Financement des systèmes de santé Flashcards
1- Expliquer en quoi une dépense fiscale est une source de revenu pour le système de santé. Ex. Crédit d’impôt pour les consultations en physiothérapie.
Les dépenses fiscales sont une dépense pour le gouvernement puisqu’il débourse de l’argent, mais un revenu pour le système de santé, puisqu’il reçoit ce même argent. Puisque ce revenu provient du public, c’est donc considéré comme un revenu public. Un crédit d’impôt est considéré comme une dépense pour le gouvernement qui alloue cette somme d’argent à ses citoyens. Or, le crédit d’impôt est réinvesti dans le système de santé lorsque le citoyen l’utilise pour une consultation en physiothérapie. On peut supposer par exemple que ce crédit d’impôt servira par exemple de revenu pour le système de santé qui le réinvestira dans le salaire des physiothérapeutes. Et donc que le crédit d’impôt se transformera en revenu pour une autre tranche de la population.
2- Qu’implique le fait que les individus ne font pas face aux prix des soins qu’ils reçoivent ? Donner un exemple.
Lorsqu’un système de santé est financé principalement par l’État, cela suppose que les citoyens payent des impôts (selon les règles du gouvernement) et que ces impôts sont redirigés vers le financement du système. Ce type de financement implique que lorsque le citoyen a besoin d’un soin de santé, ce dernier sera presqu’entièrement couvert par l’État. Le citoyen ne fait donc pas face directement aux prix de ses soins de santé ce qui conduit généralement à des abus. Par exemple, un citoyen pour qui la monture de lunettes est couverte sera plus porté à changer régulièrement sa monture même si ce n’est pas nécessaire. Un autre impact peut être le transfert de soins. Pour mon problème de vision, initialement je pensais acheter des lunettes, mais puisque l’opération est payée par quelqu’un d’autre, je vais plutôt me faire opérer au laser.
3- Pourquoi pourrions-nous préférer utiliser la richesse plutôt que les revenus pour mesurer l’équité du financement ? Pourquoi ne le faisons-nous pas ?
Si on tenait compte de la richesse, les $$ des gens, la valeur de leurs biens mobiliers et immobiliers, leurs placements seraient calculés. Cependant, cela nécessiterait une évaluation de tout cet avoir avec les coûts, ressources humaines et administratives que cela comporte.
Par exemple, une personne peut n’avoir que sa pension de sécurité de la vieillesse + le supplément de revenu garanti comme revenu. Et avoir une résidence de plusieurs milles dollars, voire des centaines de milles ainsi que des placements qui ne lui rapportent que peu d’intérêt. Elle ne contribuera qu’à une faible proportion de l’assurance médicaments malgré le fait qu’elle est “riche” en avoirs.