Intimidation partie 2 Flashcards

1
Q

Définissez les termes suivants : intimidateur, victime, défenseur de la victime, défenseur possible, supporteur passif (intimidateur potentiel et intimidateur passif) et supporteur actif

A
Intimidateur : Initie l'intimidation et y prend part activement
Victime : Subit l'intimidation
Défenseur de la victime : S'oppose à l'intimidation, aide ou tente d'aider la victime
Défenseur possible : En désaccord avec l'intimidation pense qu'il devrait agir mais ne fait rien
Supporteur passif (intimidateur potentiel) : En accord avec l'intimidation mais ne fait rien
Supporteur passif (intimidateur passif) : Encourage l'intimidation mais sans y prendre une part active
Supporteur actif : Prend une part active mais n'initie pas l'intimidation
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2
Q

VRAI OU FAUX

Les élèves rapportent souvent leurs expériences d’intimidation aux enseignants

A

FAUX

C’est le cas moins de 20% du temps

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3
Q

Qui suis-je?
Membre de l’intimidation qui regarde ce qui se passe et qui se dit “c’est pas de mes affaires” alors ne prend pas position?

A

Le badaud

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4
Q

Les bully-victims correspondent à __-__% des agresseurs. Le reste sont des ______________________.

A

Les bully-victims correspondent à 4-6% des agresseurs. Le reste sont des AGRESSEURS PROACTIFS.

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5
Q

Qu’est-ce qu’un agresseur proactif?

A
  • Valorisation de l’agressivité pour atteindre leurs buts (dominance sociale). Se perçoivent comme dominant, aspirent à l’être encore davantage et pensent que les autres attendent d’eux qu’ils soient dominant.
  • Valorise peu les comportements prosociaux, peu empathique
  • Statut social dominant (perçus comme étant populaires, dominants et “cool”, notamment auprès du sexe opposé).
  • Choisissent méticuleusement les victimes en fonction de leurs vulnérabilités et de leur faible statut social afin de s’assurer de ne pas perdre l’affection des autres…
  • Les agresseurs se tiennent ensemble, partage les mêmes cibles et se renforcent mutuellement…
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6
Q

Pourquoi cibler les témoins dans nos interventions en lien avec l’intimidation?

A
  • La probabilité d’être intimidé est plus forte dans les classes où les jeunes sont plus enclins à renforcer les agresseurs.
  • Dans ces classes, les facteurs de risque individuels (i.e. retrait social et rejet par les pairs) sont plus fortement associés aux expériences d’intimidation.
  • Difficile de changer le comportement des élèves agressifs lorsque les conduites agressives sont renforcés par les pairs. Il importe de chercher à modifier les contingences sociales liées à la manifestation de ces comportements (plus facile de changer le comportements des témoins)
  • Les victimes vivent moins de détresse psychologique lorsqu’elle sont soutenues et défendues.
  • À long terme, le souvenir les plus négatif associé aux expériences de victimisation est souvent «no-one cared»
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7
Q

Comment devons-nous intervenir en lien avec l’intimidation (2 types d’intervention)?

A
  • Intervention de type universelle : Il est important de chercher à influencer le comportements des témoins lors des situations d’intimidation (modification des contingences sociales associées à la manifestation des comportements agressifs susceptible d’affecter la motivation des agresseurs à agir ainsi).
  • Intervention de type ciblée : Dans les cas d’intimidation, les agresseurs ont toutefois besoin d’être confrontés et les victimes soutenues
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8
Q

Qu’est-ce que le KiVa?

A

Moyen de prévention contre l’intimidation et le harcèlement par les pairs

  • Présent dans 82% (plus de 800 écoles) de toutes les écoles de Finlande
  • Mobilise tous les acteurs de l’école et s’inspire des meilleures pratiques visant à réduire la violence en milieu scolaire
  • Impacts du programme sur la violence à l’école et sur l’engagement scolaire des élèves.
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9
Q

Quels sont les 2 volets du KiVa?

A

Volet universel et volet indiqué

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10
Q

Quels sont les objectifs du volet universel du KiVa?

A
  • Sensibiliser les élèves sur les différentes formes d’intimidation et sur la responsabilité du groupe face à ce phénomène.
  • Diminuer «ignorance pluralistique» ou dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas «l’intimidation ce n’est pas cool»
  • Accroître l’empathie des témoins envers les victimes et diminuer leur niveau de tolérance face à l’intimidation.
  • Apprendre aux témoins à soutenir les victimes et augmenter leurs sentiments d’efficacité lorsqu’il s’agit d’intervenir en situation d’intimidation.
  • Comment résister à l’influence négative des pairs.
  • En somme, on cherche à changer les normes du groupe, à faire en sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais bien de la solution,
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11
Q

Comment fonctionne le volet universel du KiVa?

A
  • 10 sessions de 2 heures animées par les professeurs tout au long de l’année: discussion, vidéos, travail en équipe, jeux de rôle.
  • Après chacune des sessions, une règle claire est établie pour la classe.
  • À la fin du programme: contrat d’engagement reprenant l’ensemble des règles établies est signé par les élèves (s’applique aussi aux professeurs).
  • Activités de réinvestissement dans un environnement virtuel sur ordinateur (leçons 3 à 10), mises en situation hypothétique, questions sur ce qu’ils feraient, comment ils se sentiraient, commentaires et rétroactions («KiVa Street» pour le secondaire)
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12
Q

Comment fonctionne le volet indiqué?

A
  • Mise en place d’un plan d’action par une équipe d’intervention à l’intérieur de l’école (3 responsables).
  • L’ensemble des élèves et des professeurs est encouragé à dénoncer les situations d’intimidation
  • Recevoir les signalements et évaluations de tous les incidents (gravité, fréquence, acteurs impliqués)
  • Régler la situation et faire le suivi auprès des agresseurs, témoins impliqués et victimes
  • Certains élèves populaires et prosociaux sont encouragés à supporter la victime (i.e. enseignants)
  • Tous les enseignants et professionnels de l’école sont formés à la méthode d’intérêt commun.
  • Rencontre avec les agresseurs et témoins impliqués (recherche de solution)
  • Rencontre avec la victime
  • Rencontre de médiation (si nécessaire) et suivi..
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13
Q

Quel est l’objectif de la méthode d’intérêt commun d’Anatol Pikas?

A

Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de la situation d’intimidation par des échanges individuels avec les intimidateurs en vue de les préparer à une résolution de conflits avec la victime.

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14
Q

Quels sont les 5 phases de la méthode d’intérêt commun?

A
  • Phase 1 : première rencontre individuelle des intimidateurs
  • Phase 2 : Rencontre avec la victime et deuxième rencontre individuelle avec les agresseurs
  • Phase 3 : Rencontre préparatoire avec le groupe d’intimidateurs
  • Phase 4 : Rencontre de médiation
  • Phase 5 : Suivi et retour (4-6 semaines, 5 minutes)
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15
Q

Quels sont les modalités autre que les 5 phases dans la méthode d’intérêt commun?

A
  • Déclaration d’intention (politique école).
  • Sondages annuels.
  • Supervision adéquate dans les moments de transition et sur les cours d’école.
  • Implication des parents.
  • Vidéos et manuels de formation pour assurer la qualité de l’implantation.
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16
Q

Quels sont les impacts de la méthode d’intérêt commun?

A

Après 1 an d’implantation :

  • Baisse importante de la victimisation et des comportements d’agression, et ce peu importe les sources d’évaluation et les formes d’agression.
  • Moins de victimes chroniques (35%, mesures auto-rapportées).
  • Moins d’agresseurs (17%, mesures auto-rapportées).
  • Diminution observée à partir des mesures auto-rapportées (malgré le «sensitization effect»).
  • Idem pour les désignations comportementales avec les pairs comme sources d’évaluation.
  • Moins d’élèves dans le rôle de ceux qui renforcent les agresseurs.
  • Augmentation du sentiment d’efficacité à intervenir et du sentiment de sécurité des élèves.
  • Efficace peu importe le type de victimisation
  • Sur le plan individuel, la diminution de la victimisation s’accompagne d’une augmentation de la motivation scolaire, des sentiments de bien-être psychologique et du rendement scolaire.
  • Dans les classes où l’on observe une diminution des comportements d’intimidation, augmentation des sentiments de bien-être et de la motivation scolaire pour l’ensemble des élèves de la classe incluant les victimes.
  • Augmentation de la confiance des élèves quant à la capacité des enseignants à intervenir
  • Augmentation de la confiance des enseignants quant à leurs capacités à intervenir
  • Qualité de la mise en œuvre comme modérateur des effets (recours au volet indiqué).
17
Q

VRAI OU FAUX
Dans 80% des cas, les victimes rapportent une complète résolution des problèmes d’intimidation lorsque pris en charge par l’équipe d’intervention.

A

VRAI

18
Q

Quel est l’objectif de l’intervention auprès des enfants rejetés socialement?

A

diminuer les comportements agressifs et accroître les habiletés sociales, de gestion de la colère et de résolution de conflit

19
Q

VRAI OU FAUX
La majorité des programmes s’adresse aux enfants à risque de rejet sans pour autant cibler directement les enfants rejetés socialement.

A

VRAI
Quelques autres programmes s’adressent directement aux enfants rejetés. Les plus prometteurs se sont avérés être ceux qui ont su tirer profit des pairs prosociaux en les désignant comme agent de promotion des habiletés sociales

20
Q

Qu’est-ce que les pairs prosociaux?

A
  • Agissent comme modèles et renforcent les habiletés nouvellement apprises.
  • Sont en mesure d’apprécier le changement de comportement qu’ils ont influencé, ce qui favorise la modification de leurs perceptions à l’égard des enfants rejetés.
  • Entravent les processus d’entraînement à la déviance
21
Q

Décrivez l’expérience de Bierman et Furman en 1984

A
  • Élèves rejetés socialement de 5ième et 6ième année (les enfants doivent présenter de déficits aux plan des habiletés sociales).
  • Ratio d’un enfant rejeté pour deux pairs prosociaux
  • Entraînement aux habiletés sociales (habiletés de communication, affirmation personnelle, résolution de problèmes, initiation d’interaction, offrir de l’aide)
  • Activités de groupe structurée (film sur le thème de l’amitié).
  • Dix sessions sur 6 semaines.
  • Composition de trois groupes expérimentaux
22
Q

Quels sont les 3 groupes expérimentaux utilisés par Bierman et Furman ainsi que leurs résultats?

A

Groupe #1 : entraînement aux habileté sociale en individuel
- Après 6 semaines : augmentation des comportements prosociaux mais aucun impact sur le statut social. Effritement graduel des acquis sur une période de trois mois.

Groupe #2 : production du film: - Aucun changement sur le plan des comportements prosociaux et augmentation momentanée du statut social

Groupe #3: les deux modalités d’intervention combinées
- L’augmentation des comportements prosociaux et du statut social s’est maintenu sur une période de plus de trois mois