Imagerie - Traumatologie Orthopédie Flashcards

1
Q

Interpréter une imagerie

A
  1. Toujours vérifier que celle-ci est interprétable (identité et incidence correctes, radiographie du bon côté et de bonne qualité …)
  2. Décrire quel type d’examen avec la latéralité +++ - sans ou avec injection (pour le TDM ou l’IRM)
  3. En traumatologie : si vous voyez une fracture :
    → précisez au niveau de quelle partie de l’os vous la voyez en étant le plus précis possible - ex : fracture de l’épiphyse distale du fémur gauche
    → quel type de fracture : spiroïde, en cheveu …
    → présence d’un déplacement
    → est-ce que le trait de fracture atteint l’articulation
    → rechercher une autre fracture associée +++
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2
Q

Classification de Salter et Harris

A

Cette classification n’est utilisable que chez l’enfant et seulement pour des fractures métaphyso-épiphysaires +++

→ Salter I : la fracture passe par le cartilage de croissance et non par l’os

  • radiographie : le plus souvent normal +++, simple élargissement ou glissement de l’espace métophyso-épiphysaire
  • bon pronostique

→ Salter II : la fracture passe par le cartilage de croissance et la métaphyse (vers le centre de l’os)

  • la plus fréquente +++
  • bon pronostique

→ Salter III : la fracture passe par le cartilage de croissance et l’épiphyse (vers l’extrémité de l’os)
- moins bon pronostique

Salter IV : la fracture passe transversalement par la métaphyse, le cartilage de croissance et l’épiphyse
- moins bon pronostique

→ Salter V : compression du cartilage de croissance
- mauvais pronostique
radiopgraphie : aspect rétréci du cartilage de croissance

Moyen mnémotechnique pour la classification de Salter et Harris : SALTR
 → I : Slipped = glissement
 → II : Above = au dessus (métaphyse)
 → III : Lower = en dessous (épiphyse)
 → IV : Through ou Two = au travers
 → V : cRush
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3
Q

Fracture en motte de beurre

A

= irrégularité de la corticale mais restant continue sans solution de continuité.

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4
Q

Fracture en bois vert

A

= rupture d’une seule corticale (l’autre corticale est incurvée mais continue).

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5
Q

Fracture plastique

A

Incurvation anormale du radius sans rupture corticale ou trait fracturaire associé

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6
Q

Fracture de type Pouteau-Colles

A

= fracture de l’extrémité inférieur du radius avec horizontalisation de la glène et bascule postérieur du fragment sans fracture de la styloïde ulnaire associée.

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7
Q

Repérez sur la radiographie de profil du poignet la face dorsale de la face ventrale

A

= identifier le pouce (son métacarpe est souvent isolé des autres et se positionne au niveau de la face ventrale = la paume de la main en radiographie)

Si vous n’arrivez pas à le repérer, aidez-vous des informations de l’énoncé pour connaitre le mécanisme de la chute et savoir si c’est une fracture à déplacement antérieur ou postérieur

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8
Q

Fractures POIGNET à déplacement ant et post

A

→ Mécanisme en hyperextension et chute sur la paume = fracture à déplacement postérieur : - Pouteau-Colles
- Gérard-Marchand (si fracture de la styloïde ulnaire associée)

→ Mécanisme en flexion et chute sur le dos de la main= fracture à déplacement antérieur : Goyrand-Smith

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9
Q

Caractéristiques radio d’une fracturede type Gérard-Marchant

A

→ De face :

  • aspect de main botte radiale (signe clinique mais visible parfois sur radio)
  • fracture transversale de l’extrémité distale du radius droit déplacée
  • horizontalisation de la ligne bi-styloïdienne
  • index radio-ulnaire > 0 (normal : entre 0 et -2, c’est-à-dire l’ulna doit se terminer plus haut que le radius)
  • tassement externe avec ascension de l’épiphyse radiale

→ de profil :

  • horizontalisation de la glène radiale avec bascule postérieure de l’épiphyse radiale (normalement antéversé)
  • engrènement postérieur du radius
  • fracture de la styloïde ulnaire associée
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10
Q

Classification des fractures de l’extrémité sup du FEMUR

A
  1. Les fractures cervicales peuvent être classées selon :
    → la classification de Garden : selon l’angle de déplacement de la tête fémorale = évalue le risque de lésion de l’artère circonflexe postérieure
    → la classification de Pauwels : selon l’angle du trait de fracture= évalue le risque de pseudarthrose
  2. Pour les fractures trochantériennes
    → On utilise la classification de Ender :
    - fracture stable : basi-cervicale, pertrochantérienne simple
    - fracture instable : per-trochantérienne complexe, inter-trochantérienne, sous-trochantérienne, trochantéro-diaphysaire
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11
Q

Classification de Garden

A

Cette classification va de 1 à 4 (le Garden V n’existe pas !).

→ Garden I : déplacement en coxa valga (vers le haut), verticalisation des travées osseuses, engrènement du foyer de fracture

→ Garden II : non déplacée, engrènement fracturaire

→ Garden III : déplacement en coxa vara (vers le bas), horizontalisation des travées osseuses, absence d’engrènement

→ Garden IV : plus de contact entre la tête et le col

/!\ Dans les fractures de type Garden I et II, du fait de l’engrènement qui stabilise la fracture, l’impotence fonctionnelle est partielle et le patient peut parfois prendre appui sur son membre.

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12
Q

FdR de pseudarthrose aseptique du col fémoral

A
  • une ostéosynthèse
  • une mauvaise réduction
  • un appui précoce
  • un sepsis
  • une comminution importante
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13
Q

Astuce interprétation radio de hanche

A

→ la fracture est-elle cervicale ou trochantérienne
→ si elle est cervicale : la tête regarde-t-elle vers le haut / le bas / non déplacée / plus de contact avec le col
→ bien regarder les travées osseuses : sont-elles verticalisées / horizontalisées

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14
Q

Pour se repérer sur une radiographie de la main

A

Pour se repérer sur une radiographie de la main :
→ qu’elle est réalisée paume vers la plaque (le bas)
→ et que vous vous positionnez au dessus de la main (vous la regarder depuis le haut = face dorsale)
→ repérez le pouce (le plus écarté, ne possède que 2 phalanges)

Le radius est l’os le plus large au niveau du poignet, il s’articule avec le scaphoïde et le lunatum.
Le scaphoïde s’articule avec le trapèze qui va s’articuler avec le 1er métacarpien.
L’os le plus volumineux du carpe est le capitatum, approximativement au centre du carpe.

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15
Q

Rappel sur les os du carpe

A

De latéral → médial

→ 1e rangée : scaphoïde, lunatum, triquetrum, pisiforme
→ 2e rangée : trapèze, trapézoïde, capitatum, hamatum

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16
Q

Pour se repérer sur une radiographie du coude

A

Dans une radiographie du coude de face :

  • le coude est posé contre la plaque
  • vous avez la face antérieure en face de vous

Interpréter une radiographie de coude aux urgences :
1. sur le profil → recherche d’un épanchement articulaire (liseré graisseux déplacé ?)
présence = fracture à rechercher
absence = fracture très peu probable
2. Si présence d’un épanchement, suivre les corticales osseuses à la recherche d’un “décroché” cortical signant la fracture
/!\ enfant + mécanisme en hyper-extension : fracture supra-condylienne +++
3. recherche d’un non-alignement en faveur d’une luxation

17
Q

Traitement des fractures trochantériennes humérales

A

Traitement des fractures trochantériennes :
→ Mesures générales :
- en urgence
- à jeûn
- bilan pré-opératoire + consultation d’anesthésie
- Immobilisation + antalgiques IV
→ Traitement chirurgical : Traitementconservateur = ostéosynthèse +++
→ Mesures associées :
- kinésithérapie avec mise au fauteuil précoce
- anticoagulation préventive
- prévention du syndrome post-chute +++
- lutte contre l’ostéoporose

18
Q

Les signes cliniques en faveur d’une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus

A

Les signes cliniques en faveur d’une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus sont :
- attitude des traumatisés du membre supérieur
→ de face : coup de hache externe + adduction de l’épaule
→ de profil : élargissement antéro-postérieure de l’épaule + raccourcissement du bras

19
Q

Rappel sur les classifications utilisées en orthopédie

A

Rappel sur les classifications utilisées en orthopédie :
→ extrémité supérieure du fémur :
- cervicale vraie : Garden, Pauwels
- trochantérienne : Ender (attention la basi-cervicale est considérée comme une trochantérienne +++)
→ Malléolaire : Duparc
→ extrémité inférieure du radius : Castaing
→ Coude : Lagrange et Rigault
→ Epaule : Duparc, Neer

20
Q

Traitement des fractures-luxation de l’extrémité supérieure de l’humérus

A

En cas de fracture-luxation de l’extrémité supérieure de l’humérus :
→ Réduction en urgence :
- si fracture du trochiter/trochin : manoeuvres externes
- si fracture du col anatomique / chirurgical : réduction chirurgicale à foyer ouvert après information du risque élevé de nécrose aseptique de la tête (médico-légal)
→ Contention : ostéosynthèse
→ Immobilisation par bandage coude au corps
→ Rééducation

21
Q

Points clefs des luxations d’épaule

A

→ 97% des luxations d’épaulesont antérieures
→ Les luxations antérieures sont divisées en :
- sous-coracoïdienne (sous-type le plus fréquent)
- extra-coracoïdienne
- intra-coracoïdienne
→ Bien rechercher les lésions associées +++ (encoche de Malgaigne, éculement de la glène antérieure)

22
Q

Clinique d’une luxation post de l’épaule

A

La luxation postérieure de l’épaule est caractérisée cliniquement par :

  • attitude vicieuse en rétropulsion, adduction, rotation interne
  • perte de la rotation externe passive et active (pathognomonique)
  • disparition du vide sous-acromiale
  • proéminence du processus coracoïde
23
Q

Radiographie de P d’une fracture patellaire

A

Sur une radiographie de profil :

  • fracture patellaire avec un trait articulaire
  • épanchement intra-articulaire au niveau du cul de sac quadricipital
  • les fractures des épines tibiales sont mieux visibles sur le cliché de face (absent dans ce cas)
  • Parfois présence d’une calcification de l’extrémité distale du tendon rotulien (fréquente chez les jeunes sportifs, IIaire à des microtraumatismes répétés) → ne pas la confondre avec un arrachement de la tubérosoitétibiale antérieure car on voit bien que les contours de la corticale et de la calcification sont réguliers
24
Q

Les signes radiologiques en faveur d’une lésion tumorale

A
  • lésion ostéolytiquesans liseré d’ostéocondensation (dont la présence signe une lésion d’évolution très lente), à bords flous
  • ostéolyse mitée (os paraissant “troué”)
  • réaction périostée plurilamellaire en bulbe d’oignon (sarcome d’Ewing) ou spiculé en feu d’herbes (ostéosarcome)
  • éperon de Codmann
  • rupture corticale
  • envahissement des parties molles
25
Q

Fractures bimalléollaire

A

→ fracture sus-tuberculaire (30%) :abduction forcée
- malléole externe : fracture horizontale comminutive (parfois localisée très haut = fracture du col de la fibula = Maisonneuve)
- malléole interne : fracture horizontale par avulsion / rupture du LLI
- diastasis tibio-fibulaire distal
→ fracture inter-tuberculaire (65%) : rotation externe forcée
- malléole externe : fracture oblique / spiroïde
- malléole interne : fracture horizontale
- pas de diastasis (si présence d’un diastasis = rupture ligamentaire associé = fracture tri-malléolaire)
→ fracture sous-tuberculaire (5%) : adduction forcée
- malléole externe : fracture horizontale par avulsion
- malléole interne : oblique vers le haut et l’intérieur
- pas de diastasis

26
Q

Fractures tri-malléolaires

A

→ Du fait de l’association d’une fracture du pilon tibial associé à une fracture bi-malléolaire.
→ Fracture intertuberculaire + rupture ligamentaire associé (diastasis) = fracture tri-malléolaire