HSV1 Flashcards

1
Q

La primo-infection au HSV1 est asymptomatique dans une très large majorité des cas ?

A

OUI, dans plus de 90% des cas la primo-infection au HSV1 est asymptomatique

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Q

Lorsque la primo-infection au HSV1 est symptomatique, elle donne des infections malignes ?

A

FAUX, lorsqu’elle est symptmatique, la primo-infection au VRS est bénigne

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3
Q

Comment se manifeste une primo-infection au HSV1 chez l’enfant ?

A

Chez l’enfant, la primo-infection peut se manifester parfois de façon bruyante. L’enfant souffre alors d’une gingivo-stomatite, formée de lésions vésiculeuses sur le pourtour des muqueuses buccale et orale. Ces vésicules fourmillent de particules virales (hautement contagieuses). Elles sont d’abord claires, deviennent blanchâtres, puis s’assèchent et sont éliminées sous forme de croûtes. La gingivo-stomatite peut être accompagnée d’une fièvre élevée, d’une dysphagie (l’enfant ne peut plus manger) et d’adénopathies cervicales. Cela peut durer 15 jours et parfois une hospitalisation de l’enfant est nécessaire.

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4
Q

Comment se manifeste une primo-infection au HSV1 chez l’adolescent et l’adulte ?

A

Chez l’adolescent et l’adulte, l’infection peut aussi être sous forme de pharyngite.

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5
Q

Décrivez brièvement la physiopathologie de la latence et de la réactivation du virus HSV1 avec les manifestations au niveau labial :

A

Au bout de 15 jours, généralement, la réponse immunitaire élimine les cellules infectées et le virus. Mais, il reste hébergé au niveau du ganglion de Gasser et peut être réactivé. Cette récurrence est le classique bouton de fièvre qui siège très souvent au niveau de la lèvre mais peut aussi être au niveau du nez ou du menton. La lésion est la même qu’au moment de la gingivo-stomatite primitive: de petites vésicules souvent accumulées en bouquet (assez typique). Mais l’intensité est plus faible, la durée plus limitée (3-5 jours) et la réaction plus rapide car on a déjà des anticorps contre le virus.

Il peut également exister une réactivation totalement invisible : c’est l’excrétion salivaire asymptomatique, dont la contagiosité est importante. Le virus est excrété dans la salive mais il n’y a aucune lésion visible. C’est une façon assez simple de transmission rapide dans l’entourage, car le sujet ne sait pas qu’il excrète des particules virales.

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6
Q

Décrire les manifestations occulaires possibles (à la primo-infection ou à la réactivation) lors d’une infections au virus HSV1 :

A

Le deuxième type d’infection herpétique possible par HSV 1 est l’infection oculaire. Elle donne des kératites (lésions de la cornée), caractéristiques par leurs ulcérations en feuille de fougère. Même si ces infections sont guéries sur le plan muqueux au bout de 15 jours, elles ont tendance à réactiver souvent.

Les récurrences de ces herpes oculaires peuvent entrainer une opacification de la cornée à cause de la réaction inflammatoire induite par le virus, ce qui épaissit la cornée. Dans les pays industrialisés, l’herpes est ainsi la première cause de cécité infectieuse. Pour traiter ces cécités, des greffes de cornée sont possibles, ce qui n’empêche pas les récidives car le virus persiste toujours au niveau du ganglion. Les corticoïdes sont alors contre-indiqués car ils favorisent la réplication virale ! Ils peuvent être donnés pour supprimer l’inflammation seulement si des antiviraux ont été administrés au préalable pendant au moins 48h.

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7
Q

Citer les autres manifestations cliniques plus rares et plus graves de l’HSV1 :

A
  • l’eczéma herpeticum, surtout chez des enfants avec une peau atopique. HSV se dissémine sur ces peaux fragilisées (brèche dans la barrière épithéliale). La charge virale est très élevée à la superficie, la virémie herpétique augmente et peut atteindre les organes profonds (foie, poumon, … ). C’est une urgence thérapeutique qui doit être traitée avec des antiviraux ;
  • le panaris herpétique, chez l’enfant qui suce son pouce lors d’une gingivo-stomatite.
  • l’encéphalite herpétique nécrosante: le virus se réplique dans le SNC. Normalement, le virus reste confiné au SNP (aux ganglions), dans ce cas-là, il accède au cerveau et arrive au cortex temporal. Le virus se réplique, entraine la nécrose de cellules cérébrales et peut créer des dégâts irréversibles. Dans 70% des cas, il entraine le décès. Cela se manifeste par une fièvre, des céphalées et des troubles neurologiques divers (convulsions, confusion, hallucinations, troubles du langages, déficits neurologiques…) : triade spécifique. Lors de la ponction lombaire, on retrouve une méningite lymphocytaire. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique !
  • la rétinite nécrosante, très grave mais exceptionnelle. La rétine étant très petite, le virus peut la détruire en quelques jours ou heures, et entrainer une cécité complète. La rétinite nécrosante se manifeste par une douleur oculaire, un œil rouge chaud et une baisse de l’acuité visuelle. On peut détecter le génome viral à partir d’un prélèvement de quelques dizaines de microlitres d’humeur aqueuse. C’est une urgence thérapeutique.
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8
Q

Quel terrain favorise la gravité de l’infection au virus HSV1 ?

A

L’immunodépression et nottament l’immunodépression cellulaire

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