La mammite bovine - Étiologie et épidémiologie Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la mammite bovine ?

A

Inflammation de la glande mammaire entraînant une perte de fonction, c’est-à-dire une diminution de la production laitière et un changement de composition du lait

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2
Q

Vrai ou faux

Tous les cas de mammite bovine sont causées par une infection.

A

Faux

Presque tous les cas sont causés par une infection. Cependant, il est aussi possible que l’inflammation soit causée par un trauma ou une irritation chimique (p. ex. : infusion intramammaire), mais ces cas sont beaucoup plus rares.

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3
Q

Quel est le premier stade qui conduit habituellement vers le développement d’une mammite ?

A

L’infection intramammaire (IIM)

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4
Q

La mammite peut être classée selon l’importance de la réaction inflammatoire, soit (2) :

A

Mammite clinique et mammite subclinique

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5
Q

Vrai ou faux

Les mammites cliniques peuvent être détectées sans avoir recours à des tests complémentaires; l’examen visuel des sécrétions est suffisant

A

Vrai

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6
Q

Décrire une mammite clinique de grade 1

A

Changement de l’apparence du lait (p. ex. : des grumeaux) (sans autre signe clinique)

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7
Q

Décrire une mammite grade 2

A

Changement de l’apparence du lait
Inflammation du quartier (enflure, rougeur, chaleur et douleur)

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8
Q

Décrire une mammite grade 3

A
  • Changement de l’apparence du lait
  • Inflammation
  • Signes cliniques systémiques (fièvre, abattement, anorexie, dégradation allant parfois même jusqu’au décubitus et à la mort en quelques heures.
  • +/- Signes d’endotoxémie (ex : muqueuses congestionnées, diarrhée, choc).

*Les mammites grade 3 sont aussi appelées mammites aigües ou toxiques dans le vocabulaire courant.

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9
Q

Comment détecte-t-on une mammite subclinique ?

A

Puisqu’il n’y a pas de signes cliniques visibles, nous devons utiliser des tests spécifiques permettant de détecter une inflammation de la glande mammaire.

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10
Q

Quels tests sont utilisés pour détecter une inflammation de la glande mammaire ?

A

California Mastitis Test (CMT)
Comptage de cellules somatiques (CCS)
Conductivité électrique du lait
pH

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11
Q

Impact économique de la mammite bovine (en lecture)

A

Les pertes financières de cette maladie sont associées aux deux aspects de la condition (clinique et subclinique). La mammite bovine est parmi les maladies les plus coûteuses pour les troupeaux laitiers, et ce, dans le monde entier.

Cette maladie est responsable de pertes économiques importantes. Ces pertes (Figure 1) sont notamment : la perte de production laitière (Tableau 1), le rejet de lait impropre à la consommation humaine, le coût des traitements (médicaments, frais vétérinaires, main-d’oeuvre), la réforme hâtive et la mortalité des sujets affectés.

Ces pertes moyennes sont estimées globalement à 662 $ par vache par année au Canada. Les mammites en début de lactation causent des pertes plus importantes que les mammites en fin de lactation, car la production de lait est plus élevée en début de lactation. Un cas de mammite clinique coûte en moyenne 744$ au Canada.

Le Réseau mammite évalue les pertes totales de l’industrie laitière canadienne liées à la mammite à plus de 400 millions de dollars par année, soit environ 15 % des revenus nets totaux de l’industrie. En 2018, selon les données de Lactanet, 12 % des vaches réformées au Canada l’ont été pour cause de mammite.

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12
Q

Qu’est-ce que le pointage linéaire ?

A

Transformation logarithmique du CCS
Ex:
PL 0 = 12 500 c/mL
PL 1 = 25 000 c/mL
PL 2 = 50 000 c/mL

Permet d’avoir un estimé linéaire des pertes de production

Permet aussi d’éviter l’effet des valeurs extrêmes de CCS lors calcul moyenne

En gros, les pertes sont doublées à chaque fois qu’on augmente de PL

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13
Q

Quels sont les impacts de la mammite bovine sur l’industrie laitière (en lien avec l’économie, mais aussi d’autres éléments) ?

A
  • Réformes hâtives et mortalités (> 20% des vaches annuellement)
  • Risque résidus antibiotiques dans le lait de réservoir
  • Risque de zoonose et toxi-infection alimentaire (ex: Listeria, Salmonella)
  • Perte de rendement pour transformateurs (diminue les rendements fromagers)
  • Diminution durée de conservation

*La mammite diminue les qualités physiques, chimiques et organoleptiques du lait

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14
Q

Les seuils de la norme réglementaire au Canada (en lecture)

A

Au Canada, les seuils de la norme réglementaire applicable à la qualité du lait s’établissent à 400 000 cellules somatiques et à 121 000 CBI (compte de bactéries individuelles au Bactoscan) par millilitre de lait du réservoir. Au-delà de ces limites, le producteur reçoit un avis et s’il ne corrige pas rapidement la situation, il s’expose à une pénalité monétaire allant jusqu’à l’interdiction d’expédier le lait. Il n’y a pas de norme de qualité du lait au niveau des vaches individuelles, seulement au niveau du troupeau.

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15
Q

L’incidence moyenne de la mammite clinique dans un troupeau laitier est de __?__ % des vaches au cours d’une lactation

A

20 à 40%

Elle peut être aussi faible que 10% et aussi élevée que 150% si l’on inclut les récidives d’une même vache

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16
Q

La prévalence (photo à un moment précis) moyenne de mammite subclinique est d’environ __1__ % des vaches d’un troupeau (objectif < __2__%).

A
  1. 30%
  2. 15%
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17
Q

Pourquoi doit-on faire attention à la tenue de dossier en ce qui concerne la prévalence/incidence de mammites dans un troupeau ?

A

La qualité de la tenue de dossier (producteur qui inscrit vraiment tous les cas) ainsi que la définition d’une mammite clinique inscrite dans les dossiers peuvent grandement varier d’un troupeau à l’autre.

Il est important de valider ces points avec le producteur afin de bien interpréter les données disponibles.

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18
Q

Vrai ou faux

Une grande variabilité dans les prévalences observées est présente d’un troupeau à l’autre.

A

Vrai

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19
Q

Vrai ou faux

Il y a beaucoup plus de mammite subclinique que de mammite clinique dans les troupeaux laitiers.

A

Vrai

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20
Q

Définir les organismes dits contagieux

La classification traditionnelle en organismes dits contagieux et environnementaux est basée sur l’origine du réservoir principal et le mode de transmission.

A

Réservoir : glandes mammaires infectées

Transmission : durant la traite, lorsque les trayons sont exposés à du lait provenant d’un quartier infecté ou des objets ou surface contaminées (équipements de traite et méthode de traite -> mains des trayeurs)

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21
Q

Les infections avec des bactéries de types contagieux sont souvent de quelle nature ? Pourquoi ?

A

Chronique
Bien adaptées pour survivre et se multiplier dans la glande mammaire.
Elles peuvent être présentes pour de longues périodes en l’absence d’autre signe visible dans le quartier affecté (mammite sublicinique +++)

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22
Q

Qui suis-je ?

Elles sont la cause du problème pour la plupart des troupeaux qui présentent un CCS très élevé du lait du réservoir (> 400 000 c/mL).

A

Bactéries de type contagieux

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23
Q

Définir les organismes dits environnementaux

La classification traditionnelle en organismes dits contagieux et environnementaux est basée sur l’origine du réservoir principal et le mode de transmission.

A

Réservoir : environnement (agent pathogène opportuniste)

Transmission : À la suite d’une contact avec l’environnement contaminé (ex : litière)

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24
Q

Quels sont les deux principaux facteurs de risque pour les bactéries de type environnementaux ?

A

L’hygiène et le confort du milieu

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25
Q

Donner des exemples de conditions environnementales qui augmentent l’exposition des vaches aux agents environnementaux.

A
  • Surpopulation
  • Ventilation inadéquate
  • Nettoyage insuffisant des logettes/stalles, des allées et des aires d’alimentation
  • Températures et taux d’humidité élevés
  • Mauvaise hygiène des parcs de vêlage ou des installations en général.
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26
Q

Les bactéries de type environnementaux évoluent souvent (et plus rapidement) vers une mammite de quelle nature ?

A

Mammite clinique

*Ces bactéries ne produisent que très rarement des mammites chroniques
**La sévérité des signes cliniques est donc une caractéristique importante de ce groupe épidémiologique

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27
Q

Quels sont les agents contagieux les plus fréquents ?

A
  • Staphylococcus aureus
  • Streptococcus agalactiae
  • Mycoplasma bovis
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28
Q

Quels sont les agents environnementaux les plus fréquents ?

A
  • Les streptocoques environnementaux (Streptococcus uberis et dysgalactiae);
  • Les coliformes (Escherichia coli, Klebsiella spp., Enterobacter spp.).
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29
Q

Qui suis-je ?

Je suis une bactérie de type contagieux qui cause majoritairement des infections chroniques (CCS élevé > 500 000 c/ml). Je suis cependant tellement répandu que je suis la cause principale de mammite clinique au Canada.

Occasionnellement, je peux provoquer des **mammites gangreneuses **causant la mort de l’animal en quelques heures seulement.

A

Staphylococcus aureus

30
Q

Staph aureus est retrouvée dans le lait du réservoir de près de __?__ % des troupeaux québécois.

A

95%

31
Q

Environ 5-10 % des taures, au moment du premier vêlage, sont infectées par __?__ dans au moins un quartier.

A

Staph aureus

*Attention ! Toujours commencer la traite avec les primipares en pensant qu’elles sont saines n’est pas une bonne façon de procéder

32
Q

Staphylococcus aureus a-t-elle une bonne réponse aux antibiotiques ? Pourquoi ?

A

Non (chronicité!)
* Micro-abcès
* Survie dans les cellules immunitaires (intraC)
* Adhère cellules épithéliales
* Production enzymes et toxines
* Résistance certains antibiotiques

33
Q

Sachant que staph aureus est difficile à éradiquer (flore cutanée, environnement, mouches… se retrouve partout), quelles sont les mesures permettant le contrôle de S. aureus ?

A
  1. Méthode de traite adéquate
    (Porter des gants, serviettes usage unique, bain de trayon, etc…)
  2. Identification des porteuses
    (Culture de lait au vêlage, lors augmentation CCS, MC, achats)
  3. Ségrégation (ordre de traite)
  4. Réforme
34
Q

Existe-t-il des moyens de traiter staph aureus ?

A

Possibilité de tenter un traitement des vaches nouvellement infectées, jeunes, 1q infecté :

  • Traitement prolongé 5-8 jours consécutifs (Céfalac)
  • Taux guérison max 50%
  • Coûteux (≈ 500$)

Vaccin disponible (Topvac®) - $$, pas 100% efficace, diminue un peu la sévérité
Intérêt économique à démontrer dans notre contexte

35
Q

Quelle est la prévalence de Streptococcus agalactiae dans les troupeaux ?

A

< 1%

*depuis mise en place traitement universel au tarissement

36
Q

Peut-on éradiquer Streptococcus agalactiae d’un troupeau ?

A

Oui, puisque c’est un parasite obligatoire de la glande mammaire (on ne le retrouve pas ailleurs) et qu’il est très sensible aux antibiotiques.

37
Q

À quel antibiotique Streptococcus agalactiae est-elle sensible ?

A

B-Lactames (> 85% de succès)

38
Q

Quelles sont les méthodes de contrôle de Streptococcus agalactiae ?

A
  1. Ségrégation, hygiène de traite, tester nouvelles vaches
  2. Traitement universel au tarissement (40% des troupeaux québecois vont faire un traitement sélectif)
  3. Possibilité traitement antibiotique toutes les vaches infectées durant la lactation (blitz) si CCS troupeau élevé
39
Q

Quel groupe de bactéries de type contagieux est en émergence en Amérique du Nord ?

A

Mycoplasma spp.

40
Q

Vrai ou faux

Il existe de nombreux porteurs asymptomatiques de Mycoplasma spp.

A

Vrai

41
Q

Quel est le portrait clinique typique de Mycoplasma spp. ?

A

Mammite clinique montrant peu de signes systémiques, se présentant dans plus d’un quartier et ne répondant pas à la thérapie habituelle

42
Q

Mycoplasma spp. peut causer des mammites, mais aussi d’autres types d’inflammation. Nommer les :

A

Arthrite septique, pneumonie, otite (veau)

43
Q

Vrai ou faux

Une culture bactériologique spéciale doit être demandée afin d’augmenter les chances d’isolement de Mycoplasma spp.

A

Vrai

44
Q

Quel est le traitement d’une mammite à Mycoplasma spp. ?

A

Réforme

45
Q

Qui suis-je ?

Je suis une bactérie de type environnemental.
Je suis la bactérie la plus prévalente parmi les coliformes. Je suis responsable de 30 à 40 % des cas de mammites cliniques grade 3.

A

E. coli

46
Q

Pourquoi une culture bactériologique du lait d’une vache atteinte d’e.coli est souvent décevante ?

A

Les résultats reviennent souvent négatifs, parce que, à la suite de l’infection, les bactéries meurent rapidement en libérant des endotoxines.

47
Q

Qui est responsable des signes cliniques associés à E. coli ?

A

Ce sont les endotoxines libérées (et non les bactéries en soient) qui sont responsables des signes cliniques locaux et systémiques (fièvre, anorexie, abattement, décubitus et diarrhée).

48
Q

Quelle apparence prend le lait lorsque la vache est atteinte d’E.coli ?

A

Aqueux et jaunâtre

49
Q

Existe-t-il un vaccin pour e.coli ?

A

Oui, mais seulement 20% des animaux sont vaccinés

50
Q

Pendant quelle période e. coli a une incidence plus élevée ?

A

Péri-partum et début lactation

51
Q

Vrai ou faux

Klebsiella pneumonia et Klebsiella oxytoca sont responsables de mammites cliniques souvent plus sévères et plus faciles à traiter qu’E. coli.

A

Faux, elles sont plus difficiles à traiter parce qu’elles sont protégées par une capsule bactérienne qui favorise leur persistance et leur résistance aux antibiotiques.

Elles sont cependant souvent plus sévères qu’E.coli.

52
Q

On associe Klebsiella spp. à quel type de litière ?

A

Litière de bois (ripe, copeau)
et litière de fumier recyclé

53
Q

Les streptocoques environnementaux (Streptococcus uberis et Streptococcus dysgalactiae) ne sont habituellement pas présents chez un grand nombre de vaches à la fois (< 10 % des quartiers). Environ 20 % des infections deviennent chroniques (principalement __?__).

A

Streptococcus uberis

54
Q

Qui suis-je ?

Je suis l’agent pathogène le plus prévalent en Nouvelle-Zélande et je suis une cause commune de nouvelle IIM durant le tarissement

A

Strep uberis

55
Q

Quel traitement doit-on envisager dans un troupeau avec strep environnementaux ?

A

Traitement au tarissement universel
Traitement prolongé pour uberis (meilleur taux de guérison)

Dysgalactiae (> 75% succès) est plus facile à traiter que Uberis (< 75% succès)

56
Q

Existe-t-il un vaccin pour strep uberis ?

A

Oui, il est efficace

57
Q

Qui sont les NAS ?

A

Représentent une famille de plus de 20 staphylocoques (gram -) différents qui sont différents d’un Staphylococcus aureus (gram +).

  • Hôtes normaux des animaux (très prévalent)
  • Cause des hausses en CCS modérée (100 – 400 000 c/mL)
  • Pathogène le plus fréquent des primipares au vêlage
  • **Guérisons spontanées **fréquentes
  • Causent rarement des MC sévères
  • Vaccin disponible
58
Q

Est-ce qu’on traite les NAS ?

A

Non, souvent guérison spontanée (à moins qu’il y ait MC sévère)

59
Q

L’apparition de mammites à levures/champignons surviennent habituellement après quel évènement ?

A

À la suite d’un traitement anitbiotique intramammaire

*Les infections à champignons sont à suspecter lorsque les traitements intramammaires apparaissent inefficaces ou ont été effectués sans avoir respecté les mesures d’hygiène habituelles

60
Q

Quel est le traitement d’une mammite à levures ?

A

Rien, guérison spontanée (augmentation de la fréquence des traites recommandées) + cesser administration d’antibiotiques intramammaires

*Les traitements antifongiques ne sont pas homologués comme traitement intramammaire

61
Q

Comment traite-t-on une mammite à Prototheca (algue) ?

A

Incurable = réforme

62
Q

Quelles sont les deux principales causes d’une mammite à Prototheca ?

A

Litière humide
Traitements intramammaires contaminés

63
Q

Je suis l’agent causal de “summer mastitis”, je suis transmise par les mouches (juillet, août et septembre +++) et les traitements sont innefficaces (micro-abcès).

A

Truperella pyogenes

64
Q

Transmission de type contagieux ou environnemental selon la bactérie

Quelle bactérie est 100% contagieuse ?

Quelle bactérie est presque 100% environnementale ?

A

100% contagieuse = Strep. agalactiae
99% environnementale = E. coli

65
Q

Quels sont les trois grands facteurs de risques liés à la mammite bovine ?

A

Environnement, animal et agent pathogène

66
Q

Concernant le facteur de risque « Animal », quels éléments doivent-être pris en compte ?

A
  • État physiologique
  • Immunité /résistance
  • Conformation (risque de mammite augmente plus le pis est bas / déséquilibre du pis aussi)
  • Hérédité
  • Bouts de trayons (présence ou non de rondelle -> kératine retient les saletés + barrière moins efficace)
  • Stade de lactation
  • Âge (plus petit pis et plus haut, sphincter moins abîmé)
  • État nutritionnel
  • Score de propreté (pattes, pis et croûpe ; score 1 et 2 ok)
67
Q

Score de propreté

A
68
Q

Concernant le facteur de risque « Agent pathogène », quels éléments doivent être pris en compte ?

A
  • Identification de l’agent
  • Traitement et méthode de contrôle adaptés
  • Gènes de résistance antibiotique
  • Production d’enzymes et de toxines
  • Adaptation à l’hôte
  • Souches
69
Q

Concernant le facteur de risque « Environnement », quels éléments doivent être pris en compte ?

A
  • Pression d’infection
  • Gestion litière
  • Environnement propre, sec, bien ventilé, confortable et sans stress
  • Régie de troupeau (traite, Tx, formation, gestion réforme, gestion tarissement, biosécurité, etc…)
  • Alimentation
  • Bâtiments
  • Gestion des mouches
70
Q

Quelles sont les 2 périodes les plus à risques de nouvelles infections intramammaires?
a- Le début du tarissement
b- Le début de la lactation
c- La fin de lactation
d- Le milieu de lactation
e- Autour du vêlage

A

a (début tarissement) et e (autour du vêlage)

71
Q

Quel type de cellules immunitaires sont présentes en plus grande quantité dans le lait d’une vache saine?
1- Neutrophiles
2- Eosinophiles
3- Lymphocytes
4- Monocytes
5- Mammocytes

A

3 - Lymphocytes

72
Q

Lequel n’est pas un test de détection de la mammite subclinique ?
A) Comptage de cellules somatiques (CCS)
B) CMT
C) Culture bactériologique
D) Conductivité du lait
E) pH

A

c) Culture bactériologique