Item 262 : Lithiase urinaire Flashcards

1
Q

Examens morphologiques devant une suspicion de colique néphrétique ?

A

2 possibilités :

x TDM AP NON-injecté

x Echo réno-vésicale + ASP

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2
Q

Quels sont les types de calculs que le TDM ne peut pas voir ?

A

les calculs médicamenteux

SINON, TOUS LES CALCULS SONT VISIBLES AU TDM

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3
Q

Quels sont les examens faisant partie du bilan métabolique post lithiase rénale ?

A

Sanguin :
x Créatinine, urée
x GaJ
x Calcémie

Urines des 24h :
x Créatinine, urée
x Volume total
x Na, Ca, urates

Urines du matin à jeun :
x BU
x pH
x Densité
x Cristallurie
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4
Q

Que faire pour faire le bilan étiologique d’une lithiase rénale à distance de celle-ci ?

A

Bilan métabolique après 1 mois.

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5
Q

Formes compliquées de coliques néphrétiques ? (3)

A
  • PNA obstructive
  • CN anurique
  • CN hyperalgique (= résistante à des AINS et morphiniques)
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6
Q

Les coliques néphrétiques sont-elles forcément dues à une lithiase ?
Si non, quel pourcentage est non lithiasique ?

A

NON

20% sont alithiasiques (obstacles, sténose…)

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7
Q

Coliques néphrétiques de formes trompeuses ?

A
  • CN avec signes digestifs prédominants
  • CN non lithiasiques
  • Sd de jonction pyélo-urétérale
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8
Q

Sd de jonction pyélo-urétérale ?

Définition
Diagnostic
Traitement

A

Définition :
x Malformation d’un segment de l’uretère à la jonction entre le bassinet et l’uretère proximal formant un obstacle d’abord transitoire puis permanent

Diagnostic :
x Suspicion à l’uro-TDM (dilatation des cavités pyélocalicielles et uretère fin)
x Confirmation par scinti rénale au MAG3 avec test au Furosémide

Traitement :
x Pyéloplastie

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9
Q

Généralités sur les calculs urinaires ?

Composition (2)
Etapes de formation (4)
Epidémiologie de la pathologie lithiasique ? (6)

A

Composition :
x Cristaux
x Matrice protéique

Etape de formation :
x Sursaturation
x Nucléation
x Agrégation
x Retenue du cristal

Epidémiologie de la pathologie lithiasique :
x 10% de la population
x Siège rénal et type oxalocalcique dans 70-80% des cas
x SR : 2H/1F, entre 20-60 ans
x La prévalence a triplé en 40 ans
x Récidives fréquentes : 50% de récidive en 5-10 ans
x 1-2% des consultations aux SAU et < 8% des coliques sont hospitalisées car compliquées

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10
Q

Facteurs de risque de lithiase urinaire ? (6)

A
x Aliments
x ATCD familiaux de lithiases
x Infection urinaire
x Anomalies de pH :
- pH acide favorise les calculs d’acide urique, de cystine et d’oxalate de Ca
- pH basique favorise la lithiase infectieuse et phosphocalcique
x Anomalies anatomiques :
- Sd de jonction pyélo-urétérale
- Diverticule caliciel
- Rein en fer à cheval
- Méga-uretère
- Reflux vésico-urétéral
x Médicaments
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11
Q

Quels sont les facteurs alimentaires favorisant la lithiase ? (3)

A

x Apports de certains produits
- Produits laitiers
- Protéines animales
- Sel (favorise l’hypercalciurie)
- Aliments riches en oxalate (Chocolat, Fruits secs, Epinards, Oseille, Rhubarbe, Thé)
- Purines (Abas, Charcuterie)
- Sucres rapides (Fructose)
x Diminution de la consommation de fibres
x Diurèse insuffisante par insuffisance des apports liquidiens

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12
Q

Caractéristiques du calcul de Phosphate de calcium ?

Nom cristallin
Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
A

13,6% des calculs

Nom cristallin :
x Carbapatite ou Hydroxyapatite

Aspect macroscopique :
x Crayeux

Taille :
x Variable

pH urinaire :
x Alcalin

Densité UH :
x 1550-1950 UH

Aspect radiologique :
x Très opaque

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13
Q

Caractéristiques du calcul d’Oxalate de calcium monohydraté ?

Nom cristallin
Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
Facteurs prédisposants
Particularités
A

50% des calculs

Nom cristallin :
x Whewellite

Aspect macroscopique :
x Brunâtre et lisse

Taille :
x Petite taille

pH urinaire :
x Variable

Densité UH :
x 1200-1700 UH

Aspect radiologique :
x Opaque

Facteurs prédisposants :
x Sexe masculin

Particularités :
x Résistant à la LEC

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14
Q

Caractéristiques du calcul d’acide urique ?

Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
Facteurs prédisposants
A

11% des calculs

Aspect macroscopique :
x Jaune chamois, lisse

Taille :
x Petite taille

pH urinaire :
x Acide

Densité UH :
x 350-650

Aspect radiologique :
x Transparent

Facteurs prédisposants :
x Vieillissement
x Goutte
x Sd métabolique
x Sd myéloprolifératif
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15
Q

Caractéristiques du calcul d’Oxalate de calcium dihydraté ?

Nom cristallin
Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
A

22% des calculs

Nom cristallin :
x Weddellite

Aspect macroscopique :
x Jaunâtre et spiculé

Taille :
x Petite taille

pH urinaire :
x Variable

Densité UH :
x 1000-1450 UH

Aspect radiologique :
x Opaque

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16
Q

Caractéristiques du calcul de Phosphate ammoniaco-magnésien ?

Nom cristallin
Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
Facteurs prédisposants
A

1,3% des calculs

Nom cristallin :
x Struvite

Aspect macroscopique :
x Jaune

Taille :
x Variable, coralliforme ++

pH urinaire :
x Alcalin

Densité UH :
x 550-950 UH

Aspect radiologique :
x Modérément opaque

Facteurs prédisposants :
x Infections à P. mirabilis, Pseudomonas et Klebsielle

17
Q

Caractéristiques du calcul de Cystine ?

Aspect macroscopique
Taille
pH urinaire
Densité UH
Aspect radiologique
Facteurs prédisposants
Particularités
A

2,6% des calculs

Aspect macroscopique :
x Jaune clair, lisse

Taille :
x Calculs multiples
x Taille variable, coralliforme bilatéral

pH urinaire :
x Acide

Densité UH :
x 650-850 UH

Aspect radiologique :
x Transparent ou légèrement opaque

Facteurs prédisposants :
x Cystinurie : Maladie héréditaire AR

Particularités :
x Résistants à la LEC

18
Q

Quelles sont les bactéries pouvant donner des lithiases coralliformes ? (3)

A

x Klebsielle
x Pseudomonas
x Proteus mirabilis

Elle ont une activité enzymatique qui dégrade l’urée en une matrice protéique sur laquelle précipitent les sels minéraux, formant des calculs phospho-ammoniaco-magnésiens

19
Q

Quel médicament donne souvent des lithiases urinaires ?

A

Indinavir (Crixivan®) : Antiprotéase du traitement anti-VIH

20
Q

Signes cliniques d’une colique néphrétique ?

Signes fonctionnels
Signes physiques

A
Signes fonctionnels
x Début brutal ;
x Douleur aiguë, sans position antalgique :
- Lombaire unilatérale
- Irradiant de haut en bas et vers l'avant le long de l'uretère vers les organes génitaux externes
- Evolution par crises paroxystiques
x Signes urinaires :
- Pollakiurie
- Brûlures mictionnelles
- Hématurie
x Signes digestifs :
- Nausées, vomissements
- Iléus, voire tableau pseudo-occlusif.
x Agitation et anxiété

Signes physiques :
x Abdomen souple, parfois météorisé
x Fosse lombaire sensible à la palpation et à la percussion, parfois tendue (rein dilaté)

21
Q

Facteurs favorisants de colique néphrétique ? (6)

A
x Notion de voyage récent et prolongé
x Séjour en pays chaud, travail en ambiance surchauffée
x Immobilisation prolongée
x Insuffisance d’hydratation
x Activité sportive
x Modification de l’alimentation
22
Q

Physiopathologie de la colique néphrétique ?

A

Résulte de la mise en tension brutale de la voie excrétrice du haut appareil urinaire en amont d’une obstruction, quelle qu’en soit la cause.

L’augmentation de pression dans les voies excrétrices est liée à deux facteurs principaux :
x Œdème généré au contact du calcul par effet irritatif qui va à la fois favoriser la rétention d’urines sus-jacentes et bloquer davantage la progression du calcul
x Stimulation de la synthèse intrarénale de PGE2 vasodilatatrices sous l’effet de l’hyperpression intracavitaire qui représente le mécanisme physiopathologique essentiel

23
Q

Caractéristiques de la colique néphrétique anurique ?

Mécanismes (3)
Particularités (2)

A

Trois mécanismes sont à son origine :
x Insuffisance rénale aiguë fonctionnelle d’origine septique
x Calculs bilatéraux :
- Situation rare
- Reflet d’une pathologie lithiasique très active (cystinurie, hyperparathyroïdie primaire, hyperuricémie-hyperuricurie importantes…)
x Rein unique : congénital, restant ou fonctionnel

Particularités :
x Insuffisance rénale aiguë avec élévation très importante de la créatinine
x Troubles ioniques fréquents (hyperkaliémie)

==> Ne pas oublier l’ECG !

24
Q

Définition d’une colique néphrétique hyperalgique ?

A

Douleur de colique néphrétique non calmée par :
x AINS IV
x ET morphiniques IV en titration

25
Q

Que suspecter devant une colique néphrétique hyperalgique dont les douleurs cessent brutalement ?

A

Rupture de fornix !!

Dans ce cas, si l’obstacle persiste, elle peut entraîner un urinome périrénal important, nécessitant également un drainage de la voie excrétrice en urgence

26
Q

Caractéristiques de l’infarctus rénal ?

Clinique
Paraclinique
Traitement

A

Il s’agit d’un diagnostic différentiel de la colique néphrétique !!

Clinique :
x Tableau de colique néphrétique atypique
x Fébricule
x Hématurie minime
x Contexte emboligène ou de déséquilibre brutal du traitement anticoagulant

Paraclinique :
x TDM :
- Normal sur les coupes non injectées
- Absence de perfusion du rein caractérisée par le cortex corticis est visible (fin liseré à la périphérie de la corticale du rein irriguée via la capsule) sur les coupes injectées

Traitement :
x Fibrinolyse

27
Q

Colique néphrétique et grossesse ?

Modifications des voies urinaires (4)
Paraclinique
Particularités du traitement (4)

A

Modifications des voies urinaires :
x Hypotonie des cavités pyélocalicielles, surtout à droite, par modifications hormonales
x Compression extrinsèque de l’utérus, le plus souvent en dextrorotation
x Hypercalciurie physiologique
x Glycosurie physiologique qui favorise l’adhésion des bactéries à l’urothélium et augmente ainsi le risque d’infection urinaire

Paraclinique :
x Echographie des voies urinaires = Examen de référence

Particularités du traitement :
x AINS = Strictement contre-indiqués au 3e semestre (risque de fermeture du canal artériel)
x LEC = Strictement CI chez la femme enceinte
x Le traitement repose alors sur les antalgiques simples, les morphiniques si besoin et une bonne hydratation
x En cas de colique néphrétique compliquée :
- Drainage des urines en urgence sous contrôle échographique
- La sonde JJ est ensuite changée régulièrement, toutes les 6 semaines, jusqu’à l’accouchement, à cause du risque de calcification de la sonde

28
Q

Lithiases du bas appareil urinaire ?

Causes (3)
Clinique (1)
Epidémiologie (2)

A

Causes :
x HBP
x Sclérose du col vésical
x Corps étranger intravésical

Clinique :
x Signes fonctionnels urinaires : Hématurie, brûlures mictionnelles, pollakiurie

Epidémiologique :
x Rares ++
x MAIS, Dans des populations bien ciblées, la lithiase du bas appareil urinaire est très fréquente :
- Tétraplégie
- SEP évoluée
29
Q

Causes de bactiurie faussement négative à la BU ? (3)

A

Le risque de faux-négatifs est très faible (3 %) mais possible pour le test des nitrites en cas de :

x Bactériurie faible (dilution des urines, séjour des urines dans la vessie < 4 heures, compte de bactéries trop faible)
x Régime restreint en nitrates, pH urinaire acide ou traitement diurétique
x Infection par certaines bactéries non productives de nitrites comme les infections à streptocoques, entérocoques, Acinetobacter ou S. saprophyticus

30
Q

Quels examens biologiques devant une colique néphrétique ?

A

x Biologie :
- Créatinine (obligatoire)
x BU (+ ECBU si positif)

31
Q

Traitement d’une colique néphrétique simple ?

A

Généralités :
x Son traitement est ambulatoire.
x Le traitement est médical et l’objectif est de traiter la douleur.
x Il est guidé par la réalisation répétée d’une mesure de l’intensité douloureuse par l’EVA.

==> AINS IV :
x 2 mécanismes d’action :
- Bloquent les cyclo-oxygénases impliquées dans la cascade inflammatoire, diminuent l’œdème local et l’inflammation et entraînent une relaxation des fibres musculaires lisses de l’uretère diminuant ainsi le péristaltisme
- Diminuent le DFG
x Modalité : Kétoprofène 100 mg IV sur 20 min 3 ×/j

==> Antalgiques :
x Paracétamol + AINS en cas de douleurs de faible intensité
x Morphiniques :
- Si CI aux AINS
- En association aux AINS en cas de douleur d’emblée importante
- En cas de résistance au traitement par AINS ;

==> Restriction hydrique (ou l’hyperhydratation)
x Restriction hydrique en cours de phase douloureuse (bon sens)
x MAIS aucune étude n’a permis de montrer la supériorité d’une des attitudes par rapport à l’autre
x Les boissons sont laissées libres en fonction de la soif du patient.

==> Tamisage des urines
x Permet d’envoyer le calcul expulsé en analyse spectrophotométrique.

32
Q

Traitement d’une colique néphrétique compliquée ?

A

Généralités :
x Hospitalisation en urologie
x Mise en condition avec pose de VVP et rééquilibration hydroélectrolytique
x Une prise en charge réanimatoire peut être nécessaire
x Bilan préopératoire et consultation d’anesthésie en urgence

==> Drainage des urines :
x Sondre urétérale interne (sonde JJ) ou externe :
- Si urines purulentes, on préfère la sonde urétérale externe
- Conversion possible d’une sonde externe en JJ après 48h d’apyrexie
x Si échec de drainage des urines par les voies naturelles :
- Néphrostomie percutanée sous contrôle échographique
- Sa pose nécessite des cavités pyélocalicielles dilatées

==> SI PNA obstructive :
x ABthérapie probabiliste secondairement adaptée à l'ABgramme :
- Ceftriaxone IV + Gentamycine IV
- Relai PO envisagé après 48h d’apyrexie
x Durée totale de 10-21 jours
33
Q

Principes de la prise en charge médicale au long cours d’une pathologie lithiasique urinaire ?

A

Il repose principalement sur des règles hygiéno diététiques
En cas de progression de la maladie lithiasique malgré ces mesures, un traitement médicamenteux peut être proposé

==> Indications d’une prise en charge spécialisée :
x Maladie lithiasique active avec bilan de première intention négatif
x Néphrocalcinose ou insuffisance rénale
x Découverte d’un diabète ou d’un syndrome métabolique méconnu
x Hypercalcémie
x Ostéoporose ou fractures pathologiques
x Persistance d’une hypercalciurie sous régime sodé < 8 g/j

==> Mesures diététiques générales
Applicables à tous les patients atteints de maladie lithiasique urinaire :
x Diurèse > 2 000 mL = premier objectif à atteindre et à maintenir au long cours : évaluée sur le volume des urines de 24 h ou sur les urines du réveil avec mesure de la densité (objectif < 1 015)
x Boissons à répartir tout au long de la journée
x Alimentation équilibrée/réajustement alimentaire :
- Normalisée en calcium (800 mg à 1 g/j), en sel (< 9 g/j), et en protéines animales (< 1,2 g/kg/j)
- Limiter les prises excessives d’aliments riches en oxalates (chocolat, fruits secs, épinards, oseille, rhubarbe, thé)
- Limiter les boissons sucrées et sodas (fructose)

==> Mesures diététiques particulières
Elles sont à adapter en fonction de l’étiologie des calculs :
x Calculs uriques :
- Alcalinisation des urines (eau de Vichy), régime pauvre en fructose et en purines
- Objectif = pH 6,5–7
x Calculs phospho-ammoniaco-magnésien :
- Suppression des boissons alcalines
- Acidifications des urines (acide phosphorique)
x Calculs de cystine :
- Alcalinisation des urines (le pH urinaire doit être > 7,5)
- Boissons abondantes (diurèse > 3 L/j).

==> Traitements médicamenteux
x ABthérapie adaptée en cas de calcul PAM
x Diurétique thiazidique en cas d’hypercalciurie persistante
x Allopurinol en cas d’hyperuricémie.

==> Surveillance
x M6 puis 1x/an
x Bilan urinaire

34
Q

Lithotritie extracorporelle dans le traitement de la colique néphrétique ?

Principe (2)
Technique (2)
Indications (3)
Contre-indications (5)
Complications (3)
Résultats (1)
A

Principe :
x Un générateur extra-corporel produit des ondes acoustiques
x Celles-ci sont focalisées sur le calcul par un système de repérage radiologique afin de le pulvériser

Technique :
x En ambulatoire, sous simple sédation
x ECBU réalisé quelques jours avant + ASP la veille pour vérifier que le calcul est toujours en place

Indications :
x Calculs du rein < 2 cm
x Calculs radio-opaques (visibles à l’ASP) et de densité < 1000 UH
x Enfant +++

Contre-indications :
x Grossesse
x Infection urinaire non traitée
x Obstacle en aval du calcul
x Anévrisme de l’artère rénale ou de l’aorte
x Troubles de la coagulation non corrigés

Complications :
x CN post-LEC par migration des fragments résiduels (20%)
x Hématurie
x Infections urinaires

Résultats :
x But SF (sans fragment résiduel) obtenu dans 30 à 76 % des cas

35
Q

Urétéroscopie (rigide et souple) dans le traitement au long cours de la colique néphrétique ?

Principe (3)
Indications (3)
Complications (3)
Résultats (2)

A

Principe :
x Introduction par les voies naturelles de façon rétrograde d’un urétéroscope permettant de visualiser et de travailler au contact du calcul
x Extraction du calcul à la pince ± fragmentation au laser
x Risque de lésions urétérales (perforation, stripping)

Indications :
x Calculs de l’uretère pelvien
x Calculs résistants à la LEC (densité > 1 000 UH), ou contre-indication de la LEC
x En concurrence avec la LEC pour les calculs rénaux < 2 cm

Complications :
x Hématurie
x Douleur de colique néphrétique par caillotage urétéral
x Infection urinaire

Résultats :
x SF dans 95 % des cas pour les calculs de l’uretère pelvien
x 80 % pour les calculs rénaux < 1 cm et 72 % pour ceux entre 1 et 2 cm

36
Q

Néphrolithotomie percutanée dans le traitement au long cours de la colique néphrétique ?

Principe (3)
Indications (2)
Risques (2)
Résultats (2)

A

Principe :
x Ponction percutanée du rein sous contrôle échographique et fluoroscopique (rayons X) (patient en décubitus ventral ou latéral)
x Puis dilatation progressive du trajet obtenu permettant la mise en place d’une gaine d’accès et l’introduction d’un néphroscope
x Puis visualisation, fragmentation et extraction des calculs

Indications :
x Calculs > 2 cm
x Calculs coralliformes

Risques :
x Complications hémorragiques et infectieuses
x Lésions d’organe intra-abdominaux (côlon…)

Résultats :
x SF dans 80 à 85 % des cas
x Possibilité de faire une LEC ou une URSS sur les fragments résiduels

37
Q

Traitement des calculs de vessie ? (2)

A

x Fragmentation lors d’une cystoscopie (pince à calcul, air comprimé)
x Chirurgie conventionnelle (taille vésicale) si taille du calcul trop importante

38
Q

Cystinurie ?

Génétique
Physiopathologie
Clinique
Diagnostic positif
Traitement
A

Une des principales causes de lithiase rénale héréditaire.

Génétique :
x Transmission AR
x 2 gènes peuvent être en cause :
- SLC3A1 sur le chromosome 2 (cystinurie type A)
- SLC7A9 sur le chromosome 19 (cystinurie type B)
x Codent tous deux des protéines qui sont des transporteurs présents dans les cellules du tubule rénal assurant le transport de la cystine et des trois autres acides aminés dits dibasiques (lysine, arginine et ornithine)

Physiopathologie :
x La cystine est très peu soluble dans l’urine
x Son élimination excessive aboutit à la formation de calculs, qui sont la seule conséquence pathologique de ce trouble (l’élimination excessive des autres acides aminés n’entraîne pas de symptôme)

Clinique :
x Lithiases récidivantes
x Calculs très hétérogènes à l’échographie et moyennement radio-opaques

Diagnostic positif :
x Réaction de Brand positive
x Chromatographie des acides aminés urinaires montrant une excrétion massive des 4 acides aminés dibasiques
x Analyse des calculs

Traitement :
x Régime limité en sel et en aliments riches en méthionine
x Boissons abondantes (3 litres)
x Alcalinisation des urines avec du citrate de potassium pour un pH urinaire entre 7,5 et 8
x D-pénicillamine :
- Effets secondaires importants (fièvre, rash, protéinurie, diminution du goût, leucopénie, thrombopénie)
x En cas de résistance :
- LEC (mais fragmentation des calculs difficile)
- Traitement chirurgical alors nécessaire (urétéroscopie, NLPC, chirurgie à ciel ouvert…), sachant que l’on privilégie les méthodes les moins invasives