Formation en ligne 1: La personne, sa maladie et la relation médecin-patient 1 Flashcards

1
Q

Nommer les grands domaines dans lesquelles sont classées les sources de souffrance chez les grands malades.

  • A. Sources personnelles / Sources familiales / Sources psycho-sociales
  • B. L’incertitude / L’annonce d’une maladie grave / La peur de souffrir / Les effets secondaires des traitements
  • C. Sources physiques / Sources somatiques / Sources psychosomatiques
  • D. Le déni / La colère / La négociation / La dépression / L’acceptation
  • E. Sources physiques / Sources somatiques / Sources spirituelles
A

E. Sources physiques / Sources somatiques / Sources spirituelles

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2
Q

Parmi ces affirmations, l’une est fausse. Laquelle ?

  • A. Le soulagement de la douleur permet en quelque sorte au malade de « rester vivant » jusqu’à la fin
  • B. La fatigue et la perte d’autonomie peuvent entraîner des questionnements majeurs en lien avec des demandes d’euthanasie et d’assistance au suicide
  • C. La fatigue due au cancer et à son traitement occupe une place peut-être plus importante que la douleur physique.
  • D. Parmi les interrelations des sources de la souffrance, l’interaction avec les soignants constitue un déterminant mineur mais à considérer
  • E. La signification des traitements de chimiothérapie pour ces malades atteints de cancer revêt un espoir significatif de guérison
A

D. Parmi les interrelations des sources de la souffrance, l’interaction avec les soignants constitue un déterminant mineur mais à considérer

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3
Q

Parmi les affirmations suivantes quant aux autres sources de la souffrance, l’une est fausse, laquelle ?

  • A. Les sources non somatiques de la souffrance sont retrouvées chez tous les malades sans exception.
  • B. Parmi les sources non somatiques, l’anxiété, le découragement et l’isolement sont prépondérants.
  • C. Il est impérieux de bien entourer les grands malades pour éviter l’angoisse et l’isolement
  • D. La quête de sens de la maladie pour la personne affectée serait un pas vers le soulagement
  • E. La spiritualité et les questionnements peuvent déboucher sur une candeur sur sa vie en dépit de la maladie qui l’accable
A

C. Il est impérieux de bien entourer les grands malades pour éviter l’angoisse et l’isolement

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4
Q

Quelles sont les conséquences d’une douleur physique non traitée?

A
  • l’apparition d’anxiété et de troubles de concentration
  • interférer avec les activités quotidiennes et la socialisation et diminuer la résilience des patients
  • paralyse en quelque sorte
  • interfère avec les facultés cognitives, ce qui trace un lien avec la perte d’autonomie
  • initie la recherche de sens
  • phénomène central lié à la plupart des éléments qui constituent l’expérience de la souffrance
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5
Q

La pratique de la médecine peut appartenir au domaine des croyances.

Expliquez pourquoi.

A
  • La notion de miracle, rattachée aux traitements comme à ceux qui les prescrivent (médecins) est fort importante
  • Lorsqu’on se place dans l’optique du malade, il semble que l’interaction patient-médecin ne s’effectue pas à la lumière des connaissances cientifiques, qui s’appuient sur des données probantes, mais plutôt dans l’atmosphère nébuleuse des expériences où des miracles peuvent survenir et changer la vie de ceux qui y croient
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6
Q

Quelle est la contribution de la fatigue à la souffrance pour quelqu’un qui ne souffre pas de douleur physique? Et pour quelqu’un en souffrant?

A
  • supréieure à la douleur physique chez les sujets ayant peu ou pas éprouvé de douleurs
  • Égal pour quelqu’un ayant souffert d’une douleur physique sévère
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7
Q

Nommez une des conséquences les plus désastreuses de la fatigue excessive que vivent les maladies?

A

la perte d’autonomie

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8
Q

Pour certains patient, les traitement de chimiothérapie constituent un repère structurant.

Expliquez.

A
  • les traitements semblent contrer l’effet de chaos et de désordre créé par la maladie et par la peur de mourir
  • repère structurant, ne serait-ce que par le rythme que leurs sessions imposent
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9
Q

Pendant le combat contre le cancer, quel est l’atmosphère qui semble régner entre les prescripteurs et les personnes malades?

A
  • «l’aura curative»
  • il y a toujours, sous-entendu, un espoir de trompher du mal, de faire mentir les statistiques, d’être l’exception, le miracle
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10
Q

Vrai ou Faux

Les liens entre la dépression et le désir d’euthanasie ne sont pas établis.

A

Faux

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11
Q

«La maladie terminale pourrait permettre de vivre plus»

Expliquez.

A

Avec une date limite pour vivre, on profite plus du temps qui nous reste, peut-être plus que certaines personnes qui vivent longtemps.

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12
Q

Nommez les trois types de rapport entre le médecin et le patient proposés par Szasz & Hollender

A
  • Un rapport activité-passivité
  • Un rapport expertise-collaboration
  • Un rapport de participation mutuelle
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13
Q

Dans la formulation d’Emanuel & Emanuel sur le rapport médecin-patient,nommez les quatre modèles proposés.

A
  • Le modèle paternaliste
  • Le modèle consumériste
  • Le modèle interprétatif
  • Le modèle délibératif
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14
Q

Du côté du patient, un besoin d’aide, une incapacité technique à le combler, une émotivité liée à son état. Cette situaiton expose le patient à deux conséquences majeures.

Nommez les

A
  • Une vulnérabilité à l’exploitation de la dépendance induite par sa maladie
  • Une difficulté à exercer un jugement approprié sur sa situation
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15
Q

En ce qui a trait au savoir, le médeicn fait face à des situations parfois incontrôlables ou irréversibles, ou encore à des contexte d’incertitude souvent polarisés par deux biais importants.

Nommez les.

A
  • favoriser l’intervention au détriment de l’observation
  • privilégier l’optimisme à l’égard des traitements proposés, un optimisme qui gagne facilement le milieu médical et support les engouements diagnostiques ou les modalités thérapeutiques
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16
Q

Nommez les différentes qualités que la société attribue au médecin selon Balint (1980)

A
  • Chaman, guérisseur
  • Apôtre
  • Éducateur
  • Asexualité
17
Q

Expliquez le rapport activité-passivité proposé par Szasz e Hollender (1956)

A
  • médecin fait quelque chose envers un patient qui, lui, est en position réceptive
    • Exemple : hyponose, anesthésie, toutes situations d’urgence psychiatrique comme la psychose aiguë
  • prototype : relation parent-bébé
18
Q

Expliquez le rapport expertise-coopération proposé par Szasz e Hollender (1956)

A
  • médecin indique au patient la voie à suivre, la modalité de traitement à appliquer, après l’avoir informé du diagnostic et de la nature du problème dont il souffre
  • le médecin attend du patient une pleine coopéraiton pour suivre ses directives
  • la latitude du patient réside dans sa responsabilité à assumer le traitement proposé
  • prototype : relation parent-enfant
19
Q

Expliquez le rapport participation mutuelle proposé par Szasz e Hollender (1956)

A
  • patient aide le patient à s’aider lui-même
    • psychothérapie est un exemple
  • mutualité repose sur une identificaiton réciproque entre les protagonistes où le pouvoir du médecin est partagé avec le patient
  • ce type de relation support un rapport d’adulte responsable de la part du patient envers sa maladie et devient inopportun dans certains conditions adverse ou déficitaires
20
Q

Quelle est la différence entre le modèle du rapport médecin-patient d’Emanuel et Emanuel et celui de Szasz et Hollender?

A
  • Le modèle d’Emanuel et Emanuel a été proposé sous l’impulsion du débat autour du rôle du patient dans la décision médicale, un débat centré sur les questions de l’autonomie du patient et du paternalisme médical
  • prend un compte :
    • diffusion plus large de l’info médicale, spécialement sous l’effet d’Internet
    • établit distinction plus nettre entre la question des valeurs (tributaire du pouvoir) et celle des faits (tributaire du savoir)
21
Q

Expliquez le modèle paternaliste d’Emanuel et Emanuel (1992)

A
  • médecin joue rôle d’un tuteur
  • il promeut le bien-être du patient sans égard aux préférences de celui-ci
  • l’autonomie du patient est secondaire à son intérêt immédiat et celui ci remerciera éventiellement le médecin de sa prise de position ou de son action
  • médecin possède savoir et pouvoir; les valeurs sont censée être claires et acceptés
  • le médecin décide
22
Q

Expliquez le modèle consumériste d’Emanuel et Emanuel (1992)

A
  • le médecin informe, de façon obejctive, le patient qui choisit alors l’intervention qu’il désire comme il le ferait d’un bien de consommation
  • médecin joue rôle d’un vendeur de services
  • médecin possède le savoir, le patient possède le pouvoir de décider
  • les valeurs de l’un et l’autre sont claires mais différentes; les valeurs du médecin importeut peu, et le patient conserve osn autonomie vis-à-vis de la décision médicale
23
Q

Expliquez le modèle interprétatif d’Emanuel et Emanuel (1992)

A
  • le patient aide le patient à se comprendre et à savoir ce qu’il veut, à clarifier ses valeurs et ses préférences
  • médecin joue rôle d’un conseiller tant au niveau de la pondération de l’information qu’au niveau des valeurs
  • le médecin ne traite pas de façon dissociée le patient et la maladie; il prend simultanément en compte ces deux dimensions et il els traite sur un pied d’égalité
  • la compréhension que le patient peut avoir de lui-même dans sa situation devient un élément central de la relation
24
Q

Expliquez le modèle délibératif d’Emanuel et Emanuel (1992)

A
  • médecin aide patient à évoluer dans sa conception de sa situation
  • ce type de relation pousse un peu plus loin le modèle interprétatif; l’enjeu ne consiste pas uniquement à amener le patient à clarifier ce à quoi il tient, mais à faire évoluer ses valeurs
  • c’est le cas de la thérapie motivationnelle, qui vise à changer les habitudes de vie
  • s’agit d’une sorte de retour du paternalisme bienveillant par le biais de la persuasion morale plutôt que par l’imposition d’une conduite, dans la mesure où les valeurs reliées à la santé sont la prérogative du médecin
25
Q

Hellin (2002) soutient que le principe de bienfaisance atteint des limites, non pas tellement dans son durcissement jusqu’au paternalisme médical, mais surtout par 2 facteurs sociaux significatifs.

Nommez les.

A
  1. Les techniques de support vital rendue spossibles par les avancées technologiques repoussent les limites de la mort et le principe du «tout faire en son possible» se trouve balisé par une dimension éthique qui prend en considération toute la personne dans sa qualité de vie et non la simple survie et le destin biologique du corps
  2. L’encadrement politique de la dispensation de soins découle de la rareté des ressources dans l’ensemble du système de soins et limite le principe de bienfaissance par un principe de justice distributive dans la répartition de ces ressources. Ainsi, la tension centrale entre la position paternaliste du pouvoir médical et la position de l’autonomie et des droits du patients, avec les conflits inhérents - telles les objections à la transfusion de sang chez les témoins de Jéhovah - est aujourd’hui balisée par l’étihque personelle d’un côté et par la justice social de l’autre. Ainsi, le patient n’est pas déposédé de sa maladie en faveur des possibilités techniques de la médecine, mais il peut se réapproprier sa maladie et la vivre comme une trajectoire d’expérience personnelle.
26
Q

Donner quelques caractéristiques propres à la maladie que l’on doit tenir en compte dans la relation médecin-patient

A
  • Simple ou complexe ?
  • Ponctuelle ou évolutive ?
  • Aigue ou chronique ?
  • Traitable ou non ?
  • Degré de létalité ?
  • Signification (stigmatisation)
27
Q

Parmi les émotions et cognitions pouvant être induites par une maladie sévère chez un patient, quelles sont les plus préoccupantes pour celui-ci ?

A
  • Perte au plan de la santé et/ou de l’intégrité physique
  • Atteinte potentielle de l’estime de soi
  • Atteinte du sentiment d’être en contrôle sur sa vie
  • Pertes permanentes ou temporaires de capacités et de compétences
  • Pertes potentielles appréhendées dans la vie personnelle et professionnelle (notion de rôle)
  • Pertes potentielles appréhendées dans la vie affective
  • Rappel de notre condition d’être mortel
  • Souffrance
  • Peur de mourir
  • Exigences
  • effets secondaires
  • impact
  • fardeau
28
Q

Si vous réfléchissez à votre propre situation et celle de votre famille, quelles pourraient être les facteurs de protection vous permettant de mieux composer avec une maladie sévère ?

A
    1. communication familiale
    1. Égalité des membres
    1. Spiritualité
    1. Flexibilité
    1. Vérité
    1. Espoir
    1. Solidité familiale
    1. Temps familial et routine
    1. Soutien Social
    1. Santé

on peut ajouter:

  • capacité de gestion
  • capacité de mentalisation
  • équilibre de la vie personnelle