intra 2 économie Flashcards

1
Q

PIB

A

Mesure la valeur marchande de la totalité des biens et services finaux produits sur un territoire donné au cours d’une période définie

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2
Q

Méthode des dépenses :

A

1- Ménages

2- Entreprises

3- État

4- Pays étrangers

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3
Q

Dépenses pas considérées dans le PIB :

A
  • Les achats de biens intermédiaires (à l’exception des biens importés et exportés);
  • Les achats des biens d’occasion (déjà comptabilisés);
  • Les achats des valeurs mobilières (titres de propriétés ou de la dette)
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4
Q

PIB nominal

A

Valeur des biens et des services finaux produits dans une année donnée, exprimée en dollar de cette même année (en dollars courants)

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5
Q

PIB réel

A

Valeur des biens et des services finaux produits dans une année donnée, évaluée en dollars constants. La valeur de la production est déterminée à partir des prix d’une année de base (2012 au Canada)

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6
Q

Indice implicite des prix du PIB (IIP) (ou déflateur du PIB)

A

Mesure l’évolution du niveau moyen des prix (de tous les biens) de l’année courante par rapport aux prix de l’année de base

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7
Q

niveau de vie et PIB par habitant

A

Le bien-être économique s’améliore (en théorie) lorsqu’il y a un accroissement de la production des biens et des services par habitant dans un pays (PIB par habitant)

le PIB / la taille de la population

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8
Q

IDH

A

Il s’agit d’un indice (de 0 à 1) qui permet de mesurer la qualité de vie moyenne des citoyens d’un pays en tenant compte de trois éléments:

  • La santé (basée sur l’espérance de vie);
  • Le niveau de scolarisation (taux d’alphabétisme et «fréquentation des différents niveaux du système scolaire»);
  • Le standard de vie (en tenant compte du Revenu national brut par habitant; on peut aussi tenir compte des inégalités de revenus).
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9
Q

Coefficient de Gini :

A

Un coefficient de Gini de 0 signifie une égalité parfaite du revenu entre tous les citoyens d’un pays

Un coefficient de Gini de 1 représente une inégalité parfaite des revenus – un seul individu à tous les revenus et les autres n’ont rien

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10
Q

Population active

A

Partie de la population civile âgée de 15 ans et plus qui est occupée ou en chômage.»

*On exclut notamment les personnes institutionnalisées (ex. les prisonniers)

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11
Q

Population inactive

A

Partie de la population civile âgée de 15 ans et plus qui ne travaille pas et qui ne cherche pas d’emploi.»

(Exemples: Les étudiants à temps plein, les retraités, les mères/pères au foyer)

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12
Q

Population occupée

A

Nombre de personnes qui, au cours de la semaine de référence de l’enquête – sur la population active, travaillent à temps plein ou à temps partiel

*On inclut les travailleurs qui ont un emploi, mais n’étaient pas au travail à cause d’une maladie ou d’une incapacité (exemples: dépression, congé de maternité, …).

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13
Q

chômeurs

A

Nombre de personnes qui, au cours de la semaine de référence de l’enquête – sur la population active, sont sans emploi et qui ont cherché activement un emploi au cours des quatre semaines précédentes

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14
Q

Taux d’activité

A

Pourcentage de la population active par rapport à la population âgée de 15 ans et plus

(pop active/ pop 15 ans et +) x100

Interprétation :

  • Une hausse du taux d’activité survient suite à une augmentation de la population active (exemple: l’immigration augmente).
  • Une baisse du taux d’activité survient suite à une diminution de la population active (exemple: la population vieillissante)
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15
Q

Taux d’emploi

A

Pourcentage de la population occupée par rapport à la population âgée de 15 ans et plus

(pop occupée / pop 15+) x100

Interprétation :

  • Une hausse du taux d’emploi survient suite à la création de nouveaux emplois.
  • Une baisse du taux d’emploi survient suite à la perte d’emplois dans l’économie
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16
Q

Taux chômage

A

Pourcentage de chômeurs par rapport à la population active

(nb chômeurs / pop active) x100

Interprétation :

La variation du taux de chômage dépend notamment de la population vieillissante – donc de la population active).

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17
Q

chômage frictionnel

A

Déf : «Chômage résultant de la mobilité normale de la main-d’œuvre.»

Concernent principalement les gens qui veulent changer d’emploi pour améliorer leur sort (il y a souvent une période de temps entre le moment de quitter un emploi et le commencement d’un nouvel emploi) et les étudiants qui intègrent le marché du travail (souvent, malheureusement, on ne commence pas immédiatement à travailler après avoir obtenu son diplôme).

18
Q

Chômage structurel

A

Déf : « Chômage découlant d’une non-concordance entre la demande et l’offre de travail.»

La structure de l’économie change dans le temps. Au début des années 1900 par exemple, le secteur de l’agriculture au Québec occupait une place nettement plus importante qu’aujourd’hui. Maintenant, ce sont plutôt les services (financier, de gestion par exemples) et certains domaines comme l’informatique et les télécommunications qui occupent une place importante dans l’économie.

19
Q

Chômage saisonnier

A

Déf : «Chômage lié à des facteurs climatiques (les saisons).»

Les emplois dans le secteur agricole, des pêches, … (les travailleurs sont sans emploi dans leur domaine l’hiver dans ces cas).

20
Q

Chômage conjoncturel

A

Déf : «Chômage résultant d’un ralentissement de l’activité économique (on parle notamment d’une récession).»

Les licenciements, dans une usine, durant une récession, suivis des réengagements durant la reprise de l’activité économique.

Élément important: Au Canada, lorsque l’économie va bien, nous avons toujours un taux de chômage d’environ 6%.* On parle ici du taux de chômage naturel ou de plein-emploi. Lorsque l’économie va moins bien (ex. en récession), le taux de chômage va grimper à 8, 9, 10% … L’écart entre le taux naturel de 6% et un taux de 8% (en récession) s’explique par le chômage conjoncturel

21
Q

IPC

A

Déf : C’est un indicateur de la variation des prix à la consommation payés par les Canadiens. Pour l’établir, on compare au fil du temps le coût d’un panier fixe de biens et services achetés par les consommateurs. Puisque le panier comprend des biens et services d’une quantité et d’une qualité constante ou équivalente, l’indice reflète uniquement la fluctuation pure des prix

22
Q

Inflation

A

Déf : C’est le pourcentage de variation du niveau des prix (mesuré par l’IPC) d’une année (d’une période) à l’autre

Problème : Pour l’inflation, tout est relatif à l’ampleur de la hausse du niveau général des prix. C’est très problématique si on parle d’hyperinflation.

L’inflation vient réduire le pouvoir d’achat des individus si les salaires ne sont pas indexés en conséquence

23
Q

Déflation

A

Déf : C’est la baisse du niveau général des prix.

Exemple: S’il y a une baisse des prix de 2% en moyenne (entre 2018 et 2019), un article qui se vendait 100$ en 2018 se vendrait 98$ en 2019

Problèmes associés : La déflation peut être un sérieux problème (si elle perdure dans le temps)

Un des aspects est la consommation. Les consommateurs pourraient potentiellement reporter des achats dans le but de profiter des meilleurs prix possibles. Une baisse de la consommation nuit à l’activité économique (nous avons vu à quel point la consommation est importante dans le PIB)

24
Q

Désinflation

A

Déf : Baisse du taux d’inflation». Ici, il y a une augmentation des prix, mais à un rythme moindre.

Exemple: Taux d’inflation en 2018 de 2,1% et en 2019 de 1,7%

25
Q

Hyperinflation

A

Déf : Inflation dont le taux égale ou dépasse 50% par mois

26
Q

Salaire nominal

A

Déf : Montant d’argent perçu en échange de travail

  • Pour savoir si le pouvoir d’achat (du salaire) est maintenu, nous avons recours à cette formule:

Taux croissance du salaire réel ≡ Taux croissance du salaire nominal – Taux d’inflation

27
Q

Taux d’intérêts nominal

A

Déf : Taux sur les dépôts (ou les emprunts) proposés par les institutions financières

28
Q

Taux d’intérêts réel

A

Déf : Taux d’intérêt nominal corrigé par l’inflation

Le taux d’intérêt réel (r) s’obtient ainsi: r = Taux d’intérêt nominal – Taux d’inflation

29
Q

Demande agrégée

A

Nous considérons l’ensemble des demandes des différents biens et services produits et offerts au Canada

30
Q

Facteurs qui influence la courbe de demande : Consommation

A
  • revenu (Dépend notamment du taux d’imposition sur le revenu, des taxes, des allocations du gouvernement)
  • taux d’intérêts sur les emprunts
  • anticipation (revenu et prix)
31
Q

Facteurs qui influence la courbe de demande : Investissements

A
  • conjoncture économique anticipée
  • taux d’intérêts sur les emprunts
  • impôts des sociétés (Les entreprises peuvent financer leurs investissements à même leurs bénéfices (profits). Ces bénéfices dépendent, en partie, des impôts qu’ils doivent verser aux gouvernements)
32
Q

Facteurs qui influence la courbe de demande : Gouvernement

A
  • conjoncture économique –> État peut moduler ses dépenses et investissements
  • État des finances publiques en fonction phase éco (niveau d’endettement)
33
Q

Facteurs qui influence la courbe de demande : Exportations nettes

A
  • revenu des partenaires commerciaux (exportations canadiennes dépendent de la phase du cycle que traversent ses partenaires)
  • taux de change (taux bas = plus d’exportation)
34
Q

PIB potentiel

A

Déf : L’OALT correspond à ce qu’on appelle le PIB (réel) potentiel : désigne la quantité maximale de biens et de services que peut générer l’économie de façon soutenue avec les ressources existantes (main-d’œuvre, biens d’équipement et savoir-faire organisationnel et technologique) sans causer de pressions inflationnistes

Très important: La valeur du PIB potentiel est estimée par des économistes compte tenu des ressources disponibles (main-d’œuvre, biens d’équipement et technologie) –> Il s’agit d’un niveau de PIB optimal, d’un objectif à atteindre par les autorités économiques du territoire concerné (au Canada, c’est le gouvernement fédéral et indirectement la Banque du Canada).

35
Q

Le PIB potentiel va dépendre des facteurs suivants:

A
  • Variation de la quantité de travail/productivité des travailleurs
  • Variation de la quantité des biens d’équipement (ex. usines, machinerie, outillage, …)
  • Progrès technologique
36
Q

Offre agrégée à court terme

A

Déf : relation globale entre l’ensemble des quantités de biens et de services finaux que les entreprises sont disposés à vendre et les différents niveaux de prix.»

  • Offre des entreprises pour tous les marchés (voitures, poulet, vêtements, …)
  • La pandémie a forcé plusieurs industries à mettre sur pause leurs activités; baisse de l’offre à court terme.
  • Le prix de pétrole notamment exerce une pression sur l’offre agrégée.
37
Q

Équilibre macroéconomique : plein-emploi

A

Déf : Le PIB réel (observé) est déterminé au croisement de DA et OACT. Dans ce cas, il est égal au PIB potentiel

Les indicateurs macroéconomiques (en général):

-Bas taux de chômage (taux de chômage de plein-emploi)

-Faible taux d’inflation

-Croissance économique modeste

38
Q

Équilibre macroéconomique : sous-emploi avec baisse de la demande agrégée

A

Équilibre de sous-emploi avec pression à la baisse du niveau des prix (NP)

Important: On considère ici que l’économie est initialement en plein-emploi et que le seul effet considéré est la baisse de la demande agrégée.

Les indicateurs macroéconomiques (en général):

-Hausse du taux de chômage (plus élevé que le taux de chômage de plein-emploi; chômage conjoncturel)

-Désinflation (risque de déflation)

-Ralentissement économique, voire récession

39
Q

Équilibre macroéconomique : sous-emploi avec baisse de l’offre agrégée à court terme

A

Équilibre de sous-emploi avec pression à la hausse du niveau des prix (NP) - porte le nom de « stagflation »

Important: On considère ici que l’économie est initialement en plein-emploi et que le seul effet considéré est la baisse de l’offre agrégée à court terme.

Les indicateurs macroéconomiques (en général):

-Hausse du taux de chômage (plus élevé que le taux de chômage de plein-emploi; chômage conjoncturel)

-Hausse de l’inflation

-Ralentissement économique, voire récession

40
Q

Équilibre macroéconomique : suremploi avec une hausse de la demande agrégée

A

Équilibre de suremploi avec pression à la hausse du niveau des prix (NP)

Important: On considère ici que l’économie est initialement en plein-emploi et que le seul effet considéré est la hausse de la demande agrégée; on regarde l’effet pour l’année en cours

Les indicateurs macroéconomiques (en général):

-Bas taux de chômage (près du taux de chômage de plein-emploi)

-Hausse du taux d’inflation

-Croissance économique plus élevée