FREUD : App. psychique. Sympt. Transfert Flashcards

1
Q

Théorie de Freud sur l’appareil psychique

A

Pour travailler “avec” le concept de l’inconscient, il est nécessaire de comprendre les théories de Freud sur l’appareil psychique (≠cerveau)

3 point de vue (et non modèle car nous n’avons pas de certitude) :
- topique
- économique
- dynamique

Freud propose le fait qu’il y a des forces en jeu qui s’opposent, qui coûtent de l’énergie, et le travail de l’appareil psychique est de viser à une homéostasie.

Homéostasie : flux continu mais suffisamment bas d’excitation pour que le sujet ne soit pas en souffrance. (diminution des tension intérieur/extérieure)

Le travail de l’appareil psychique : limiter impact sur notre psyché

Ex : qd nous sommes débordé (colère…), l’app psychique doit faire revenir à un état qui permet de continuer.

Dans 1er topique Freud suppose une différenciation de l’appareil psychique en plusieurs systèmes.

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2
Q

Quelles sont les 3 points de vue de Freud sur l’appareil psychique ?

A
  • topique
  • économique
  • dynamique
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3
Q

Définir homéostasie dans théorie de Freud.

A

Freud propose le fait qu’il y a des forces en jeu qui s’opposent, qui coûtent de l’énergie, et le travail de l’appareil psychique est de viser à une homéostasie.
Il doit limiter l’impact des tensions sur notre psyché.

Homéostasie : flux continu mais suffisamment bas d’excitation pour que le sujet ne soit pas en souffrance. (diminution des tension intérieur/extérieure)

Ne concerne pas que le fait de résoudre la tension mais de garder les tensions “égales” pour revenir à un état qui permet de continuer.

Ex : qd nous sommes débordé (colère…), l’app psychique doit faire revenir à une état qui permet de continuer.

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4
Q

Le point de vue Topique

COURT

A

◦ Topique = topos = lieu en grec
◦ Cette proposition est une métaphore.

➔ Le « point de vue topique » propose une représentation imagée du fonctionnement psychique organisé en
- strates (1ère topique)
- instances (2e topique)

Freud est intéressé par le flux de nos idées et propose de regarder l’app psychique du point de vue du lieu.

Il faut comprendre comment les systèmes psychiques interagissent.

Les théories de Freud ont 2 formes :
1- imprégné de son 1er métier : neurologue
2- modèle plus dynamique

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5
Q

Le point de vue Topique

LONG

A

◦ Topique = topos = lieu en grec
◦ Cette proposition est une métaphore.

◦ Suppose pour Freud une « différenciation de l’appareil psychique composé d’un certain nombre de systèmes/fonctions disposés dans un certain ordre, ce qui permet de les considérer métaphoriquement comme des lieux psychiques ».

➔ Le « point de vue topique » propose une représentation imagée du fonctionnement psychique en termes de strates (1ère topique) ou d’instances (2e topique)

Freud est intéressé par le flux de nos idées et propose de regarder l’app psychique du point de vue du lieu.

Il faut comprendre comment les systèmes psychiques interagissent.

Les théories de Freud ont 2 formes :
1- imprégné de son 1er métier : neurologue
2- modèle plus dynamique

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6
Q

Que signifie « inconscient » ?

COURT

A

1- Contenu non présent dans le champs de la conscience (acception neurologique)

2 - au sens topique : 1 des systèmes de l’appareil psychique.
Constitué de contenu refoulés de façon dynamique pour ne pas revenir à la conscience et créer trop de tension.

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7
Q

Que signifie « inconscient » ?

LONG

A

◦ A) désigner l’ensemble des contenus non présents dans le champs actuel de la conscience (pas au sens topique, donc pas de discrimination entre les contenus préconscient et conscient)

➔ Cette acception ressemble à celle des neurologues (Naccache, Freud).

◦ B) Au sens « topique », inconscient désigne un des systèmes définis par Freud dans le cadre de sa première théorie de l’appareil psychique.
L’inconscient est constitué de contenus refoulés qui se sont vu refuser l’accès au système préconscient-conscient* par l’action du refoulement*.

Inconscient : contenu refoulé, c’est à dire ce qui est maintenu de façon dynamique par mécanisme de défense dans l’inconscient.

Contenu tellement dérangeant/effractant pour le sujet qu’il doit s’en défendre de façon dynamique afin qu’il ne revienent pas à la conscience et créée trop de tension Ex : situation traumatique.

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8
Q

Définir préconscient-conscient
voc de la psychanalyse

A
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9
Q

Définir refoulement
voc de la psychanalyse

A
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10
Q

La 1ère topique
1900 et l’interprétation des rêves

A

◦ Dans l’Interprétation des rêves (1900), Freud dit ” Pour bien comprendre la vie psychique, il est indispensable de cesser de surestimer la conscience. Il faut voir dans l’inconscient le fond de toute vie psychique.”

Ce n’est pas la clef des songes.
Thérapeute n’interprète pas, il accompagne le sujet à trouver du sens à son rêve.

Freud propose de récuser les équivalences entre psychique et le conscient.
Sinon être humain se résume à ce qu’il a de conscient
La Neurologie donne raison à Freud.

1900 = on pense que l’humain pourra tout contrôler mais Freud dit l’inverse”.
=> On ne peut pas tout comprendre mais il faut essayer de comprendre ce qui dépasse la conscience.

Il postule l’existence de trois systèmes :
- Conscient (système perception-conscience)
- Préconscient
- Inconscient… Littéralement, ce qui est inaccessible à la CS

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11
Q

Développer les 3 systèmes existant dans la 1ère topique

A
  • Conscient (système perception-conscience)
    Ce qui chez l’être humain reçoit les perception de l’extérieur et les traite et de l’intérieur et les traite : pour que le sujet en prenne conscience.
    pers-consc : + que conscient : récupère stimuli et les envoie vers cs ou incs pour maintenir l’homéostasie.
  • Préconscient
    Freud postule l’existence de zone tampon : stockage dans le préconscient.
  • Inconscient
    Inconscient dynamique maintenu par le refoulement : ce qu’il nomme “censure”. A notre insu, on censure nos propres idées en interne.

Refoulement : conserver les idées, mais dans l’incs
Contenus refoulés qui se sont vu refuser l’accès au système préconscient-conscient* par l’action du refoulement*.

Nacache fait différence entre incs freudien et incs des neurosc.

Interoception : reconnaître et nommer les perceptions du corps ou prise de conscience des signaux internes du corps (fréquence cardiaque, la respiration, la sensation de faim…)

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12
Q

Les deux sortes d’« inconscient »

A

Il y a 2 sortes d’inconscients (au sens que donne la psy à ce mot)

  • 1 sorte d’inconscient ne peut en aucun cas parvenir à la conscience (en tout cas pas sans accompagnent).
    Son contenu fait l’objet d’un maintien dynamique hors de la conscience (inconscient dynamique)
  • 1 sorte, le préconscient qui concerne ce qui n’est pas imédiamment accessible à la conscience mais peut le devenir dans certaines conditions.
    ” peut y parvenir après que ses excitations se sont conformées à certaines règles, peut-être seulement après le contrôle d’une nouvelle censure » (Freud, 1900)
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13
Q

Le préconscient et la conscience

A

Chez Freud, la conscience est plus spécifiquement appelée le « système perception conscience » :

« Elle (la conscience) n’est plus qu’un organe des sens qui permet de percevoir les qualités psychiques. »

Le préconscient fait fonction de tampon entre l’inconscient et la conscience : il est une zone de passage, de transfert.
« le préconscient joue le rôle d’un écran entre l’inconscient et la conscience. Le système préconscient ne fait pas qu’interdire l’accès de la conscience, il commande aussi l’accès à la motilité volontaire et dispose de la répartition d’une énergie d’investissement mobile dont une partie, l’attention, nous est familière »

(Motilité : Faculté du mouvement)

L’idée est d’expliquer le passage d’idée entre la conscience et le reste de la vie psychique qui est beaucoup plus vaste que ce qui arrive à notre conscience.
Les instances servent à nous aider à se représenter le conflit psychique

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14
Q

But de la 1ère et de la 2ème topique.

A

1er topique : modéliser flux (système de passage) entre des systèmes connectés entre eux avec des flux facilités ou flux avec des obstacles.

2e topique : proposer un modèle pour comprendre et verbaliser le conflit psychique.

Les 2 ne sont pas en concurrence mais ne servent pas à la même chose.

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15
Q

La deuxième topique, 1920 - 1923

A

« Un individu se compose ainsi pour nous d’un Ça psychique, inconnu et inconscient, auquel se superpose le Moi superficiel
[…] Il n’existe pas entre le Moi et le Ça de séparation tranchée, surtout dans la partie inférieure de celui-là, où ils tendent à se
confondre » (Freud, Le Moi et le Ca)

**Pour le comprendre/saisir, on décomposer le conflit psychique comme conflit entre instances.
On tente d’expliquer comment des idées contradictoires entrent en conflit.
⇒ il y a confrontation entre les intentions différenciées des instances. **

Trois instances :

  • Le Ҫa : réservoir pulsionnel
  • Le Moi : instance médiatrice
  • Le Surmoi : instance porteuse des voix parentales et des Interdits civilisateurs

Chaudron pulsionnel : Personnifier les parties pleines d’élans que l’on a en nous et avec lesquelles il faut faire quelque chose.

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16
Q

Détailler le Ça, le Moi et le Surmoi.

A

Ça : On peut se sentir “poussé”.

Moi : partie émergée du ça.
Doit faire avec perceptions de l’intérieur et celles reçues de l’extérieur.
Freud postule que le Moi est la partie du ça qui au contact des autres serait civilisé.
Conscience de soi et permet de sociabiliser : permet de dire “je”.

Le moi se “cogne” aux exigences du réel.

Surmoi : prend en compte les exigences sociale et civilisatrice
Avant appelé “censure morale”
A un rôle d’interdicteur de nos désirs et leur mise en application.

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17
Q

Quel est le 2ème point de vue de Freud sur l’appareil psychique
Quel est son sens ?

A

➔ Le sens du « point de vue économique » est d’étudier la répartition des investissements libidinaux du sujet et leurs variations en quantité d’énergie (pour obtenir du plaisir ou éviter déplaisir)

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18
Q

Définition libido

A

◦ C’est une grandeur quantitavie (quoique non mesurable) des pulsion.

◦ énergie de la pulsion qui parcourt tout l’appareil psychique. Métaphore économique/bancaire de « l’investissement libidinal », « système de gains et de pertes »

◦ Répartition de la libido entre le Moi et les objets ➔ Importance des relations objectales mais aussi du narcissisme

Pour Freud : énergie des pulsions sexuelles = tout ce qui permet de prendre du plaisir aux choses (≠ sexuel)
Ensemble du et des plaisirs que l’on peut prendre dans toutes choses. Même très abstrait (réflexion, lecture, pensée)

19
Q

Libido, énergie limité

A

Nous disposons d’1 quantité d’énergie que l’on place/investie sur le monde et sur nous-mêmes. Mais cette réserve est limitée. Donc un investissement important consacré à la personne propre entraîne un retrait des forces attachées au monde extérieur.
⇒ Il faut un équilibre entre l’énergie que je m’accorde aux différents objets ⇒ vase communiquant.
libido d’objet (ou investissement de la réalité) est en balance avec libido du moi. « Plus l’une absorbe, plus l’autre s’appauvrit. »

Je dois m’aimer 1 peu sinon je dépéris, mais je dois aussi investir des objets dans le monde pour ne pas rester dans le solipsisme par manque de relation avec autrui. Solipsisme : théorie d’après laquelle il n’y aurait pr le sujet pensant d’autre réalité que lui-même.

20
Q

Où se situe la pulsion et que représente-t-elle ?

A

◦ est à l’interface entre psychique et somatique.
◦ représentation psychique des excitations somatique logées dans le corps
◦ représente une exigence de travail imposé au psychique en raison de sa liaison au corporel (par rapport à un besoin ancré dans le corps)
◦ induit des tensions/conflits psychiques qui devront être résorbés

On a certaines excitations internes (tension) du pt de vue somatique (faim soif… d’origine biologique) et on veut comprendre comment cela naît à notre conscience, sous forme d’idées.

Au début, c’est au parent de traduire les besoins/excitations somatiques de l’enfant en psyché.

21
Q

pulsion, exigence de travail

A

Le corps est poussé au travail par la pulsion qui ne demande qu’à être satisfaite, mais elle l’exige de façon inaliénable, sans possibilité de transiger ; elle ne se satisfait que d’être satisfaite.

L’appareil psychique est conçu pour répondre aux exigences de la pulsion et pour gérer l’état de tension permanent généré par le fait qu’il prend conscience qu’il ne peut peut pas satisfaire toutes les pulsions.
Le fait d’être frustré est ce qui va nous pousser au travail.

(La pulsion n’est pas exigence de travail car la pulsion doit être satisfaite.)
La pulsion est exigence de travail d’abord et avant tout pour la pensée qui traite les pulsions qui ne peuvent pas se satisfaire.

22
Q

Caractéristiques de la pulsion

A

Une montée du taux de testostérone (source) pousse le psychisme (poussée) à trouver une satisfaction ou éjaculation (but) avec l’aide d’un partenaire ou dans la masturbation (objet).

◦ Source : enracinement corporel (pas de dualité corps-psyché)
Descartes considère que corps et esprit sont séparés alors que Freud considère qu’il n’y a pas de bi-partition.

◦ Poussée : caractère essentiellement actif
Une poussée est un élan qui nous pousse à l’activité, facteur moteur de la pulsion.
Repérer en soi ce qui nous pousse à œuvrer.

≠ de l’impulsion (agir au lieu de penser)

◦ But : satisfaction/évitement de la tension (« principe de plaisir »)
Epargner à l’appareil psychique la tension qu’induirait le prolongement de la faim…
Ramener la tension à son point le plus bas pr obtenir l’extinction temporaire de la pulsion.

◦ Objet : ce avec quoi la pulsion va se satisfaire (vicariance ➔ renversement)
L’objet peut être nous-même (ex masturbation), un autre. N’importe quoi qui permet la satisfaction pulsionnelle, au but d’être atteint. (Pour Freud ce n’est pas l’object qui fait naitre la pulsion)

23
Q

Définition de Pulsion

A

« Processus dynamique consistant dans une poussée (charge énergétique, facteur de motricité) qui fait tendre l’organisme vers un but. Selon Freud, une pulsion a sa source dans une excitation corporelle (état de tension) ; son but est de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle ; c’est dans l’objet ou grâce à lui que la pulsion peut atteindre son but » (Voc. Psycha, Laplanche & Pontalis)

24
Q

3 théories dans le point de vue économique.

A

◦Pulsions du moi (autoconservation) vs pulsions sexuelles
◦Pulsions sexuelles : libido du moi vs libido d’objet
◦Pulsions de vie (Eros) vs pulsions de mort (Thanatos)

Ces théories ont en commun de vouloir rendre compte du conflit psychique et des difficultés de satisfaction de tout sujet.
Dans le point de vue économique, l’énergie de ces pulsions est la libido.

25
Q

◦ Pulsions du moi (autoconservation) vs pulsions sexuelles

A

Pulsion du moi (autoconservation) : Freud dit que cela ne relève pas des pulsions mais des pures besoins : existe donc que la pulsion sexuelle au sens concret et symbolique, cad même les relations avec autrui, même sans relation sexuelle.

26
Q

◦ Pulsions sexuelles : libido du moi vs libido d’objet

A

Freud a toujours considéré une dualité entre 2 grands types de tension qui s’opposent et sont à l’origine du conflit psychique.

1 seul type de pulsion : pulsions sexuelles qui doit choisir entre 2 catégories d’objets.

  • Investir autrui/le monde (libido d’objet)
  • S’investir soi-même : narcissisme (libido du moi)

/!\ quantité énergie limité : équilibrer.

27
Q

Pulsions de vie (Eros) vs pulsions de mort (Thanatos)

A

1er GM, correspondance avec Einstein (Pourquoi la guerre ?)
Pourquoi l’être humain est poussé non pas à prendre du plaisir mais à se détruire ?

Destruction de l’Homme ne rentre pas dans théorie du plaisir ou évitement du plaisir.
⇒ Freud revoit donc la théorie des pulsions pour expliquer cela et oppose les pulsions de vie et les pulsions de mort.
Conduite ordalique (mettre en jeu sa vie mais sans passer à l’acte de se tuer)

Pulsions de vie : Eros : pas au sens érotisme mais au sens de ce qui nous pousse vers la vie, de ce qui va vers autrui.
Tant que l’on est vivant, il y a des pulsions de vie qui nous soulèvent jusqu’au dernier souffle.

Pulsions de mort : Thanatos : Ensemble des élans du sujet tentant à réduire/abaisser l’excitation au minimum (/!\ ⇒ mort).
Ex : gd dépressif, mélancolique : gel dépressif.

La pulsion de mort s’exprime aussi dans des pulsions destructrices et d’auto-destruction.
On a besoin d’objet pour satisfaire nos pulsions. Détruire l’objet ne contribue pas à l’abaissement des tensions psychiques.

28
Q

Point de vue économique
La libido et son investissement

A

◦ Libido = énergie de la pulsion qui parcourt tout l’appareil psychique. Métaphore économique/bancaire de « l’investissement libidinal », « système de gains et de pertes »
◦ Répartition de la libido entre le Moi et les objets ➔ Importance des relations objectales mais aussi du narcissisme

➔ Le sens du « point de vue économique » est d’étudier la répartition des investissements libidinaux du sujet et leurs variations en quantité d’énergie (pour obtenir du plaisir ou éviter déplaisir)

A certains moments, compte tenu de ce qui se passe pour nous, on peut ne plus avoir d’énergie pour soutenir les autres.

Il faut faire attention à la répartition des investissements libidinaux. Quand notre quantité de libido est épuisée, car on a choisi de l’investir sur nous, on n’a plus d’énergie psychique à donner à autre chose/autrui. Manquer d’énergie, se sentir “vidé”.
Il existe des fatigues psychique

29
Q

Point de vue dynamique
Définition

A

« Qualifie un point de vue qui envisage les phénomènes psychiques comme résultant du conflit et de la composition de forces exerçant une certaine poussée, celles-ci étant en dernier ressort d’origine pulsionnelle » (Vocabulaire de la psychanalyse).

L’appareil psychique traite les tensions
Ce traitement est toujours un jeu de forces opposées qui s’affrontent (et entraine des conflits psychiques)
La visée est toujours la réduction des tensions (principe de plaisir), et notamment de l’angoisse
➔ Travail visant à l’homéostasie

(Dans concept Lagache/Anzieu il y a centralité du conflit)

Dans le point de vue dynamique ⇒ opposition entre principe de plaisir et principe de réalité (2 principes qui régissent le fonctionnement mental)

30
Q

Principe de plaisir
Définition

A

1 des 2 principes régissant, d’après Freud, le fonctionnement mental.
L’ensemble de l’activité psychique a pour but d’éviter le déplaisir et de procurer le plaisir.
En tant que le déplaisir est lié à l’augmentation des quantités d’excitation et le plaisir à leur réduction, le principe de plaisir est un principe économique.

31
Q

Principe de réalité
Définition

A

1 des 2 principes régissant, d’après Freud, le fonctionnement mental.
Forme un couple avec principe de plaisir qu’il modifie car principe de réalité s’impose comme principe régulateur.
La recherche de la satisfaction ne s’effectue plus par les voies les plus courtes mais emprunte des détours et ajourne son résultat en fonction des conditions imposées par le monde extérieur.

Il peut y avoir un abaissement de tension en laissant du temps. On peut différer la satisfaction en remplaçant l’agir par de la pensée.

Il est parfois très difficile de ne pas avoir recours à de la réassurance immédiatement mais on peut différer si on sait que qq chose dans la journée vous nous aider à diminuer l’angoisse.

32
Q

Opposition, affrontement du principe de plaisir et du principe de réalité

A

Le principe de plaisir veut une satisfaction immédiate et le principe de réalité diffère la satisfaction.

Le Moi (réalité) et le Ca (plaisir) ont souvent des intentions opposées
Le Moi représente «la raison et la sagesse» alors que le Ça est dominé par « les passions».
Le Moi cherche à substituer le principe de réalité au principe de plaisir qui exerce son pouvoir dans le Ça.

Investissement narcissique et objectal rentrent en concurrence
➔ Les symptômes sont donc à comprendre comme résultant d’un conflit psychique, et pas d’un « défaut », d’un « déficit », d’une «insuffisance »

33
Q

De quoi résultent les symptômes ?

A

➔ Les symptômes sont donc à comprendre comme résultant d’un conflit psychique, et pas d’un « défaut », d’un « déficit », d’une «insuffisance »

Un sympôme (tout ce qu’apporte la personne comme qq chose qui ne va pas), un signe qui représente une manifestation d’une maladie, de qq chose qui ne va pas ⇒ pas interprété comme 1 déficience mais 1 compromis entre des exigences contradictoires, donc 1 conflit psychique.

Les symptomes que l’on produit résultent d’un conflit psychique.
La psychanalyse est un modèle pour penser les symptômes et leur donner sens

(parfois pas de symptôme : asymptomatique.)

34
Q

Points commun des symptômes et du transfert

A

Ils ont en commun :
- D’être des productions mêlant conscience et inconscient (MAIS ELLE DIT QUE SE SONT DES FORMATIONS DE L’INCS ??)
- De témoigner du conflit psychique du sujet
- D’être interprétables

35
Q

Formation des symptômes.
Sens

A

La formation des symptômes existe là où la satisfaction est empêchée.

Le symptôme serait indice et substitut d’une satisfaction pulsionnelle qui n’a pas eu lieu

Indice : le fait qu’il y ait sympt veut dire qu’il y a eu conflit entre désir et impossibilité de le satisfaire.

Substitut : désigne des symptômes ou des formations équivalentes (lapsus, fantasmes, traits d’esprit, actes manqués) qui remplacent des contenus inconscients.

En clinique d’orientation analytique, le symptôme procède d’un conflit psychique ayant donné lieu à un compromis entre désir et défense, qui n’est cependant pas totalement satisfaisant pour le sujet.

36
Q

Comment peut être compris le symptômes ?

A
  • Comme « indice du processus morbide » ➔ dimension pathologique (à ne pas ignorer car pouvant soulager / satisfaction secondaire)
  • Comme simple indicateur d’un conflit psychique ➔ dimension «psychopathologie de la vie quotidienne »

Sens pas toujours direct mais toujours un sens.
Absurde du pt de vue conscient mais compréhensible en analysant ses déterminants insc.

Lagache : pb mal résolu

37
Q

Transfert
Définition

A

« Désigne, en psychanalyse, le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique » (Laplanche & Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse)

Production de l’insc. Peut être amené à la consc avec du travail.

Le transfert est fondamental/essentiel dans la thérapie.
Il est à la fois le plus grand noeud de la thérapie (il empêche, fait résistance au processus thérapeutique) et à la fois le cœur de la thérapie.

38
Q

Transfert existe-t-il avant Freud ?
Existe-t-il uniquement dans la thérapie ?

A

Existe avant Freud et dans tout types de relation, mais + facile à voir en thérapie car les conditions sont contrôlées => on y voit le transfert dans la forme la plus nue et la plus entière.

Il y a du transfert au travail, à l’université… quand une asymétrie relationnel existe entre nous et qq d’aa, q cela met dans condition de confiance, de supposition de savoir à l’autre, il peut y avoir du transfert.
Ex : coach qui joue avec le transfert (sans le savoir)

39
Q

Comment Freud considérait le transfert au début ?
Pourquoi ?

A

Comme un obstacle à la thérapie car il se présente au départ comme sentiments amoureux envers le thérapeute et devient alors obstacle au traitement par la parole.
Peut entrainer des pb éthiques/déontologique et court-circuiter le travail thérapeutique.

Freud pense que qd patient à déclaré son amour, il n’arrive plus à s’en déprendre et fait passer la thérapie aux filtres de ses sentiments. (amour du transfert)
Théra n’avance plus car tentitive du thérapeute d’aller du côté de la répétition en séance de mouvement relationnelle qui ont précédé l’existence même de la thérapie est court circuité par le fait que le patient vie la relation thérapeutique dans l’ici et le maintenant de ce qu’il considère être ses sentiments amoureux.

Le thérapeute doit se rappeler que l’amour ne lui est pas adressé. Le patient pense qu’il nous aime.
Les patients ne doivent rien savoir de nous.

40
Q

Comment Freud considère le transfert dans un 2ème temps, aujourd’hui ?

A

Elément essentiel de la thérapie
Le sens de « transfert » s’est élargi chez Freud et ses continuateurs.
Souvent présenté comme “alliance/relation thérapeutique”.

Il perçoit que le transfert ne se limite pas à un attachement “amoureux” mais qu’il parle d’éléments de l’enfance.

Au départ ce qu’englobe le transfert est très restrictif.
Puis, avec devp des connaissances sur les relations théra : on a pu exprimer que cela concerne cette tendance au déplacement sur des relations actuelles de relations qui ont formées nos jeunes années.

Le transfert est un déplacement de ce qui s’est joué dans des relations très formatrices pour notre devenir de sujet sur des relation plus actuelle.
On vient répéter des éléments de notre histoire.

Ce que recouvre le terme aujourd’hui permet de décrire l’ensemble des réactions très larges qui peuvent être mises en lien avec l’histoire passée du sujet et ses déterminants historiques. (c’est de l’ordre de l’interprétation)

41
Q

Prise de conscience du transfert par le thérapeute.

Réaction thérapeutique négative

A

Thérapeute à la charge de prendre conscience du transfert, de s’en déprendre. Il doit accepter le transfert et supporter ses réactions négatives.

Sans concept de transfert : on pet interpréter ce qui se passe sous une forme morale et perdre notre neutralité bienveillante.

Le thérapeute n’a pas à faire autorité sur le patient.
Patient lui confie une autorité : c’est de la supposition de savoir, c’est transférentiel (idéalisation figure toute puissante/savante ou désidéalisation de la figure d’autorité)

Réaction négative : thérapie ne convient pas ou est ce que patient répète en thérapie une relation insatisfaisante de son histoire ?

Thérapie pas toujours agréable/satisfaisante, peut provoquer des transferts agressifs : normal car difficile

42
Q

La répétition transférentielle devient un outil du traitement

A

Dès lors que l’on considère que le transfert est un déplacement, une répétition de modalité relationnel propre à notre histoire à l’intérieur de la thérapie, alors le transfert devient un outil de la thérapie.

Il est le principal moyen “d’enrayer la compulsion de répétition et de la transformer en une raison de se souvenir.”

Inconsciemment le patient répète dans la thérapie et la répétition amène à se souvenir. Il doit aussi répéter dans la vie : c’est en cela que cela nous intéresse.

Souffrance souvent due à des difficultés relationnelles = elle amène à consulter.
On répète inconsciemment des modalités de relations qui infiltrent notre quotidien.

=> idée est de transformer cette répétition en raison de se souvenir. Epingler dans notre histoire ce qui nous pousse inconsc à la répétition.

Travailler dans la relation (se prêter à être un support de déplacement) et sur la relation (interpréter, conscientiser ce que la patient rejoue malgré lui et qui n’a rien à voir avec le thérapeute)

On progresse quand on passe de l’agir à la pensée, de la répétition inconsciente de certains phénomènes relationnels à la possibilité de se souvenir ce qui a créé ces schémas relationnels.

43
Q

Perlaboration / Working-through

A

Dernière étape pour Freud. Travailler le souvenir de façon à passer outre la rancune/rancœur/ amertume/ colère, contre ce qui nous a fait comme nous sommes
=> et se libérer du joug et de l’aliénation des souvenirs, de nos offenses passées.

C’est ce à quoi nous aspirons pour nos patients.

La répétition transférentielle qui se transforme ensuite en remémoration peut permettre ce passage à la perlabolation (W through)

On accompagne de la répétition inconsciente jusqu’à l’émancipation possible pour une part de ce qui nous détermine du fait de notre propre histoire, de notre classe sociale, des empreintes que cela a laissée. C’est très long.