Formation en ligne 4: Protection de la jeunesse (semaine du 20 mars). Flashcards
À qui s’applique la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ)?
s’applique aux enfants qui vivent des situations compromettant ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement. Il s’agit d’enfants que l’on considère en grande difficulté et en besoin de protection.
Vrai ou Faux
Dans la Loi sur la protection de la jeunesse, le terme « enfant » désigne une personne de moins de 14 ans.
Faux
désigne une personne de moins de 18 ans. Les adolescents sont donc, eux aussi, visés par cette loi.
Qui est chargé de l’application de la LPJ?
- Le directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) est chargé de l’application de la LPJ.
- Cependant, il n’agit pas seul.
- Il est entouré d’une équipe d’intervenants qui exercent plusieurs responsabilités dont celles de : recevoir le signalement, décider si le signalement doit être retenu pour évaluation, procéder à l’évaluation de la situation, déterminer et appliquer les mesures pour corriger la situation et réviser la situation de l’enfant.
L’intervention du DPJ auprès d’un enfant et de ses parents doit viser à faire quoi?
mettre fin à la situation qui compromet la sécurité ou le développement de l’enfant et éviter qu’elle ne se reproduise, et ce, dans l’intérêt de l’enfant et dans le respect de ses droits.
Vrai ou Faux
Il y a un DPJ dans chacune des régions du Québec.
Vrai
La LPJ prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant EST considéré comme compromis dans les six situations suivantes:
- abandon;
- négligence;
- mauvais traitements psychologiques;
- abus sexuels;
- abus physiques;
- troubles de comportement sérieux.
La LPJ prévoit que la sécurité ou le développement d’un enfant PEUT ÊTRE considéré comme compromis dans les trois autres situations suivantes:
- fugue;
- non-fréquentation scolaire;
- délaissement de l’enfant par ses parents à la suite d’un placement en vertu de la Loi sur les services de santé et les services sociaux.
Décrire : ABANDON (art. 38a)
Lorsque les parents d’un enfant sont décédés ou n’en assument pas de fait le soin, l’entretien ou l’éducation et que, dans ces deux situations, ces responsabilités ne sont pas assumées, compte tenu des besoins de l’enfant, par une autre personne.
Nommez quelques indices d’un enfant abandonné (3)
- l’enfant ne vit plus avec ses parents et n’a pas de domicile fixe;
- l’enfant dit avoir été mis à la porte de chez lui;
- les parents sont décédés et aucune autre personne n’assume les responsabilités parentales.
Décrire : NÉGLIGENCE (art. 38b)
- Lorsque les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux:
- lorsqu’il y a un risque sérieux que les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde ne répondent pas à ses besoins fondamentaux de la manière prévue dans le sous-paragraphe 1° (sur les plans physique, de la santé et éducatif).
Comment est-ce que les parents d’un enfant ou la personne qui en a la garde peuvent ne pas répondre aux besoins fondamentaux de l’enfant?
- soit sur le plan physique, en ne lui assurant pas l’essentiel de ses besoins d’ordre alimentaire, vestimentaire, d’hygiène ou de logement compte tenu de leurs ressources;
- soit sur le plan de la santé, en ne lui assurant pas ou en ne lui permettant pas de recevoir les soins que requiert sa santé physique ou mentale;
- soit sur le plan éducatif, en ne lui fournissant pas une surveillance ou un encadrement appropriés ou en ne prenant pas les moyens nécessaires pour assurer sa scolarisation;
Nommez quelques indices de négligence sur le plan physique (9)
- nourriture inexistante, insuffisante ou inadéquate;
- quête de nourriture de la part de l’enfant;
- manque constant d’hygiène;
- vêtements inadéquats selon la saison;
- insalubrité du milieu de vie de l’enfant;
- conditions du milieu de vie de l’enfant inadéquates ou présentant des
- risques de blessures pour l’enfant;
- substances ou objets dangereux accessibles à l’enfant;
- absence de domicile familial.
Nommez quelques indices de négligence sur le plan de la santé (4)
- malnutrition sévère qui risque d’entraîner des problèmes de santé;
- maladies non traitées, blessures non soignées;
- refus ou négligence des parents ou de la personne qui a la garde de l’enfant de consulter un professionnel de la santé pour des besoins essentiels de l’enfant (ex.: problèmes de santé mentale, caries dentaires, retard de développement, déficiences visuelles, auditives, motrices) ;
- mauvais usage de médicaments pouvant entraîner des conséquences graves pour l’enfant.
Nommez quelques indices de négligence sur le plan éducatif (6)
- manque de stimulation de l’enfant sur les plans langagier, moteur, social ou intellectuel, compte tenu de son groupe d’âge;
- choix du gardiennage non approprié;
- absence d’une routine de vie stable;
- scolarisation de l’enfant limitée ou empêchée par les parents ou par la personne qui en a la garde;
- absence d’encadrement de la part des parents ou de la personne qui a la garde de l’enfant;
- manque de surveillance, en fonction des besoins de l’enfant, de la part des parents ou de la personne qui en a la garde.
Décrire : MAUVAIS TRAITEMENTS PSYCHOLOGIQUES (art. 38c)
- Lorsque l’enfant subit, de façon grave ou continue, des comportements de nature à lui causer un préjudice de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
- Ces comportements se traduisent notamment par de l’indifférence, du dénigrement, du rejet affectif, de l’isolement, des menaces, de l’exploitation, entre autres si l’enfant est forcé de faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par l’exposition à la violence conjugale ou familiale.
Nommez quelques indices de mauvais traitement psychologiques
- l’enfant dit souvent qu’il n’est bon à rien;
- l’enfant dit qu’il n’a pas le droit d’avoir des amis, il semble isolé socialement ;
- l’enfant dit qu’il se sent rejeté par ses parents;
- l’enfant exprime souvent l’idée de la mort (en paroles ou en dessins);
- l’enfant dit qu’il est épuisé et qu’il doit travailler à la maison;
- l’enfant a peur de l’un de ses parents ou d’une personne qui demeure avec lui;
- l’enfant est souvent exposé à la violence conjugale ou familiale (violence verbale, physique ou psychologique);
- l’enfant est régulièrement témoin d’activités criminelles à la maison;
- les parents dénigrent fréquemment l’enfant (ex.: comparaisons dévalorisantes, attribution de surnoms négatifs);
- les parents menacent constamment l’enfant de l’abandonner ou de le placer.
Dans les situations où un enfant est victime de mauvais traitements psychologiques de la part d’une autre personne que ses parents, le DPJ intervient quand?
uniquement lorsque les parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour faire cesser les mauvais traitements psychologiques.
Décrire : ABUS SEXUELS (art. 38d)
- Lorsque l’enfant subit des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation;
- Lorsque l’enfant encourt un risque sérieux de subir des gestes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation.
Nommez quelques indices d’abus sexuels (15)
- l’enfant dit que des gestes sexuels ont été commis à son endroit;
- l’enfant dit avoir des douleurs aux organes génitaux;
- l’enfant adopte un comportement sexuel précoce;
- l’enfant a des connaissances non appropriées pour son âge sur des comportements sexuels;
- l’enfant présente une infection transmise sexuellement (ITS) à un jeune âge;
- l’enfant évoque des expériences pornographiques;
- l’enfant a peur de retourner à la maison, il préfère demeurer à l’école
- ou au milieu de garde;
- l’enfant dit que son parent ne respecte pas son intimité personnelle;
- l’enfant refuse de se soumettre à un examen médical;
- l’enfant craint un adulte en particulier;
- l’enfant manifeste des changements brusques de comportement par rapport à ce que l’on connaît déjà de lui (ex.: baisse subite de son rendement scolaire, perte de l’appétit);
- l’enfant présente des problèmes d’incontinence, de maux de ventre, de vomissements fréquents, de cauchemars, d’insomnie;
- l’enfant possède des objets ou de l’argent dont on ignore la provenance ;
- un adulte démontre un intérêt inhabituel à l’endroit de l’enfant.
Vrai ou Faux
Les enfants peuvent faire des jeux sexuels d’exploration.
Vrai
Il est normal dans le développement de l’enfant qu’il découvre sa sexualité. Parfois, les enfants peuvent faire des jeux sexuels d’exploration. Dans ces situations, il ne s’agit pas nécessairement d’indices laissant croire à un abus sexuel.
Vrai ou Faux
Les abus sexuels doivent obligatoirement être récents
pour être signalés au DPJ.
Faux
Les abus sexuels ne doivent pas obligatoirement être récents
pour être signalés au DPJ. Celui-ci évaluera si leurs conséquences sont actuelles et compromettent la sécurité ou le développement de l’enfant .
Vrai ou Faux
Toutes les situations d’abus sexuels ou d’abus physiques doivent être signalées au DPJ peu importe l’auteur des abus et les moyens pris par les parents.
Vrai