Infection transmises sexuellement (Charles Couture) Flashcards
Différencier les organes reproducteurs mâles primaires et secondaires.
Primaire : gonades (testicules)
Secondaires : conduits, glandes sexuelles et organes génitaux externes
Quelles sont les 3 fonctions du système génital de l’homme?
- Production et transport des spermatozoïdes
- Dépôt du sperme dans les voies génitales de la femme
- Sécrétion d’hormones
Décrire le développement et le chemin des spermatozoïdes.
À partir de la puberté, dans les tubules séminifères du testicule, les cellules germinales se transforment en spermatogonies qui entrent en mitose puis se transforme en spermatogonie A (pool de cellules germinales) et en spermatogonie B (spermatocyte de 1er ordre). Les B entrent en méiose puis forment 2 spermatocytes de 2e ordre chaque. Ceux-ci entrent en méiose pour former 4 spermatides qui entrent spermiogenèse pour former 4 spermatozoïdes. La spermiogenèse se produit dans l’épididyme, où les spermatozoïdes matures sont emmagasinés jusqu’à l’éjaculation. Lors de celle-ci, des contractions musculaires lisses permettent leur expulsion dans le conduit déférent, puis en rejoignant la vésicule séminale, passe dans le conduit éjaculateur qui traverse la prostate, où il devient l’urètre.
Décrire le rôle des vésicules séminales.
Sécrètent le liquide séminal : alcalin, aspect visqueux et jaunâtre, contient du fructose, vitamine C et d’autres nutriments qui améliorent la motilité et le pouvoir fécondant des spermatozoïdes
Décrire le rôle de la prostate.
Contient des glandes tubulo-alvéolaires composées qui sécrètent un liquide laiteux et légèrement acide contenant du citrate et plusieurs enzymes, activant les spermatozoïdes
Décrire le rôle des glandes bulbo-urétrales.
Produisent un épais mucus translucide qui lubrifie le gland et neutralise l’acidité des traces d’urine au moment de l’excitation sexuelle
Comment la température des testicules est régulée?
Grâce au scrotum qui garde la température des testicules à 3°C inférieur à la T° centrale et qui réagit aux T° extérieures grâce aux muscles dartos qui plissent la peau du scrotum et le crémaster qui permet l’ascension des testicules. De plus, le sang artériel est refroidi par l’absorption de chaleur par le sang frais veineux
Que contient le sperme?
Sécrétions des glandes et spermatozoïdes
- Prostaglandines : réduisent la viscosité du mucus cervical et stimulent un péristaltisme inversé de l’utérus
- Relaxine (hormone) et enzymes : accroissent la mobilité des spermatozoïdes
- ATP
- Autres substances : inactivent la réponse immunitaire des voies génitales de la femme
- Substances chimiques : détruisent certaines bactéries
- Facteurs de coagulation : coagulation du sperme peu après l’éjaculation
Pourquoi le sperme est-il plus alcalin?
Protège les spermatozoïdes et améliore leur mobilité
Quelles sont les autres types de cellules qui aident à la spermatogenèse?
- Épithéliocytes de soutien (cellules de Sertoli) : forment la barrière hématotesticulaire, fournissent des nutriments aux cellules en division, acheminent les spermatocytes et spermatides vers la lumière du tubule séminifère contourné, sécrètent le liquide testiculaire assurant le transport des spermatozoïdes, phagocytent les spermatogonies défectueuses, produisent l’ABP et l’inhibine
- Cellules myoïdes : semblables aux myocytes lisses = contractions rythmiques
- Cellules interstitielles (cellules de Leydig) : produisent des androgènes (testostérone)
Comment est régulé hormonalement la fonction testiculaire?
GnRH –> ICSH et FSH –> testostérone et ABP –> spermatogenèse, développement et maintien des caractères sexuels secondaires –> testostérone inhibe sécrétion de GnRH et inhibine inhibe la libération de FSH
Vrai ou Faux. Les taux d’inhibine sont indirectement proportionnels à la numération des spermatozoïdes.
Faux, proportionnels
Décrire la culture virale.
Prélèvement durant la phase aigue de l’infection d’un échantillon de sang, LCR, sécrétions respiratoires, selles, tissus, urine, yeux et lésions des muqueuses buccale, rectale, peau ou organes génitaux. Mis en culture cellulaire pour permettre la réplication virale et faciliter son identification
Type de virus détecté : adénovirus, cytomégalovirus, herpès, grippe, oreillons, RSV, varicelle-zona, entérovirus
Décrire la culture d’une plaie.
Prélèvement si on croit que la plaie est infectée, avant le début d’une antibiothérapie –> Coloration de Gram + Échantillon dans un milieu de culture dans une gélose –> croissance des organismes
Décrire l’antibiogramme.
Analyser les microorganismes en cause afin de choisir le meilleur antimicrobien pour contrer l’infection
Décrire la culture gonococcique.
Dépistage de la gonorrhée par prélèvement dans l’urètre des hommes et le canal endocervical des femmes. En cas de culture positive, il faut une confirmation par des tests de contrôle et suivi des partenaires sexuels
Décrire le TAAN.
À partir d’un échantillon d’urine, vagin, endocol et urètre = détection de la gonorrhée et chlamydiose grâce à ligation répétitive d’oligonucléotides ou à l’amplification en chaîne par polymérase
Décrire les analyses directes et indirectes de la syphilis.
Directes : prélèvement par grattage de lésions syphilitiques identifient l’agent causal
Indirectes : VDRL et RPR = test immunologique non spécifique pour dépister la syphilis à partir de l’apparition de la lésion primaire (chancre). Observation d’une agglutination en présence des antigènes de la syphilis. Pour tests positifs, faire FTA-ABS pour identifier les anticorps spécifiques contre le T. pallidum
Décrire le frottis humide.
Examen microscopique direct d’un échantillon d’écoulement vaginal ou urétral immédiatement après son prélèvement pour déterminer la présence ou l’absence, ainsi que l’abondance, d’organismes de type Trichomonas, bactéries, globules rouges et blancs ou bourgeons de Candida
Décrire la culture.
Échantillons de sécrétions provenant du vagin, de l’urètre ou du col de l’utérus sont mis en culture pour vérifier la présence de gonorrhée ou de chlamydiose
Décrire la coloration de Gram
Utiliser pour la détection rapide de la gonorrhée. Présence de diplocoques intracellulaires Gram négatif
Aussi utiliser sur un frottis de Chlamydiose
Décrire l’examen clinique des testicules
Examen complet de la peau et noter si les testicules sont descendus dans le scrotum
Décrire la gonorrhée
Causée par le gonocoque Gram négatif N. gonorrheae.
Transmission par contact physique direct avec un hôte infecté
Traitement par céphalosporine
Décrire la syphilis
Causée par le spirochète T. pallidum
Pénétrations de la bactérie dans le corps par de petites effractions de la peau ou des muqueuses lors de contact avec des lésions infectées ou par l’échange de seringues
Traitement par la pénicilline G benzathine
Décrire la chlamydiose
Causée par la bactérie Gram négatif C. trachomatis
Transmission pendant les rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux
Traitement de première intention : 1 dose d’azithromycine, doxycycline ou ofloxacine au besoin
Décrire l’herpès
Causé par le virus de l’herpès simplex
Transmission par contact direct de la peau ou des muqueuses d’une personne infectée et symptomatique, ou lors de l’excrétion asymptomatique du virus
Se loge dans une cellule et se reproduit pour se propager aux cellules environnantes, puis pénètre dans les terminaisons nerveuses périphériques ou autonomes où il reste dormant
Traitement avec antiviraux pour diminuer, mais pas éliminer la production de virus asymptomatique : acyclovir, valacyclovir, famcyclovir
Décrire les condylomes acuminés.
Causés par le virus du papillome humain
Traumatisme mineur lors d’un rapport sexuel peut provoquer des érosions permettant au VPH de pénétrer dans l’organisme
Traitement : méthode chimique ou élimination au laser ou par électrocautérisation = permet de faire disparaître les verrues, mais ne diminue par l’infectiosité
Programme d’immunisation pour les femmes
Décrire la salpingite
Pathologie infectieuse de la cavité pelvienne affectant les trompes de Fallope
Résulte souvent d’une cervicite non traitée par C. trachomatis et N. gonorrhoeae (les microorganismes ayant infecté le col progressent jusque dans l’utérus)
Cause majeure de stérilité chez la femme
Quels sont les examens pouvant diagnostiquer la salpingite?
Examen bimanuel : douleur lors de la pression au bas-ventre, aux annexes cutanés et durant la mobilisation du col
Culture pour détecter la chlamydia et gonorrhée
Test de grossesse
Échographie vaginale
Quels sont les traitements de la salpingite?
Combinaison d’antibiotiques
Hospitalisation
Interventions chirurgicales
Décrire l’épididymite
Processus inflammatoire aigu et douloureux de l’épididyme, souvent dû à un processus infectieux (gonorrhée, chlamydia), à un trauma ou à un reflux urinaire vers le canal déférent
Généralement unilatérale
Gonflement intense de l’épididyme
Traitement : rester alité en élevant le scrotum
Décrire l’orchite
Inflammation aigue des testicules due à une infection bactérienne ou virale
Testicules douloureux, sensibles et gonflés
Traitement : antibiotiques, analgésiques, rester alité avec le scrotum élevé
Définir l’infertilité en lien avec les ITS
Incapacité de concevoir malgré un an de rapport sexuel non protégé
Infertilité féminine : altération des trompes résultant d’une atteinte inflammatoire pelvienne
Infertilité masculine : affection des testicules due à une ITS
Comment prévenir les ITS?
Condom (meilleure forme de protection)
Éviter l’abus de substances (pratiques sexuelles non sécuritaires)
Contraceptions oraux (sécrétions du col et du vagin plus alcalines = environnement favorable à la croissance des organismes causant les ITSS dans ces zones) -> préviennent la conception et la transmission éventuelle de l’infection au foetus
Décrire les antibiotiques céphalosporines
Antibiotiques béta-lactamine
Bactéricides, résistants aux béta-lactamases, actifs contre un large spectre de pathogènes, toxicité faible
Mécanisme d’action : liaison aux protéines liant la pénicilline altérant la synthèse de la paroi cellulaire et activant des autolysines (enzymes brisant les liens dans la paroi cellulaire)
Efficace contre les cellules qui sont activement en croissance et division
Quels sont les mécanismes de résistance aux céphalosporines?
- Production d’enzymes beta-lactamases = brisent la structure beta-lactamine = inactivation de l’antibiotique
- Modifications des protéines liant la pénicilline faisant en sorte que les antibiotiques ne peuvent plus s’y lier
Quels sont les différences entre les différentes générations de céphalosporines?
Augmentation de l’activité contre les bactéries Gram négatif et anaérobiques
Augmentation de la résistance contre les béta-lactamases
Augmentation de l’habilité à rejoindre le liquide cérébrospinal
Décrire la pharmacocinétique des céphalosporines
Cefixime : P.O
Se distribuent dans les liquides pleuraux, péricardiques, périoténales
Demi-vie cefixime : 3-4h
Élimination par les reins (urine)
Décrire les antibiotiques pénicillines
Antibiotiques béta-lactamine, actifs contre un large spectre de bactéries (syphilis), toxicité faible, bactéricides contre les bactéries en croissance et division actives
Mécanisme d’action : Affaiblissement de la paroi cellulaire par l’inhibition des transpeptidases et activation des autolysines = lyse cellulaire et mort cellulaire
Cibles cellulaires : protéines liant la pénicilline (doit les lier pour avoir un effet bactéricide) = surface externe de la membrane cytoplasmique
Quels sont les mécanismes de résistance des pénicillines?
- Inhabilité des pénicillines d’atteindre les cibles cellulaires
- Inactivation des pénicillines par les enzymes bactériennes
- Production de protéines liant la pénicilline modifiées et ayant moins d’affinité pour les molécules de l’antibiotique
Décrire les antibiotiques tétracyclines
Antibiotiques à large spectre actifs contre les Gram positif et négatif, bactériostatique
Mécanisme d’action : supprime la croissance bactérienne en inhibant la synthèse protéique, entre dans la cellule par un mécanisme de transport énergie-dépendant
Vrai ou Faux. Il n’y a pas de résistance aux tétracyclines
Faux, résistance importante (type G = efficace contre syphilis)
Décrire la pharmacocinétique de la doxycycline
Liposoluble
Absorption orale efficace
Distribution partout dans le corps, sauf dans le liquide cérébrospinal
Demi-vie : 18h
Élimination par le foie (selles)
Décrire les macrolides
Antibiotiques à large spectre, bactériostatique, ou bactéricide avec de grandes concentrations contre les organismes susceptibles
Mécanisme d’action : inhibe la synthèse protéique bactérienne
Quels sont les mécanismes de résistance contre les macrolides?
- Production d’une pompe qui exporte l’antibiotique
- Méthylation des ribosomes bactériens cibles pour altérer la liaison de l’antibiotique à ces derniers
Décrire la pharmacocinétique des macrolides
Absorption orale, dans l’intestin grêle, ou IV
Conversion en la base, seule forme active
Distribution partout dans le corps, sauf liquide cérébrospinal
Métabolisme hépatique
Excrétion par la bile ou par les reins
Dans quelle catégorie se classe les antibiotiques suivants : azythromycine
doxycycline
- macrolide
- tétracycline
Quelles sont les différences entre la paroi cellulaire et la membrane cellulaire?
Paroi : couche totalement perméable, structure rigide, soutien et protection
Membrane : sélectivement perméable, couche flexible, régule le mouvement des substances