II-22 Physiologie de la douleur Flashcards

1
Q

Définition de la douleur

A

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en termes de lésion.

Nociception = processus sensoriel à l’origine du message nerveux qui provoque la douleur

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2
Q

Mécanisme de la douleur nociceptive

A

Douleur par excès de nociception

  • stimulation excessive des récepteurs périphériques
    • une lésion, une inflammation ou une ischémie provoque
  • la libération in situ de substances algogènes : H+, K+, prostaglandines, bradykinines et substances P
  • dégranulation mastocytaire : histamine, sérotonine
  • ces récepteurs ou nocicepteurs sont localisés dans les tissus cutanés, musculaires striés, musculaires lisses (viscères, vaisseaux), articulaires et osseux
  • caractéristiques communes : un seuil élevé de déclenchement, une activité dont l’intensité est proportionnelle à celle de la stimulation, une capacité de sensibilisation (répétition de stimulations nociceptives crée une ↓ du seuil du nocicepteur et une ↑ de son activité)

La douleur est la résultante de

  • lésion tissulaire
  • hyperstimulation des voies de transmission
  • hyperalgésie : par exemple en postopératoire (par réaction inflammatoire périphérique)
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3
Q

Mécanisme de la douleur neurogène

A
  • douleur neuropathique - pas de lésion tissulaire

Atteinte du SNC

  • traumatisme médullaire : paraplégie, tétraplégie…
  • compression tumorale
  • lésions cérébrales: trauma crânien, tumeur, AVC thalamique et sous-thalamique
  • lésions démyélinisantes ischémiques (SEP)
  • névralgie faciale ou de la sciatique (dans la jambe pas dans le dos)

Autres :

  • post-interventions chirurgicale : lésion accidentelle de nerfs, cicatrice
  • gestes médicaux (extraction dentaire)

Atteintes périphériques :

  • traumatiques : étirement du plexus brachial, plaie de nerfs (accidents, coupure profonde)
  • mécaniques : hernie discale, canal lombaire étroit, canal carpien
  • neuropathies liées à une pathologie chronique : diabète, SIDA
  • neuropathie métabolique/toxique (carentielle, toxique, médicamenteuse)
  • neuropathie inflammatoire : LED
  • amputation (membre “fantôme”)
  • infections virales post-zostériennes : zona
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4
Q

Mécanismes de la douleur psychogène

A
  • aucune origine organique
  • la sémiologie douloureuse est évocatrice de douleur polymorphe, atypique, variable dans le temps
  • due à un abaissement du seuil de perception douloureuse (anxiété, dépression). La douleur peut entretenir ces états dépressifs ou anxieux et ainsi être source d’angoisse et d’anxiété qui vont à leur tour majorer la douleur (cercle vicieux)
  • facteurs psychologiques associés à la douleur
  • la composante affective confère à la douleur un caractère plus ou moins désagréable pénible, supportable selon les individus (subjectivité)
  • la façon dont l’individu interprète la douleur, la comprend, peut moduler la composante émotionnelle et donc la perception globale
  • les facteurs culturels ou sociaux modifient la perception et l’expression de la douleur
  • Le détournement de l’attention à la douleur est à l’inverse bien connu pour pouvoir atténuer et soulager la douleur
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5
Q

Neurones ascendants et descendants

Transmission du signal aux centres supérieurs

Contrôle descendant de la douleur

A

Nécessité de 3 neurones successifs jusque dans le cortex cérébral
1) Médiateurs chimiques → neurones afférents (groupes de fibres)
Stimulus (chimique, thermique) → nocicepteurs périphériques (les fibres nociceptives n’ont aucune structure spécialisée. On dit qu’elles ont plutôt des “ terminaisons libres “ qui forment un maillage dense d’arborisations multiples considérées comme les nocicepteurs, c’est-à-dire les récepteurs sensoriels de la douleur
⚠ en dehors de la face :
- fibres afférentes de petit calibre
- corps cellulaire dans le ganglion rachidien d’un nerf spinal
→ projection des fibres dans la corne dorsale sur les neurones des couches IV et V et ceux des couches I et II (substance gélatineuse de Rolando) de Rexed
☞ deux types de neurones médullaires : neurone WDR (wide dynamic range) et NST (neurone spinothalamique)

☆ neurone nociceptif spécifique (NST) à seuil élevé, champ récepteur petit- couche II et I de rexed / fibres Aδ et C

☆ neurone WDR : sensible à large gamme de stimuli - couche V de Rexed
Afférences sur les neurones WDR :
1) informations nociceptives/ structures somatiques et viscérale
- douleur référée = (+) nocicepteurs viscéraux (fibres Aδ et C) → sensation cutanée
↪ infarctus du myocarde ; douleur thoracique + bras gauche car douleur intégrée comme provenant des nerfs sensitifs somatiques
2) informations non nociceptives/mécanorécepteurs du tact (fibres Aβ) :
- douleur évoquée ou allodynie : douleur par stimulus inoffensif

Régulation du niveau d’entrée des messages douloureux sur les neurones médullaires WDR (couche V de Rexed)
→ afférences excitatrices par les fibres de petit calibre Aδ et C et les collatérales des fibres de gros calibre Aβ
→ afférentes inhibitrices par des interneurones à enképhaline situés dans la couche gélatineuse de Rolando (couche II de Rexed)

⚠ théorie de la porte ou gate control
→ rôle de interneurones inhibiteurs à enképhaline dans la transmission de la douleur
☞ dans un 1er temps, arrivée des informations par les fibres Aβ (tact, conduction plus rapide)
↔ activation des interneurones inhibiteurs par les collatérales
→ fermeture du portillon et absence de transmission des messages nocicepifs par les neurones WDR
☞ dans un 2e temps, arrivée des informations par les fibres Aδ et C :
- inhibition des interneurones inhibiteurs par les collatérales
→ ouverture du portillon et transmissions messages nociceptifs

Moléculairement : Les enképhalines sécrétées par l’interneurone enképhalinergique vont :
- bloquer l’afflux de Ca2+ dans les terminaisons des neuro fibres neuciceptives
→ la vésicule de glutamate et de substance P ne sont pas libérées

Effets hypoalgésiques :
↪ méthodes physique de stimulation d’une zone voisine du foyer douloureux : activation des mécanorécepteurs pour bloquer la nociception
↪ les douleurs dans le zona, l’herpès ou la varicelle
→ destruction des fibres Aα et Aβ : absence d’inhibition au niveau médullaire sur les neurones WDR

              3) information des centres supérieurs (tronc cérébral)  ↪ contrôle descendant (central) de la douleur : système analgésique endogène = contrôle de la transmission médullaire des messages nociceptifs Mésencéphale : Substance grise périaduqueducale → (+) Bulbe : noyau du raphé (neurones sérotoninergiques)  → (+) ME : corne dorsale (interneurones à enképhaline - couche II)

Contrôle segmentaire au niveau de la corne dorsale:
• récepteurs NMDA (glutamate → récepteur NMDA ) : (+) neurone WDR
• récepteurs NK1 (substance P → récepteur rNK1) : (+) neurone WDR

 •  récepteurs aux endorphines enképhalines et dynorphine ↪ Récepteurs de différents types :  ✯ récepteurs présynaptiques (κ)  ↓ conductance des canaux Ca+ VD  ↔ ↓ entrée de Ca2+ dans le neurone présynaptique  ↔  ↓ libération des neurotransmetteurs 

✯ récepteurs posts-synaptiques (µ et δ)
Activation des canaux K+
↔ hyperpolarisation des neurones WDR (↓ seuil d’activation)

2) Neurone de 2e ordre spinothalamique dit de convergence
- corps cellulaire dans les couches de Rexed
- croisement immédiat de l’axe immédiat (décussation)
→ projection sur le thalamus en formant le faisceau spinothalamique situé dans le quadrant antéro-latéral de la ME controlétarle = voie antérograde-latérale
- faisceaux spino-thalamqiue composé de 2 parties selon la destinée des fibres
• noyau VPL du thalamus pour la composante discrimination de la thermosensibilité et de la nociception
• ou projection sur l’ensemble des structures du cerveau pour la composante de l’éveil généralisé du cerveau et de l’activation végétative
- projection des fibres sur le noyau VPL du thalamus (tronc cérébral)

3) Neurones de 3e ordre de projection corticale
Contrôle supraspinal descendant
- neurone du 3e ordre du VPL → projections le cortex somesthésique primaire (à l’avant du cortex moteur): localisation précise et intensité de la douleur ou de la température
=> composante discriminative de la thermosensibilité et de la nociception

     ✯ Transmission du signal aux centres supérieurs → Les neurones de 2e ordre font synapse dans le bulbe rachidien et l'hypothalamus (voie SPINORETICULAIRE) assurent la composante EMOTIONNELLE - désagréable - défense

→ Les neurones de 2e ordre par la voie SPINOTHALAMIQUE assurent la composante SENSORIELLE :

  • emplacement
  • intensité
  • nature

→ Les neurones de 3e ordre ralayent le signal du thalamus jusqu’aux aires somesthésiques du cortex cérébral et assurent la composante COGNITIVE :

  • apprentissage
  • action
        ✯ Contrôle descendant de la douleur Les neurones descendants dont la stimulation est responsable de l'analgésie partent : 
  • du tronc cérébral
  • du locus ceruleus
    Ils sont relayés au niveau bulbaire. Leur terminaison sont la corne postérieure de la moelle.
Les neurotransmetteurs seraient :
- endorphine (tronc cérébral)
- noradrénaline (pont)
- sérotonine (bulbaire)
Ils bloquent les neurones de la corne dorsale impliqués dans la transmission des messages nociceptifs 

Le récepteur aux opioïdes endogènes et exogènes sont concentrés au niveau :

  • du cortex
  • du thalamus et de l’hypothalamus
  • de la SGPA (substance grise périaqueducale) et de la formation réticulée

Les interneurones médullaires producteurs d’enképhalines contrôle le message douloureux.

Au niveau périphérique, les endorphines interviennent comme inhibiteurs de la substance P.

→ Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les opioïdes pourront renforcer le contrôle supraspinal de la douleur.

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6
Q

Nocicepteurs

A

Les principaux récepteurs de la douleur (nocicepteurs) sont des terminaison nerveuses libres et ramifiées disséminées dans tous les organes et tissus aux le cerveau.

On distingue des nocicepteurs :
- mécaniques : unimodaux, activés par une pression, un pincement ou une piqûre

  • thermiques : sensibles à la température. Ils sont reliés aux axones de type Aδ (muscle, viscère, articulation)
  • polymodaux sensibles à la pression, la température et aux stimuli chimiques avec libération de substances allogènes par les cellules lésées. Ils sont reliés aux axones de type C.
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7
Q

Fibres nerveuses

A
•  Fibres A α, A β 
- myélinisée
- gros calibre
- transmission rapide
- message : tactile
→ Message non douloureux, contrôle inhibiteur de Aδ et C
     •  Fibre A δ 
- myélinisée
- calibre : fin
- transmission rapide
- message : douleur 
→ Douleur aigue légère immédiate, piqûre
     •  Fibres C
- non myélinisée
- calibre :  fin
- transmission lente
- message : douleur
→ Douleur diffuse, inconfortable, brûlure

Les corps cellulaires sont situés dans les ganglions spinaux

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8
Q

Neuromédiateurs

A
  • stimuli mécaniques, thermiques, électriques ou chimiques
  • substances chimiques algogènes : tissus lésés ou cellules associées aux processus inflammatoire
    ☞ formation de la soupe inflammatoire

Les cellules impliquées sont les cellules de l’immunité (polynucléaires, les macrophages, mastocytes) et les plaquettes

Libération de substances allogènes :

  • ions : K+, H+/ cellules lésées → effet dépolarisant
  • amines : sérotonine/plaquettes, histamine/mastocytes
  • polypeptides : bradykinines et substance P : nécrose tissulaire → (+) kininogénases → kininogènes en kinines
  • acide gras : prostaglandines (inflammation → COX → PG) et leucotriènes : sensibilisation des nocicepteurs à d’autres substances
  • adrénaline, cytokines, neurokines (dont la substance P pour pain) et différents peptides
    inflammation ou lésion → libération de ces agents → ↑ excitabilité des nocicepteurs

Les bradykinines sont les neuromédiateurs les plus puissants : déclenchent
→ la libération d’histamine par les mastocytes
→ et la production de prostaglandines par les PNN et fibroblastes.

Les AINS auront une action antalgique en diminuant la production de prostaglandines.

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9
Q

Neurotransmetteurs

A

✯ Neurotransmetteurs du 1er neurone
- Les fibres Aδ et C font synapse dans la corne postérieure de la moelle épinière.
- Les neurotransmetteurs impliqués :
• glutamate : provoque un potentiel excitateur rapide
• substance P : provoque un potentiel excitateur lent
• autre neuropeptide : neurone A, somatostatine

  • Les 1er neurones possèdent des récepteurs aux encéphalines et au GABA. Celles-ci diminuent la conductance du Ca2+ et du Na+
    → diminution de la transmission
✯ Neurotransmetteurs du 2e neurone
Les neurones du 2e ordre ou spinothalamique possèdent des récepteurs : 
     •  du glutamate (NMDA, AMPA)
     •  de la substance P (NK)
     •  des enképhalines

Contrôle médullaire ou Gate contrôle (porte ou portillon) :
Un interneurone sécrète des encéphalites qui bloque l’afflux de Ca2+ dans les terminaisons des neurofibres nociceptives → le vésicules de glutamate et de substance P ne sont pas libérées
⚠ Au niveau de la terminaison de la fibre nocicepive du 1er ordre : interneurone enképhalinergique ou gabaergique
⚠ Au niveau du neurone de deuxième ordre apinothalamique : récepteurs à enképhalines

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10
Q

Contrôle descendant et récepteurs aux opioïdes

A

Les neurones descendants dont la stimulation est responsable de l’analgésie partent :
- du tronc cérébral
- du locus ceruleus
Ils sont relayés au niveau bulbaire. Leur terminaison sont la corne postérieure de la moelle.

Les neurotransmetteurs seraient :
- endorphine (tronc cérébral)
- noradrénaline (pont)
- sérotonine (bulbaire)
Ils bloquent les neurones de la corne dorsale impliqués dans la transmission des messages nociceptifs 

Le récepteur aux opioïdes endogènes et exogènes sont concentrés au niveau :

  • du cortex
  • du thalamus et de l’hypothalamus
  • de la SGPA (substance grise périaqueducale) et de la formation réticulée

Les interneurones médullaires producteurs d’enképhalines contrôle le message douloureux.

Au niveau périphérique, les endorphines interviennent comme inhibiteurs de la substance P.

→ Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et les opioïdes pourront renforcer le contrôle supraspinal de la douleur

Les opioïdes miment les effets de ces 3 familles endogène s:
• pro-opiomélanocortine (POMC) → endorphines
• pro-enképhaline A → enképhalines
• pro-dynorphine → dynorphines

☞ Lieu de synthèse des peptides endogènes = dans le corps cellulaire du neurone

☞ Transport axonal du pro-peptide le long des microtubules vers les sites de libération due neuropepide. Au cours de son transport dans les vésicules, la pro-enképhaline se clive ne enképhalines et à la synapse, ce sont les molécules d’enképhalines qui sont libérées puis emballées dans les vésicules synaptiques.

☞ Catabolisme des opiacés endogènes : l’action du neuropeptide est terminée rapidement par
• dégradation enzymatique (protéases : endopeptidase et aminopepetidtase)
• diffusion passive vers le LCR
- pas de transporteur sélectif assurant la recapture
- pas d’enzyme intra-mitochondriale

NB ; le racécadotril a un métabolite qui permet d’inhiber une endopepeidase

STIMULATION DES RECEPTEURS µ, δ, κ

  • couplés à une protéine Gi/o
  • ↓ AMPc
  • PKA inactive
  • ↓ activité des facteurs d transcription c-fos, c-jun, CREB
  • diminution de la transmission synaptique du message nocicepif
  • ↑ conductance K+ et ↓ conductance Ca2+ et Na+
  • hyperpolarisation
  • ↓ de libération d’un neurotransmetteur excitateur
    ↪ effet antalgique

Les récepteurs µ sont les récepteurs qui ont la plus grande affinité pour les récepteurs µ. Ils ont une sélectivité pour les β-endorphines.

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11
Q

Description des différents nocicepteurs

A

• Peau
→ récepteurs : mécano-nocicepteurs et nocicepteurs polymodaux
→ innervation : fibres myélinisées Aδ et fibres non myélinisées C
→ modalité de stimulation
- stimulus mécaniques intenses (piqûre, pincement ou étirement de la peau)
- toutes les modalités (mécanique, chimique et thermique)
- silencieux à l’état normal et activé /// dans l’inflammation
→ réponse
- douleur rapide, bien localisée, type piqûre
- douleur tardive, plus diffuse, type brûlure

     •  Muscles
→ récepteurs : nocicepteurs
→ innervations : fibres myélinisées III (A δ) ou non myélinisées IV (C)
→ modalités de stimulation : 
- pression sur le muscle
- substance locale
 •  articulations → récepteurs : nocicepteurs → innervation : capsule de l'articulation : Fibres III (Aδ) ou IV (C) → modalité de stimulation : silencieux à l'état normal et activés +++ lors d'inflammation

 •  viscères (organes creux) → récepteurs : mécano-récepteurs, nocicepteurs polymodaux → innervation : fibres myélinisées Aδ, fibres non myélinisées C  → modalité de stimulation :  - distension mécanique - stimuli chimiques et/ou thermiques
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12
Q

Modification de la réponse locale

A
  • Le phénomène d’hyperalgie de Lewis : une seconde stimulation de même intensité → réponse plus importante que la 1ere stimulation
    = abaissement du seuil d’activation des neurones (processus de sensibilisation) → zone hypersensible
  • Amplification du message par le réflexe d’axone : propagation antinomique de l’influx dans les collatérales de l’axone
    → terminaisons des fibres C
    → libération de substance P
    → fixation au récepteur rNK1 (neurokinine 1)
    ☞ amplification de la réponse à chaque stimulation = réponse croissante et de plus en plus mal localisée (divergence)
    = irradiation de la douleur• état CHRONIQUE (persistance de la lésion) :
    ↑ activité de la COX2 par les agents inflammatoires
    → ↑ synthèse desprostaglandines
    → activité spontanée
    ☞ syndrome douloureux chroniques• site d’actions des analgésiques périphériques :
  • anti-inflammatoires non stéroïdes
  • corticoïdes
    ☞ blocage de la synthèse des prostaglandines
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