la france des marges Flashcards

1
Q

qu’est ce qu’est la marge ?

A

Les « marges » désignent des territoires discrets, qui occupent une position périphérique par rapport aux centres d’impulsion de l’économie et de la vie publique française que sont les métropoles ou les grands sites économiques et touristiques. Une mise en conçu des territoires entre eux à diff échelles qui touchent les territ qui peuvent se vendre, donc les territoires urbains, littoraux, espaces ruraux patrimoniaux, bien reliés.

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2
Q

deux niveaux de lecture des marges en france ?

A
  • spatialement ; vivre dans un endroit pas accessible, fermé
  • Socialement : ê en marge par rapport à une norme sociale, si on répond pas à une norme sociale on est mis de coté ( ê sédentaire, avoir un travail, hétéro ) si on est contre ces normes alors on s’attend a vu comme en marge vis à vis de cette société.
    Alors on peut vivre dans un endroit accessible mais vivre en marge d’un pdv social. Ou alors il vivent dans des endroits fermés mais pas en marge socialement. Si on multiple les situations des marges possibles on arrive sur un ensemble de cas possibles énormes et complexifient la compréhension de la problématique des marges.
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3
Q

qu’est ce qu’une marge ? un choix de vivre en marge ?

A

La marge c’est une bordure, une limite dotée de quelques épaisseurs, considéré comme étant en position de subordination. La marge contient l’image d’un espace blanc, libre. La marge contient : une certaine forme de liberté dans l’espace, dans le temps.
Liberté intéressante, elle impliquerait que ça soit un choix de vivre en marge, ça peut ê effectivement un choix et nos normes seront choisis par nous, dont nous ne subissons pas les normes. Tout dépend de la situation de chacun.

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4
Q

la diff entre périphérie et marge ?

A

Question de la marge est une idée peut traité, avant on utilisait le terme de périphérie, mais c’est pas pareil. Comment on distingue ce terme de marge et de périphérie ? Le terme de périphérie est géographique, spatiale + un espace continu alors que la marge est fragmentée, plus courte. La marge peut s’appliquer à des espaces, des individus, concept plus complexe. Périphérie à toutes les échelles

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5
Q

qu’est ce qu’un interstice ?

A

Interstices : un petit espace vide entre les parties d’un trou, friche indus par exemple, autour des aéroports. Des espaces sacrifiés à la fonction recherchée. Si on fait la somme de ces espaces : considérable.

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6
Q

qu’est ce qu’un confin ?

A

Confins : c’est à la limite du territoire, portion d’espace à la limite d’un espace plus étendu. Lieu de choc, de conflit. Il inclut des liens de procheté avec d’autres territoires. Le plus confin : espace frontalier, Lille n’est pas en marge car elle est très bien relie malgré le fait que ça soit un espace frontalier : confin intégré. Lille : carrefour européen.

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7
Q

c’est quoi le meilleur indicateur pour trouver une marge ?

A

la non intégration

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8
Q

qu’est ce que la mondialisation ?

A

mise en commun des espaces à l’échelle mondiale des moyens de production, communication. Le terme de mondialisation correspond à un libre échange des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information. Il désigne le processus d’intégration des marchés et de rapprochement des humains qui résulte notamment de la libéralisation des échanges, du développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, et des retombées des technologies de l’information et de la communication à l’échelle planétaire.

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9
Q

qu’est ce qu’une métropolisation ?

A

mouvement de concentration de la pop, des richesses et des pouvoirs dans la métropoles. La métropolisation est une dynamique spatiale contribuant à organiser le territoire autour d’une ville ou d’un espace urbain qualifié de métropole.

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10
Q

que met en place cette métropolisation ?

A

Cette métropolisation participe à vider les campagnes et les bourgs des petits villes de leur pop, et réduisent le poids des petites, et moyennes villes. Quand les grandes infrastructures s’effacent des villes les travailleurs partent aussi, les diplômes quittent les petites villes. Ils perdent des gens qui étaient imp pour le fonctionnement des villes.

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11
Q

qu’est ce que l’accessibilité ?

A

Accessibilité : elle fonde la notion d’intégration. Défini par Jacques levy comme l’ensemble des possibilités effectives pour relier deux lieux par un déplacement. L’accessibilité aux services, à l’emploie, plus on est dans un espace intégré plus on aura de la demande et de l’offre de transport. Question complexe, c’est un processus évolutif dans le temps et l’espace. C’est fonda.

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12
Q

qu’est ce qu’une banlieue ?

A

Banlieue : des communes de banlieue, ce sont des communes caractérisés par une suite du bâti avec la ville centre. 200 m non bâti entre l’urbanisation de rennes + urbanisation d’une ville pour que ça soit le périurbain. Frontière assez large.

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13
Q

la limite pour qu’une commune soit périurbaine ?

A

Pour qu’une commune soit périurbaine faut que 40% de sa pop travaille au ville centre.
Limites : 40% c’est peu ou beaucoup à la fois.

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14
Q

pq il faut utiliser le périurbain au pluriel ?

A
  • socioéconomique
  • Fonctionnelle
  • Morphologique
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15
Q

l’espace très diversifié des banlieues :

A
  • pdv paysagers : pas que des grands ensembles, que des petites maisons individuelles en majorité. Espaces inspirés par l’architecture moderniste et fonctionnaliste => l’idée est de séparer les fonctions, séparer les espaces. Aboutit à un cloisonnement, d’assez fortes coutures dans le tissu urbain.
  • socio économique : les espaces de banlieues ont une très grande disparité, le plus haut revenu par habitant mais à la fois une banlieue avec le plus bas revenu par habitant. Les communes de +5000 hab la plus pauvre : Roubaix. Dans ces communes le plus haut de revenu : marne la coquette. Réussite aux examens différentes aussi malgré une faible distance.
  • Fonctionnelles : des villes de banlieue très imp,

Renouveau : train, toilette dedans, parking.

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16
Q

quels sont les types d’interstices urbains ?

A
  • friches indus
  • friches ferroviaires :
  • friches militaires
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17
Q

qu’en est t’il de la friche ferroviaire ?

A

des anciennes friches, des axes ferroviaires qui ont disparu. La ligne de chemin de fer de petite ceinture => construit seconde moitié du 19è. Elle est au coeur de diff projet auj : la remettre en service sur une partie tracé, faire des espaces récréatifs et de loisirs, enjeux fort à paris pour la RATP et SNCF.

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18
Q

qu’en est il de la friche indus ?

A

des espaces ou la friche à de la valeur car pas polluée et bien localisée. Les situations et leurs évolutions sont diff.

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19
Q

qu’en est il de la friche militaire ?

A

des espaces de fortifications. Exemple de euralille.

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20
Q

quelle est la loi pour la mixité sociale ? la limite ?

A

Pour créer de la mixité sociale : obligation des villes de +5000hab d’avoir 25% de logements sociaux : loi sRu. La csq : tous les logements sociaux peuvent ê dans le même espace donc inutile pour la mixité.

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21
Q

quelles sont les complexités de nos marges urbaines des centres villes paupérisés ?

A

Complexité de nos marges urbaines : des centre-villes paupérisés
→ communes touchées par la dés instrualisation
→ communes touchées par du bâtis très anciens, très abimés aujourd’hui

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22
Q

qu’est ce que la péri urbain ? les limites de cet espace ?

A

Le peri urbain : autre, 3/4è qui sont les nouveaux espaces des régulations, ils peuvent plus vivre en ville ( pas accéder aux logements sociales ou plus les moyens ), vivre toujours plus loin que les urbains. Pas les commerces suffisant alors dépendance extreme à l’automobile. Pour les deux actifs du couple. Des pop concernés à la paupérisation qui vivent sur un fil : mal au niveau argent. Sur endettement.

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23
Q

quoi dépend un espace frontalier pour qu’il soit dynamique ?

A

Depend des natures des dynamiques frontalières, pour qu’un espace frontalier soit dynamique faut que ça soit des deux cotés. Fondé sur le critère de l’intégration à un taux échelle nationale ou internationale, européenne.

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24
Q

possible d’avoir des espaces frontaliers intégrés ?

A

Aujourd’hui, des espaces frontaliers peuvent être des espaces particulièrement bien intégrés – où on va notamment retrouver une ville dynamique assurant même des logiques métropolitaines trans- frontalières. Vrai retournement sur ces frontières – passés de cul de sac à carrefour

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25
Q

qu’en est il des espaces frontaliers en marge figé par des logiques de protections ?

A

Ce sont notamment les parcs naturels nationaux (Vanoise, Mercantour, Pyrénées notamment). Ils répondent à une attente de protection sur des espaces de haute montagne qui étaient largement peu exploités par l’homme jusqu’ici – notamment parce que domaine de haute montagne trop contraignant.
Vraie problématique sur ces espaces car la protection est aussi imposée par le ministère et donc par Paris, peut être source de conflits

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26
Q

les diff types d’espace frontaliers ?

A
  • des contraintes trop fortes pour permettre le passage (vallées pyrénéennes Gavarny – où cas du Jura dans sa partie nord avec un relief plissé dans un sens sud ouest nord est qui empêche tout franchissement).
  • soit des espaces peu dynamiques de part et d’autres de la frontière - là devient vrai confins, vraie périphérie, ultra marge – exemple de Givet – frontière Ardennes – frontière est des Hauts de France (Maubeuge) – nord ouest de la frontière avec la Moselle.
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27
Q

qu’est ce qu’une ultra marge ?

A

C’est une cumulation de handicap – de contraintes et de difficultés. Espaces qui cumulent souvent niveau de marginalisation spatiale (périphérie, pas de pôle métropolitain structurant) et niveau de marginalisation sociale

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28
Q

ex d’un territoire ultra marge du territoire français ?

A

→Les espaces en reconversion industrielle non intégrés
→ Les espaces de moyenne montagne enclavés
→ Les espaces ruraux mal intégrés et en crise

29
Q

qu’en est il pour les espaces en reconversion industrielle non intégrés ?

A

D’abord les espaces de l’ancienne industrie lourde - qui ne bénéficie pas de la proximité de grands pôles structurants et qui souffrent d’une monoactivité difficile ou impossible à reconvertir – , les vieux bassins industriels en crise

30
Q

qu’en est il pour les espaces de moyenne montagnes enclavés ?

A

Avec distinction entre les espaces où on a dynamiques industrielles en crises (Jura – ex. Morez et l’industrie de la lunette) et espaces où pas du tout d’industrie. Un peu différents encore les cœurs de massifs anciens enclavés et dépeuplés

31
Q

qu’en est il pour les espaces ruraux mal intégrés et en crise ?

A

D’abord les espaces ruraux dépeuplés aussi touchés par de forts taux de chômage et une désindustrialisation rurales importante

32
Q

définition d’une moyenne montagne ?

A

espace de montagne dont les altitudes varie entre 1000 et 2000m d’altitude, au- delà haute-montagne Mais est relatif, dépend aussi et surtout des contraintes qui pèsent sur les hommes – espace en dessous de 1000m avec des contraintes fortes peuvent aussi être considérés comme de la moyenne montagne. Défini plus par rapport à des contraintes et à ce que les hommes en font que par rapport à une altitude.

33
Q

les dynamiques spécifiques des moyennes montagnes ?

A

– décroissance démographique
– dynamiques économiques faibles
– disparition des services etc.
– Relativement partagé dans l’ensemble des massifs.

34
Q

quels sont les indicateurs de marginalité ?

A

→Densité faible en termes de nombre d’habitant au kilomètre carré
→Peu d’accès (route et chemin de fer) Question de l’accès longtemps problématiques – voir autoroutes récentes (exemple autoroute Clermont Limoges et mythe effet structurant des transports – exemple Limoges Clermont)
→L’indicateur de la couverture téléphonique

35
Q

quelles sont les dynamiques actuelles des territoires de montagnes ?

A

Le ski, limite ici c’est l’altitude – fragilité, pas les mêmes enjeux que pour les hautes montagnes – station à 1000m sont très soumises aux conditions météos et à des conditions d’enneigement potentiellement très fluctuantes. Activité de randonnées en été qui fonctionnent mais limites aussi du tourisme vert, petit patrimoine, gîtes ruraux, camping etc. Mais le tourisme vert ne génère pas non plus des revenus très important (pas aussi important que le tourisme de sport d’hiver et que le ski). Autre type de tourisme dans ces espaces de moyennes montagnes le thermalisme – limite et restructuration d’un tourisme spécifique. Moyennes montagnes ont aussi été des pôles activité d’extraction (mines notamment). Activité aujourd’hui en crise dans ces espaces. Problématiques de reconversion très difficiles qui se matérialisent par une baisse démographique parfois spectaculaire

36
Q

exemple des stations thermales d’Auvergne ?

A
  • On a des stations qui se développent autour du thermalo-ludisme en bénéficiant de la proximité avec des grandes villes ou d’une bonne accessibilité (St Nectaire avec l’A75)
  • Des stations qui jouent sur la carte du patrimoine à proximité pour coupler l’activité thermale avec des activités plus classiques de tourisme vert (Bourbon l’Archambault, St Nectaire) voir de tourisme d’hiver (Le Mont d’Or).
  • On a aussi les grandes stations historiques pour qui la réputation thermale suffit à maintenir l’activité (Vichy, La Bourboule).
  • Et enfin des stations en vraie crise – peu accessibles (Châteauneuf les Bains) ou située dans des espaces en crises (Néris le Bain au sud de Montluçon).
37
Q

par quoi sont concernés les montagnes moyennes ?

A

. Se sont des espaces concernés par politique d’aide aux territoires – au niveau de l’état mais aussi au niveau européen avec le Feder qui aide largement aux projets dans ces espaces de moyennes montagnes marginalisés.

38
Q

quel avenir pour ces espaces de moyenne montagne ?

A

Quel avenir pour ces espaces ? Pas facile dans contexte de métropolisation de sortir de situation en marge – souvent espaces dénués de métropole.

39
Q

les hautes montagnes, les diff phases de dev ?

A

A priori on est face à des espaces ultra-périphériques – avec des contraintes de pentes et de relief très fortes. D’abord hydro- électricité – qui permet activité importante – à partir 1869 mais développement important au XXeme siècle => permet création d’une industrie alpine notamment. Mais aussi développement d’industrie plus de Pointe

40
Q

spécificité des hautes montagnes ?

A

Autres spécificité de ces espaces c’est évolution des dynamiques socio-économiques avec un changement systémique majeur ici, d’un système agro sylvo pastoral en crise (systémolyse) à un système du tout ski. Avec différence d’implantation au niveau spatial – entre l’adret, versant exposé au sud mis en avant dans le système agro-sylvo-pastoral et l’ubac, versant exposé au nord mis en avant dans le système du tout ski. C’est la « revanche de l’ubac », d’une marge à un espace valorisé par des stations de sports d’hiver. Aujourd’hui Adret de nouveau mis en valeur notamment pour permettre de développer la bi-saisonnalité touristique.

41
Q

qu’a permis le ski sur ces espaces ?

A

Le ski révolutionne ces espaces à partir du plan lancé en 1964. Histoire des espaces du ski en France marquée par une évolution des formes de stations, qui va de pair avec des manières bien spécifiques d’envisagé l’activité, des usines à ski des années 60 et 70 pensée pour accueillir le plus de touristes possibles

42
Q

que sont les iles ?

A

Les îles sont, par définition, des espaces isolés du reste du territoire, ici par un bras de mer plus ou moins important. Les îles de la France continentale sont nombreuses et sont des espaces pas toujours également mis en valeur, les différentes caractéristiques de ces îles étant ici fondamentale. On trouve en effet des îles qui sont devenues des « presqu’île » par la construction d’un pont assurant une liaison routière efficace entre île et continent

43
Q

la question de l’accessibilité pour ces iles ?

A

Ici problématique pour ces îles lorsqu’on les envisage selon l’angle des marges est d’abord et avant tout une problématique liée à l’accessibilité, d’abord en simple termes d’accès à ces îles, mais aussi en termes d’accès pour les habitants de ces îles à toute une série de service de base

44
Q

les facteurs économiques des iles ?

A

Traditionnellement île qui vivent d’abord des ressources de la mer : pêche et conchyliculture, pêche subsiste, pêche côtière essentiellement. Activité lié à la pêche ne se limite pas à l’activité de pêche – aussi activité de transformation – même si celles-ci tendent à se déplacer sur le continent – pour de simples raisons logistiques

45
Q

quelles sont les activités économiques des iles iles à la mer ?

A
  • conchyliculture tout d’abord – notamment à Oléron avec les huitres (fameuse) mais aussi à Noirmoutier ou à Ré.
  • exploitation aussi du sel – marais salants – notamment sur Noirmoutier (pas possible au niveau des îles bretonnes – marais salant de Guérande est le plus septentrional) ou Ré – plus récemment reprise de l’activité du sel sur Oléron. Vraie tradition qui repart de plus belle sur le modèle guérandais d’un tournant qualitatif (vers fleur de sel etc. pour concurrencer le sel « industriel » des salins du midi.
  • Et puis depuis un siècle arrivée d’une nouvelle activité qui révolutionne l’économie de ces îles jusqu’ici vouée aux fonctions défensives souvent crée pour protéger entrer de grands ports, militaires notamment (Brest, Rochefort, Lorient) ou de grandes villes (La Rochelle) et halieutique.
46
Q

qu’est ce qui a permis de dev les iles ? quel phénomène ?

A

C’est le tourisme balnéaire – qui se développe à partir du milieu du XIXeme siècle (Alain Corbin) et qui bouleverse paysage et activités des littoraux français – îles n’échappent pas à la règle – mais avec un léger décalage dans un premier temps – reste des îles avec difficultés d’accès – au XIXe encore difficile à dépasser. La construction des ponts reliant les îles du littoral atlantique au continent va révolutionner à la fois l’accès mais aussi les activités de ces îles – facilitant l’afflux touristiques.

47
Q

qu’en est il de la pression foncière sur les iles ?

A

Pression foncière est devenu une vraie problématique sur ces îles dans la mesure où elle s’opère au détriment d’habitants à l’année et de primo-accédant et à la faveur d’habitants saisonnier. Finalement certaines îles sont « victimes » de leur succès rapide. Mais pas le cas pour toute – accès peut rester vraie problématique mais d’une part reste très saisonnier

48
Q

la corse : ses avantages, contraintes ?

A

C’est aussi une île avec de fortes contraintes – notamment liées à un relief montagneux : Haute montagne présente en Corse. Au niveau économique – hormis les cultures concentrées sur la plaine orientale c’est le tourisme qui tire son épingle du jeu, devenu destination touristique importante au niveau européen mais difficulté de l’accès – développement des liaisons avec le continent passe par développement du transport aérien notamment. Aujourd’hui plusieurs aéroports internationaux dont celui de Figari Corse du sud qui s’est aussi ouvert au vols low cost.

49
Q

en quoi la corse est un territoire intégré, en voie d’intégration et un territoire marginalisé en même temps ?

A
  • Espace intégré – essentiellement les grandes villes de la côte – l’axe Ajaccio Bastia avec Corte – et certains espaces littoraux touristiques – le sud Porto Vecchio Bonifaccio – et le nord ouest (Calvi, l’ile Rousse)
  • Ensuite espace en voie d’intégration ou intégré de manière secondaire – plaine orientale – avec un tourisme mais plus de masse – avec impact différent sur l’économie – et une agriculture intégrée au marché européen
  • Et puis le reste de la Corse largement marginalisée – avec des degrés néanmoins d’intégration entre la vieille Castagniccia au nord est – marginalisée dans un second XXe après avoir été un des berceau de la culture corse – aujourd’hui impacté par l’installation de ménage travaillant à Bastia ou sur dans la plaine orientale.
50
Q

qui sont les drom/com ?

A

→On a d’abord les Départements et Régions d’Outre Mer (DROM) doté d’un conseil général et un conseil départemental. Regroupe la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Guyane et, depuis 2011, Mayotte -les quatre premiers sont des départements depuis 1946. Au niveau de l’union européenne sont des régions ultra-périphériques -> significatif.
→On a aussi les collectivités d’Outre Mer. On y retrouve St Pierre et Miquelon, la Polynésie Francaise, St Martin, St Barthélémy, Wallis et Futuna.
→Enfin Nouvelle Calédonie, est une collectivité sui generis (de son propre genre…) – avec des velléités d’indépendance fortes.

51
Q

que signifie TAF

A

terres australes antarctiques françaises

52
Q

quelles sont les séries d’indicateurs qui contribuent à en faire des espaces de marge les drom/com ?

A

On a notamment des problématiques liées au chômage qui sont très importantes
Autres problématiques classiques dans ces espaces ce sont les problématiques urbaines. Dans la liste des quartiers ultra-prioritaires de la ville actuelle on a de très nombreux quartiers de ces villes de Drom
Problématique aussi du logement auto-construit. On a donc des inégalités criantes au sein des espaces urbains des DROM.
Mais ces territoires d’Outre-Mer sont aussi touchés par des intégrations très différentes à l’échelle des départements,

53
Q

la faiblesse de marie galante peut s’expliquer par quels facteurs ?

A

=> Cette faiblesse peut s’expliquer par plusieurs facteurs, mais surtout par l’accessibilité relativement faible de Marie-Galante. Et puis, notamment du fait du peu d’hébergements proposés, le tourisme à Marie-Galante est beaucoup un tourisme à la journée. Ce qui explique qu’ils se concentrent sur la partie occidentale de l’île, qui concentre de plus les plages. Ces dernières années ont aussi été marquées par le problème récurrent des « Sargasses », des algues invasives très présentes dans le sud de l’île et sur la commune de Capesterre de Marie-Galante, pourtant la commune la plus touristique de l’île. Un plan d’urgence local sargasses (PULSAR) a été dévoilé au printemps 2018.

54
Q

niveau d’intégration qui est différent à marie galante ?

A
  • Bourg mieux intégré -> lieu d’arrivé des bateaux – seul mode de transport pour quitter l’île – arrive de St François Ste Anne et riviera guadeloupéenne – et de Pointe à Pitre. Mais le sud et le sud-ouest sont les mieux intégrés – on y retrouve les infrastructures principales – notamment sur la route entre Grand Bourg et Capesterre.
  • Le centre de l’île est marqué par le terroir sucrier – sur les hauts – mornes – quelques hameaux avec quelques services – structurant.
  • Le côté Nord et l’Est sont eux très très en marge – voire difficile d’accès - certaines parties de la côte sont totalement sauvage encore.
55
Q

que recouvre la situation de marge ?

A

La situation de marge recouvre en effet à la fois une position géographique et un état social.

56
Q

qu’est ce qu’est vivre en marge ?

A

il est difficile de définir ce que c’est que de vivre en marge. Ici être en marge c’est être en marge vis-à-vis d’une norme édictée socialement. On définira la norme comme un état habituel, conforme à la règle. Sortir de ces normes c’est déjà être possiblement perçu comme marginal : Etre en marge, soit en fonction d’une appartenance à un espace, où de l’appartenance à un groupe identifié comme en marge.

57
Q

comment sont caractérisé les sdf ?

A

Ces populations peuvent vivre dans des espaces très bien intégré d’un pdv social. Ces pop sont perçus comme des nuisances et des nuisibles

58
Q

comment et quand sont arrivés les sdf ?

A

Cette figure du sdf a émergé dans 80’s, l’incarnation de ces nouvelles pauvritudes, ou personne ne serait à l’abri de la rue. Comment ils arrivent ?
- crise économique dès 80’s, lié à la mondialisation,
- crise qui se double d’une baisse des logements à très bon
marché,
- Hotels à prix bas qui se baissent aussi
- Touchent les emplois très peu qualifiés

59
Q

arrive t’on à compter le nombre de sdf ?

A

Une difficulté : celle de la comptabilisation, la question du nombre de sdf qu’on a en fr aujourd’hui qui pose bcp de soucis car aucune idée. C’est une réalité mouvante. L’arrivée de migrants, ces vagues depuis les printemps arabes de 2011 => ces migrants en situation sont aussi des sdf, pas de domicile fixe.

60
Q

comment les sdf ont ils un habiter spécifique ?

A

Certes pour ces pop : vivre à la rue = une dimension subit, du contraint mais à partir de ça, l’émergence d’une culture, nouvelle forme de norme qui va valoriser l’idée de liberté. C’est solution pour se recréer un chez soi et renouer avec des actes de la vie quotidienne (cuisiner, ranger, bricoler etc.) dont ces individus seraient privés si ils acceptaient une place en hôtel social ou en centre d’hébergement (vécu comme une humiliation). Néanmoins action publique elle vise à éviter toute installation trop ostensiblement pérenne – destruction des cabanes quand deviennent trop grandes ou quand installation de meubles ou de bâches à l’extérieur

61
Q

qui sont les voyageurs ?

A

On est face à des pop et des catégories spécifiques, des catégoriques très hétérogènes : entre des pop originaires de l’est de l’Europe, Europe du sud, installé dans les régions fr depuis longtemps.

62
Q

la place de la religion pour ces communautés de gens du voyage ?

A

Des catégories ou la religion évangélique prend une place de plus en plus imp => un modèle orga, les groupes ont des missions secondaires évangéliques. Ce pasteur vient négocier avec la métropole, pour avoir un terrain car bsn de bcp de place pour ce rassemblement de roms. Le poids de la religion est de plus en plus imp sur eux.

63
Q

pq ils voyagent moins qu’avant ? qui peut se permettre d’encore voyager ?

A

L’aug du cout de l’essence, le cout de l’automobile a aug, de moins en moins de gens mobiles, plus sédentaires maintenant. Les gens qui font encore bcp de voyage c’est la partie les plus aisées des voyageurs. Pour bcp, ils sont mobiles à l’échelle régionale, sur le pasteur pour des missions proches de chez eux.

64
Q

les forains qui sont ils ?

A

Les forains ou les gens de cirque sont aussi mobiles, et sont rythmés par des calendriers très spécifiques aussi. Un sens du collectif assez différent.

65
Q

pq les forains ont été victime d’une pol contre eux ?

A

Ces pop ont été fiché : un certain nombre de problème. Une fichier ethnique des pop non sédentarisés. Pour lutter contre la délinquance des gens mobiles. Mauvaise image lié à cette pop qui vient en marge de cette société, ne répond pas dans la norme de la sédentarité. Une pop très largement mal considéré par le reste de la pop.

66
Q

pq ils ont bcp de casier judiciaire les manouches ?

A
  • le fait que ces pop sont plus controlés que d’autres
  • À chaque fois, qu’on a un déplacement des pop du voyage, ont remarque une aug de la petite délinquance. Bien souvent c’est lié à le fait que tout va ê mis sur le dos des gens du voyage donc autant pas se gêner.
  • Vivre de manière nomade, permet d’échapper plus facilement à des poursuites. Facilite les actions banditismes. Une mobilité qui sert de refuge.
67
Q

quelle est la politique d’accueil pour les gens du voyage ?

A

Une politique d’accueil depuis 2000 : besson 2. Loi qui impose aux communes de 5000 hab l’obligation de créer un aire d’accueil pour ces populations, relatif en fonction de la taille de la ville et du nombre d’hab. Bcp de pb : pour les villes ayant moins de 5000 hab pas d’espace pour eux.

68
Q

les diff types d’aires d’accueil ?

A

→ l’air de grand passage : pour les grands passages limités dans le temps, quelques espaces prévus pour le grand rassemblement annuel, les grandes missions
→ les grosses aires : elles sont assez bien situés
→ l’aires familiales : une petite, souvent se passent mieux car ya un groupe familiale la bas.
→ les terrains familiaux : on assume la sédentarisation, une forme durcifier d’habitat. Des maisons, des caravanes. La forme qu’on veut dev davantage.
→ l’air de grand passage : pour les grands passages limités dans le temps, quelques espaces prévus pour le grand rassemblement annuel, les grandes missions
→ les grosses aires : elles sont assez bien situés
→ l’aires familiales : une petite, souvent se passent mieux car ya un groupe familiale la bas.
→ les terrains familiaux : on assume la sédentarisation, une forme durcifier d’habitat. Des maisons, des caravanes. La forme qu’on veut dev davantage.