Intégration 3 : Examen 1 Flashcards

1
Q

Décrire la vascularisation de la SCA (2) et de l’AICA (2)

A

SCA : pont rostral latérodorsal, portion supérieure du cervelet
AICA : pont caudal-latéral, petite portion du cervelet

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2
Q

Nommer la localisation de l’air de Broca et de Wernicke

A

Aire de Broca → gyrus frontal inférieur du lobe dominant (souvent G)
Aire de Wernicke → gyrus temporal supérieur du lobe dominant

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3
Q

L’atteinte de quelle artère donne une paralysie à prédominance brachio-faciale ?

A

ACM

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4
Q

Quelle sont les différences entre l’atteinte de l’ACM du côté dominant versus non-dominant ?

A

hémisphère dominant → aphasie, syndrome Gertsmann (acalculie, agraphie, agnosie digitale, confusion G-D)
hémisphère non-dominant → négligence conceptuelle + anosognosie

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5
Q

Nommer des signes de l’atteinte du tronc cérébral

A

(1) dysarthrie, diplopie, dysphagie, ataxie, vertige
(2) atteinte NC
(3) assocation avec sd a. cérébrale postérieure
(4) sd alterne

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6
Q

Différencier une atteinte de l’AICA vs la PICA

A

AICA :
- Paralysie du visage, diminution larmoiement, diminution salivation, diminution goût (NC 7)
- Hémianesthésie visage (NC 5)
- Nausées, vomissements, vertiges, nystagmus (NC 8)
- Ataxie, dysmétrie (cervelet)

PICA :
Ipisilatéral :
- Hémianesthésie faciale (NC 5)
- Syndrome de Horner (voie sympathique descendante)
- Nausée + vertige (NC 8)
- Ataxie (cervelet ou pédoncule
cérébelleux inférieur)
- Dysphagie, paralysie de la corde
vocale, diminution gag réflexe
(NC IX et X)
- Diminution sensation du goût (noyau solitaire)
controlatéral :
- Hémianesthésie du corps épargnant visage (faisceau spinothalamique = douleur, température, tact léger)
- Autres symptômes : démarche instable + nystagmus horizontal ou rotatoire

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7
Q

Quelle est la définition de l’amaurose fugace ?

A

Perte de vision monoculaire subite, indolore, réversible (< 5 min)

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8
Q

Quelle est la différence entre le TDM et l’IRM pour les trouvailles dans le contexte d’un AVC ischémique ?

A

TDM : premiers changements 6-24h
post-AVC (changements subtils)
IRM : premiers changements 3-30 minutes post-AVC (+ précise dans 72h 1ère )

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9
Q

Quelles sont les causes les plus fréquentes d’AVC lobaire et non-lobaire

A

Lobaire : angiopathie amyloïde
Non-lobaire : HTA

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10
Q

Quel est le test le plus sensible pour diagnostiquer l’hémorragie sous-arachnoïdienne ?

A

Ponction lombaire (présence de sang)

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11
Q

Décrire les changements associés aux 3 types d’hémolyse (bilirubine, LDH, haptoglobine, hémoglobinurie, hémosidérinurie)

A
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12
Q

Quel supplément en fer est le plus utilisé ?

A

Sulfate ferreux
le (+) utilisé : efficace + tolérable + teneur +++ fer élémentaire + faible coût
même dose q 2 jours = (+) efficace / (-) ES (constipation, irritation gastrique)

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13
Q

À quoi s’attend-t-on après l’ajout d’un supplément de fer pour corriger une anémie ferriprive à 7 jours, 3 semaines, 6-8 semaines et 2-3 mois

A

-7-10 jours après début (surtout si anémie sévère) → pic de réticulocytose (reprise érythropoïèse N)
- après 3 semaines : on s’attend à aug > 20 HB
- après max 6-8 semaines : correction complète anémie + VGM → sinon, se poser questions = bon dx? observation Rx?
saignement occulte? problème d’absorption? cause additionnelle d’anémie?
Poursuivre supplémentations fer 2-3 mois post-dx

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14
Q

Nommer les critères de maîtrise de l’asthme (9)

A
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15
Q

Décrire l’algorithme de traitement de l’asthme pour les enfants (4 étapes) et des adultes (6 étapes) - you can do this

A
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16
Q

Quelle conséquence endocrinologique peut avoir le traitement de l’asthme ?

A

Hypercorticisme 2nd à la prise de corticosteroïdes

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17
Q

Distinguer les atteintes secondaires à la voie sympathique vs au nerf oculomoteur

A

Sympathique : muscle de Müller (contribution légère à ouverture palpébrale, donc atteinte = ptose légère), mydriase
NC 3 : muscle releveur de la paupière (contribue +++ à ouverture palpébrale (atteinte = ptose importante), myosis + accommodation vision de proche, contient notamment fibres parasympathiques

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18
Q

Quelles sont les compensations de la tête associé à l’atteinte du 4e NC et du 6e NC ?

A

NC 4 : flexion latérale contro-latérale
NC 6 : rotation ipsilatérale

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19
Q

Spécifier les localisations atteintes en contexte de quadranopsie (inférieur ou supérieure)

A
  • Radiations optiques
  • Fissure calcarine

Ex quadranopsie supérieurs : radiations optiques inf + en-dessous de la fissure calcarine

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20
Q

Quels sont les critères quand on parle de constipation ? (3 critères, 6 Sx)

A

A. Début > 6 mois
B. 2 critères parmi les critères ci-dessous pendant > 25% du temps pendant > 3 mois :
o efforts de poussée
o selles en scyballes ou dures (1-2 de Bristol)
o sensation d’évacuation incomplète
o sensation anus fermé ou de blocage
o manoeuvres pour faciliter le passage des selles (aide digitale, pression périanale)
o < 3 selles / semaine
C. Critères insuffisants pour le côlon irritable

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21
Q

Nommer 6 « systèmes » pouvant donner de la constipation

A
  • G-I
  • Métabolique / endocrinien
  • Neuro
  • Psy
  • Rx
  • Habitus
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22
Q

Se familiariser avec les drapeaux rouges de la constipation

A

➢ constipation de novo / changement dans volume
➢ âge > 50 ans
➢ symptômes B (perte de poids, inappétence)
➢ anémie ferriprive
➢ irrégularité de la bordure hépatique / hépatomégalie
➢ atcd familiaux cancer du côlon (1er degré)
➢ autres :
o rectorragies / méléna
o prolapsus rectal
o toute masse suspecte
o ø examen de dépistage pour cancer > 50 ans
o sx obstruction intestinale (ballonnement, ,
vomissements, arrêt du passage des gaz)

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23
Q

Nommer la classes de ces médicaments utilisés pour la constipation :
- Psyllium
- Docusate sodique
- Lait de magnésie
- Poly-éthylène glycol
- Sennosides

A
  • Psyllium : agent de masse
  • Docusate sodique : émollient
  • Lait de magnésie : osmotique
  • Poly-éthylène glycol : osmotique
  • Sennosides : stimulant
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24
Q

Identifier les valeurs seuil normales suivantes :
- pH artériel
- HCO3-
- CO2

A
  • pH artériel : 7.35-7.45
  • HCO3- : 22-28
  • CO2 : 35-45
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25
Q

Trou anionique sanguin :
- Formule
- Cause d’une augmentation
- Cause s’il reste normal

A

Trou anionique sanguin : repose sur notion de neutralité électrique sanguine (anions = cations) → permet préciser dx différentiel de l’acidose métabolique
T.A.S = [Na+] - ( [Cl-] + [HCO3-] ) N : 10 +/- 2 mmol/L
Aug trou anionique : surproduction acide (aug concentration anions) → dissociation de l’acide en H+ et A- → aug trou anionique
o acidocétose, acidose lactique, intoxications
Trou anionique normal : perte corporelle de bicarbonates (urinaires ou digestives) → remplacement bicarbonate par Cl

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26
Q

Trou osmolaire sanguin
- Formule
- Utiliser quand T.A.S est …?
- Rationnel d’utilisation

A

Trou osmolaire sanguin : détection petits osmoles non-ioniques sanguins dans acidose métabolique à trou anionique augmenté (méthanol, éthanol, éthylène-glycol, mannitol, produits de contrastes, acétone)
- souvent utilisé pour dx intoxication au méthanol
Posm calc = 2x [Na+]5 + [glucose] + [urée]
T.O.S = Posm osmomètre - Posm calculée N : < 10 mOsm/kg

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27
Q

Trou anionique urinaire :
- Formule
- Utiliser quand T.A.S est …?
- Rationnel d’utilisation

A

Trou anionique urinaire (ammoniurie) : différencier origine rénal vs. origine extra-rénale dans acidose métabolique à trou anionique sanguin normal. normalement : rein compense en produisant +++ NH3
T.A.U = (Na + K) - Cl
(+) [Na + K > Cl] = réponse rénale inappropriée (cause rénale)
(-) [Na + K < Cl ] = réponse rénale appropriée (cause extra-rénale)

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28
Q

Nommer les pathologies associées à un trou anionique sanguin normal

A

T.A.U (-) :
- diarrhées (selles riches HCO3-) et autres pertes intestinales
- perte alcaline par drainage/fistule externe
- dérivation chx (conduit iléal)
T.A.U (+) :
- acidose tubulaire rénale,
hyperparathyroïdie (perte rénale bic.)
- IR modérée *
- inhibiteurs de AC
(acétazolamide)

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29
Q

Nommer les pathologies associées à un trou anionique sanguin augmenté

A

T.O.S (N) :
- salicylates (intox)
- acidose lactique (hypoxie tissulaire,
augmentation violente des besoins)
- acidocétose (diabète, ROH, jeûne) -> recherche cétones
- IR terminale (défaut élimination H+)
T.O.S (+) : intoxication (méthanol, paraldéhydes, acétate, éthanol, éthylène-glycol, mannitol → acides organiques)

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30
Q

Nommer les 3 classes de mécanisme d’alcalose métabolique ainsi que quelques exemples associés

A

(1) Perte gastro-intestinale d’acides :
- vomissements
- aspiration nasogastrique (perte d’HCl + alcalose de contraction par la libération d’aldostérone et résorption consécutive de HCO3-)
(2) Perte rénale d’acide et/ou redistribution intracellulaire:
o hyperaldostéronisme primitif et secondaire
o hypercorticisme
o diurétiques (thiazidiques et de l’anse) :
o hypokaliémie et hypomagnésémie (stimulation de réabsorption K et Mg et excrétion de H
(3) Excès de bicarbonates :
- post-hypercapnie / acidose post-organique (conversion de l’acide lactique ou cétones en HCO3-)
(4) autres :
o réalimentation par glucides après un jeûne prolongé
o abus de laxatifs
o antibiotiques (carbénicillines, pénicilline, ticarcilline)

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31
Q

Décrire les 2 principaux mécanismes compensatoires (trouble métabolique vs trouble respiratoire) et leur rapidité propre

A

trouble d’origine métabolique → compensation respiratoire (ventilation/min, donc rapide)
o respiration de Kussmaul (ample et rapide)

trouble d’origine respiratoire → compensation métabolique (aug ou dim réabsorption/synthèse bicarbonates et ammoniac, donc 2-3 jours)

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32
Q

Quelles sont les compensations typiques lors d’un trouble acido-basique (6)

A
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33
Q

Nommer les 6 classes de diarrhée et quelques exemples pour chacune

A
  • Sécrétoire : maldigestion, malabsorption
  • Osmotique : toxines
  • Inflammatoire : infections, MII
  • Motrice : fonctionnelle, occlusion intestinale
  • Stéatorrhée / hémorragique : malabsorption
  • Rx : antiacide, ATB, anti-inf (et plus encore)
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34
Q

Nommer les 5 bactéries responsables de rectorragies (+ 1 parasite)

A

Causes de diarrhée sanglante :
(Your Stool Smells Extremely Crappy) -> ou un meilleur truc (secret)
− Yersina enterolitica
− Shigella
− Salmonella (non typhi)
− E. Coli hémorragique (O157:H7)
− Campylobacter jejuni
+ un parasite : Entemoeba histolytica

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35
Q

Différencier les pathologies du côlon et de l’intestin grêle en fonction des symptômes associés : crampes abdominales et ballonnement, défécation douloureuse, fièvre, présence de sang et de mucus, selles aqueuses ou graisseuse, selles de petit volume, selles fréquentes, selles volumineuses

A
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36
Q

Se familiariser avec les drapeaux rouges de la diarrhée (11)

A

− sang dans selles
− selles nocturnes
− masse abdo
− incontinence fécale
− dlr abdominale sévère
− anomalies SV (genre déshydratation)
− permanence diarrhée
− stéatorrhée / signes de malabsorption
− symptômes B / atteinte E / > 50 ans

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37
Q

À quoi sert le dosage des électrolytes fécaux ?

A

Dosage électrolytiques fécaux : différencier le type de diarrhée
o (Na+K) x 2 = 300 : diarrhée sécrétoire
o (Na+K) x 3 < 205 : diarrhée osmotique (gap créé par molécules non digérées)

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38
Q

Quels sont les ions perdus en contexte de diarrhée importante ?

A

Na, K, Cl, Mg (tétanie), HCO3-

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39
Q

Différencier la maldigestion et la malabsorption

A

malabsorption : défaut d’acheminement des nutriments ingérés et digérés vers le flot sanguin (spécifique à un nutriment en particulier [lactose] ou généralisée à plusieurs nutriments [maladie coeliaque])
maldigestion : tube digestif incapable de décomposer grosses molécules en petit nutriments absorbables (souvent un problème enzymatique)

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40
Q

Nommer quelques maladies associées à la malabsorption des glucides, lipides et protéines

A

Glucides : intolérance au lactose
Lipides :
- cirrhose hépatique
- cirrhose biliaire primitive (cholestase)
- prolifération bactérienne
- maladie de Crohn
- pancréatite chronique
- maladie coeliaque
Protéines : atteinte inflammatoire muqueuse intestin grêle

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41
Q

Nommer les nutriments absorbés au niveau de :
- l’intestin grêle proximal (duodénum + jéjunum) (3)
- l’intestin grêle terminal (iléon) (3)
- l’intestin grêle au complet (4)

A
  • Proximal : fer, calcium, acide folique
  • Terminal : vitamine B12, magnésium, sels biliaires
  • Tout : glucose, a.a, lipides (surtout jéjunum), vitamine ADEK (liposolubles)
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42
Q

Quel type de médicament est contre-indiqué dans le contexte de diarrhée secondaire à une infection ?

A

Rx ralentissant le transit digestif

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43
Q

Nommer la médication possible en contexte de diarrhée (6)

A
  • Bismuth (pepto-bismol) (diminution liquide)
  • Lopéramide (imodium) (inhibition péristaltisme)
  • Chlorhydrate de diphénoxylate et sulfate d’atropine (Lomotil) (inhibition péristaltisme)
  • Octréotide (Sandostatin) (diminution sécrétions intestinales)
  • Séquestrant acides biliaires (Cholestyraine [Questran], colestipol, colesevalam) (liaison acides biliaires)
  • Probiotiques (infections et diarrhée 2nd à ATB)
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44
Q

Quels sont les 2 types d’ecchymoses retrouvées en contexte de pancréatite

A
  • Cullen (ombilicale)
  • Grey-Turner (latérale)
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45
Q

Nommer les signes d’irritation péritonéale

A
  1. Douleur viscérale
  2. Contracture musculaire involontaire (abdomen de bois)
  3. Irritation mise en évidence par plusieurs techniques :
    - signe de rebond (douleur à la décompression brusque)
    - signe de Rovsing
    - signe du psoas (force contre la résistance ou
    hyperextension du membre inférieur) → irritation de la paroi postérieure/muscle psoas
    - signe de l’obturateur interne (rotation interne de la hanche) → irritation de la paroi inférieure
    - dlr provoquée par toux, mouvement, saut sur place en retombant sur les talons, entrer et sortir abdo
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46
Q

Quelle est l’utilité du dosage de l’ammoniac (NH3)

A

(NH3) : réflète fonction hépatique (métabolisme des protéines → ammoniaque → urée)
* Augmenté si insuffisance hépatique ou encéphalopathie

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47
Q

Nommer le ddx des douleurs ano-rectales (6) et leur traitement approprié

A
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48
Q

Se familiariser avec les drapeaux rouges de la fissure anale

A

Signes d’alarmes de la fissure anale :
* lésion latérale (ø lésion postérieure) / présence plusieurs fissures
* spasme du sphincter
* écoulement local
* guérison lente ou incomplète
* fièvre
* anomalies cutanées (ex. cellulite)
* symptômes B
* absence de douleur (témoigne d’une
autre maladie probablement)
* aspect induré et/ou masse (néo)

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49
Q

Nommer les 3 mécanismes d’oedème aux MIs et les maladies / phénomènes associées

A

(1) Augmentation de la pression hydrostatique
- Rx
- Iatrogénique
- Thrombose veineuse profonde
- Insuffisance veineuse chronique
- Compression veineuse extrinsèque
- Kyste de Baker
(2) Obstruction lymphatique et atteinte ou infection locale
- Obstruction lymphatique (lymphoedème)
- Filiariose lymphatique
(3) Augmentation perméabilité capillaire
- Angioedème
- Cellulite
- Érysipèle
- Fascite nécrosante

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50
Q

Qu’est-ce que l’oedème de Quincke : définition, Sx, localisation, Dx, Tx

A

Oedème de Quincke : oedème du derme profond et des tissus sous-cutanés
- provoqué par = exposition à médicament, venin, aliment, extraits allergéniques
- principal symptôme : oedème diffus douloureux, qui peut être sévère, +/- prurigineux, gonflement diffus et douloureux des tissus, possiblement asymétrique, edème des voies respiratoires supérieures = possible détresse respiratoire et stridor (possiblement confondu avec de l’asthme), une obstruction complète des voies respiratoires peut survenir
- localisation : particulièrement paupière, lèvre, visage et langue, possiblement dos des mains et pieds, organes génitaux
- diagnostic : examen clinique
- traitement : corticostéroïdes topiques sont inutiles
o Quincke aigu : éliminer ou éviter allergène + prise anti-H1
o Quincke pas aigu :
▪ prednisone orale
▪ adrénaline sc (si pharygé ou laryngé, possiblement en association avec antihistaminique IV)
▪ traitement à long terme = anti-H1, anti-H2, corticostéroïdes

51
Q

Quelles sont les deux mesures diagnostiques du syndrome compartimental

A
  • pression intracompartimentale isolée > 30 mmHg;
  • pression artérielle diastolique - pression intracompartimentale < 30 mmHg)
52
Q

Se familiariser avec les redflags de l’oedème (7)

A

RED FLAGS de l’oedème :
* début subit
* douleur significative
* dyspnée
* anomalies cardiaques : histoire cardiopathie ou examen cardiaque anormal
* anomalies pulmonaires : hémoptysie, frottement pleural
* anomalies hépatiques / spléniques : hépatomégalie, ictère, ascite, splénomégalie, hématémèse
* oedème unilatéral sensible

53
Q

Nommer 3 maladies où la restriction sodique est la pierre angulaire du traitement en contexte d’oedème

A
  • Insuffisance cardiaque
  • Cirrhose
  • Sd néphrotique
54
Q

Nommer les sytèmes pouvant être associés à la fatigue et un exemple par système (14)

A

Endocrino : Db, hypot4, cushing, addison
Rhumato : lupus, PAR
Tb du sommeil : apnée, insomnie
Pneumo : MPOC, asthme, néo
Infectieux : mononucléose, ITSS, VIH, SIDA
Neuro : SEP, myasthénie grave, parkinson, dystrophie musculaire
Psy : dépression, tb alimentaire, tb anxieux
Hémato : anémie, leucémie, lymphome
Gastro : MII, malabsorption
Pharmaco : ROH, drogues, plusieurs Rx
Idiopathique : fibromyalgie, HTO
Uro : IR
Cardio : IC

55
Q

Distinguer l’apnée centrale du sommeil vs l’apnée obstructive du sommeil

A

APNÉE CENTRALE DU SOMMEIL : groupe hétérogène de maladies caractérisées par (1) modifications commande ventilatoire (hypercapnie) ou (2) diminution capacité à respirer sans obstruction des voies respiratoires (eu / hypocapnie)
APNÉE OBSTRUCTIVE DU SOMMEIL : épisodes de fermeture partielle et/ou complète des VRS durant sommeil → interruption respiration (apnée > 10 s)

56
Q

Quels sont les tests complémentaires à faire en contexte d’apnée du sommeil (obstructive)

A

Test complémentaire : polysomnographie ou saturométrie nocturne ou investigations ambulatoires

57
Q

Quels sont les facteurs de risque du SAHS

A

Facteurs de risque de SAHS :
− surcharge pondérale
− anomalies cranio-mandibulaires /
voies aériennes supérieures
− augmentation circonférence du cou
(faible < 37 cm / haut > 48 cm)
− hypertension artérielle réfractaire
− diabète de type 2
− antécédents familiaux (3-4x risque)
− consommation ROH ou sédatifs

58
Q

Différencier les 4 types de chocs

A
  • Choc hypovolémique (le plus fréquent)
  • Choc cardiogénique
  • Choc distributif (pseudo-hypovolémie par vasodilatation pathologique.) : septique, anaphylactique, neurogénique
  • Choc obstructif
59
Q

Décrire les 4 classes du choc hémorragique (% pertes sanguines, FC, TA, FR)

A
60
Q

Nommer des Sx spécifiques au choc distributig, septique et anaphylactique

A

choc distributif : symptômes comparables, sauf…
* peau chaude ou rouge (surtout si septis)
* pouls bondissant (vs faible)
choc septique : fièvre précédée de frissons
choc anaphylactique : urticaire ou wheezing

61
Q

Quelles sont les étapes de traitement d’un choc

A

(1) Réplétion volume intravasculaire IV (2-3L NaCl 0,9% sur 20-30 minutes) + ouverture de 2 accès veineux périphériques
(2) Prise en charge des voies respiratoires et oxygénation
o O2 par masque facial ou
o intubation + ventilation mécanique
(3) Traitement spécifique au choc
o choc hypovolémique → traitement de l’hypovolémie
o choc obstructif → décompression thoracique/péricardique, thrombolyse
o choc cardiogénique → reperfusion cardiaque, agents vasopresseurs
o choc addisonien → dexaméthasone 4 mg IV STAT o choc septique → antibiothérapie IV agressive

62
Q

Définir la diurèse normale, l’oligurie et l’anurie

A
  • normale (1-2 ml/kg/h)
  • anurie ( < 100 ml/jour)
  • oligurie ( < 400 ml/jour)
63
Q

Interpréter le ratio urée/créat

A

ratio urée/créatinine normalement compris entre 10 : 1 et 20 : 1
➢ si > 0,1 → augmentation disproportionnée → atteinte VCE ou augmentation protéines (alimentation ou saignement gastro-intestinaux)
➢ si < 0.1 → possible atteinte hépatique (dim formation urée) ou malnutrition
*augmente si urée augmente ++

64
Q

Décrire les 5 stades de l’insuffisance rénale

A
65
Q

Distinguer l’IRA pré-rénale et rénale par rapport à l’osmolalité urinaire, Na urinaire, ratio urée/créat, densité

A
66
Q

Quelles sont les principales altérations métaboliques associées à l’IRA et l’IRC

A

IRA :
* acidose métabolique (souvent avec augmentation du trou anionique)
* hypervolémie avec hypertension artérielle, oedème périphérique et pulmonaire
* hyperkaliémie et perturbations de la natrémie
* hypocalcémie (diminution 1,25-OH-Vit.D) et
hyperphosphatémie (diminution d’excrétion) (souvent présentes, moins marquées qu’en IRC)

IRC : idem +
* fragilisation osseuse + 􏰃 risque de fracture (hypocalcémie et acidose chroniques)
* symptômes urémiques supplémentaires = perte de poids, céphalées, haleine urémique, prurit

67
Q

Se (re)-familiariser avec les symptômes urémiques

A
  • inappétence, nausées/vomissements
  • somnolence et fatigue, confusion et atteinte de
    l’état de conscience
  • « flapping » ou astérixis (fins mouvements
    anarchiques des membres supérieurs)
  • crampes musculaires
  • péricardite urémique
  • anémie possible (manque de sécrétion EPO, mais souvent installation sur +++ semaines), aug risque de saignement (troubles agrégation plaquettaire) et aug risque infectieux (immunodépression relative)
68
Q

Quels sont les 5 hormones principales sécrétées par les glandes surrénales, quels sont leurs inducteurs et inhibiteurs principaux

A
69
Q

Quels sont les principaux rôles des hormones suivantes :
- Cortisol
- Catécholamines
- Aldostérone
- Androgènes surrénaliens

A
  • Cortisol : hormone de stress = maladie, hypoglycémie, hypovolémie, trauma). Effets généraux : cataboliques > anaboliques,
  • Catécholamines : régulation de la TA, contre-régulation hypoglycémie
  • Aldostérone : augmentation TA via aug réabsorption Na+ et H2O et dim réabsorption K+ et H+
  • Androgènes surrénaliens : désir sexuel, anabolisme protéique (derme, muscles, os), pilosité corporelle
70
Q

Différencier les troubles primaires, secondaire et tertiaires de l’axe surrénalien

A
71
Q

Énumérer les causes fréquentes d’insuffisance surrénalienne primaire et secondaire

A

Primaire : addison, hyperplasie congénitale des surrénales, trauma, néo etc.
Secondaire : arrêt rapide corticothérapie, tumeur SNC, radiothérapie

72
Q

Nommer les signes et symptômes de l’insuffisance surrénalienne

A

Symptômes
➢ causes mixtes : fatigue + faiblesse + no/vo/dlrs abdominales/anorexie (2 dernières)
➢ déficit glucocorticoïdes : hypoglycémie, hyperpigmentation
➢ déficit minéralocorticoïdes : hypotension/orthostatisme, perte de poids, choc, salt craving,
➢ déficit androgènes (femme, parce que chez H autre source de production de la testostérone) : dim libido, dim pilosité (pubienne, axillaire), hypoglycémies

Signes :
➢ apparence : anorexie (PDS), hyperpigmentation cutanée (IS primaire seulement) plis cutanés, ongles, gencives, genoux, cicatrices, zones exposées au soleil
➢ SV : hyperthermie, tachycardie, hypotension, HTO
➢ autre : faiblesse musculaire généralisée, dlr abdominale

73
Q

Comment distinguer une insuffisance surrénalienne primaire vs secondaire

A
  • Choc, hypotension, orthostatisme : dim aldostérone → dim réabsorption sodium → dim VCE
    -> en 2nd = compensée par axe rénine-angiotensine
  • Hyperpigmentation : production +++ ACTH → production +++ MSH (même précurseur = POMC) → stimulation mélanocytes de la peau
74
Q

Nommer les tests associé à l’insuffisance surrénalienne

A
  • Cortisol sérique
  • Cortisol urinaire
  • Cortisol salivaire
  • Test de suppression à la dexaméthasone
  • Test cosyntropine (équivalent ACTH synthétique)
  • Test au CRH
  • Test à l’insuline
  • Dosage ACTH
75
Q

Quelles sont les 3 principales conséquences d’un déficit en minéralocorticoïde

A
  • Hyponatrémie
  • Hyperkaliémie
  • Acidose métabolique
76
Q

Différence la maladie de crohn de la colite ulcéreuse

A
77
Q

Énumérer les traiments de la maladie de Crohn et de la CU

A
78
Q

Distinguer la bronchite chronique de l’emphysème

A
79
Q

Nommer les critères (en 3 types) de l’EAMPOC

A
80
Q

Identifier les 5 grades de l’échelle d’évaluation de la dyspnée

A
81
Q

Spirométrie en contexte de MPOC :
- Quels sont les critères / stades de sévérité
- Quelles sont les indications

A

Indications : essentiel pour un diagnostic MPOC = il faut objectiver obstruction des voies aériennes par spirométrie
le faire pour tout fumeur > 40 ans répondant oui à une des questions :
o toussez-vous régulièrement?
o crachez-vous régulièrement?
o êtes-vous essoufflés, même légèrement, lorsque vous accomplissez des tâches simples?
o votre respiration est-elle sifflante à l’effort ou
pendant la nuit?
o contractez-vous des rhumes qui persistent plus longtemps que les gens de votre entourage

82
Q

Décrire l’algorithme de traitement de la MPOC

A
83
Q

Quels sont les critères d’oxygénothérapie en contexte de MPOC

A

Oxygénothérapie : pour une MPOC avancée : critères d’égibilité (stricts + doivent être mesurés quand patient est stable)
o PO2 < 55mmHg ou
o PO2 < 59 mmHg avec au moins 1 parmi
(1) oedème périphérique, (2) hématocrite > 55%, (3) ondes pulmonaires à l’ECG

84
Q

Distinguer un EAMPOC simple vs complexe

A

Simple :
* VEMS > 50%
* < 65 ans
* 1 exacerbation
* aucune comorbidité
Complexe :
* VEMS < 50%
* > 65 ans
* > 4 exacerbations/an
* comorbidités (coeur pulmonaire, IC) * ATB au cours des 3 derniers mois
* corticothérapie orale chronique
* oxygénothérapie à domicile

85
Q

Énumérer les 4 noyaux associé au NC 7 et leurs fonctions

A
  • noyau facial : innervation motrice muscles
    de la mimique facile + muscle stapédien +
    partie du muscle digastrique
  • noyau salivaire supérieur : innervation
    parasympathique (glande lacrymale,
    glandes salivaires)
  • noyau solitaire rostral : innervation sensitive
    viscérale (goût 2/3 antérieur de la langue)
  • noyau spinal du trijumeau : innervation
    sensitive somatique (petite région près du méat auditif externe)
86
Q

Différencier une atteinte centrale et périphérique en contexte de paralysie faciale

A

paralysie centrale (ex: accident vasculaire cérébral) : atteinte hémiface inférieure controlatérale seulement → abaissement du coin de la bouche, effacement du sillon nasolabial, dysarthrie
paralysie périphérique (ex: paralysie de Bell) : atteinte toute hémiface ipsilatérale → abaissement du coin de la bouche + effacement du sillon nasolabial, dysarthrie, perte des plis du front, abaissement du coin de l’oeil, rétraction palpébrale avec hyperhémie oculaire

87
Q

Se familiariser avec les drapeaux rouges des troubles d’audition

A
  • surdité d’apparition subite
  • acouphène et vertige
  • surdité rapidement progressive
  • anomalies craniofaciales (surtout en pédiatrie)
  • symptômes neurologies focaux (paralysie facial,
    anomalies de la gustation)
  • symptômes systémiques (fièvre, rash, douleurs articulaires, lésions des muqueuses)
  • symptômes cardiovasculaires (palpitation, claudication intermittente)
  • symptômes oculaires
88
Q

Énumérer les critères diagnostic de la dépression majeure

A

A. Au moins 5 symptômes présents durant une même période pour 2 semaine, représentant un changement par rapport au fonctionnement antérieur; avec au moins 1 symptômes parmi (1) humeur dépressive ou (2) perte d’intérêt ou de plaisir.
1. humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (sentiment de tristesse ou de vide) ou observée par les autres (pleurs)
2. Diminution marquée intérêt/ plaisir pour toutes ou presque toutes activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours
3. perte ou gain de poids significatifs (5%) en l’absence de régime, ou aug/dim de l’appétit tous les jours
4. insomnie ou hypersomnie presque tous les jours
5. agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours
6. fatigue ou perte d’énergie tous les jours
7. sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante), presque tous le jours
(pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d’être malade)
8. Diminution aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée
9. pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou
tentative de suicide ou plan précis pour se suicider
B. Symptômes = souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre
C. Symptômes ø imputables aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale
D. Épisode ne correspond pas aux critères du trouble schizoaffectif, et ne se superpose pas à une schizophrénie, un trouble
schizophréniforme, trouble délirant ou autre trouble psychotique
E. Jamais présence d’épisode maniaque ou hypomaniaque

89
Q

Que veulent dire chaque lettre de l’acronyme SADIFACES

A

S: sommeil
A: appétit
D: dépression
I: intérêt diminué
F: fatigue
A: agitation
C: concentration
E: estime de soi diminué
S: suicide

90
Q

La maladie de ménière, la labyrinthite et la neuronite vestibulaire sont-elles des pathologies centrales ou périphériques ?

A

Périphériques

91
Q

Se familiariser avec les drapeaux rouges des vertiges

A

o altération de l’état de conscience
o signes et symptômes neuro-focaux
o symptômes sévères continus > 1h (rule out AVC
cérébelleux = peut être le seul symptôme, vs
AVC du tronc qui va donner symptômes focaux) o céphalées ou cou (dissection vertébrale)
o ataxie (patient ø capable de marcher/qui
tombe = origine centrale)
o nystagmus (surtout si semble central) o antécédents de néoplasie

92
Q

Différencier un nystagmus central vs périphérique

A
93
Q

Différencier la maladie de ménière, la labyrinthite et la neuronite vestibulaire

A
94
Q

Nommer deux éléments pouvant biaiser la présence de sang au SMU

A

Myoglobine
Hémoglobine libre

95
Q

Examen microscopique des urines
- Hématies par champ (normal)
- Leucocytes par champ (normal)

A

Hématies : 0-3
Leucocytes : 1-4

96
Q

Que signifie une augmente de la phosphatase alcaline au bilan hépatique si elle n’est pas accompagnée d’une augmentation de la GGT ?

A

Croissance, grossesse, maladie de Paget (maladies extra-hépatique)

97
Q

Différencier les trouvailles au bilan hépatique pour une maladie choléstatique vs cytolytique

A
98
Q

Différencier les atteintes associées à une augmentation de la bilirubine conjuguée vs non-conjuguée (im sorry i was lazy) (à lire…)

A
99
Q

Quelles seront les anomalies au bilan hépatique en contexte de dysfonction hépato-cellulaire

A
100
Q

Différencier une anémie ferriprive d’une anémie inflammatoire à l’aide du bilan martial (ferritine, fer sérique, capacité totale de fixation, % de saturation)

A
101
Q

Interpréter les tests de fonction thyroïdienne (TSH, T4 libre)

A
102
Q

Quand est-ce que la gazométrie artérielle est-elle adéquate

A

La gazométrie artérielle devrait être prescrite seulement lorsque la saturométrie capillaire ne peut pas se faire ou lors d’un état de choc

103
Q

Quels sont les 7 éléments analysés dans une ponction pleurale et comment varient-ils dans les états normaux et pathologiques

A
104
Q

Quels sont les critères de Light et à quoi servent-ils

A
105
Q

Différencier un transsudat d’un exsudat par définition et nommer les pathologies les plus fréquentes dans chacun des cas

A
106
Q

Quand considère-t-on, à la radiographie abdominale, que les différentes parties du côlon (4) sont à risque de rupture ?

A

▪ Côlon sigmoïde : >6-7cm
▪ Côlon descendant : >8-9cm
▪ Côlon transverse : >9-10cm
▪ Côlon ascendant et caecum : >12cm

107
Q

Quelles sont les 3 anomalies retrouvées à la radiographie abdominale en contexte d’obstruction intestinale?

A
  1. Dilatation d’anses digestives
  2. Niveaux hydro-aériques
  3. Peu ou pas d’aération des anses distales à l’obstruction (si obstruction mécanique)
108
Q

Comment distinguer un iléus paralytique d’une obstruction du colon à la radiographie?

A

Évaluer jusqu’où s’étend la dilatation
* Obstruction : le colon distal n’est pas dilaté
* Iléus paralytique : tout le colon est dilaté

109
Q

Différencier une fracture simple vs comminutive

A

Simple (2 fragments) ou comminutive (> 2 fragments)

110
Q

Nommer 3 types de fracture spécifique aux enfants

A

En torus, en bois vert, déformation plastique

111
Q

Décrire la classification de Salter-Harris

A

Type I : fracture touche seulement la plaque de croissance, épiphyse séparée de la métaphyse
Type II : fracture touche la plaque de croissance et la métaphyse : la + fréquente
Type III : fracture touche la plaque de croissance et l’épiphyse
Type IV : fracture touche la plaque de croissance, la métaphyse et l’épiphyse
Type V : compression de la plaque

112
Q

À la radiographie pulmonaire, quelle vue permet de bien voir les apex pulmonaire?

A

Vue lordotique

113
Q

À la radiographie pulmonaire latérale, quelle coupole est généralement postériorisée plus que la seconde ?

A

Coupole G (car c’est la vie)

114
Q

À la radiographie pulmonaire, définir ce qu’est une contusion pulmonaire

A
  • Extravasation de sang dans le tissu pulmonaire. Elle peut être dans les alvéoles (contusion) ou elle peut former une collection (hématome).
  • Du point de vue radiologique, la contusion se manifeste par une infiltration alvéolaire qui apparaît rapidement après le traumatisme et se résorbe en quelques jours.
  • L’hématome se manifeste comme une masse qui se résorbe plus lentement.
115
Q

Quelles sont les manifestations d’une rupture aortique à la radiographie pulmonaire

A
  • Le traumatisme aortique est habituellement situé à la hauteur du ligament artériel, soit à la jonction entre l’arc aortique et l’aorte descendante. La lacération occasionne un saignement, le plus souvent massif et rapidement fatal.
  • Les signes radiologiques sont en relation avec l’hématome médiastinal secondaire :
     Arc aortique mal défini (hématome à proximité du site de saignement)
     Élargissement du médiastin
     Cap apical G (suffusion de l’hématome
    médiastinal en sous-pleural à l’apex pulmonaire)
116
Q

Quelles sont les manifestations d’une rupture diaphragmatique à la radiographie pulmonaire

A
  • Le plus souvent, la rupture diaphragmatique survient du côté gauche
  • Cela se caractérise, en radiologie, par :
     Pseudo-surélévation de l’hémi-coupole
    diaphragmatique ipsilatérale
     Herniation des viscères abdominaux dans le
    thorax
     Estomac ou intestin dans thorax
     TNG dans le thorax
     Déplacement cardio-médiastinal
    controlatéral par effet masse
117
Q

Nommer la valeur critique de PaO2 sous laquelle la saturation diminue rapidement (et le % de saturation associé)

A
  • Pour une PaO2 de 60 mmHg, la saturométrie est de 90%
  • En dessous de 60 mmHg, la saturation en oxygène de l’Hb chute drastiquement
118
Q

Quelle est la seule contre-indication absolue de faire une spirométrie?

A

Infarctus du myocarde dans le dernier mois

119
Q
A

remember that you are good

120
Q

Quels sont les 3 principaux pathogènes impliqués dans les EAMPOC simples ?

A
  1. Haemophilus influenzae
  2. Moraxella catrrahalis
  3. Streptococcus pneumoniae
121
Q

Quelle est la principale complication rattachée à la prise de lait de magnésie ?

A

Hypermagnésémie

122
Q

Un patient de 57 ans est amené à l’urgence pour un état confusionnel. SA FC à l’arrivée est de 52 bpm, sa TA est à 85/53 et les réflexes sont diminués. La femme du patient vous mentionne que ce dernier se plaint de constipation depuis plusieurs semaines. Il a tenté plusieurs médicaments pour l’aider. Il prend actuellement un nouveau laxatif depuis 3 semaines et vous mentionne que ce dernier fonctionne assez bien cependant.

  1. Quel laxatif utilise le patient selon vous ?
  2. De quelle condition sous-jacente le patient est-il fort probablement atteint ?
A
  1. Lait de magnésie

Ce médicament est à risque d’engendrer une hypermagnésémie. L’hypermagnésémie sévère peut se présenter par de l’hypoventilation, de l’hypotension, de l’aréflexie, de la bradycardie et de la sédation/coma.

  1. Insuffisance rénale

L’hypermagnésémie secondaire à la prise de lait de Magnésie survient surtout chez les patients ayant une atteinte rénale, réduisant l’excrétion rénale du magnésium.

123
Q

Pour quelle raison ne devons-nous pas traiter un patient ayant une diarrhée secondaire à EHEC ?

A

Cela augmente le risque de SHU