situerait entre la connexion de l’air de Broca et de Wernicke

25
Q

Quelles sont les contributions de Broadmann ?

A

La structure du cortex cérébral n’est pas la même partout à la surface du cerveau

identifie 52 régions différentes appelées aires de Broadmann
- Broca 22
- Wernicke 44

Appui la théorie localisationniste : une structure différente amène une fonction probablement différente.

26
Q

Qu’est-ce que l’homonculus sensoriel de Penfield ?

A

Représentation schématique du corps humain, cartographiée en fonction des zones du cortex cérébral qui reçoivent des informations sensorielles de chaque partie du corps.

L’homoncule sensoriel est lié au gyrus post-central, situé dans le lobe pariétal, juste derrière le sillon central (scissure de Rolando). C’est la région primaire du cortex somatosensoriel (S1), qui traite les sensations tactiles, la proprioception (perception de la position du corps) et la douleur.

27
Q

Quelle est la caractéristique de la forme disproportionnée de l’homonculus de Penfield ?

A

L’homoncule a des proportions déformées. Les parties du corps qui possèdent une sensibilité accrue (comme les mains, les lèvres, et la langue) sont représentées de manière plus grande, tandis que les zones moins sensibles (comme le dos ou les jambes) sont représentées plus petites.

28
Q

Quelle est l’organisation somatotopique de l’homoncule ?

A

Chaque partie du corps correspond à une zone spécifique du cortex. Cette organisation précise est appelée somatotopie.

Par exemple :
Pieds et jambes sont représentés en haut du cortex.
Visage et mains sont situés plus bas, proche des tempes.

Penfield a également cartographié un homoncule moteur, situé dans le gyrus précentral (cortex moteur primaire, M1), qui contrôle les mouvements volontaires du corps. L’homoncule moteur ressemble à l’homoncule sensoriel mais représente les zones en fonction de leur contrôle moteur plutôt que de leur sensibilité

29
Q

Qu’est-ce que l’homonculus de Penfield nous permet-il d’apprendre ?

A

L’homoncule sensoriel illustre que le cerveau peut se réorganiser. Si une partie du corps devient insensible ou amputée, la région corticale correspondante peut être investie par des sensations provenant d’autres parties du corps.

Douleurs fantômes : rien ne se perd et tout se transforme, la partie est recycler, vont migrer de la zone qui n’est plus utilisées vont être prises par les régions adjacentes

30
Q

Qu’est-ce que l’associationnisme et le connexionnisme ?

A

Selon Pierre Marie, il n’y avait qu’une seule variété d’aphasie, l’aphasie de W. et que l’aphasie de B. n’était que l’association d’une aphasie de Wernicke et d’une anarthrie. Il déterminait par ailleurs que l’aire de W. était aussi lésée chez Leborgne. (Faux)

Le courant associationniste a su montrer l’importance des « liens » entre les diverses zones cérébrales au sein d’un même hémisphère et d’un hémisphère cérébral à l’autre

Biologiquement fait référence aux fibres nerveuses de la substance blanche qui permettent les connections intra et inter-hémisphériques (par ex : le corps calleux).

Le connexionnisme voit le jour sous les premières impulsions de Wernicke (aphasie de conduction) mais c’est Norman Geschwind qui imposa ce courant.

Syndrome de disconnexion (lésions de faisceaux vs lésion d’aires corticales associatives).

Dans cette optique Von Monakow propose en 1914 le phénomène du diaschisis que définit une perte soudaine/acquise de fonction dans une partie du cerveau connectée à la zone endommagée, mais à une distance éloignée de celle-ci. La partie qui reçoit l’info de la partie endommagée sera aussi endommagée

31
Q

Qu’est-ce que le courant cognitiviste ?

A

Ce courant tente de conceptualiser le traitement de l’information sans trop se préoccuper de la localisation. Input, traitement à l’intérieur d’une boîte noire et output.

Appliquer au langage, on trouvera le modèle a deux voies selon lequel il est possible de lire suivant deux possibilités.

Un des modèles que l’on cite souvent c’est le modèle de la mémoire d’ Atkinson et Shiffrin (1968)

ils contribuent de plus à mieux asseoir les stratégies de réhabilitation qui constituent aussi l’une des missions de la neuropsychologie. Pas à pas, ils ont ainsi permis de créer et d’enrichir des modèles de production des gestes, du système de calcul, du traitement des informations sensorielles, de la reconnaissance des visages et de multiples modèles de mémoire, modèle de la mémoire de travail, modèle de relation entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme.

32
Q

Qu’arrive-t-il après le courant cognitiviste ?

A

On développera plus tard des modèles dits « hybrides » dans lesquels les boites représentant des processus de traitement sont sous-tendus par des structures cérébrales et les flèches représente un transit entre deux étapes anatomiques

Progressivement, la neuropsychologie s’est développée au-delà du langage et y a intégré la mémoire, les fonctions exécutives, les émotions avec de nouvelles méthodes moins invasives et ne nécessitant pas la mort des patients pour étudier leurs cerveaux.

33
Q

Qu’est-ce que la neuropsychologie moléculaire ?

A

De plus en plus les fonctions cognitives de hauts niveaux sont associées a des systèmes de neuromédiations tels que : acétylcholine, dopamine, noradrénaline, sérotonine, GABA.

Ce même mouvement, fondé sur la pathologie dégénérative, tente aussi de discerner les syndromes comportementaux associés aux désordres du métabolisme protéique : bêta-amyloïde, alpha-synucléine et protéine Tau.

34
Q

En quoi consiste la méthode de l’étude de cas ?

A

Ce n’est pas une méthode expérimentale. Souvent qu’un seul patient qui a des lésions particulières.

Impossible de créer une lésion

Principale source d’information

Ex: HM (épilepsie, enlever lobes temporaux, amnésie rétrograde), Phineas Gage (lobe frontal. Change considérablement de cpt, pas d’inhibition), Patient de Broca

35
Q

En quoi consiste la méthode de la psychochirurgie ?

A

Lobotomie ;

Chirurgie au pic à glace : pour des patients avec des troubles de comportement, troubles psychiatriques, passer par l’orifice des yeux, lobe frontal très endommagé

Pathologies psychiatriques

Split-brain ;

Communication entre les hémisphères : ouvrir boite crânienne, couper le corps calleux, car le foyer épileptique dans le HG à tendance à se propager dans le HD

Utilisé en épilepsies sévères pharmaco résistante, le traitement de l’info visuelle est très séquentielle, si présente une image de poule dans l’HG car doit aussi être traité dans HD, n’est pas capable de le reconnaitre mais de nommer le contexte autour de la poule.

36
Q

En quoi consiste la méthode des tests neuropsychologiques ?

A

Permettent l’évaluation des fonctions cognitives de haut niveau (mémoires, fonctions exécutives, fonctions instrumentales).

Rappel Libre /Rappel Indicé 16 items
GERIA 12
Stroop Victoria (1) : inhibition – capacité à bloquer les réponses automatiques p.ex. lecture -
TMT
WISC (enfants)/WAIS (adultes)

37
Q

En quoi consiste la méthode de l’électroencéphalographie (EEG) ?

A

Définition : Technique qui enregistre l’activité électrique du cerveau à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu. Enregistrer en directe.

Objectif : Étudier l’activité neuronale, détecter des anomalies et diagnostiquer des troubles neurologiques. Surtout pour les épilepsies.

Principe : Les neurones communiquent par signaux électriques. L’EEG capte ces signaux sous forme d’ondes cérébrales.

Delta (sommeil profond) / Thêta (sommeil léger, relaxation) / Alpha (repos, relaxation) / Bêta (activité cognitive, éveil) et Gamma (traitement de l’information). Facilement identifiable sur les tracées, phases du sommeil

Dispositif : Casque ou bonnets avec électrodes, relié à un amplificateur et un ordinateur.

Médical : Diagnostic (Épilepsie, troubles du sommeil, lésions cérébrales) et Surveillance : États de conscience, coma.

Recherche : Étude des fonctions cérébrales, neurofeedback.

Psychologie : Analyse des états émotionnels et cognitifs.

38
Q

Quels sont les avantages de l’EEG ?

A

Non-invasif, indolore

Bonne résolution temporelle (milliseconde) – capable de mesurer l’activité d’un neurone aux milliseconde près

Portable et accessible

39
Q

Quelles sont les limites de l’EEG ?

A

Faible résolution spatiale. Le fonctionnement d’un groupe de neurone sans pouvoir en cibler un en particulier

Sensible aux interférences (mouvements, artefacts)

40
Q

En quoi consiste la méthode de l’imagerie structurelle (IRM) ?

A

Définition : Technique d’imagerie médicale utilisant des champs magnétiques et des ondes radio pour obtenir des images détaillées des structures internes du corps, en particulier du cerveau.

Objectif : Visualiser avec précision les tissus mous, les organes et le cerveau pour diagnostiquer des pathologies.

Médical : Détection des tumeurs, lésions, malformations cérébrales, Diagnostic des maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson) et Suivi post-traumatique (AVC, traumatismes crâniens).

Recherche : Étude du volume et de la structure du cerveau.

  • La matière se désagrège – laisse un trou – atrophie hippocampique
  • Pathologie sous corticale, bec de Penguin car le mésencéphale est bcp plus fin, démence Alzheimer probable
41
Q

En quoi consiste la méthode de l’imagerie fonctionnelle (IRMf) ?

A

Définition : Technique d’imagerie qui mesure l’activité cérébrale en détectant les variations du flux sanguin. Comment il fonctionne au niveau d’une tâche

Objectif : Visualiser les régions du cerveau en activité lors de tâches cognitives ou sensorielles

Principe : L’IRMf repose sur l’effet BOLD (Blood Oxygen Level Dependent). Lorsque les neurones sont actifs, ils consomment plus d’oxygène, entraînant une augmentation du flux sanguin. Cette variation est détectée et traduite en images. Quand on parle, aire de Broca activé, augmentation BOLD dans l’aire de Broca – différence entre l’oxygénation et la désoxygénation

Résultat : Cartographie des zones cérébrales activées en temps réel. Foxelles qu’on compare entre nos groupes

42
Q

Quels sont les avantages de l’IRM et l’IMRf ?

A

Excellente résolution spatiale (imagerie précise des structures fines).

Non-invasif et sans rayonnement ionisant (contrairement au scanner). En faire autant que l’on veut, car pas de rayons X.

43
Q

Quelles sont les limites de l’IRM et l’IMRf ?

A

Coût élevé et temps d’examen long.

Claustrophobie possible chez certains patients.

Contre-indications (implants métalliques, pacemakers).

44
Q

En quoi consiste la méthode de l’imagerie moléculaire (TEP, DAT Scan, etc.) ?

A
  • Détection de maladies sous-corticales notamment Parkinson
  • Regarde les noyaux gris centraux (dopamine), s’ils produisent ou pas
  • Injecte un traceur dans l’organisme par intraveineuse, ce radiotraceur va venir se fixer sur les neurones dopaminergiques pour voir la quantité et voir si défaillance
45
Q

En quoi consiste la méthode de stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ?

A

Définition : Technique de neurostimulation non invasive utilisant des impulsions magnétiques pour moduler l’activité cérébrale. Active ou désactive le SN

Objectif : Stimuler ou inhiber certaines zones du cerveau pour traiter des troubles neurologiques ou psychiatriques.

Principe : Une bobine placée sur le cuir chevelu génère un champ magnétique. Ce champ induit un courant électrique dans le cerveau, activant ou inhibant les neurones ciblés.

Type de stimulation :
Simple impulsion : Étude de la connectivité cérébrale.
Stimulation répétitive (rTMS) : Effets durables sur l’excitabilité neuronale.

Médical : Dépression résistante aux traitements (rTMS approuvée). Douleur chronique et réhabilitation post-AVC.

Exploration des troubles comme l’anxiété, les TOC, et la schizophrénie.

Recherche :
Étude des circuits neuronaux et de la plasticité cérébrale.

46
Q

Quels sont les avantages de la TMS ?

A

Non-invasif et indolore. Évite les chirurgies où on implante des électrodes dans le cerveau

Précis, ciblant des zones spécifiques du cerveau. Pas capable d’aller plus en profondeur

47
Q

Quelles sont les limites de la TMS ?

A

Effets temporaires (nécessite plusieurs séances).

Coût élevé et accès limité.

Peut provoquer des maux de tête légers ou de la fatigue.