Introduction à la criminologie Flashcards
Qu’est ce que la déviance, donne un exemple
la transgression d’une norme sociale. Ex. : etre un ivrogne
Qu’est ce que le chiffre noir ?
la différence entre la criminalité réelle et la criminalité détectée
Qu’est ce que le chiffre gris
La différence connue entre la criminalité détectée et la criminalité poursuivie
Comment essaie-t-on de calculer le chiffre noir, grâce à quels outils (2) ?
les questionnaires de délinquance auto-révélés et les enquêtes de victimisation
Quelles sont les 3 types de statistiques et que permettent-elles de mesurer ?
statistiques policières, qui reflètent la criminalité détectée, judiciaires qui reflètent la criminalité poursuivie et pénitentiaires réprimée
Quels sont les 4 limites des statistiques ?
- le contexte socio-économique
- la disposition des victimes à se plaindre à une autorité extérieure
- l’activité des agents de la réaction sociale
- la facon de travailler l’organisme statistique
Pourquoi est-il difficile d’appréhender le chiffre noir ?
car il échappe aux statistiques
En quoi consistent les questionnaire de délinquance auto-révélés ?
interroger un échantillon de personnes et obtenir des personnes interrogées qu’elles révèlent, sous le sceau du secret, des infraction commises par elles à l’insu de la police.
Quels sont les 2 limites aux questionnaires de délinquance auto-révélée
- exagération ou minimisation dans le chef de la personne
- publie des personnes
En quoi consiste les enquêtes de victimisation ?
Interroger un échantillon de personnes et obtenir des personnes interrogées qu’elles révèlent, sous le sceau du secret, leurs expériences en tant que victimes de la délinquance.
Donne l’évolution temporelle des questionnaires de délinquance auto-révélée
Etabli en 1940, développée en 1950-1960 et et méthode criminologique établie en 1980
Quand ont été développées les enquêtes de victimisation ?
Dans les années 1960
Quels sont les 3 mécanismes qui freinent les victimes à passer la porte d’un service de police ?
La honte, la perte de confiance en les services de police, et la non-vision de l’utilité de porter plainte
Qu’est ce qu’a principalement montré les enquêtes de victimisation ?
Ces enquêtes montre la délinquance à forte, moyenne ou faible reportablité (il y a des infractions ou on porte beaucoup plainte et d’autres non)
Quels sont les 3 limites aux enquêtes de victimisation ?
o Victimes disparues
o Victimes qui ont oubliées ou qui ne savent pas ce qu’est une infraction pénale
o Taille critique de l’échantillon (il faut interroger beaucoup de personnes) car la victimisation est un phénomène rare.
Donne les 5 théories criminologues qui expliquent le crime
- la théorie du choix rationnel
- la théorie des activités routinières
- la théorie de neutralisation
- les associations différentielles
- la labélisation ou l’étiquetage
Explique la théorie du choix rationnel, son auteur et la limité à cette théorie, ainsi qu’un exemple
G.Becker : le crime est le produit du calcul cout/benefice
limite : il faut que le délinquant soit rationnel et non-sanguin (ex. : fou qui attaque la police de rage)
Ex. : fraude fiscale est un calcul cout/bénéfice
Donne l’auteur de la théorie des activités routinières, et explique cette théorie
Cohen et Felson : un changement dans les activités routinières crée de nouvelles opportunités criminelles : il faut 3 conditions :
- délinquant motivé (qui a une raison)
- cible appropriée et accessible : qu’elle réponde à un intérêt et accessible sans trop d’efforts
- absence de gardien : (ex. : pas de propriétaire pour surveiller son pc)
Selon la théorie des activités routinières, pourquoi délinque-t-on ?
délinquance d’opportunisme car a portée de main : c’est parce qu’on a la possibilité à porter de main qu’on délinque.
Explique la théorie de neutralisation, et donne l’auteur
Matza et Sykes : pour qu’on délinque, il faut qu’on se convainque que ce qu’on fait n’est pas nécessairement bien ou mal : on fait le tour des justifications possibles grâce à des techniques de neutralisation
Donne les 5 techniques de neutralisation
- déni de resposnabilité “c’est pas ma faute”
- déni de dommage “de toute façon il est assuré
- déni de victime “personne n’est blessé”
- condamner les condamneurs : on condamne le tribunal/juge “tout le monde roule à 180 et moi je suis poursuivi pour avoir roulé à 140”
- appel à des loyautés supérieures “j’obéissais à Dieu/Allah”
Que permettent les techniques de neutralisation ?
de suspendre temporairement l’adhésion à des valeurs sociales
explique et donne l’auteur des association différentielles
Sutherland : on délinque selon le groupe qu’on fréquente, comportement criminel acquis et pas inné
Explique et donne l’auteur de la labélisation ou l’étiquetage
Becker : on met une étiquette sur quelqu’un et il le devient vraiment