Généralités EP et EP réserve 4G (DFT 2A.100 et 2A.110) Communs aux 3 CS. Flashcards
définition: Le plan de station
plan horizontal ou supposé l’être sur lequel va être stationné l’engin en opération.
définition: La dénivelée
hauteur exprimée en mètres comprise entre le plan de station de l’engin et l’emplacement des lances. Elle peut être positive ou négative.
définition: La hauteur géodésique
: hauteur exprimée en mètres comprise entre l’axe de pompe et le plan d’eau.
définition:La pression atmosphérique :
c’est la pression exercée par l’atmosphère sur tout objet ou surface et notamment la nappe d’eau lors d’une manœuvre d’aspiration
définition:Le débit :
: c’est une quantité d’eau qui s’écoule en un temps donné. L’unité est le litre par minute (l/min) ou le mètre cube par heure (m³/h).
définition:La pression
c’est une force qui s’exerce sur une surface. L’unité employée par les conducteurs est le bar. Elle est lisible sur le manomètre de pression de refoulement et le vacuomètre.
définition: LES PERTES DE CHARGES
On appelle « pertes de charges » la baisse de pression dans les différents tuyaux utilisés par les sapeurs-pompiers.
A quoi sont dus les pertes de charges
Les pertes de charges sont dues principalement au frottement de l’eau en mouvement sur les parois intérieures des tuyaux. D’autres éléments, propres à l’établissement d’attaque, font diminuer la pression :
● le débit de refoulement demandé aux lances
● le diamètre des tuyaux utilisés
● la longueur de l’établissement
● la dénivelée (+ ou – 1 bar pour 10 mètres)
● le matériel utilisé
L’addition de tous ces facteurs provoque une différence de pression importante entre la sortie de la pompe (pression affichée par le manomètre de pression de refoulement) et la lance.
Comment réaliser le calcul des pertes de charges
Le conducteur utilisera systématiquement la feuille de calcul de perte de charges pour pallier au phénomène avec précision.
Pour réaliser le calcul il faut impérativement :
- collecter les informations concernant l’établissement (débit, nombre de tuyaux par lance, dénivelée…),
- retranscrire toutes les données pré-calculées sur la feuille,
- effectuer l’opération, puis arrondir au bar supérieur (ex : 9.75 B = 10 B).
définition: LA CAVITATION
Une pompe est « en cavitation » lorsque le débit demandé en sortie de pompe est supérieur au débit entrant dans la pompe.
Elle est liée à l’écoulement d’eau à haute vitesse à proximité de la roue à aubes. Elle provoque la formation de bulles de gaz qui « attaquent » la matière. Ces bulles de gaz ont un effet destructeur dans la pompe.
Comment est détécté la cavitation pour le conducteur?
Les moyens de la détecter sont différents, les signes sont visuels et sonores pour les pompes « classiques », les pompes dotées d’une régulation automatique disposent en plus de ces signes d’un système d’alarme et d’alerte spécifique.
Qu’entraine une cavitation ?
Ne pas réagir est très grave, outre les dégâts matériels provoqués dans la pompe par ce phénomène, le porte-lance est directement affecté. Il ne dispose pas au moment de la cavitation pompe d’un débit suffisant pour se protéger en cas de nécessité.
LES POMPES CENTRIFUGES
1) TERME GENERIQUE
Une pompe centrifuge est un ensemble d’éléments fixes et mobiles, qui une fois accouplés à la chaîne cinématique du véhicule, permet de mettre en pression de l’eau provenant soit de la citerne, soit de l’extérieur : (hydrants, engin alimenté en relais ou en aspiration sur plan d’eau).
Comment sont classées les pompes centrifuges à la BSPP ?
Elles sont classées en fonction de leur débit nominal autrement dit, leur capacité à fournir un débit et une pression à « x » mètre(s) de hauteur géodésique (voir page 5). Cette hauteur de référence est en règle générale de 3 mètres.
Par exemple : 1000/15 signifie que la pompe peut fournir un débit de 1000 l/min avec une pression de refoulement de 15 bars à une hauteur géodésique de 3 mètres.
LES POMPES CENTRIFUGES
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
L’axe de pompe est entrainé par le moteur de l’engin par le biais de la chaîne cinématique.
Le couple débit/pression obtenu en sortie de pompe est lié à la vitesse de rotation des éléments mobiles de la pompe.
Les éléments mobiles de la pompe comprennent la roue à aubes et l’axe de pompe.
La pression de refoulement (en sortie de pompe) dépend donc du régime moteur fixé par le conducteur.
Dans la pompe…
L’eau pénètre par l’intermédiaire de l’orifice d’alimentation aspiration (débit entrant), le conducteur passe la prise de mouvement puis accélère le régime moteur. L’eau prend de la vitesse grâce au mouvement de rotation de la roue à aubes, grâce à l’effet centrifuge, elle est projetée sur le diffuseur (élément fixe) : on obtient ainsi une pression.
L’eau en pression se dirige vers le collecteur de refoulement ou dans une autre cellule si la pompe en dispose de plusieurs.
LES POMPES CENTRIFUGES
ORGANES COMMUNS A TOUTES LES POMPES CENTRIFUGES
( reconnaissance de pompe)
- VANNES ET RACCORDS ASPIRATION / ALIMENTATION
- LA VANNE ASPIRATION / CITERNE
- LE COLLECTEUR DE REFOULEMENT ET SES DIFFERENTES VANNES
- LA VANNE DE REMPLISSAGE CITERNE PAR LA POMPE
- LA VANNE DE REMPLISSAGE CITERNE « PRISE DIRECTE »
- LA CITERNE ET SON NIVEAU
- LA VIDANGE CITERNE
- LES PURGES
- LE TABLEAU DE CONTROLE ET LES DIFFERENTS MANOMETRES
Comment est réalisé la reconnaissance pompe ?
Cette « reconnaissance de pompe », dont le but est de travailler correctement sur n’importe quel type de pompe, nouvelle ou inconnue, doit être effectuée dans un ordre précis et en fonction de la position des différents organes qui la compose.
Reconnaitre:VANNES ET RACCORDS ASPIRATION / ALIMENTATION
Ils se situent en règle générale en partie basse du corps de pompe.
Ces vannes et raccords permettent à l’eau provenant de l’extérieur (alimentation sur hydrant ou en aspiration) de pénétrer dans le corps de pompe.
Lors de leur utilisation, ces vannes doivent être totalement ouvertes ou fermées et leurs demi-raccords serrés avec modération.
Reconnaitre:LA VANNE ASPIRATION / CITERNE
Elle se situe entre la citerne et l’entrée du corps de pompe. Elle permet de faire circuler l’eau entre ces deux éléments. Lorsque la pompe est alimentée par la citerne, elle est entièrement ouverte sinon elle doit rester totalement fermée.
Reconnaitre:LE COLLECTEUR DE REFOULEMENT ET SES DIFFERENTES VANNES
Il est situé en sortie de pompe. Cet élément collecte l’eau en pression et permet de la distribuer via l’ouverture des différentes vannes de refoulement vers les établissements d’attaque. Les vannes doivent être manipulées progressivement et les demis-raccords serrés modérément.
Reconnaitre: LA VANNE DE REMPLISSAGE CITERNE PAR LA POMPE
Cette vanne se trouve sur une canalisation située entre le collecteur de refoulement et la citerne. Elle permet au conducteur d’effectuer le remplissage de la citerne dès que l’engin est alimenté sur un hydrant.
Lorsque la pompe est en fonctionnement, l’eau qui entre dans la citerne via cette vanne provient directement du collecteur de refoulement : elle est en pression ! Il faut donc ouvrir partiellement cette vanne lors de son utilisation.
Reconnaitre:LA VANNE DE REMPLISSAGE CITERNE « PRISE DIRECTE »
Cette vanne se trouve sur une canalisation qui une fois ouverte permet de remplir directement la citerne sans passer par la pompe.
Ne connaissant pas la pression fournie par l’hydrant, le conducteur prendra les dispositions nécessaires afin de ne pas détériorer la citerne.
pression maximal admise par une citerne ( prise direct)
4 bars
Reconnaitre: LA CITERNE ET SON NIVEAU
Chaque citerne est pourvue d’un niveau et d’un « trop plein » qui permettent au conducteur de contrôler son remplissage. Il existe plusieurs types de niveau (tube translucide, LED…).