Glaucome (Évelyne Émond) Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux. La vue est le seul sens qui ne soit pas pleinement opérant à la naissance.

A

Vrai

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2
Q

Qu’est-ce qui explique la perte normale d’acuité visuelle avec le vieillissement?

A

Réflexe pupillaire ralenti et le cristallin perd son élasticité, s’opacifie et se décolore = perte de l’accommodation et de concentration des rayons lumineux sur la rétine

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3
Q

Qu’est-ce qui explique la détérioration normale et progressive de l’audition avec le vieillissement?

A

Calcification des osselets, perte de souplesse de la lame basilaire, disparition graduelle des cellules sensorielles

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4
Q

Vrai ou Faux. L’audition des sons graves décline en premier.

A

Faux, sons aigus

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5
Q

Décrire les différentes structures et les fonctions de la tunique fibreuse du bulbe oculaire.

A

Sclérotique : blanc de l’oeil, protège et façonne le bulbe oculaire et fournit un ancrage solide aux muscles
Cornée : fait partie de l’appareil de réfraction de la lumière, laisse pénétrer la lumière dans l’oeil et protège contre l’abrasion

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6
Q

Décrire les différentes structures et les fonctions de la tunique vasculaire du bulbe oculaire.

A

Choroïde : membrane riche en vaisseaux sanguins, nourrit toutes les tuniques, isolant de la rétine et absorbe la lumière
Corps ciliaire : anneau de tissu entourant le cristallin pour régir sa forme
Iris : partie colorée de l’oeil, agit sur le diamètre de la pupille et absorbe les rayons lumineux divergents

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7
Q

Décrire les différentes structures et les fonctions de la tunique interne du bulbe oculaire.

A

Rétine : contient les photorécepteurs qui réalisent la transduction de l’énergie lumineuse, contient aussi des gliocytes et des cellules pigmentaires

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8
Q

Qu’est-ce qui donne la forme à l’oeil (bulbe oculaire)?

A

Les humeurs (liquides) aqueuse et vitrée.
Aqueuse : détermine la pression intraoculaire, fournit nutriments au cristallin, cornée et cellules rétiniennes et débarrasse les déchets métaboliques, ions et eau hors du cristallin
Vitrée : transmet la lumière et soutient la face postérieure du cristallin, contribue à la PIO (mais n’est pas renouvelé continuellement comme aqueuse)

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9
Q

Quelle structure de l’oeil peut changer de forme pour focaliser précisément la lumière sur la rétine?

A

Cristallin

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10
Q

Qu’est-ce que la tache aveugle et où la trouve-t-on?

A

C’est une zone sur la rétine dépourvue de photorécepteurs, où que le nerf optique sort de l’oeil

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11
Q

Qu’est-ce que la macula et où la trouve-t-on?

A

Zone sur la rétine qui fait lumière presque directement sur les cônes améliorant l’acuité visuelle et une vision détaillée des couleurs

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12
Q

Nommer les structures annexes de l’oeil.

A

Sourcils, paupières, conjonctive, cils, appareil lacrymal, muscles du bulbe oculaire, muscles intrinsèques

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13
Q

Décrire le trajet et la convergence de la lumière sur la rétine pour la vision éloignée.

A

Fixer les bulbes oculaires sur le même point -> rayons lumineux parallèles entrent par la pupille -> traversent la cornée -> traverse le cristallin -> humeur vitrée -> rétine (photorécepteurs)
Muscles ciliaires = complètement relâchés (SNAS) -> cristallin aplati
Cornée et cristallin = au repos -> font converger la lumière sur la rétine

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14
Q

Décrire le trajet et la convergence de la lumière sur la rétine pour la vision rapprochée.

A

Convergence du bulbe oculaire (rotation médiale sous l’action des muscles droits médiaux) -> rayons lumineux divergents entrent par la pupille contractée par le muscle circulaire (accentue l’effet de l’accommodation) = SNAPS -> traverse le cristallin bombé = accommodation augmentant la puissance de réfraction (par contraction des muscles ciliaires sous SNAPS relâchant la tension de la zonule ciliaire) –> convergence sur la rétine

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15
Q

Comment nomme-t-on le point au-delà duquel la vision distincte d’un objet ne nécessite aucun changement ou accommodation?

A

Punctum remotum (6 m de l’oeil)

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16
Q

Comment nomme-t-on le point auquel le cristallin atteint son renflement maximal permettant la convergence de la lumière sur la rétine?

A

Punctum proximum (8-15 cm de l’oeil)

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17
Q

Les [type de photorécepteur] sont à l’origine de la vision périphérique et nocturne, alors que les [type de photorécepteur] sont à l’origine de la vision de jour et procurent une vision très précise des couleurs.

A

Bâtonnets
Cônes

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18
Q

Qu’est-ce qui explique que les bâtonnets fournissent des images floues et incolores?

A

Incolore : ne distinguent pas les différentes longueurs d’onde (pas différents bâtonnets activés selon certaines longueurs d’onde)
Floue : réseaux convergents de bâtonnets vers 1 cellule ganglionnaire = effets s’additionnent = faible résolution
Contrairement aux cônes (différents pour différentes longueurs d’onde, puis reliés individuellement à 1 cellule ganglionnaire)

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19
Q

Quel photorécepteur est présent en plus grand nombre dans la rétine, et lequel est le plus sensible à la lumière?

A

Bâtonnet
Bâtonnet

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20
Q

Combien de cônes différents existent-ils et comment peut-on voir une multitude de couleurs?

A

3 (cônes verts, bleus et rouges)
Les spectres d’absorption se chevauchent = perception des couleurs intermédiaires

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21
Q

Décrire l’adaptation à la lumière.

A
  1. Le système des bâtonnets se désactive et donc la lumière qui frappe la rhodopsine ne produit plus de signal
  2. Le système des cônes s’adapte rapidement et la sensibilité de la rétine décroît rapidement
  3. L’acuité visuelle augmente
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22
Q

Décrire l’adaptation à l’obscurité.

A
  1. Les cônes cessent de fonctionner
  2. La lumière intense a décoloré les pigments (rhodopsine) des bâtonnets et inhibé leur fonctionnement = noirceur
  3. Rhodopsine s’accumule peu à peu
  4. Augmentation de la sensibilité rétinienne
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23
Q

Décrire le trajet de la voie visuelle jusqu’à l’aire visuelle en présence de lumière.

A
  1. Rayons lumineux arrivent à la rétine et aux photorécepteurs -> transduction en signaux électriques
  2. L’opsine change de forme = devient activée
  3. Canaux à cations fermés = hyperpolarisation du photorécepteur
  4. Fermeture des canaux à Ca2+ voltage dépendant dans les terminaisons synaptiques
  5. Aucun neurotransmetteur libéré dans la fente synaptique avec le neurone bipolaire
  6. Absence de PPSI dans le neurone bipolaire = dépolarisation
  7. Ouverture des canaux Ca2+ voltage-dépendants (entre dans la cellule bipolaire)
  8. Libération d’un neurotransmetteur dans la fente synaptique avec une cellule ganglionnaire
  9. PPSE généré dans la cellule ganglionnaire
  10. PA se propage le long du nerf optique –> chiasma optique –> tractus optique –> noyaux géniculés latéraux (thalamus) –> radiation optique –> aire visuelle primaire (lobe occipital)
  11. Perception consciente des stimuli visuels
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24
Q

Décrire la vision binoculaire vs stéréoscopique

A

Binoculaire : les 2 yeux fonctionnent ensemble = synchronisation, percevoir comme une image unique 2 images rétiniennes
Stéréoscopique : Moyen précis de situer les objets dans l’espace (voir en 3D) -> sous classe de binoculaire

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25
Q

Comment les cellules de la rétine procèdent au traitement visuel?

A

Simplifient et concentrent l’info des bâtonnets et cônes et l’acheminent aux cellules ganglionnaires par des canaux qui comprennent l’info sur la couleur et luminosité ainsi que des aspects complexes

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26
Q

Comment se déroule le traitement visuel dans les cortex cérébraux?

A

L’aire visuelle primaire renferme une carte topographique précise de la rétine. Aire visuelle de gauche reçoit les PA du champ visuel droit et vice-versa.
Les neurones réagissent aux contrastes entre les régions claires et obscures et à l’orientation des objets
Les zones voisines effectuent le traitement de l’info visuelle relative à la forme, couleur, mouvement
Un traitement complexe se spécialise dans l’identification des objets du champ visuel et un autre évalue l’emplacement des objets dans l’espace

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27
Q

Décrire l’effet du SNA sur l’oeil.

A

Dilatation (SNAS) /Contraction (SNAPS) de la pupille
Bombement (SNAPS) /Relâchement (SNAS) du cristallin
Corps ciliaire et iris aussi contrôlé par le SNA

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28
Q

Décrire les structures et les fonctions de l’oreille externe

A

Rôle : audition
1. Pavillon : entoure l’orifice du méat acoustique externe, dirige les ondes sonores dans le méat
2. Méat acoustique externe : tube court et courbé reliant le pavillon à la membrane tympanique et contient les glandes cérumineuses (emprisonne les corps étrangers et chasse les insectes)
3. Tympan : limite entre l’oreille externe et moyenne, transfère l’énergie des ondes sonores aux osselets

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29
Q

Décrire les structures et les fonctions de l’oreille moyenne

A

Rôle : Met l’oreille moyenne en communication avec les cellules mastoïdiennes
1. Trompe auditive : conduit oblique reliant l’oreille moyenne au nasopharynx, équilibre la pression d’air entre l’oreille moyenne et l’environnement
2. Osselets (malleus, incus, stapes) : transmettent les mouvements vibratoires du tympan à la fenêtre du vestibule qui agite les liquides de l’oreille interne excitant les récepteurs de l’audition
3. Muscle tenseur du tympan : nait de la paroi de la trompe auditive et s’insère sur le malleus
4. Muscle stapédien : s’insère sur le stapes, se contracte par réflexe pour limiter la vibration des osselets et protéger les récepteurs de l’audition

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30
Q

Décrire les structures et les fonctions de l’oreille interne

A

Rôle : audition et équilibre
1. Labyrinthe osseux* : cavité remplie de périlymphe et communique avec le LCS
2. Labyrinthe membraneux* : vésicules et conduits membraneux logés dans le labyrinthe osseux, contient l’endolymphe
*transmettent les vibrations sonores et réagissent aux forces mécaniques produites lors des changements de position du corps et de l’accélération (car contiennent le saccule et utricule abritant les régions réceptrices de l’équilibre)
3. Vestibule : cavité ovoïde au centre du labyrinthe osseux
4. Canaux semi-circulaires : conduits osseux issus de la partie postérieure du vestibule, abrite la crête ampullaire (région réceptrice de l’équilibre)
5. Cochlée : cavité osseuse spiralée et conique, abrite l’organe spiral et les lames basilaire et osseuse = récepteur de l’audition

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31
Q

Décrire la transmission du son et l’activation de la cochlée.

A
  1. Le son est perturbation de la pression causée par un objet vibrant et propagée par des molécules du milieu
  2. Guidé jusqu’au tympan produit des vibrations qui frappent le tympan
  3. Ébranlent la chaîne d’osselets
  4. Poussent le liquide de l’oreille interne faisant vibrer la lame basilaire (résonnance) créant des forces de cisaillement tirant sur des cellules sensorielles ciliées
  5. Stimulant les neurones à proximité ce qui engendre des PA aboutissant au cerveau (lobes temporaux) qui les interprète
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32
Q

Les fibres de la lame basilaire qui sont situées [près de la fenêtre vestibulaire/près du sommet de la cochlée] sont courtes et rigides et qui résonnent sous l’effet d’ondes de pression de [basse/haute] fréquence.

A

Fenêtre vestibulaire
haute

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33
Q

Les fibres de la lame basilaire qui sont situées [près de la fenêtre vestibulaire/près du sommet de la cochlée] sont longues et flexibles et qui résonnent sous l’effet d’ondes de pression de [basse/haute] fréquence.

A

sommet de la cochlée
basse

34
Q

Décrire la transduction du son.

A

Les mouvements localisés de la lame basilaire fléchissent les stéréocils des cellules sensorielles ciliées internes ouvrant les canaux ioniques mécanodépendants –> dépolarisation –> libération de neurotransmetteurs –> PA dans le nerf cochléaire

35
Q

Décrire le rôle des cellules sensorielles ciliées externes

A
  1. Neurofibres efférentes : acheminent des messages venant du tronc cérébral vers l’oreille
  2. Influent sur la lame basilaire
  3. Augmentent la réactivité des cellules sensorielles ciliées internes en amplifiant le mouvement de la lame basilaire et accorde la cochlée pour qu’elle distingue les petites différences de fréquence
  4. Protègent les cellules sensorielles ciliées internes en ralentissant le mouvement de la lame basilaire et propage l’énergie sonore sur une plus vaste zone de celle-ci
36
Q

Décrire la transmission de l’info à l’aire auditive.

A
  1. PA engendrés dans la cochlée par les cellules ciliées internes empruntent les neurofibres afférentes du nerf cochléaire
  2. Traversent le ganglion spiral de la cochlée (neurones sensitifs bipolaires de l’audition)
  3. Atteignent les noyaux cochléaires du bulbe rachidien -> noyau olivaire supérieur -> lemnisque latéral
  4. Atteint collicule inférieur = centre auditif réflexe du mésencéphale ->communique avec le noyau du corps géniculé médial (thalamus)
  5. Neurones aboutissent à l’aire auditive primaire (chaque aire reçoit des PA provenant des 2 oreilles)
37
Q

Décrire le traitement auditif.

A
  1. Certaines cellules corticales se dépolarisent au début d’un son, d’autres se dépolarisent à la fin
  2. Certaines cellules se dépolarisent continuellement, d’autres présentent des seuils d’excitation élevés
    Chaque fois que la différence entre les longueurs d’onde suffit à la discrimination = 2 sons distincts entendus
  3. Perception de la hauteur : les cellules sensorielles ciliées réagissent à des fréquences particulières = PA particuliers = hauteurs distinctes
  4. Détection de l’intensité : sons plus intenses = mouvements plus importants du tympan, osselets et fenêtre vestibulaire -> ondes de plus grande amplitude dans les liquides cochléaires –> mouvements plus importants de la lame basilaire = fléchissement marqué des stéréocils = potentiels gradués plus puissants = PA générés plus fréquemment = interprétation comme une plus grande intensité du son
  5. Localisation du son : grâce aux noyaux du tronc cérébral qui détecte la différence d’intensité et l’écart temporel entre les ondes sonores atteignant chaque oreille
38
Q

Décrire le sens de l’équilibre.

A

Réaction aux divers mouvements de la tête
Repose sur des PA provenant de l’oreille interne, yeux et récepteurs de l’étirement situés dans les muscles et tendons

39
Q

De quoi est composé l’appareil vestibulaire? Quels sont les rôles de ces structures?

A

Conduits semi-circulaires + vestibule + leurs récepteurs = envoie des messages à l’encéphale déclenchant les réflexes nécessaires (changement de position ou mouvements complexes)
1. Récepteurs du vestibule = macules du saccule et utricule : détectent l’accélération linéaire et la position de la tête p/r à la force gravitationnelle = équilibre statique -> maintenir la tête dans une position normale
2. Récepteurs des canaux semi-circulaires (crêtes ampullaires) : réagissent à la rotation de la tête = équilibre dynamique

40
Q

Vrai ou Faux. Puisque les réponses à la perte d’équilibre doivent être rapides et automatiques, les messages provenant des récepteurs atteignent directement les centres réflexes du tronc cérébral.

A

Vrai

41
Q

Décrire la voie de l’équilibre

A
  1. Activation des cellules sensorielles des récepteurs de l’appareil vestibulaire
  2. PA au noyaux vestibulaires dans le tronc cérébral
  3. Ordres aux centres moteurs du tronc cérébral qui régissent les muscles du bulbe oculaire et les mouvements réflexes des muscles du cou, membres et tronc
    OU
  4. PA des yeux et récepteurs somatiques au cervelet
  5. Coordonne l’activité des muscles squelettiques et régit le tonus musculaire et régule les mouvements posturaux fins et leur synchronisation
42
Q

Sur quels points les 2 divisions du SN diffèrent?

A
  1. Effecteurs: SNS stimule muscles squelettiques VS SNA innerve muscle cardiaque, muscles lisses et glandes
  2. Voies efférentes : SNS innerve par des neurones moteurs dont le corps est dans le SNC VS SNS innerve par des chaînes de 2 neurones moteurs (préganglionnaire dans le tronc cérébral ou moelle épinière et postganglionnaire dans un ganglion autonome)
  3. Réponses provoquées : SNS libère ACh = excitation = contraction VS SNA libère ACh ou NA = inhibiteur ou excitateur selon récepteur
43
Q

Décrire les rôles/effets du SNAPS.

A

Associé au repos et fonctions digestives
1. Réduction de la consommation d’énergie
2. FC et TA réduites
3. Constriction des pupilles
4. Permet la vision de près

44
Q

Décrire les rôles/effets du SNAS.

A

Activation du système (Fight ou Flight)
1. FC augmente
2. Dilatation des bronchioles = augmente ventilation (respiration profonde et rapide)
3. Bouche sèche
4. Constriction des vaisseaux sanguins des viscères et dilatation des vaisseaux du coeur et muscles squelettiques
5. Dilatation des pupilles
6. Stimulation du foie et libération de glucose
7. Ralentissement de la motilité du tube digestif

45
Q

Quelles sont les 3 différences anatomiques entre le SNAPS et SNAS?

A
  1. Lieu d’origine : SNAPS = crâniosacrales VS SNAS = thoracolombaires
  2. Longueurs des neurofibres : SNAPS = pré longues et post courtes VS SNAS = pré courtes et post longues
  3. Emplacement de leurs ganglions : SNAPS = organes viscéraux VS SNAS = moelle épinière
46
Q

Décrire les réflexes viscéraux.

A

Récepteur (détecte variations chimiques, étirement, T°, irritation) -> neurone sensitif viscéral -> centre d’intégration (sensation de faim, plénitude, douleur, nausée) -> neurone moteur(2 neurones consécutifs) -> effecteur (muscles lisses, muscle cardiaque, glandes)

47
Q

Quels sont les types de récepteurs pouvant liés l’ACh? Quels sont les effets principaux engendrés?

A

Cholinergiques (muscariniques et nicotiniques) -> excitation/activation

48
Q

Quels sont les types de récepteurs pouvant liés la NA? Quels sont les effets principaux engendrés?

A

Adrénergiques B1 (excitateur), B2 (inhibiteur/relâchement), B3 (excitateur), A1 (constriction vaisseaux, dilatation pupille), A2 (inhibition)

49
Q

Qui régule le SNA et comment?

A
  1. Hypothalamus : centre d’intégration -> commandes descendent vers centres inférieurs du SNC (directement = cortex cérébral ou via formation réticulaire = moelle épinière, tronc cérébral)
    * antérieure = fonctions parasympathiques
    * postérieure = fonctions sympathiques
  2. Tronc cérébral : régit FC, diamètre des vaisseaux sanguins, activités gastro-intestinales, modulation respiration, diamètre des pupilles, accommodation du cristallin
  3. Moelle épinière : réflexes de défécation et miction
  4. Cortex cérébral : réactions contrôlées par la volonté
50
Q

Quel est le but de la tonométrie?

A

Mesurer la PIO en mesurant la déformation de la cornée lorsqu’on envoie un jet d’air ou un coup (sous anesthésie) sur la cornée

51
Q

Décrire la gonioscopie.

A

Examen mesurant l’angle entre l’iris et la cornée = angle de drainage de l’oeil
Déterminer le type de glaucome retrouvé

52
Q

Quel est le but de l’ophtalmoscopie?

A

Donner une vue agrandie de la rétine et de la papille optique

53
Q

Décrire l’examen de la cornée avec coloration à la fluorescéine.

A

Révéler les ulcérations et ulcères sur la surface cornéenne par une coloration verte de ces zones où l’épithélium cornéen ou conjonctival est absent

54
Q

Décrire l’angiofluorographie.

A

Fluorescéine injectée -> ensemble de photographies de la rétine sont effectués par la pupille dilatée
Fournit des renseignements diagnostiques sur la circulation sanguine dans les vaisseaux pigmentaires de l’épithélium et de la rétine

55
Q

Décrire les 2 épreuves du diapason.

A

Aide à distinguer la surdité de conduction et de perception
1. Rinne : normalement, conduction osseuse < conduction aérienne, si osseuse >aérienne = surdité de conduction
2. Weber : normalement, pas de latéralisation, latéralisation du côté de l’oreille sourde = conduction VS latéralisation du côté de l’oreille saine = perception

56
Q

Décrire l’audiométrie.

A

Test de dépistage de l’acuité auditive et d’examen paraclinique pour la détermination du degré et du type de perte auditive
Produire des sons purs à diverses intensités auxquelles le client peut réagir

57
Q

Comment évaluer l’acuité visuelle?

A

Avec l’échelle de Snellen (se tenir à 6m) ou de Rosenbaum (se tenir à 36cm) -> lecture des lettres les plus petites sans effort

58
Q

Comment évaluer l’acuité auditive?

A

Avec le test de chuchotement -> se tenir à 30cm à l’arrière du client et chuchoter 12 chiffres à 2 syllabes (doit en réussir 6/12)

59
Q

Décrire les anomalies de la réfraction.

A

Défaut qui empêche les rayons lumineux de converger en un point sur la rétine causé par des anomalies de la courbure cornéenne, du pouvoir de focalisation du cristallin ou de la longueur de l’oeil
1. Myopie : convergence des rayons devant la rétine causée par une réfraction excessive par la cornée ou cristallin ou globe oculaire trop long
2. Hypermétropie : convergence des rayons lumineux derrière la rétine causée par cornée ou cristallin avec un pouvoir de focalisation inadéquat ou globe oculaire trop court
3. Presbytie : diminution du pouvoir d’accommodation du cristallin causée par l’âge = ne peut plus faire la mise au point sur les objets rapprochés
4. Astigmatisme : déviation inégale des rayons lumineux causée par une courbure irrégulière de la cornée

60
Q

Décrire la DMLA.

A

Détérioration progressive de la macula = détruit la vision centrale
Forme sèche : accumulation de pigments dans la macula -> grand nombre de cellules pigmentaires et photorécepteurs s’atrophient et meurent -> perte de vision lente et indolore -> difficulté à voir de près
Forme humide : développement de nouveaux vaisseaux sanguins qui envahissent la rétine à partir de la choroïde -> fuite de sang et liquide de ces vaisseaux -> lésions cicatricielles et décollement de la rétine
Étiologie : vieillissement rétinien, génétique, exposition à long terme aux UV, hypermétropie, tabagisme, couleur pâle des yeux
Manifestations cliniques : vision floue et voilée, présence de scotomes, métamorphopsie

61
Q

Décrire les cataractes.

A

Opacité du cristallin causé par le vieillissement, trauma contondant ou pénétrant, facteurs congénitaux, diabète
Manifestations cliniques : vision réduite, perception anormale des couleurs, sensation d’éblouissement
Déclin de la vision = graduel

62
Q

Décrire l’orgelet.

A

Infection des glandes sébacées touchant les follicules pileux du rebord de la paupière
Souvent causé par la bactérie S. aureus
Manifestations cliniques : apparition rapide d’un oedème, rougeur circonscrite, sensibilité au toucher

63
Q

Décrire la conjonctivite.

A

Infection ou inflammation de la conjonctive
Bactérienne (irritation, larmoiement, rougeur, écoulement mucopurulent), viral (larmoiement, sensation de corps étrangers, rougeur, photophobie légère), irritants chimique, allergènes (enflure de la conjonctive, démangeaison, sensation de brûlure, rougeur, larmoiement, exsudat) ou présence prolongée d’un corps étranger

64
Q

Décrire la kératite.

A

Inflammation ou infection de la cornée.
Bactérienne, virale, irritation par les verres de contact

65
Q

Décrire le glaucome.

A

Si le drainage de l’humeur aqueuse est entravé, le liquide s’accumule augmentant la PIO pouvant causer un danger de compression de la rétine et du nerf optique et diminuer la circulation sanguine à l’arrière de l’oeil -> perte de la vision périphérique
Étiologie : génétique, trouble à l’angle iridocornéen
Signes tardifs : vision en tunnel et vision trouble
Diagnostic : envoie un jet d’air sur la cornée -> mesure la déformation occasionnée -> déterminer la PIO, examen au biomicroscope, gonioscopie
Traitement : gouttes ophtalmiques qui accroissent la vitesse du drainage ou diminue la production d’humeur aqueuse

66
Q

Décrire le glaucome à angle ouvert.

A

L’écoulement de l’humeur aqueuse dans le trabéculum cornéoscléral est réduit car pores bouchés -> augmentation de la PIO -> dommages au nerf optique
Asymptomatique

67
Q

Décrire le glaucome à angle fermé.

A

Écoulement réduit de l’humeur aqueuse causé par la fermeture de l’angle attribuable au bombement du cristallin avec le vieillissement ou à la dilatation de la pupille d’un client qui a des angles anatomiques étroits -> bombement de l’iris périphérique -> couvre le trabéculum cornéoscléral -> blocage de l’écoulement dans les canaux de Schlemm

68
Q

Décrire la surdité de conduction.

A

Des conditions de l’oreille externe ou moyenne nuisent à la transmission du son dans l’air jusqu’à l’oreille interne
Causé par otite moyenne, bouchon de cérumen, corps étranger, otospongiose, rétrécissement du méat acoustique externe
Diagnostic : conduction osseuse > conduction aérienne

69
Q

Décrire la surdité de perception.

A

Déficience de fonctionnement de l’oreille interne ou du nerf vestibulocochléaire
Causes : hérédité, facteurs congénitaux, exposition longue au bruit intense, vieillissement, maladie de Ménière, ototoxicité, infections systémiques
Manifestations cliniques : capacité d’entendre des sons, mais incapacité de bien comprendre les mots, diminution de la capacité d’entendre des sons aigus

70
Q

Décrire l’acouphène.

A

Premier symptome d’une perte auditive
Perception d’un son (grave ou aigu/faible ou fort) arrivant dans l’oreille sans qu’il y ait de source externe à ce son, se présentant sous forme d’un tintement ou d’un bruit dans la tête
Causée par atteinte incomplète nerveuse dans l’oreille interne

71
Q

Décrire la presbyacousie

A

Perte auditive liée à l’âge causant une perte de sensibilité auditive périphérique, diminution de la capacité de reconnaissance des mots, troubles psychologiques et de communication associés
Entend les voyelles, mais ne différencie pas les consonnes à haute fréquence
Causes : changements dégénératifs de l’oreille interne (ex. atrophie du nerf auditif, perte des cellules ciliées sensorielles, raidissement de la lame basilaire)

72
Q

Décrire le mécanisme d’action du timolol.

A

C’est un beta-bloquant, non cardiosélectif.
Diminue la production d’humeur aqueuse pour les glaucomes à angle ouvert en se liant au récepteurs B1 et B2 du corps ciliaire (responsable de la production d’humeur aqueuse). Moins de liquide = PIO diminue

73
Q

Décrire le mécanisme d’action du latanoprost

A

Analogue des PGs : aussi efficace que les beta-bloqueurs avec moins d’effets secondaires
Facilite l’écoulement de l’humeur aqueuse en relaxant le muscle ciliaire pour laisser l’humeur aqueuse s’évacuer par la voie uvéosclérale et être réabsorber dans les vaisseaux sanguins et lymphatiques de la choroïde.
Effet = diminue la PIO

74
Q

Décrire le mécanisme d’action du brimonidine.

A

agoniste alpha 2 adrénergique
Diminue la production d’humeur aqueuse pour les glaucomes à angle ouvert en se liant au récepteurs A1 du corps ciliaire (responsable de la production d’humeur aqueuse). Moins de liquide = PIO diminue
Pourrait aussi retarder la dégénérescence du nerf optique et protéger les neurones rétinals
Seul médicament de ce type approuvée pour une réduction prolongée d’une PIO élevée

75
Q

Décrire le mécanisme d’action de la chlorydrate de pilocarpine.

A

Agent cholinergique agoniste des récepteurs muscariniques
Parasympathomimétique : stimule la contraction du sphincter de l’iris et du muscle ciliaire -> myosis -> ouverture du trabéculum cornéoscléral -> facilite l’écoulement de l’humeur aqueuse pour GPAO
contraction du sphincter de l’iris -> tire l’iris loin des pores du trabéculum -> retire les obstacles à l’écoulement pour GPAF

76
Q

Décrire le mécanisme d’action du dorzolamide

A

Inhibiteur de l’anhydrase carbonique
Réduit la production d’humeur aqueuse par le corps ciliaire

77
Q

Décrire le mécanisme d’action de l’atropine

A

Agent anticholinergique : dilate la pupille par le blocage des récepteurs muscariniques provoquant la contraction du sphincter de l’iris (effet mydriatique) et paralyse le muscle ciliaire par le blocage des récepteurs muscariniques provoquant la contraction du muscle ciliaire(effet cycloplégique)

78
Q

Décrire le mécanisme d’action de la phényléphrine.

A

Agoniste adrénergique mydriatique
Dilate la pupille en activant les récepteurs A1-adrénergiques sur le muscle radial de l’iris

79
Q

Décrire la trabéculoplastie au laser argon.

A

Traitement non effractif visant à réduire la PIO lorsque les médicaments sont inefficaces
Le laser stimule la cicatrisation et la contraction du trabéculum cornéoscléral ouvrant les canaux de Schlemm

80
Q

Décrire l’extraction de la cararacte.

A

Ouvrir la capsule antérieure de l’oeil -> enlever le noyau et le cortex du cristallin en laissant le sac capsulaire intact -> implantation d’une lentille intraoculaire de chambre postérieure

81
Q

Décrire la trabéculectomie.

A

Chirurgie de filtration si pharmaco et TLA inefficace
Lambeau scléral -> enlève une partie de l’iris et du trabéculum -> rabat le lambeau scléral -> favorise l’écoulement de l’humeur aqueuse sous la conjonctive