Devp affectif et psycho sexuel de l'enfant. Flashcards
Sexulalité ≠ sexe Plaisir et plaisir chez enfants Dvp psychosexuel enfant et son parcours libidinal
Education sexuelle d’après l’OMS
l’éducation à la sexualité doit commencer à l’âge de 5 ans, lorsque l’éducation formelle débute généralement. Cependant, l’éducation sexuelle est un processus qui dure toute la vie et qui commence parfois plus tôt,… Avec les jeunes apprenants, enseigner la sexualité ne signifie pas nécessairement enseigner le sexe. pour les groupes d’âge plus jeunes, cela peut aider les enfants à découvrir leur corps et à reconnaître leurs sentiments et leurs émotions, tout en discutant de la vie familiale et des différents types de relations, de la prise de décision, des principes de base du consentement et de ce qu’il faut faire en cas de violence ….Ce type d’apprentissage jette les bases de relations saines tout au long de la vie ».
Sexualité ≠ sexe
(pour les adultes et les enfants)
Découverte du corps, reconnaissance des sentiments et émotions participe de l’apprentissage de la sexualité.
OMS reconnaît qq chose qui faisait déjà partie du corpus psychanalytique depuis 1905.
Freud parlait de sexualité infantile dès 1905.
Important d’intégrer dans ce que l’on appelle la sexualité les sentiment/émotions car notre vie de l’ordre de la sexualité n’est pas qu’une vie de sexe.
Pas nécessaire d’avoir des rapports sexuels pour avoir une forme de sexualité.
Pour Freud : vie sexuelle = vie sentimentale, vie affective en générale.
Nécessaire de parler d’éducation à la sexualité car nous sommes des êtres pulsionnels, on doit savoir quoi faire de nos pulsions et celles des autres qui peuvent nous être adressés et aboutir à des agressions sexuelles.
Développement affectif et psycho sexuel de l’enfant.
Comment est la vie affective des enfants ?
Comment se développent ils ?
Les différentes acquisitions fondamentales du point de vue de la relation à autrui ?
Quelles sont les fondations qui jalonnent notre enfance ?
Comment prend-on du plaisir dans les choses ?
Pourquoi en tant qu’adulte la vie affective, corporelle des enfants nous parait étrange ?
Les adultes ont oublié les questions fondamentales qu’ils se posaient quand ils étaient enfants.
Sandor Ferenczi parle de la confusion des langues entre adultes et enfants. (après inceste enfant continue d’aimer le parent : ne veut pas dire que les enfants ont consentis mais que leur vie affective est très complexe, ils peuvent hair et aimer…)
Que signifie plaisir
◦ La notion de plaisir est universelle : tout sujet, à tout âge
◦ En psychanalyse, le plaisir est compris comme ce qui est supplémentaire à la satisfaction du besoin vital. L’Homme cherche toute sa vie à obtenir du plaisir en plus de la pure satisfaction de ses besoins vitaux. (crée un excédent de plaisir)
Cela vaut pour la nourriture, l’excrétion, le sommeil, la sexualité…
◦ Plaisir = pas nécessairement génital.
Chez Freud, le plaisir est dit « sexuel », mais ce n’est pas la même chose
Bcp zones corporels sont érogènes (pas que les organes génitaux).
◦ Le plaisir génital intéresse adolescents après puberté et adultes.
Chez l’enfant, le plaisir a un autre sens.
Plaisir chez l’enfant.
◦ Le plaisir génital intéresse adolescents après puberté et adultes.
Chez l’enfant, le plaisir a un autre sens.
Ce qui se passe pour la vie de l’enfant : pas comparable à ce qui se passe pour les adultes.
Vie psychique des enfants : complexe (ils n’ont pas mêmes capacités de conceptualisation que adultes)
Travailler avec enfants :
=> ne pas projeter nos connaissances d’adultes sur enfants mais travailler à partir des enfants.
=> Pas d’adultomorphisme (tendance des adultes à interpréter les comportements des enfants comme s’il s’agissait d’adultes) pour le rapport au corps mais aussi les sentiments et affects.
Comportements masturbatoires dès 3 mois.
Mais ils ne savent pas ce que sont les orgasmes.
Ce dire que le corps peut nous aider à prendre du plaisir => nous aide en thérapie à comprendre des comportements notamment auto calmant. (vrai pour enfant et adulte)
Comme on s’est engagé à faire respecter la personne humaine dans toute sa dimension psychique et le rapport qu’elle a avec le corps, il faut en parler car les patients nous en parlent .
Cependant, au-delà de la masturbation, les enfants comme les adultes apprennent à utiliser leur corps pour obtenir du plaisir. C’est tout le sens de l’analyse freudienne que de montrer par quelles zones, et le sens symbolique que cela prend.
La base pour parler de sexualité infantile
masturbation ≠ adulte et enfant
notion plaisir : dépasse les pures organes génitaux
question de la sexualité n’est pas celle du sexe
On va pouvoir maintenant parler de la sexualité infantile.
Comment Freud a conceptualisé le dvp libidinal chez l’enfant ?
Les grandes lignes.
Freud a conceptualisé le développement libidinal en terme de stades (dits aussi phases ou organisations), cf. Trois essais sur la théorie de la sexualité, 1905)
Les stades libidinaux arrivent-ils les un après les autres ?
/!\ Ces « stades » ne sont pas à comprendre comme une évolution linéaire mais comme désignant des apprentissages dans le développement psychosexuel de l’enfant
Stades arrivent les uns après les autres mais l’advenu de l’un n’empêche pas de revisiter un autre => pas linéaire jusqu’à arriver à une sexualité d’adulte qui s’intéresse uniquement à la génitalité, la reproduction.
/!\ Les stades se superposent et se complètent. Les conflits liés à chacune de ces périodes permettent progressivement une complexification de l’organisation psychique
Quelle est l’origine des stades ?
Leur organisation (parcours libidinal) ?
Les stades sont pulsionnels : ce sont des moments du dvp psychosexuel de l’enfant, des fonctions biologiques vont nécessiter un certain travail psychique.
De nouvelles formes pulsionnelles vont advenir pour l’enfant et ces nouvelles pulsions venant de zones du corps différente vont exiger un travail un peu différent de la psyché.
Le parcours libidinal
Les stades correspondent à une organisation de la libido en lien avec une zone érogène prépondérante et avec la prédominance d’un mode particulier de relation d’objet
Appui sur les zones corporelles assimilées comme zones érogènes (importance du corps et de ses réactions)
Les représentations se créent à partir des traces mnésiques issues des expériences corporelles Génération de points de fixation.s ➔ régression.s défensive.s possible.s