Cours 4: Droit : Consentement et secret professionnel ( 13 février 10h30 à 12h20) Flashcards
Décrire : Charte canadienne,art.7
- Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne.
- Il ne peut être porté atteinte à ce droit qu’en conformité avec les principes de justice fondamentale.
Décrire : Charte québécoise, art.1
Tout être humain a droit à la vie, ainsi qu’à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté de sa personne.
Décrire : Art.10 du code civil du Québec
- Toute personne est inviolable et a droit à son intégrité.
- Sauf dans les cas prévus par la loi, nul ne peut lui porter atteinte sans son consentement libre et éclairé.
Décrire : Art.11 du code civil du Québec
Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, de traitements ou de toute autre intervention.
Décrire : Inviolabilité
protection de la personne contre les interventions de tiers qui voudraient exercer sur elle une action quelconque
Décrire : Intégrité
protection de la personne à l’égard de tiers, mais également contre les préjudices qu’elle pourrait s’infliger elle-même
Décrire : Soin
- Le sens donné aux mot « soins » est très large :
- «toute(…)intervention de nature médicale,psychologique ou sociale, requis ou non par l’état de santé, physique ou mentale»
Décrire : Consentement aux soins
Une personne adulte, en mesure de comprendre les objectifs et les conséquences potentielles des soins, est en droit de choisir si elle veut ou non s’exposer aux risques des soins proposés
Vrai ou Faux
D’obtenir des renseignement auprès de proches est un soin
Vrai
Vrai ou Faux
L’utilisation de mesures de contentions physiques ou pharmacologiques, les mesures d’isolement n’est pas un soin, puisque le patient n’est pas consentent.
Faux,
L’utilisation de mesures de contentions physiques ou pharmacologiques, les mesures d’isolement est un soin.
Nommez et expliquez les conditions de validité du consentement (2)
-
Libre
- Exempt de pression, de menace, de contrainte, de promesse de la part du médecin, de la famille ou de l’entourage du patient.
- Exempt de menace de représailles, par exemple de la fin du suivi, si le patient refuse de se soumettre aux investigations ou aux traitements proposés.
- « N’exclut évidemment pas la possibilité pour le soignant de se faire insistant et persuasif lorsqu’il y va de l’intérêt du patient, tant que cela ne se solde pas par une contrainte. »
-
Éclairé
- Le patient doit être informé:
- du diagnostic
- de la nature du traitement
- des interventions à effectuer
- des bénéfices et les risques associés aux interventions, incluant les chances de réussite ou d’échec
- des conséquences d’un refus ou d’une non-intervention
- des autres possibilités de traitement.
- Va de pair avec l’obligation de renseignement du médecin
- Le patient doit être informé:
Quelle est l’obligation de renseignement du médecin par rapport aux riques
- Le médecin est tenu de révéler les « risques probables » et non pas « tous les risques possibles »
- On résume souvent en disant que : « plus un risque peut entraîner des conséquences graves même s’il ne survient que rarement, plus le risque doit être considéré comme important. Inversement, une fréquence élevée d’un risque somme toute mineur doit être également considérée comme importante ». Dans les deux cas, ils doivent être divulgués au patient.
- Individualiser en fonction du patient qu’on a devant nous
- Certaine variabilité en fonction des circonstances : soins non requis par l’état de santé, soins non standard (ex : expérimentation) = plus grande obligation, vs urgence = moins exigeant
Expliquez : Le droit au refus du patient
- «dès lorsqu’une personne est apte, savolontédoitêtre respectée. Même si le refus de traitement ou son interruption devait entraîner le décès de la personne, sa volonté doit impérativement être respectée. »
- Le médecin n’a pas à se questionner à savoir si la décision est raisonnable ou non : le patient a le droit d’être déraisonnable et de prendre des décisions à l’encontre de ses propres intérêts
- « Le droit au refus prime sur l’obligation des médecins de fournir les soins. »
Que peut faire le médecin lorsqu’un patient refuse un soin?
- Code de déonto a.42. Accompagner le patient dont la mort paraît inévitable, s’assurer que le décès survienne dans la dignité, apporter un soulagement approprié.
- Devoir du médecin d’informer le patient des conséquences potentielles du traitement & du refus de traitement
- Le patient peut consentir ou refuser les soins, la décision prise par le patient n’a pas à être raisonnable aux yeux du médecin
Expliquez les étapes à suivre lors d’un refus de traitement vital
- Anticiper les conflits
- Relation de confiance
- Principes de communication efficace
- Donner des informations justes et pertinentes
- Reconnaître les motifs de refus
- S’informer des conditions de vie du patient
- Tenir compte de la subjectivité et du point de vue du patient
- Prendre une décision
- S’entendre sur des objectifs communs: restaurer la santé, le bien-être
- Rechercher un compromis acceptable en ayant recours au dialogue
- Au besoin, utiliser l’expertise de quelqu’un d’autre
Décrire : Notion d’inaptitude
Lorsqu’il est impossible pour le patient de donner un consentement valide